Leipzig : voiture de service Spie (Fleischhauer) en flammes – 16 novembre
Dans la nuit de vendredi 16 novembre à Leipzig, nous avons incendié un véhicule de service de la société « Spie Fleischhauer » dans le quartier Connewitz. Nous exprimons ainsi notre mépris et notre haine de l’industrie carcérale horrible. L’attaque directe contre la propriété de ceux qui rendent possible la domination et la répression est pour nous une composante nécessaire de la lutte pour une société libérée !
Nos salutations vont à toutes les personnes qui sont dans les taules des dominants, qui ne se découragent pas et s’opposent chaque jour à la répression et à l’exploitation. Nous saluons particulièrement Nero* et nos compagnon.nes de Berlin après les perquisitions de la semaine dernière** (1). Votre courage et votre détermination nous donnent de la force !
SPIE est un des prestataires de services de premier plan dans l’industrie carcérale, l’industrie du lignite et du nucléaire, et ce pas uniquement en Allemagne.
Après qu’une camionnette de SPIE a été incendiée en avril à Berlin, le commando « Sébastien Briat » résumait en quelques mots :
« En France, la société SPIE est le gros concurrent de Vinci en matière de prestations de services. L’entreprise basée en France se confond avec sa filiale SPIE Nucléaire qui s’implique dans l’industrie nucléaire. En Allemagne, SPIE SAG est impliquée dans l’extraction de charbon et se vante de son partenariat de longue date avec RWE. Les outils pour l’extraction de lignite de RWE ont été transportés dans la forêt de Hambach par SPIE. »
La filiale SPIE FLEISCHHAUER GmbH en tant qu’entreprise technologique de l’information, de la sécuité, des médias et du réseau électrique est également active dans la prestation de services en prison. En même temps, SPIE FLEISCHHAUER se spécialise ici dans la gestion des risques et les systèmes de télécommunication. Pour les riches, les banques et les entreprises, elle offre des systèmes de surveillance intelligents pour protéger la propriété. A Leipzig, l’entreprise participe actuellement à l’agrandissement du centre de détention de Leipzig.
Avec l’Etat et ses institutions, il est impossible d’avoir une vie libre et autodéterminée. Nous restons dans une solidarité combative avec tous les individus qui sont harcelés par les flics, les procs et les maton.nes, exploités et enfermés !
Liberté pour Nero !
(1) Free Nero Blog: https://freenero.blackblogs.org/texte Récapitulatif sur les coups répressifs à l’encontre du squat Rigaer94: https://de.indymedia.org/node/26080
De plus, nous avons pu observer après notre excursion nocturne, que les flics semblaient patrouiller mais ignorer les véhicules de société et les voitures de luxe en flammes!
Cela signifie pour nous : Livrons plus de bagnoles aux flammes !
C’est si simple ! Des pistes sont trouvables ici : https://militanz.blackblogs.org/42/
[Traduit de l’allemand de Chronik]
NdT :
*Sur l’affaire du compagnon Nero et les attaques en solidarité qui ont été réalisées: https://sansattendre.noblogs.org/post/tag/solidarite-avec-nero/
**Jeudi 15 novembre à 6h du matin, les flics du commando spécial des forces armées (SEK) armés de fusils d’assaut ont fait irruption au Rigaer94. Pour justifier leur intervention, ils ont affirmé être à la recherche d’une personne et des preuves pour l’inculper. Les forces de l’ordre ont forcé l’accès en empruntant les couloirs des 93 et 95 de la Rigaer Staße afin d’accéder au toit, au jardin et à la cour du Rigaer94. Les communs ont été entièrement filmés et minutieusement fouillés, tout comme les appartements du squat. L’avocat du propriétaire du bâtiment et des flics s’est pointé vers 7h30 et s’est mis à inspecter des parties du lieu. Les flics n’ont pas pu mettre la main sur la personne recherchée et n’ont arrêté personne. Selon la presse, la perquisition a été un échec.
Hambourg : attaque incendiaire du parc automobile de l’entreprise SPIE – 8 novembre 2018
Dans la nuit de mercredi 7 au jeudi 8 novembre, nous nous sommes introduit.e.s sur le terrain de SPIE afin d’y déposer des engins incendiaires sous plusieurs véhicules.
Nous voyons notre acte comme un appel à agir contre ce prestataire de services de l’industrie carcérale, de l’industrie du lignite et du nucléaire et voulons que cette attaque en appelle d’autres. La société SPIE est une des nombreuses boîtes qui tirent profit de l’enfermement et de l’oppression et le sabotage de sa propriété, un moyen d’attaquer directement la domination.
Car ce système est capable de fonctionner uniquement avec des entreprises qui lui facilitent le travail, comme SPIE.
Ainsi, SPIE a déjà été attaquée à de nombreuses reprises dans d’autres villes et identifiée comme responsable. Le commando « Sébastien Briat » incendiait dans la nuit du 23 au 24 avril à Berlin une camionnette de l’entreprise. Dans le fond de sa revendication, il a enflammé l’entreprise par ces mots…
« En France, la société SPIE est le gros concurrent de Vinci en matière de prestations de services. L’entreprise basée en France se confond avec sa filiale SPIE Nucléaire qui s’implique dans l’industrie nucléaire. En Allemagne, SPIE SAG est impliquée dans l’extraction de charbon et se vante de son partenariat de longue date avec RWE. Les outils pour l’extraction de lignite de RWE ont été transportés dans la forêt de Hambach [2] par SPIE. »
Mais SPIE n’est pas seulement active dans les secteurs mentionnés ci-dessus. Car la firme gagne aussi de l’argent en œuvrant à la technologie de la sécurité dans les taules. C’est pourquoi dans différents Länder de l’État fédéral allemand, des véhicules de SPIE ne cessent de partir en fumée nuitamment. Dans sa revendication, le groupe d’action en mémoire à Rémi Fraisse communiquait :
En solidarité avec toutes les personnes qui luttent en prison ou dans les rues, nous avons incendié cette nuit [3 octobre 2016, NdT] une voiture du constructeur de prisons ‘SPIE’. Nous relions directement notre action avec les compagnon-nes de Toulouse qui ont agi de la même façon dans la nuit du 20 au 21 septembre. SPIE est une énorme entreprise, qui a par exemple participé à la construction d’une prison à Leuze-en-Hainaut (Belgique). Depuis des années là-bas, une lutte intense est menée contre l’industrie carcérale. Il y a une liste noire des entreprises dont les moyens de production sont attaqués. Mais des responsables importants ont reçu de la visite chez eux. C’est ce qui s’est passé par exemple pour le directeur de la prison de Bruges, qui s’est fait cramer ses voitures devant chez lui.
Toutes ces actions nous ont motivéEs à entreprendre quelque chose contre cette grosse entreprise. Nous en appelons à toutes les personnes qui veulent résister à celles et ceux qui font des bénéfices sur la servitude.
Action directe et auto-organisation pour la liberté !
[Traduit par sans attendredemain de l’allemand de chronik]