Archives mensuelles : juin 2018

Valence ( 26000) centre pénitentiaire Les véhicules des matons crament …

Dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 juin à Valence, deux voitures appartenant à des matons ont cramé devant le centre pénitentiaire. Les deux véhicules étaient garés sur le parking du personnel.

Deux personnes cagoulées circulant sur un scooter auraient jeté des engins incendiaires sur les voitures des matons.

« Des photos de la vie privée d’un surveillant ont été laissées sur place et une inscription a été taguée sur un mur indiquant : « premier avertissement » selon un maton syndiqué.

[Reformulé de la presse locale, mardi 5 juin 2018]

 

 

France : Anarchistes à la barre

note:   concernant une polémique déclenchée par  J.M.T. concernant l’annulation du car le 31 mai. A la CNT, Jean Marie T est ailleurs, d’ailleurs, on appelle un chat un chat, car il est de notoriété publique que l’ASTIV avait annulé le car non pas « uniquement » en raison d’un manque d’inscrits, mais « aussi » à cause de l’article de la Daubé… Ce n’est pas grave. On fait tous et toutes des d’erreurs Plaidons coupable à notre propre humanité! Pour ce qui concerne le camarade L B. en le connaissant, il aurait sûrement eu plaisir de payer un peu plus pour souscrire les places d’un ou deux jeunes dans le car. Et pour conclure, oui, on soutiendra les accusé-es de Briançon à la rentrée.

PS Super projection à St Vallier de « Libre » en compagnie de notre paysan préféré!


https://sansattendre.noblogs.org

Face aux courants autonomes qui ont souvent défendu qu’on pouvait faire et dire ce qu’on voulait en matière de procès, parce que ce n’est « qu’un théâtre », ou des appelos qui y pratiquent régulièrement la connivence (comme le jour de la reconstitution sur place au procès de Tarnac), certains anarchistes défendent depuis longtemps qu’un procès c’est aussi un moment de (la) lutte, et que ne pas se renier et garder son éthique est, en tout cas, le minimum, même face à cette adversité. Ces derniers mois à Paris -pour ne pas rallonger avec les procès de Bure ou de Nantes-, des compagnons ont ainsi choisi la voie d’un silence tenace (Krem, procès keufmobile incendiée), d’autres un silence explicatif (premier procès machine à expulser, avec silence oral et texte écrit distribué au tribunal), et d’autres encore une parole conflictuelle (Damien au procès balade sauvage loi travail, X. au procès des Brèves du désordre) voire encore une désertion pure et simple de l’audience (différents procès). Bref, s’il existe plusieurs possibilités, se renier ne fait apparemment pas partie du jeu pour nombre d’anarchistes.

Ces derniers jours, d’autres petits signes conflictuels du même genre sont apparus, et nous les signalons ici parce qu’ils font plaisir :

* à l’audience du procès des « trois de Briançon » à Gap ce matin 31 mai,qui se tient sous forte pression du racket citoyenniste, les contrôles judiciaires ont été levés et l’audience renvoyée au 8 novembre, puisque les avocats ont soulevé une QPC (question prioritaire de
constitutionnalité) sur le délit qui leur est reproché. Chacun des prévenus ? Et bien non, parce que l’une d’entre elle, Eleonora, a tenu à affirmer sa propre cohérence éthique. Ainsi, selon la presse, « L’avocat de la jeune Italienne, Me Philippe Chaudon, a indiqué en ouverture du procès qu’il ne soulèvera pas pour sa part cette QPC, selon le souhait de sa
cliente, anarchiste et n’accordant pas sa confiance à une décision du Conseil constitutionnel. »

* aux audiences parisiennes du mercredi 30 mai (c’étaient des reports de comparution immédiate) concernant des individus chopés le 1er mai, se sont passées plusieurs petites choses (d’après la presse) qu’on peut souligner, notamment parce que les grands communiqués anti-répressifs et unitaires passent généralement sous silence le côté combatif de camarades/compagnon.nes.s, au profit de paquets globaux au ton victimiste
(il ne faudrait en effet surtout pas distinguer les uns des autres, nooooon, à bas l’individu!).

D’un côté, il y a ainsi par exemple cet inculpé qui comparaît libre, Olivier, et qui tout en refusant de s’exprimer à la barre a lu un texte (c’est donc possible ?) dans lequel il se serait permis d’affirmer en passant : « Je n’ai jamais eu l’intention de m’en prendre à qui que ce
soit » (chopé avant la manif, il avait trois petites masses et deux ciseaux dans son sac). Chacun en pensera ce qu’il en veut. Rappelons tout de même que l’accusation principale contre tou/te/s est justement « d’avoir participé sciemment à un groupement, même temporaire, en vue de commettre des dégradations » (jusqu’à un an et de 15 000 euros d’amende), soit un délit d’intention future (« en vue de ») basé sur des éléments qu’on
a en sa possession (vêtements sombres, masque, gants, ou outils comme un marteau, des clé allen, etc).

De l’autre côté par contre, il y a ces deux copines qui, elles, comparaissaient détenues et n’ont pas renié leurs idées, chacune à sa façon : « Je suis une militante anarchiste. Je suis contre le fichage généralisé. Je suis allée à la manifestation pour mes opinions politiques.
Je n’ai rien d’autre à dire… », assume Chloé pour défendre ses refus de signalétique et sa présence, tout en précisant s’habiller comme ça « tous les jours » parce que « tant qu’il y a du noir, il y a de l’espoir », à propos de sa tenue sombre portée le 1er mai. « Ce que vous appelez dégradation, j’appelle ça action politique » défendra pour sa part la seconde copine, Maryam, depuis le box.

Les délibérés des dossiers où les inculpé.e.s comparaissaient non détenu.e.s ont été renvoyés au 9 juillet, et quatre autres dossiers à une date ultérieure de procès faute de temps. Quant aux deux copines pour lesquelles le verdict a été rendu sur le moment (vu qu’elles sont en zonz depuis un mois), Chloé a été entièrement relaxée au bénéfice du doute (pour les refus signalétique/ADN et pour la « participation à un groupement »), et Maryam a pris 1 mois ferme (sa détention préventive) et 4 mois avec sursis, et sort donc également de zonz !

Avis aux amateureuses, c’est un exemple de plus -loin des petits calculs et des stratégies honteuses visant à « prendre le moins possible »-, qu’il n’y a pas de règles ou de recettes en matière de verdicts, ni dans un sens ni dans l’autre (en tout cas à hauteur de ce genre de procès et de délits, et de casiers judiciaires pas bourrés à craquer) : on peut l’ouvrir,
garder son éthique et défendre ses idées et certainement prendre plus, mais on peut aussi être combative et… être acquittée (le proc avait demandé six mois de prison dont cinq avec sursis contre Chloé) ! Mais quel que soit le résultat, on sera en tout cas au moins resté un peu soi-même…

valence le 5 juin Rassemblement contre la venue de Netanyahou en France

[reçu par mail]

La « saison croisée France-Israël » doit être inaugurée à Paris le 5 juin par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, conjointement avec le président de la République Emmanuel Macron. Rendez-vous à Valence le mardi 5 juin à 18h PLACE PORTE NEUVE….

Les crimes de guerre commis récemment par Israël sont d’une extrême gravité et la tentative de les blanchir par cette « saison croisée » est d’une indécence absolue.

Un rapport de l’OMS indique que 117 Palestiniens ont été tués dont 7 enfants âgés entre 14 et 16 ans. Le nombre de blessés s’élève à 13.190 parmi lesquels 1.136 enfants. 3.630 blessés l’ont été par des balles réelles parmi lesquels 332 sont dans un état critique

Le père de Razan  » Voici l’arme que portait Razan, des bandages et de
la gaze pour aider les blessés »

 Gaza-Ma’an- Elle a porté assistance à deux blessés et elle est
revenue pour sauver le troisième qui se trouvait à une vingtaine de
mètres de la clôture de la frontière, elle portait une blouse
blanche avec l’insigne médical et levait ses mains bien haut, mais
malgré ça un sniper de l’armée de l’occupation l’a visée
volontairement et l’a touchée mortellement alors qu’elle
accomplissait son devoir humanitaire.

Elle, c’est  Razan Achraf Al-Najjar, une jeune infirmière de 21 ans,
bénévole dans l’organisation de secours médical, qui se trouvait
dans le camp du retour à l’est de Khaza’a depuis le 30 mars dernier,
en première ligne pour apporter les premiers soins aux blessés.

Tous les habitants de Khaza’a sont sortis pour un dernier Adieu à
Razan, qui a été blessée à plusieurs reprises, et plus récemment
à la main et qui a refusé de s’absenter pour se faire soigner, elle
a pris juste une courte pause avant de revenir pour sauver un
troisième blessé, mais un tireur d’élite de l’armée de
loccupation a décidé de mettre fin à sa vie et à son engagement
en lui tirant une balle dans le dos.

Un état de deuil et de tristesse a frappé le visage de ses
compagnons bénévoles dans le travail humanitaire qui accompagne le
cortège, qui, fidèles au message de Razan, soulignent que
l’occupation ne réussira pas à les dissuader de continuer à
apporter un secours humanitaire et bénévole aux blessés.

 Le père de Razan a condamné le crime de l’occupation, et a
présenté aux journalistes la blouse blanche tachée de sang que
portait sa fille, en disant: Voici l’arme que portait Razan, des
bandages et de la gaze pour aider les blessés.

poème pour Razan à lire pour lire lors du rassemblement

Les anges ne meurent pas

Repose en paix Razane

Les haineux ont tiré sur ton cœur blanc

Ils ont touché ton corps fragile

Ils ont atteint ton visage enfantin

Ta robe blanche devient rouge et ensanglante

Toi l’infirmière ambulancière volontaire

Toi qui soignait les blessés sur les frontières

Toi, tu n’avais jamais peur de leurs balles réelles

Toi la secouriste sans fatigue

Toi, l’engagée pour ta cause juste

Toi, la pacifiste sans haine

Toi l’humaniste par excellence

Toi, la voix des opprimés

Toi, qui sauvait les vies bénévolement

Toi, la lune de notre retour

Toi, la force et le courage de la jeunesse déterminée

Toi, la dignité de tout un peuple

Aux larmes dans tes obsèques

Ton enterrement est un honneur pour ton combat

Un grand hommage pour ton soutien aux blessés

Les ennemis de la vie ont abattu une ange sur terre

Silence, on tue les infirmières à Gaza !

Silence, on assassine les innocents de Gaza !

L’injustice se poursuit !

Ton sourire est résistance

Ton rêve inachevé est combat

Ton courage est un défi du blocus immortel

Tes mains douces sont révolution

Ta patience est liberté

Ta colère est droit

Ton aide aux blessés est un cri légitime contre l’injustice

Ton assassinat est une honte pour cette occupation aveugle

Ta mort est une honte pour ces instances officielles

Ta disparition est une honte pour ce monde qui se dit libre

Ton départ est une perte pour Gaza et pour les braves solidaires

Mais ces occupants aveugles n’apprennent rien de l’histoire :

Ces criminels de guerre ne connaissent rien de cette réalité :

On n’enterre pas la lumière éternelle

Ils ont oublié que les anges ne meurent pas

Repose en paix Razane

Toi, force , ténacité , et espoir pour la Palestine !

Toi, la colombe de la paix palestinienne !

 

 

Charles Simon surnommé biscuit

maitron-en-ligne

Né à Saint-Jean-le-Blanc (Loiret) le 11 mai 1873 ; mort au bagne de Cayenne en octobre 1894 ; apprenti verrier ; anarchiste.

Charles Simon
Dessin d’Henri Meyer pour L’Illustration, 1892.
Charles Simon surnommé Biscuit et Ravachol II, qui avait été déjà condamné à deux mois de prison pour le vol d’une feuille de zinc au préjudice de son patron, fut soupçonné de complicité lors des attentats commis par Ravachol contre les domiciles du président Benoit et du substitut Bulot et fut condamné le 26 avril 1892 aux travaux forcés à perpétuité par la Cour d’assises de la Seine.
Le journaliste H. Varennes avait dressé de lui le portrait suivant : Simon, dix huit ans, « dont l’œil brillait d’un éclat un peu étrange, dont la bouche railleuse se fendait parfois en une grimace cruelle, mais qui offrait, en somme un type amusant d’apprenti parisien risque-tout et blagueur, toujours prêt à faire le coup de poing, le coup de feu ou le coup de dynamite ». Quand à P. Mimande, dans son ouvrage Forçats et proscrits, il le décrivait ainsi : « Un affreux petit bonhomme dont la figure flétrie portait les stigmates de tous les vices. Il n’avait même pas la blague du rodeur de barrière ; ses habitudes d’horribles débauche avaient éteint en lui toute lueur d’intelligence ».
Transporté au bagne de Guyane, il fut débarqué à l’Ile Saint-Joseph. Dans ses mémoires, Clément Duval qui déclarait l’aimer « comme un fils » rapportait cette anecdote lors d’une de leurs rencontres au bagne : « En venant me trouver, Simon trouva sur la route une blague contenant près d’un paquet de tabac, un papier à cigarettes et six sous. De suite il me remit cette blague en me disant d’en chercher le propriétaire et de la lui remettre, car cela ne peut appartenir qu’à un malheureux comme nous. C’est peu de chose, mais bien souvent c’est dans les petites choses que l’on peut le mieux juger les hommes. ».
Il travailla ensuite au jardinage sur l’Ile Royale avec Girier* ; mais lassé des provocations et des vexations du commandant Bonafai, il fit le projet de le supprimer avant d’en être dissuadé par Girier.
Simon fut tué le 22 ou 23 octobre 1894 lors d’une révolte des forçats aux iles du Salut (voir Girier) dans laquelle furent également tués une douzaine de condamnés dont entre autres Garnier, Chevenet, Meyrueis, Thiervoz, Léauthier et Marpaux.

Ecrouves, France : L’incendie du quartier disciplinaire paye

Écrouves, en Meurthe-et-Moselle, est un centre de détention (CD) qui fait en général peu parler de lui. Pourtant, il suffit de quelques individus déterminés pour que tout change. Mardi dernier 29 mai, première révolte de prisonniers : « plusieurs détenus s’étaient soulevés et avaient refusé de réintégrer leurs cellules, se perchant pour certains d’entre eux armés de pierre sur un préau », nécessitant l’intervention des gros bras des ERIS pour les faire redescendre. La nuit suivante, mercredi, trois d’entre eux placés en quartier disciplinaire (QD) l’ont tout simplement incendié, l’un d’eux ayant même « sans scrupule contacté les agents par interphone afin de les avertir qu’il encourageait vivement ses codétenus à mettre le feu », selon le syndicat de matons FO, qui dénonce littéralement dans un tract « le comportement de ces vermines ».

Résultat ? Les quatre prisonniers présents au quartier disciplinaire ont été remis dans des cellules ordinaires en régime contrôlé, puisque suite à l’incendie, toutes celles du quartier disciplinaires sont hors d’usage, et que plus personne ne pourra y être puni pour un bon bout de temps. Entre la vermine minoritaire qui crame les culs-de-basse-fosse de la démocratie, et les esclaves organisés si propres sur eux avec lesquels la majorité
rêve tant de converger, il n’y a pas photo. Quoi qu’en disent les syndicadolâtres de la Commune Libre de Tolbiac ou du CMDO.

[Reformulé de la presse, 30.05.2018]

sans attendredemain

centre pénitentiaire, prison , CRA: un portable c’est le minimum!

note assez de fouilles et de persécutions  organisées sous prétexte de rechercher un portable

[reçu par mail]]

Dans les maisons d’arrêt et les centres pénitentiaire existent des points phone qui permettent aux prisonnier-e-s en préventive et condamné(e)s de téléphoner à leurs proches et à leurs avocats.

Cependant, l’état pose des restrictions très importantes à cette possibilité.

En voici quelques unes

1) les personnes condamnées doivent solliciter une demande par écrit auprès du magistrat qui mentionne l’identité et les numéros d’appel des destinataires ( articleRR.57-8- 21 du code de procédure pénale)

2) ce droit d’appel concerne aussi les appels passés par les personnes prévenues aux membres de leur famille ( circulaire JUSK1140028C du 9 juin 2011)

Mais le directeur de la prison conserve le droit de refuser à la personne détenue d’effectuer certains appels tet peut mettre un terme à ce droit d’appel pour motif d’ordre public…

3) les personnes condamnées peuvent aussi téléphoner à leur avocat, aux numéros du dispositif de « téléphonie sociale »( croix rouge écoute Détenus(CREDD)

4)les personnes condamnés peuvent téléphoner à d’autre personnes pour préparer leur réinsertion ( article 39 de la loi du 24 novembre 2009). mais elles doivent dans ce cas obtenir l’autorisation du chef d’établissement.

les personne détenues ont à leur charge le coût des communications téléphoniques.

Bien entendu le point phone est sur écoute

Forts de ces restrictions, les détenu(e)s récupèrent des téléphones portables, au sus et vu, voire avec la bénédiction de l’Administration Pénitentiaire qui du coup, peut saisir ce prétexte de possession illicite de portable pour user de chantage et de répression.

Au mois de novembre 2017 une jeune lycéenne accusée d’avoir transmis un portable à un ami détenu au Centre pénitentiaire de Valence a été condamnée et a eu droit à une leçon de morale du procureur de la république.

Nous demandons l’autorisation légale du téléphone portable pour tous les détenus.

Trois jours de lutte contre les frontières

vallées en lutte

Si vous avez des questions, des idées, si vous souhaitez participer à cet événement
Rendez-vous pour une
REUNION D’INFORMATION DIMANCHE 3 juin à 17h
Au parc Chanoine Motte(au champ de Mars à Briançon)

Du 8 au 10 Juin 2018
Camping itinérant PASSAMONTAGNA
Trois jours de lutte contre les frontières

www.passamontagna.info

Les petits-déjeuner, repas hors sac et repas du soir seront proposés à
prix libre.
Il est conseillé de s’équiper de vêtements chauds et adaptés à la
montagne, d’une tente, d’un sac de couchage, et de vaisselle.
Le transport des bagages en camion est prévu entre chaque étape.

Vendredi 8 Juin

15.00 heures @ Melezet

Montage du campement et nettoyage des sentiers

18.00 heures @ Melezet
Débat sur « Les frontière à l’intérieur et à l’extérieur de la
forteresse Europe. De l’enfer lybien aux frontières métropolitaines » –
avec Break the border (To) et Rompere le righe (Tn)

A suivre repas et exposé théatralisé: « Guerre aux frontières, une
bataille coloniale », presenté par le collectif Confrontière

Samedi 9 Juin

10.00 heures @ Melezet
Randonnée de Melezet à Plampinet
17.00 heures @ Plampinet
Débat sur « Accueil et exploitation. Un voyage des HUBS jusqu’aux
ghettos, en passant par les CAS, les SPRAR et les CPR » – avec Davide
Cadeddu et Campagnes en lutte

A suivre repas et musique live avec: I DIECI PICCOLI INDIANI

Dimanche 10 Juin

10.00 heures @ Plampinet
Randonnée de Plampinet à Briançon

16.30 @ Briançon
Débat sur « La fascisation de la societé et échange sur les différentes
expériences de lutte contre les frontières »

A suivre retour à Melezet en voiture

Une éolienne entièrement brûlée à Marsanne dans la Drôme

Caen: Journée contre la machine

[eçu par mail]
salut
nous invitons à une journée contre la machine à expulser samedi 9 juin,
en commençant à 17h par une présentation du livre Liberté pour tous,
avec ou sans-papiers (Mutines séditions). Ce sera l’occasion de revenir
sur la lutte contre la machine à expulser entre 2006 et 2011, et de se
solidariser avec les compagnon-nes et camarades passant en procès le 22
juin pour leur participation à cette lutte. Nous pourrons aussi discuter
de bien des questions entourant les luttes de sans-papiers, et qui ne
manquent pas de se poser aussi pour nous dans nos activités, notamment
en solidarité avec les soudanais essayant de passer la frontière à
Ouistreham. Suite à cette discussion, une cantine est proposée, puis des
concerts, avec Entre-deux (poézik) et DJ Musette (musette). Tout cela se
passe à la Pétroleuse (163 cours cafarelli, Mondeville, sur la
presqu’île de Caen).Ci-jointe, l’affiche de la soirée, et ci-dessous une petite présentation
du Collectif contre les frontières :

Nous sommes quelques personnes de Caen à penser que la condition qui est
faite par les gens au pouvoir et leurs complices aux migrants et
migrantes sert à maintenir un ordre existant merdique. Il est impossible
pour nous de ne rien faire. Nous sommes tous et toutes déterminé.e.s à
ne pas laisser en paix les gens qui décident de laisser crever, de
parquer, ficher, faire la chasse à des personnes parce qu’elles n’ont
pas le bon bout de papier et essaient de trouver un endroit où vivre un
peu plus dignement.
Outre des actions directes pour changer la situation et des débats pour
mieux l’appréhender, nous souhaitons briser les barrières entre nous et
apprendre à mieux nous connaître. Nous invitons celles et ceux qui le
souhaitent à partager avec nous un repas au chaud, préparé ensemble si
possible, à se rencontrer et à discuter, que l’on soit français et
française, étranger ou étrangère en règle, demandeur ou demandeuse
d’asile, migrant ou migrante cherchant à rejoindre l’Angleterre.
Bienvenue !

pièce jointe:

Brest, France : Trou d’air à la permanence En Marche – 30 mai 2018

Dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 mai, la permanence des élus de La République en Marche, située 54 rue Navarin dans le quartier de Saint-Martin, a de nouveau été attaquée.

Un jet de pavé a fait un gros trou au milieu de la vitrine.Les riverains ont entendu un fracas vers 1 h du matin, mais le temps d’ouvrir les fenêtres, il n’y avait plus personne. Un pavé a été retrouvé dans le local, derrière la vitrine brisée. Un autre, encore plus gros, a été retrouvé sur le trottoir.

Cette attaque au pavé arrive après six épisodes de tags, une permanence murée le 1er mai et un affichage sauvage, le torchon Ouest-France s’interroge sur cette présence des élus LREM dans un quartier contestataire de la ville bretonne: « Est-ce une bonne idée pour le parti macroniste d’avoir choisi une rue proche de la place Guérin, haut lieu des tendances d’extrême gauche, voire anarchistes ? » Pour rappel, sur un des tags réalisé lors d’une précédente visite, il était marqué : « Cassez-vous, SVP. Merci » ou encore, sur un autre, le « A » de anarchie.

[Reformulé de la presse locale, mercredi 30 mai 2018]

sans attendredemain