Archives mensuelles : janvier 2019

Valence, france : des débats citoyens qui sentent fort la collusion.

Loin du  débat citoyens du cause toujours: » la justice en débat »  qui s’est déroulé  à Valence ..  ceux qui hébergent de tel débats, ceux qui ne s’interrogent jamais sur le fonctionnement pénitentiaire tout du moins au niveau local, prennent leur responsabilité

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.En 2018  17 interpellations pour avoir effectués des parloirs sauvages, lancé de colis.

Petit rappel 2017:

Dans le cadre du projet de loi sur la sécurité publique, le Gouvernement a déposé un amendement visant à combler cette déclaration d’inconstitutionnalité. Il veut punir d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende « le fait, pour une personne se trouvant à l’extérieur d’un établissement pénitentiaire (…) de communiquer avec une personne détenue à l’intérieur de cet établissement, y compris par la voie des communications électroniques, hors les cas où cette communication est autorisée » par la loi. S’en suit alors une série de renvois vers plusieurs articles déjà adoptés par le législateur.

Dans le projet de loi  de programmation et de réforme pour la justice 2019: les équipes  de sécurité pénitentiaire pourront contrôler , dans le cadre de leur mission les personnes à l’égard desquelles existent  une ou plusieurs raisons  de penser  qu’elle se préparent à commettre  des projections … des parloirs sauvages( la loi permet déjà de  punir d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende « le fait, pour une personne se trouvant à l’extérieur d’un établissement pénitentiaire (…) de communiquer avec une personne détenue à l’intérieur de cet établissement, y compris par la voie des communications électroniques, hors les cas où cette communication est autorisée ).. le directeur actuel du centre pénitentiaire jugeant que  la loi ne permet pas  assez de répression vis à vis des proches des prisonniers » des individus  pénètrent  dans le glacis( autour du centre pénitentiaire), en découpant  à l’aide de pinces coupantes. Ensuite  au pied du mur , ils lancent  leur colis »Actuellement l’es services pénitentiaire sont en attente d’une renforcement de la loi qui permettrait  aux surveillants  d’appréhender  les gens qui pénètrent dans le glacis.Ces personnels  auront la faculté de détenir  cette personne jusqu’à l’arrivée  d’un officier de police judiciaire Lors du temps de travail, certains agents pourrait avoir temps de faction, et pourquoi pas en véhicule à proximité..

(reformulé à partir de la presse)


un texte qu’on a reçu  est en lien avec des pratiques et des réflexions tenus  dans le cadre étroit du laboratoire anarchiste. mais la discussion n’est pas terminée voici  le texte reçu par mail :

 pour en finir avec la “vie” policée! en PDFici

 

Grenoble : Rituel de la contestation ou vandalisme !

indymedia Grenoble / jeudi 24 janvier 2019

Ce lundi 21 janvier, sous une lune à faire hurler les loups et danser les sorcières, la façade de la maison diocésaine à été saccagée. Par deux fois car à notre arrivée la porte d’entrée venait déjà d’être attaquée ainsi que son mur repeind.

Sur 4 lundi consécutifs à compter du 14 janvier, alliance VITTA organise en ses murs des soirées de formation à la « bio-éthique ». Derrière ce langage mystificateur se cache une bien moins reluisante réalité : celle d’un nid de réactionnaires venu.es échanger contre l’avortement, l’homosexualité, l’euthanasie, pour la famille durable et autres fariboles religieuses.

A ce qu’il paraît, CGT,NPA et PCF concoctent des rassemblements citoyens pour s’indigner à leur manière. A ce qu’il paraît les flics protègent les culs-bénits à coup de tonfa et lacrymos. A ce qu’il paraît quelques encagoulé.es isolé.es tentent timidement l’échauffourée. A ce qu’il paraît ce cirque va recommencer, recommencer et recommencer. … S’afficher dans de belles formes lors des rituels des chrétiens intégristes devient un rituel de la contestation gauchiste.

Très peu pour nous car nous chions sur les tracts, drapeaux,mégaphones et appareils photos omniprésent dans les manifestations, nous préférons sortir tard la nuit pour écouter la poésie des pieds de biche et des marteaux.

Contre dieux, ses apôtres et ses brebis. Contre le patriarcat, la famille comme bonheur suprême et le genre.

Des iconoclastes volontiers vandal.es !

repris attaque.noblogs.org

 

Toulouse, France:Rassemblement devant la prison de Seysses en soutien aux Gilets Jaunes incarcérés

vendredi 25/01 à 20h – Maison d’Arrêt de Seysses 10 rue Danielle Casanova 31600 Seysses

Un appel tourne sur les réseaux sociaux pour se réunir devant la Maison d’Arrêt de Seysses ce vendredi de 20h à 22h. L’occasion de soutenir les autres prisionnier-e-s et de dénoncer la construction d’une nouvelle maison d’arrêt à Muret pour 2024 :

https://actu.fr/occitanie/muret_31395/pres-toulouse-nouvelle-maison-arret-600-places-devrait-voir-jour-2024_21006772.html

Contre toutes les prisons !

Lyon, france CR sur AG Bourse du travail du 21 janvier

De l’assemblée lyonnaise du 21 janvier 2019 à la Bourse du travail

L’AG décline en nombre chaque semaine et si on est encore environ 200-250, il y a de moins en moins de ce qu’on ne peut qu’appeler les « vrais GJ » et non pas ceux qui, pour diverses raisons les ont rejoints ou les rejoignent encore.

Sermonnés la semaine dernière pour leur dirigisme, les responsables du groupe Fb « Gilets jaunes Lyon-centre » annoncent qu’ils s’effacent momentanément à la tribune pour faire tourner, mais en fait leurs supplétifs sont des ex-Nuits debout qui n’ont pas de différences fondamentales avec eux, comme par exemple, plus concrètement, ceux de la commission « Organisation » dont J. vient de se retirer vu le formalisme bureaucratique de l’organisation pour l’organisation qui y règne.

Un bilan des actions de la semaine est tenté et il en ressort le manque d’organisation des manifestations du samedi après-midi à Bellecour. On a encore ici la preuve du changement de composition de l’AG qui comprend de moins en moins d’anciens et de plus en plus de nouveaux qui ignorent la genèse de la lutte, sa dissémination/division originelle et on pourrait même dire structurelle entre plusieurs groupes de GJ (il en existe 5 minimums rien que sur Lyon). On en arrive donc à la situation ubuesque d’interventions qui reprochent au groupe GJ Lyon centre et de fait à l’AG, de ne pas appliquer les décisions prises en AG afin de contrôler les objectifs et le déroulement de la manifestation de l’après-midi, de ne pas avoir de SO (alors que l’AG de la semaine précédente a refusé tout SO), de partir à 14 h pétante alors que tout le monde n’est pas encore là, etc. Personne ne semble tenir compte du fait que la manifestation de Bellecour est « organisée » par un autre groupe Fb, celui de Lyon Bellecour, un groupe rejoint par une masse de personnes qui savent que c’est un lieu de RV récurrent tous les samedis. Pourquoi toujours ce doute entretenu ? Et bien sans doute parce que le groupe Gilet jaune Lyon-centre a tout intérêt à faire croire que lui et l’AG qu’il convoque sont représentatifs du mouvement à Lyon. Il ne s’agit d’ailleurs pas pour nous de tirer à boulets rouges (sans jeu de mots) sur ce groupe, mais de lui rappeler de temps en temps qu’il est illusoire de penser « organiser » cette lutte, de la même façon qu’il est illusoire, pour le groupe Fb-Bellecour de croire qu’il contrôle Bellecour parce qu’il décide que la manifestation part à 14h. Cela a d’ailleurs été clairement démontré le 19 janvier. Comme nous le disions dans le CR de la manifestation, celle-ci n’a pas voulu partir avant 14h30.

Après cela on a deux interventions d’antifas sur les agressions des fascistes ou de « hooligans » (!) qui posent quasiment comme préalable le règlement de cette question complètement extérieure aux Gilets jaunes, les rares présents « historiques » parmi eux renvoyant dos à dos ce qui apparaît comme le conflit, certes violent, entre deux bandes. Au lieu de poser une stratégie à effets pratiques qui isolerait les fascistes (ou toutes autres personnes) du fait de leur extériorité à la manif à partir du moment où ils interviennent contre des personnes, ils imposent leur vision idéologique comme si elle devait être reprise par le mouvement, comme s’ils n’étaient pas aussi extérieurs à lui que les fascistes. En effet, s’il peut y avoir aussi des gens de sensibilité de droite dans le mouvement, ils ne sont pas fascistes, alors que les fascistes le sont et la tactique des antifas est d’imposer un préalable, une position de principe comme quoi les fascistes doivent être évincés en tant que tels, finalement même quand ils n’attaquent pas. Un signe de plus qu’ils ne comprennent pas un mouvement qui leur est étranger, mais auquel ils sont venus se coller au même titre que les fascistes qui ne le comprennent pas plus, mais au moins ne peuvent rien lui imposer parce qu’ils n’ont ont pas la possibilité publique (ils n’agissent que souterrainement par les réseaux ou par coups de force rapides qu’ils ne peuvent tenir longtemps comme à l’ancien Palais de justice le samedi matin 19 janvier ou quand ils déploient rapidement une banderole sur les accords de Marrakech).

Une des rares GJ présente, et active depuis le 17 novembre, bondit à la tribune, elle, on ne l’empêche pas de parler car elle a la « sauvagerie » que les organisateurs de l’ordre de la parole et du temps de parole (les « maîtres du temps » comme ils disent dans leur méta langage) ne peuvent contenir, tellement elle subvertit leur civilité, pour crier son dégoût de tout ça… et prendre la porte. Encore un Gilet jaune qu’on ne reverra pas dans ce genre d’AG !

Quelques autres interventions sur la convergence hypothétique des luttes : jeudi la manifestation des lycéens contre la réforme, mais d’un mouvement qui, dans son ensemble et pour le moment, n’a pas manifesté un véritable désir de lien avec les GJ et qui sera très encadrée par des organisations de jeunes qui reprennent en fait les revendications des syndicats enseignants, présentées d’ailleurs par un adulte probablement enseignant qui nous prédit quasiment l’apocalypse, la fin de l’Éducation nationale et tout le toutim. Plein de l’incohérence de sa propre idéologie, il nous raconte l’hécatombe de postes d’enseignants en moins en 2019 tout en mentionnant que pour l’académie de Lyon, c’est plutôt en hausse, bref de la fake news pour l’applaudimètre d’AG peu critiques ; et le 5 février l’appel à la grève de la CGT, présenté (on peut toujours prendre ses rêves pour la réalité) comme un appel à la grève générale (mais où vont-ils chercher ça ?).

Puis, plusieurs interventions pour parler des personnes qui passent ce jour là au tribunal juste à coté. Rappel que lorsque la répression frappe il y a la nécessité de demander à préparer sa défense, ce qui revient à refuser la comparution immédiate qui n’est qu’une justice d’abattage. L’existence d’une caisse de solidarité pour ne pas être simplement perdu face à la machine qui s’enclenche lors d’une arrestation, etc.

Qui croit encore en l’assemblée lyonnaise ? Les plus à gauche assurément et des personnes n’ayant pas encore intégré des réseaux actifs, c’était très net hier soir. Ceux qui organisent cela du groupe Fb Lyon-centre réunissent, au fond, sur cette base « de gauche » (la presse l’avait compris dès la 2de AG) et ils pensent, sincèrement, que c’est la bonne voie. Mais eux-mêmes sont débordés par les gauchistes type anti-fa qui eux n’ont franchement aucun rapport avec le mouvement et ne sont préoccupés que par leur chasse particulière. Comme ils voudraient que la Croix-Rousse soit leur territoire, ils veulent que l’AG de la Bourse soit leur territoire, un territoire qu’ils désertifient par leurs interventions aux antipodes du principe simpliste mais efficace des GJ : « Tous GJ ».

Dans le même ordre d’idée l’obsession compatible de la parité est affirmée sans problème à côté de l’obsession gauchiste de la grève générale quand ceux qui l’expriment soit ne travaillent pas comme salariés soit travaillent dans des secteurs où la grève est un problème. Mais comme au gouvernement, les effets d’annonce ne manquent pas.

Pendant ce temps les GJ les plus impliqués n’ont pas besoin de venir à l’AG, ils sont au courant de ce qui est important, ont leur relai, les bonnes informations et en plus ils refusent le clivage droite/gauche de la politique et encore plus le jeu marginal entre fachos et antifas pour préférer une unité du gilet jaune. Les Gilets jaunes du cœur du mouvement s’en vont souvent écœurés comme hier soir et c’était déjà le cas dès la constitution des commissions ou bien, quand ils sont en périphérie ou surtout dans les villages alentour, ils organisent leurs propres rencontres coordonnées comme celle de Ternay prévue le 22 au soir. La pacification des relations empêchant d’exprimer une colère réelle dans un carcan organisationnel toujours plus fin achève même les plus endurants : des personnes qui peuvent être de toutes les manifs sont traitées avec condescendance par des individus qui découvrent maintenant le mouvement et veulent se l’approprier.

Comme nous l’avons dit plus haut, cette AG passe pour l’AG d’un seul groupe, elle est donc aussi désertée pour cette raison par les GJ et ce même si un effort est fait dans le sens d’une déprise sur celle-ci par Lyon centre. Malheureusement il semble qu’il est trop tard, c’est un piège qui se referme lentement mais sûrement. Et ce d’autant plus que l’AG ne correspond pas à la carte des réseaux, celle que pratiquent les individus par smartphones interposés avec des groupes constitués sur Facebook et autres Telegram. Et l’on constate tous à quel point les décisions ne se prennent pas à ce moment-là, elles sont le fruit de ces réseaux. Ces AG sont, à la limite, le moment pour prendre des contacts mais quoi d’autres ?

Que faire ? ne plus perdre de temps dans une assemblée qui se vide de semaine en semaine et qui éjecte les Gilets jaunes les plus combatifs. Nous pouvons encore attendre une semaine et ce qui se dira dans les commissions (sans parler du fait que certains d’entre nous s’en sont déjà retirés), mais qu’en attendre vu sa composition ?

Anecdote : l’un d’entre nous s’est retrouvé avec un animateur du groupe Action, T. à la fin de l’AG lorsqu’il critiquait vertement le gars emblématique du groupe Lyon Bellecour parce que celui-ci aurait appelé à « charger les flics » alors que le cortège « se compose d’enfants et de familles » le samedi après-midi, sans compter son « ambiguïté avec l’extrême droite », comme si ce groupe avait le contrôle de la manif de Bellecour le samedi à 14h. Toujours la même incompréhension devant un mouvement qui ne se laisse pas contrôler ! C’est sûr qu’opérer un filtrage sur 4000 personnes dans une manifestation que refuse les SO et les ordres ça risquerait d’être rigolo pour pas dire grotesque. Autant le dire, à notre intervention sur ce qui se disait de l’organisation des manifestations l’une des réponses a été : « mais prends ma place si tu as des idées ». Donc, après notre retrait de la commission organisation, nous le disons pour la commission action de ce mercredi soir : si le but est de faire des personnes présentes des Gentils organisateurs quand ce n’est pas l’essence de la manif, de nous rendre « responsables » de tous et de tout, il faudra savoir en partir. Notons que ce T. ne viendra pas à la commission mais… à la réunion sur cooptation avec Lyon-Bellecour au même moment ou presque. Peut-être a-t-il choisi là où il faut vraiment être… si on veut garder du pouvoir.

Dans le désordre ou presque et de façon pas vraiment exhaustive, les commissions qui ce sont succédé :

Commission Revendications dont la première intervenante se félicite de la parité de sa propre commission sans autre explication (toujours, avant toute chose, placer de l’idéologie pour remplir le vide) avant les nécessités de clarification sur, par exemple : est-il bien judicieux, pour garder sa force, de se disperser sur 48 revendications, qui font plus penser au « Grand débat », que sur les quelques-unes fondamentales à maintenir ou déterminer celles qui font que ça vaut le coup de se battre et d’en prendre plein la gueule. Pour le reste, rappel de la méthode de recueil des revendications, et ce sans limites, a priori. Et enfin, une intervention quasi ignorée pour demander comment pourrait s’appliquer ces revendications qui partent dans tous les sens.

Est ensuite présenté un mini texte voté en fin d’AG précédente ayant comme but de mettre en avant la grève comme seul moyen d’obtenir les revendications (lesquelles ?) : 3 interventions à la suite pour la grève générale. Pour la première, le but consisterait à déborder (sans rire) la grève nationale du 5 février de la CGT. Une seconde est adressée aux « camarades » présents (dans une AG de GJ !) dans le but de renverser le gouvernement et d’obtenir satisfaction sur tout (mais tout quoi ?). La troisième en provenance d’un cheminot prêt à expliquer à quiconque comment faire grève, même seul… Cela présage mal du succès de la « grève générale » tant invoqué !

Assemblée de Commercy. Trop tard pour des représentants mais possibilité d’observateurs. Mandat en 3 points qui ne donne pas la latitude de prendre la parole au nom de la présente assemblée, mais plus modestement de rendre compte du mouvement à Lyon. Normalement les personnes qui se présentaient devaient être tirées au sort globalement mais la « parité » ayant été votée il y a un tirage au sort séparé… sauf que seules 2 femmes se sont présentées, dont celle de la commission revendications.

Pour la commission Action appel de T. du groupe Lyon-centre à être autonome et à prendre en main ce qui est décidé. Réunion mercredi soir.

Commission Communication qui parle de créer un site accessible en dehors de Facebook. Volonté de faire des communiqués de presse avec appui juridique (peur de la plainte), relayer les décisions d’AG et cadrer ce qui est dit aux journalistes. Insistance sur l’importance de communiquer entre nous tels une toile (pour les anglophones c’est le web).

Commission Grand débat avec, en préalable, une amnistie de tous les inculpés du mouvement. Après cela l’AG se perd dans la nécessité ou non de faire notre propre débat. Rappel par une intervention que c’est le rapport de force qui a été établi par le mouvement qui constitue notre base de discussion et rien d’autre.
Fin de l’AG dans la précipitation à 21 h 30

G. et J.

[reçu par mail]

 

Nouvelles brochures des éditions Anar’chronique

Pour l’anarchie du mouvement anarchiste ! – Renato Souvarine

« Révolte permanente. Contre toutes les tentatives de restaurer de nouvelles églises, des hiérarchies, des disciplines, des syllabes, des anathèmes, des ostracismes, des bûchers.

Contre toutes les tentatives d’élever des digues, de construire des Centrales ou des Partis pour contenir, uniformiser, centraliser, dénaturer, atténuer, déformer l’anarchisme qui est mouvement anarchiste autonome, incoercible, varié, multiple et complexe, comme la vie, qui se répand hors de toute loi, hors de tout joug, hors de tout centre… […]

…Nous, nous sommes anarchistes ; et nous confions la résolution de tous les problèmes à l’infaillible esprit de révolte, le seul moteur de l’histoire, destructeur et créateur de mondes.
Nous nous fions donc aux libres initiatives des individus, des groupes, et des minorités animatrices ; initiatrices des révoltes, s’y insérant toujours, où, comment, quand, et, autant que faire se peut. En s’accumulant dans le temps et dans l’espace, les révoltes particulières formeront le mouvement général et libérateur.
Il est donc nécessaire de diffuser, d’exciter, de promouvoir, de soutenir, d’étendre, d’intensifier, de généraliser les révoltes jusqu’à leur complète généralisation, leur fusion et leur débouché sur le mouvement libérateur général, qui ne dure pas un jour, pas un mois, pas une année, pas quelques années, mais qui « remplit toute une époque », oh compagnons !… »

Pour télécharger ou lire en ligne la brochure


Le problème de la liberté – Gigi Damiani

« La force des choses pourra secouer des milliers et des milliers de chômeurs, ou de travailleurs brimés par une usure patronale trop avide, elle pourra même soulever un peuple affamé et contraint par la violence à se résigner à sa misère, mais la force des choses ne concédera au soulèvement, à la révolte de tels éléments, qu’un espace assez limité pour se développer, pour s’épuiser. Les affamés s’arrêteront au pillage des dépôts de vivres, les salariés parviendront peut-être à imposer une considération plus juste du labeur, les chômeurs, après s’être égosillés à demander du pain et du travail, seront peut-être casés par lots dans quelques emplois provisoires. Et la force des choses payée par ses… victoires, se reposera, préparant de nouvelles situations qui répéteront les faits déjà advenus, avantageusement aujourd’hui, avec perte demain.

À l’inverse, la force des idées, bien que ne méprisant pas le facteur de la force des choses, veillant même sur elle pour pouvoir l’utiliser à profit, transformera le soulèvement en révolution par un acte de volonté ; et elle livrera bataille non pas pour une fin transitoire et contradictoire, mais pour un idéal de justice et de liberté qui une fois atteint, placera l’homme et l’espèce dans une dimension différente de celle dans laquelle il s’est agité jusqu’à aujourd’hui, et d’où il pourra se mouvoir vers un avenir toujours plus lumineux. »

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Treize minutes. L’attentat de Georg Elser contre Hitler

« A 21h20, comme prévu, le tic-tac de l’horloge de Georg Elser cessa de battre. Dans un terrible fracas, la colonne située derrière la scène se brisa, faisant s’écrouler tout le balcon qu’elle soutenait ainsi que le toit, en dévastant le local. Une pluie de débris de bois, de briques et d’acier s’abattit sur la scène en la pulvérisant complètement. »

Pour télécharger ou lire en ligne la brochure


Montcharmont et autres extraits des Jours d’exil – Ernest Cœurderoy

« Alors, s’écrieront les bourgeois, notre ordre social est donc à la merci du premier misérable venu ?… Et si ce premier misérable venu est à la merci, lui, de votre ordre social, de votre sécurité et de votre propriété ? Et si votre ordre social, votre sécurité, votre propriété exigent que ce misérable soit dépouillé de sa part des biens communs, de ses droits naturels, de la vie même, il faut donc qu’il respecte tout cela ? Allons donc !

Oui, bourgeois, la lutte est engagée dans ces termes entre la société et l’individu. Oui, tout condamné a le droit de fusiller le premier juge venu, car tous les membres du très-illustre corps de la magistrature sont solidaires dans les conséquences de l’homicide légal. Nous faisons de la barbarie, vous faites de la civilisation ; je ne sais où est la plus grande cruauté, chez vous ou chez nous. Puisque vous voulez conserver vos privilèges, résignez-vous à la guerre et au duel dans lesquels les chances de mort sont égales pour les deux adversaires. »

Pour télécharger ou lire en ligne la brochure

Pour contacter les éditeurs: anarchronique_AT_riseup.net

[Publié sur indymedia nantes]

En ce moment la lutte ! Auto-organisons-nous !

En PJ, un appel que nous avons lancé à quelques-un-e-s pour nous
retrouver et pousser sur la question sociale dans le mouvement en cours,
avec ou sans gilet jaune. On donne donc rendez-vous à ceux et celles qui
sont intéressé-e-s pour auto-organiser une lutte sur le front du chômage
en envisageant ce qu’il est envisageable de faire en terme d’action, et
pour essayer d’étendre le mouvement en partant à la rencontre de
salarié-e-s ou d’autres personnes, ce vendredi 25 à 18 heures à la
Pétroleuse.

En ce moment la lutte ! Auto-organisons-nous !

Le mouvement des Gilets Jaunes a débuté depuis le 17 novembre et s’en
est suivi un formidable élan populaire inattendu et espéré depuis trop
longtemps. Combien sommes-nous à nous être mobilisés contre ce système
merdique ? A refuser ces vies faîtes de galères, de fins de mois
difficiles, de misères, d’exploitation et aux conditions d’existence
bafouées. Des existences où nous sommes dépossédé-e-s de tout. Face à
cela, nous nous sommes levé-e-s, révolté-e-s, insurgé-e-s. Face à nous
une répression inouïe ! Qu’importe ! Ils ne nous ferons pas plier !

Aujourd’hui, un certain nombre de Gilets jaunes veulent
institutionnaliser la lutte. Que ce soit en participant au pseudo-débat
national, aux élections européennes ou en défendant l’idée d’un
référendum. L’Etat pousse le mouvement à s’organiser dans ce sens pour
mieux poursuivre son projet d’intensification de notre exploitation. Les
nouvelles directives contre les chômeurs et les chômeuses, les énièmes
« réformes » en cours ou en préparation intensifient la chasse aux
pauvres. C’est sur ce terrain que nous souhaitons intervenir.

Pour notre part, nous continuons de penser que seule la lutte paye.
Surtout, nous voulons faire cracher les riches et l’État. Pour cela, il
n’y a pas d’autres perspectives que d’intensifier la lutte. Si nous
voulons durer et frapper encore plus fort, il est également souhaitable
d’étendre le mouvement à encore plus de salarié-e-s, de chômeuses et
chômeurs, d’étudiant-e-s, d’ouvrier-e-s, de lycéen-ne-s.

C’est dans ces perspectives que nous appelons ceux et celles qui le
souhaitent à nous rejoindre pour nous organiser pour :
– répondre à l’attaque portée contre les chômeurs et les chômeuses et la
nouvelle réforme de l’assurance chômage en préparation ;
– organiser des groupes pour rencontrer les salarié-e-s sur des bases
claires de luttes sociales ;
– toute autre initiative sur ces bases.

Pour cela nous proposons de nous retrouver le vendredi 25 janvier, à La
Pétroleuse (163, Cours Caffarelli, sur la presqu’île, près des dépôts
pétroliers), à partir de 18 h.

Des gens en lutte.

Zone contenant le PDF

Bon appétit, léguistes*!

Le passé frappe aux portes du présent. Le plus souvent, il a le rictus du totalitarisme, et parfois plus rarement le sourire de la révolte. Il y a un siècle, en février 1916 à Chicago, le cuisinier Jean Crones (faux nom derrière lequel se cachait l’anarchiste italien Nestor Dondoglio) empoisonna avec de l’arsenic la soupe préparée pour un banquet privé réservé aux notables et à la classe dirigeante de l’Illinois. Plus d’une centaine d’illustres invités ont agonisé pendant des heures, sauvés seulement de manière fortuite (en raison de l’augmentation du nombre de convives, la soupe avait été rallongée par le personnel de cuisine peu de temps avant d’être servie, diminuant l’efficacité du poison). Comme il le révéla lui-même dans ses lettres envoyées à la presse, le cuisinier subversif avait saisi au vol l’occasion de faire place nette des parasites qui infestent l’humanité. Pour les politiciens, les industriels, les banquiers, les évêques… cela devait être le dernier repas.

Ce ne fut malheureusement pas le cas, mais à ce qu’il semble, le cuisinier anarchiste de Biella a trouvé en Vénétie un involontaire émule moderne. Vendredi dernier, le 18 janvier, à la vingt-sixième Foire du Radicchio** organisée dans le village au curieux nom de Zero Branco, une cinquantaine de militants de la Lega ont eu la bonne idée de faire table séparée, entièrement pour eux. De retour à la maison après la joyeuse soirée, ils ont tous été forcés de passer – littéralement – une nuit de merde. De fortes douleurs abdominales les ont flanqué sur la cuvette des toilettes. Parmi eux, se trouvait le président de la province de Trévise.

Personne d’autre parmi les centaines de personnes accourues ce soir-là pour déguster le risotto au radicchio et aux saucisses, ou le ragoût, n’ayant éprouvé de gêne, le soupçon court que quelqu’un a assaisonné les plats destinés aux léguistes – non, pas avec de l’arsenic – avec du laxatif. Bien sûr, les dirigeants du local Pro Loco, organisateur de l’événement, démentent catégoriquement qu’un de leurs cuisiniers ou serveurs ait pu matériellement envoyer chier les militants d’un parti qui se vante d’exprimer le « ventre » du pays.

Nous avons tendance à être d’accord avec eux. Ce fut sans aucun doute la main invisible de Nestor Dondoglio ! Pour lui, immigré clandestin, la pensée que ces assassins racistes en chemises vertes/bleues puissent se goinfrer pendant que les damnés de la terre se noient en Méditerranée, doit avoir provoqué une folle envie de revenir sur terre. Une fois de plus, il se sera dit avec son sourire indéfectible – « et quand j’ai vu cette tablée du festival, j’ai pensé qu’il serait salutaire de faire un bon nettoyage ».

Traduit de l’italien de finimondo, 21/1/19
https://finimondo.org/node/2272

*Léguistes : membres du parti d’extrême droite actuellement au pouvoir en
Italie, la Lega.
** Radicchio : variété de chicorée rouge, spécialité de la région de Trévise.

repris de cracher dans la soupe

Valence, Drôme le 24 janvier Encore un président de la République de passage Pff…

il parait qu’encore une fois un président de la République s’arrête à valence, depuis De Gaulle en 1963Une marée de gens à Valence pour accueillir le général.Photo archives DL/André DEVAL

ils ont été nombreux: Giscard d’Estain  en 1974,Mitterrand  10 mai 1981, Sarkozy 15 mars  2009, Hollande le 9 févr. 2017 et maintenant Macron. L’info est publié dans les médias Encore des flics plus plus et même les snipers , , des perkizs possibles .( pour justifier le sécuritaire) En tout cas jeudi sortez couvert mais sortez de chez  soi , encore faut’il avoir un lieu , Mais comment vous faites pour la manif de l‘intersyndicale(  à 14h au champs de mars?

Voir en ligne : https://www.francebleu.fr/infos/pol…

Roussas, Drôme: Sabotages incendiaires de deux éoliennes

radio France Drome lundi 21 janvier 2019

Dans la nuit du dimanche au lundi 21 janvier, deux éoliennes du parc de Roussas ont été incendiées ; deux incendies volontaires, qui n’ont pas été revendiqués pour l’instant. Les deux engins de ce parc qui en compte 11 Les dégâts sont très important

Les gendarmes n’ont été prévenus qu’en début de matinée de ces feux par le personnel du groupe exploitant (Wind Power). L’enquête est confiée à la brigade de Pierrelatte.

Les derniers incendies volontaires dans la Drôme sur des éoliennes datent d’il y a 6 mois. En juin 2018 à Marsanne,