Archives mensuelles : mars 2018

Valence 26000: rendez-vous, vous êtes concernés

http://www.aubanar.lautre.net

Mardi 20 Mars, au laboratoire

8 place st jean  valence

soirée cinéma, précédée d’un joyeux apéritif ­tapas.

« Nature, le nouvel eldorado de la finance » film documentaire d’investigation réalisé par Sandrine Feydel et Denis Delestrac, sorti en 2015

Les rapports s’empilent, les scientifiques s’alarment, la situation de la nature ne fait qu’empirer. « Et si les marchés économiques et financiers parvenaient à sauver la planète » ? Les financiers, dont Pavan Sukhdev qui a longtemps dirigé la Deutsche Bank à Bombay ,  les dirigeants des multinationales, les politiques, l’ONU, l’Europe, les grandes ONG ont déjà la réponse. Selon eux, il faut rendre la nature « visible » pour la respecter. Comment ? En donnant une valeur monétaire aux différents « services » qu’elle procure à l’homme, et en la gérant comme une entreprise.

Au  laboratoire 8 place st jean  valence

19 heures  : Ouverture de la séquence « apéritif ».

20 heures : Début de la projection

Bar- Le-Duc (55000) Procès lundi 19 mars : appel à soutien

https://vmc.camp

Le 22 février dernier, 2 de nos ami.es et camarades ont été arrêtées. L’une lors de l’expulsion du bois Lejuc, l’autre 8h plus tard, lorsque les flics forcent l’entrée de la Maison de Résistance à Bure. Iels sont en prison depuis.

Aka, habitant du bois, est accusée de velléité incendiaire et de violences lors de son arrestation.

Laura est accusée de rébellion lors de l’assaut de la maison par les flic. Iel a écrit une lettre publique.

Nos deux copaines ont refusé de collaborer au fichage ADN, refusé aussi la comparution immédiate. Le juge a alors décidé de les mettre en taule jusqu’au procès.

En octobre, c’est un autre copain qui s’est fait arrêté à bure, pour transport d’arme par destination. Il a été directement transféré à la prison de fleury. Son procès a eu lieu la semaine dernière. Le juge lui a mis 12 mois de taule dont 4 de sursis.

Ces événements nous rendent triste, nous foutent la rage et nous voulons soutenir les personnes qui subissent la justice.

Le lundi 19 mars à 15h au tribunal de bar-le-duc se tient le procès de Aka et Laura. Nous appelons a venir les soutenir.

L’envoi de lettres, les actions décentralisées et toute forme de soutien sont d’autres moyen d’exprimer notre solidarité.

Nucléaire, police, prison… Merci monde de merde !

 

Les procès auront lieu le 19 mars à 15h. Pour l’envoi de lettres, pour l’instant vous pouvez écrire à Laura et Aka à « Maison de la résistance, 2 rue de l’Église, 55290 BURE » et on se chargera de transférer.

« Alliance police nationale » souhaiterait participer à la manifestation du 22 mars

http://www.lepoing.net

Charge de la CDI pour défendre les policiers d’Alliance police nationale lors de la manifestation du 10 octobre 2017 à Montpellier

Montpellier Poing Info, le 14 mars 2018 – Le syndicat policier « Alliance police nationale » souhaiterait participer à la manifestation du 22 mars pour la défense de la fonction publique. La confédération à laquelle est rattachée ce syndicat, la CFC-CGC (confédération française de l’encadrement – confédération générale des cadres) a en effet signé l’appel intersyndical appelant à la grève et à la mobilisation. Cet appel a été relayé sur de nombreuses pages facebook de sections locales d’Alliance police nationale, dont celle de l’Hérault.

Un syndicat policier proche de l’extrême-droite

La présence de ce syndicat policier dans les manifestations du mouvement social fait polémique en raison de sa proximité avec l’extrême-droite. Lors d’un meeting organisé en mai 2016 contre « la haine anti-flics », Alliance police nationale avait en effet invité les députés frontistes Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard(1). D’une manière générale, les revendications du syndicat policier ne portent pas tant sur les conditions de travail que sur une certaine vision de la société, plus autoritaire et plus répressive. Alliance police nationale milite notamment pour l’allongement de la durée initiale de garde à vue, la simplification des règles de perquisitions de nuit, l’élargissement du droit du port d’arme des policiers à tous les lieux recevant du public, le retour des peines planchers, etc.(2)

Exclu de la manifestation du 10 octobre 2017

Lors de la manifestation du 10 octobre 2017 pour la défense de la fonction publique, des membres d’Alliance police nationale présents dans le défilé avaient dû partir précipitamment sous les huées des manifestants. Selon nos informations, les syndicalistes policiers se seraient d’abord placés aux côtés de membres de la CGT, qui leurs auraient demandé de partir, avant de se rabattre derrière le cortège de Solidaires, qui est traditionnellement le point de rendez-vous des militants dits « radicaux », anarchistes ou autonomes. « Seul l’intervention de la CDI [compagnie départementale d’intervention] a permis aux policiers manifestants de se dégager sains et saufs » avait alors écrit Alliance police nationale 34.(3) En réaction, le ministère de l’intérieur a porté plainte contre trois militants, accusés d’avoir menacé des policiers d’Alliance police nationale et de leur avoir volé un drapeau lors de cette manifestation. Ils ont été placés en garde à vue le 30 janvier dernier et ont finalement été libérés dans la journée, sans poursuite judiciaire. L’assemblée contre les violences d’État et pour les libertés avait alors dénoncé « une tentative d’intimidation burlesque et ridicule qui n’arrêtera pas celles et ceux qui luttent de continuer à s’organiser pour défendre les libertés. »(4)

Sources :

(1) « A République, contre la haine anti-flics », Libération, 18 mai 2016.
(2) Alliance police nationale magazine n°299, décembre 2017
(3) Communiqué de presse d’Alliance police nationale 34, 10 octobre 2017
(4) Communiqué de l’assemblée contre les violences d’Etat et pour les libertés, 1er février 2018

Sélection à la fac ? Non, dévastation des facs !

attaque..noblogs..org

Besançon : Sélection à la fac ? Non, dévastation de la fac ! 

vendredi 16 mars 2018

« Indignation », « exaspération », » découragement »… Ce vendredi matin, les mots se bousculent dans la bouche du directeur de l’UFR SLHS, André Mariage, pour caractériser les spectaculaires dégradations ayant frappé la fac de Mégevand.
« Les six salles du bâtiment Parisiana ont été dévastées. Et j’insiste sur ce terme. Dévastées. Tous les moniteurs d’ordinateurs ont été détruits (Ndlr : une quarantaine au total). Tous les meubles audiovisuels ont été détruits. Cinq autres salles du site Megevand ont été ouvertes. Des vidéoprojecteurs ont été volés, leurs fixations au plafond ont été arrachées. Tout le câblage a été détérioré. Mes services sont en train de chiffrer le préjudice, mais je pense qu’il se comptera en dizaine de milliers d’euros », décrit le directeur.
La veille, les locaux de Granvelle avaient été occupés par un groupe de jeunes étudiants. Les accès bloqués. Les cours annulés. Une situation qui s’était déjà produit le 14 février dernier , en écho à un projet de réforme de loi sur l’accès à l’université.

Les actes du jour font suite à une première série de vandalisme, perpétrée le 9 mars dernier : « L’amphi Donzelot et l’Arsenal avaient été tagués avec des messages haineux à connotation politique. Ce qui nécessitera des heures et des heures de peinture à refaire. Des distributeurs de friandises et de boissons avaient aussi été explosés », liste André Mariage.
Le directeur de l’UFR projetait ce vendredi matin de diffuser un message à l’intention de l’ensemble des étudiants et du personnel, pour dire « son indignation face à des actes aussi lâches », explique-t-il. « Il y aura bien sûr dépôt de plainte », ajoute-t-il, « ces destructions volontaires d’un bien commun sont inacceptables. Tous les efforts de l’UFR à propos des équipements et de la remise en état des locaux sont bafoués. Ces actions de certains individus ne correspondent en rien à l’intérêt d’un mouvement et donnent une image déplorable ».

Une pensée pour les familles des machines à café…

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Nantes, 15 mars, éclaircies dans un ciel gris ?

Indymedia Nantes / vendredi 16 mars 2018

4 000 manifestants dans la rue, dont 2 000 jeunes –

Malgré les attaques en flux continu du gouvernement Macron contre la quasi totalité des secteurs du monde du travail, de la jeunesse, et contre des portions de plus en plus large de la population, la rue reste calme, trop calme. Mais ces dernières semaines, des frémissement s’incarnent à travers des mouvements d’occupation en solidarité avec les exilés, qui s’organisent dans de nombreuses villes, en particulier dans les facs. En parallèle, la lutte contre la sélection à l’université, qui exclura de fait les plus précaire de l’accès aux études supérieures, se construit patiemment. De nombreuses universités se sont mises en mouvement au mois de février et de mars, notamment Bordeaux, Poitiers, Toulouse, Rennes, Caen, Nantes, et bien d’autres. Des assemblées réunissent un nombre toujours plus conséquent d’étudiants, et les blocus se multiplient.

La manifestation du jeudi 15 mars fait donc figure de retour d’une certaine conflictualité après une trop longue accalmie sociale. Avant le lever du jours, les étudiants reconduisent le blocage du campus de Nantes. A Nantes, en début d’après-midi, les colères se convergent et la manifestation est particulièrement hétéroclite. Se côtoient retraités, salariés d’EHPAD réclamant plus de moyens, étudiants en lutte, ou encore exilés qui participent au mouvement d’occupation solidaire. Sous une pluie diluvienne, la foule de plusieurs milliers de personne fait preuve d’une grande patience en attendant la fin des discours des organisations. Le cortège syndical démarre, retraités en tête, mais s’arrête quelques seulement dizaines de mètres plus loin, devant la préfecture. Les organisateurs ont décrété la fin du parcours. Une grande partie des 4000 manifestants semble attendre la suite. Il paraît inconcevable d’en rester là.

Contre toute attente, une salve de feux d’artifice atterrit rue de Strasbourg sur une ligne de policiers qui tirent immédiatement une grande quantité de gaz et de balles en caoutchouc sur la foule. Foule qui repart en sens inverse, pour une longue manifestation sauvage, emmenée par la jeunesse nantaise. D’un pas rapide, un gros millier de manifestants arrivent à emprunter les rues d’ordinaire interdites par les dispositifs policiers. Les slogans font le lien entre la sélection à l’université, la sélection raciste des exilés aux frontières, et la question des expulsions. La convergence des luttes en mots et en actes. La rue du Calvaire est reprise dans une grande clameur, puis le cortège redescend vers la Place Graslin, se heurtant à des policiers de plus en plus nombreux et agressifs, qu’il s’agit d’éviter et de contourner. Place Bretagne, une agence de trader voit sa vitrine brisée, alors que les manifestants se retrouvent nassés sur la voie de tram. Un groupe tente de s’échapper par la rue de l’Arche Sèche, et se retrouve sévèrement poursuivi par des BACeux. Les manifestants restants sont chargés par des gendarmes qui envoient de nombreuses grenades lacrymogènes, parfois en tir tendu. Les derniers courageux se dispersent par grappes, et sont parfois poursuivis par la police, qui a manifestement, ici encore, la consigne de terroriser. « A Nantes on ne peut pas manifester librement, sans que la police intervienne » déclare un étudiant. 4 interpellations sont à déplorer, et au moins un blessé.

Loin d’être aussi morose que prévue, cette manifestation a montré son hétérogénéité, et a mobilisé malgré un temps exécrable. Le cortège, composé pour moitié de lycéens et d’étudiants, qui ont poursuivi la prise de rue pendant plusieurs heures, a su déployer beaucoup d’énergie. Quelques rayons de soleil dans une période maussade. Plutôt encourageant, en attendant la grande journée de mobilisation du jeudi 22 mars ! […]

Nantes Révoltée

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Plusieurs facs bloquées, notamment dans le sud, mais des manifs en sourdine

extrait de Paris-Luttes / mercredi 14 mars 2018

Au retour des vacances scolaires et universitaires, les AG, blocages et occupations ont repris de plus belle dans de nombreuses universités. Comme depuis le début de la mobilisation, le sud reste à la pointe avec des AG oscillants entre 1000 et 2000 personnes à Toulouse et à Montpellier. Au Mirail, un bâtiment est occupé depuis maintenant près d’un mois, les journées de blocage ponctuel ont laissé la place à un blocage reconductible depuis maintenant une semaine. À Bordeaux, un amphi occupé a été violemment évacué par les flics mardi 6 mars, en réponse le blocage de la fac a été voté pour ce jeudi.
La mobilisation demeure également importante à Tours, où la fac des Tanneurs est bloquée et occupée ce mercredi 14 pour protester contre la venue de Macron et Vidal. Du côté de Rennes 2, à peine rentrée de vacances ce lundi, le blocage a été voté pour la journée du 15. […]

Du côté de l’Ile-de-France, si les universités de Nanterre (blocage jeudi dernier) et de Paris 1 (reprise des AG sur les différents sites) restent les plus mobilisées, la contestation commence à s’élargir. Une fac comme Paris-Sud, absolument pas mobilisée avant les vacances, a ainsi vu sa première AG organisée jeudi dernier sur le campus d’Orsay. Par ailleurs, l’AG inter-établissements continue à se réunir régulièrement afin de proposer un cadre de coordination aux différentes luttes de l’éducation en IDF.

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Avis de tempêtes – bulletin anarchiste pour la guerre sociale n°3 vient de sortir.

Télécharger Avis de tempêtes #3 en PDF

Pour lire, imprimer et diffuser ce petit bulletin autour de soi (il est en format A5, et celui-ci fait 20 pages), on pourra retrouver chaque nouveau numéro tous les 15 du mois, ainsi que les précédents, sur le blog :

https://avisdetempetes.noblogs.org

« Rien de semble échapper à la reproduction sociale, rien ne semble être en mesure de s’opposer à l’éternel retour de la plus mortelle des habitudes : le pouvoir. Des grèves sauvages qui s’arrêtent après la concession de quelques miettes, des protestations populaires auxquelles manque seulement la satisfaction de leur revendication sereine pour devenir des consensus de masse, l’abstention politique qui se précipite dans les urnes à l’appel de nouveaux politiciens, des révolutions sociales triomphantes lorsqu’elles obtiennent un changement de la garde… « Fallait-il que la routine eût de longues dents pour que nous en soyons là aujourd’hui ! » disait un vieux surréaliste.. »

Eduardo Colombo est mort

http://www.oclibertaire.lautre.net

Eduardo Colombo

Né en 1929 en Argentine il milite à la FORA et est rédacteur du journal La Protesta. La federacion obrera regional argentina développe une position originale au sein du mouvement anarchiste international consistant à ne pas séparer le « politique » (la finalité anarchiste communiste) du « syndical » revendicatif. Elle s’oppose ainsi au syndicalisme révolutionnaire qui veut devenir la colonne vertébral de la société future.

« La FORA ne voit dans le syndicalisme autre chose que ce qu’il peut être : un moyen qui, parce qu’il est aux mains des déshérités, se positionne face au régime d’iniquité actuel, mais un moyen qui, en dernier examen, est en quelque sorte un enfant de ce même régime. Créé dans les entrailles de la société bourgeoise, dans l’autoritarisme du monde ambiant, le syndicalisme est une arme, et, justement, parce qu’il est une arme, il peut servir autant la cause du bien que celle du mal (et nous sommes avertis que les armes se prêtent plus facilement au mal qu’au bien !). »

En 1970 Eduardo, sa compagne Héloisa et leurs deux enfants s’exilent à Paris. Nous sommes dans l’après 68 et ils rejoignent le groupe Information correspondance ouvrière ICO. A la dissolution de la revue il participe à la création de la revue la Lanterne noire (1974-1978) avec des anarchistes issus du mouvement du 22 mars et de la revue Noir et Rouge qui avaient, eux aussi, rejoint ICO après 68. Dans les années 80 il s’intègre à la revue édité en Italie, Volonta (1982-1996), puis actuellement encore à Réfraction (revue de recherches et d’expressions anarchistes). Adhérent de la CNT, il s’occupe aussi pour un temps des éditions CNT-RP avant de s’en éloigner.

Eduardo Colombo était aussi médecin (en Argentine) et psychanaliste (profession qu’il exerce depuis son arrivée en France) d’orientation résolument freudienne et opposée à Lacan. C’est d’ailleurs du lien qu’il opère entre psychanalyse, anarchisme et révolution qu’il tire une opposition déterminée aux visions « post- » (modernes, anarchistes, structuralistes..) qui postulent un inévitable assujettissement du sujet et donc l’abandon de tout projet révolutionnaire. Il leur oppose une vision de la liberté où l’humain s’empare de la possibilité de changer le monde.

Il est l’auteur de : La volonté du peuple – Démocratie et anarchie, Paris, Éditions Libertaires, 2007 ; L’espace politique de l’anarchie, ACL, 2007 ; Une controverse des temps modernes, la postmodernité, 2014, éditions Acratie ; Contre la représentation politique – Trois essais sur la liberté et l’Etat, 2015, Acratie, ainsi que de très nombreux articles concernant le pouvoir, l’imaginaire, l’Etat, la révolution, la sexualité, dont on peut trouver la liste sur http://www.quatrieme-groupe.org/pub…

Paris( 75019 au [fleursarctiques] Vendredi 16 mars : Que faire de la notion de « lutte dans la lutte » ?…….

[reçu par mail sur la boite mail du laboratoire]

Que faire de la notion de « lutte dans la lutte » ?

Le mythe du Grand Soir a vécu. Sa fin emporte avec elle le Parti qui le
prépare, son programme, ses étapes, l’obéissance de ses militants à sa
ligne, et, plus fondamentalement, l’idée que c’est plus tard que se
résoudra le problème des rapports de dominations et d’autorités dont ce
monde est fait. Mais on ne va pas attendre la Révolution pour ouvrir des
possibilités d’émancipation. Alors que faire quand il n’est plus question
d’obéir en attendant un futur radieux ? Décréter qu’on abolit l’autorité
et les rapports de pouvoir pour échapper à ce monde ? C’est tomber dans
l’illusion de l’alternative et éluder la question révolutionnaire. En
pensant échapper à ce monde, on y construit son nid, et c’est à la
révolution qu’on échappe. Faire valoir l’exigence fondamentale que
changent les rapports de domination et de pouvoir ici et maintenant ne
peut se réaliser que dans la perspective d’une conflictualité globale avec
l’existant, donc dans une perspective révolutionnaire. Et, réciproquement,
cette conflictualité globale contient en elle des luttes internes contre
les rapports de domination et de pouvoir qui s’y reproduisent. C’est ce
que signifie sans doute la notion de « lutte dans la lutte ». Face à ce
constat, notre drôle d’époque propose une drôle de porte de sortie (sortie
de la perspective révolutionnaire qui implique sans doute trop de risques
et de plongée dans l’inconnu pour le rapport au monde « assuranciel » qui
se généralise). C’est l’idée qu’on pourrait s’impliquer dans les luttes
internes à la perspective révolutionnaire, sans se soucier de la question
révolutionnaire. Les luttes dans la lutte, mais sans la lutte, en somme.
Se libérer des rapports de pouvoir et de domination sans la révolution,
voilà ce que propose aujourd’hui la post-modernité triomphante à une
époque qui n’attendait qu’elle pour tenter de mettre fin aux souffles
révolutionnaires qui avaient traversé jusque là l’humanité et son
histoire. C’est cette question qu’on propose de discuter, à partir d’une
contribution à la réflexion en cours
(https://lesfleursarctiques.noblogs.org/?p=471) autour des Mujeres Libres
dans la révolution espagnole et de la question de la « non-mixité », à
lire ici :
http://www.non-fides.fr/?Les-Mujeres-Libres-dans-la-revolution-en-Espagne-une-lutte-dans-la-lutte

Le programme de mars à mai 2018 :
https://lesfleursarctiques.noblogs.org/files/2018/02/LFA_prog_mars2018_web.pdf

Marseille appel à la Solidarité avec SAMY prisonnier aux Beaumettes

[[Reçu par mail]]
Grand salut à Tous
Est-ce que vous pourriez lire dans les plusieurs émissions ce petit texte qu’on a écrit en faisant appel de solidarité avec Samy? Notamment on a absolument besoin d’argent……:)
Et s’il reste du temps aux émissions vous pourriez ajouter des infos sur Samy (et la lutte de Samy) à la base du texte publié à L’Envolée (dénier numéro publié)
ou plutôt j’aimerais moi même parler de lui, au moins vite fait, car on est en lien avec lui jour par jour, et je trouve que ce serait bien d’ajouter les nouvelles choses plutôt personnellement.
Dite-moi s’il y a la possibilité de lire ce petit texte et que je parle vite fait à votre émission.
Merci
Rosa

 

Samy Miout est incarcéré au centre pénitentiaire des Baumettes. Il se bat pour faire entendre  sa voix et celles des personnes enfermées, pour qu’on respecte leur dignité.

Lorsqu’il a subi des violences de la part des surveillants, sa plainte est restée sans suite. Lorsqu’il a entamé une grève de la faim et de la soif avec son co-détenu, le frigo (loué) de la cellule leur a été enlevé et on leur a coupé l’eau. Lorsqu’il a alerté sur l’état de santé de son co-détenu dont il a empêché le suicide, l’alerte est restée sans réponse. Lorsqu’il a lui même avalé de lames de rasoir, les surveillants ont prétendu que leur digestion serait facile…

Désormais, il est accusé de dégradation de cellule et de menaces sur des surveillants, avec des propos qu’il n’a pas formulé et alors qu’il était lui même menacé.

Nous sommes des personnes concernés par la prison et interpellés par son combat, qui avons tissé une amitié avec lui, à travers les barreaux. Pour l’aider à faire face à l’incarcération, pour l’aider à rémunérer l’avocat qui assurera sa défense, nous lançons cette cagnotte.

MERCI DE VOTRE SOLIDARITÉ !

Contact : parloirlibre@gmail.com / 0753131208

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