Archives mensuelles : février 2018

Publication:« Avis de tempêtes N°2 », bulletin anarchiste pour la guerre sociale

Bruxelles, Belgique : Dans l’ombre de la ville-prison – Discussion samedi 10 mars à la bibliothèque Acrata

Samedi 10 mars – 19h30 – Discussion

La ville a toujours plus de traits d’une « grande prison à ciel ouvert ». Mais une prison qui n’est pas tellement définie par des grilles, des barrières et des murs. Le pouvoir déploie bien d’autres moyens pour nous empêcher de sortir de ce qui est. La circulation, par exemple, qui monopolise la quasi totalité de l’espace urbain, élimine la rue comme lieu de rencontre, de confrontation. Le mode de vie consumériste enferme chaque individu dans l’esclavage économique à perpétuité que représente l’acquisition de sa télé, de sa voiture, de son appart. En n’émettant que les seuls rêves de marchandises et de fric, les écrans omniprésents nous dissuadent de regarder au-delà des murs, et font peu à peu disparaître tout imaginaire autre que la réalité du capital.

L’invasion technologique est peut-être l’aspect le plus déterminant de notre captivité. En permettant à la fois d’assurer un contrôle capillaire sur l’ensemble de la société et de faire pénétrer l’ordre jusque dans les plus fins détails de notre existence. Les mouchards sont de plus en plus nombreux qui renseignent sur nos déplacements, nos pratiques d’achats, nos velléités. Et sans doute l’interconnexion entre les différents capteurs sera la prochaine grande étape sur la voie d’une société érigée à l’image d’un camp de concentration hypertrophié. De là on devine que la ville-prison se matérialise dans une grande quantité de structures qui la rendent possible et en assurent le fonctionnement. À l’instar de ces filaments de verre et de cuivre tirés comme des veines sous la surface du décors urbain. Autant de veines qui peuvent être coupées.
L’État mène depuis quelque trois ans maintenant une vaste offensive à Bruxelles contre tout ce qui reste de désordre, de débrouille, d’incognito, d’imprévisible. Les nouvelles formes d’enfermement se stabilisent dans la résignation plus ou moins généralisée. Et on peut être sûr que l’engrenage ne cessera d’avancer et d’atteindre de nouveaux pics à moins qu’on y mette les sabots d’une révolte sans concessions.

On se propose de discuter les différents aspects de la prison-ville, de quelles manières ils se concrétisent, quelles évolutions anticiper, etc. dans la perspective d’une vie affranchie de ses murs.

[Repris du site de la bibliothèque Acrata]

 lu sur https://sansattendre.noblogs.org/

Valence : Le vieux monde au rouleau compresseur

FranceBleu / lundi 12 février 2018

Deux témoins ont eu le bon réflexe en composant le 17. Ils ont permis de stopper les adolescents. Vers 16 heures, ces jeunes sont entrés dans l’enceinte du magasin de location de matériel Kiloutou dans la zone des Auréats. Ils ont réussi à faire démarrer un rouleau compresseur, ils ont fait des tours dans la cour et ils ont fini par défoncer le portail avec l’engin.

Les policiers interpellent tout le groupe d’ados, ils sont six. Trois sont finalement mis hors de cause, ils n’ont fait que regarder leurs copains, ils ont été relâchés ce lundi. Les trois autres adolescents -tous âgés de 14 ans- ont déjà un casier judiciaire et leur garde à vue a été prolongée jusqu’à mardi.
L’un d’eux avait été interpellé la semaine dernière pour des vols, il devrait être placé en foyer à l’issue de sa garde à vue. Les deux autres sont les auteurs du jet d’une bouteille explosive ( acide chlorhydrique+poudre aluminium) dans l’enceinte du collège Gérard Gaud à Bourg-lès-Valence en novembre dernier. Le meneur avait été envoyé en centre éducatif fermé en Seine-Saint-Denis, il était en permission de sortie.

Le Dauphiné Libéré / lundi 12 février 2018

Ils sont âgés de 14 à 15 ans, et passent leurs premiers jours de vacances en garde-à-vue au commissariat de Valence. Ils ont été interpellés hier dimanche, grâce à la vigilance de plusieurs témoins qui n’ont pas hésité à faire le 17 afin d’alerter les policiers, alors que ce groupe venait d’enfoncer le portail d’une entreprise valentinoise, au volant d’un rouleau compresseur.
Parmi ces six adolescents habitants de Saint-Marcel-les-Valence, Bourg-lès-Valence et Valence, deux qui ont particulièrement retenus l’attention des enquêteurs.
En effet, ce duo est suspecté d’avoir en novembre dernier jeté un engin chimique dans l’enceinte du collège Gérard Gaud à Bourg-les-Valence. L’un d’entre eux avait, justement dans le cadre de cette affaire, été placé en centre éducatif fermé, dont il avait fugué [faut que vous vous mettiez d’accord, les journaleaux; NdAtt.].

attaque.noblogs.org

 

A bas l’armée : vive l’insoumission

note:La  militarisation « en marche » nous concerne tous directement, à chacun de nous de s’y opposer !

★ Lutte de classe et militarisation

Injures à l’armée à Alger le 22 août 1891

LES propos antimilitaristes furent prononcés dans un café de la place du Gouvernement.

Algérie                                                                                  Alger le 2 juin 1892

Parquet du procureur général

n°1196

Direction des affaires criminelles et des grâces

Monsieur le Garde des sceaux,

J’ai l’honneur de vous rendre compte d’une affaire suivie pour injures publiques envers l’armée contre les nommés Bonnardot* et Morat, se disant anarchistes, et qui vient de recevoir solution devant la cour d’assises d’Alger.

Dans la matinée du 22 août 1891, un détachement du 1er régiment de zouaves défilait, musique en tête, sur le boulevard de la République, à côté de la place du Gouvernement à Alger, lorsque du milieu d’un groupe de consommateurs attablés sur la terrasse du café du Progrès, de l’autre côté de la même place, se firent entendre à l’adresse des militaires et de l’armée française, des injures et des invectives outrageantes qui provoquèrent l’indignation des consommateurs voisins : « Voyez ces tas de cons, ces lâches » disait Bonnardot, le plus bruyant du groupe, « ça obéit à la discipline ». Des observations lui ayant été adressées par l’un des assistants qui lui demanda s’il était français, Bonnardot répliqua : « Je suis internationaliste et je ne serai jamais soldat, je croirais salir ma peau en endossant l’uniforme français ; toute l’armée française, ce sont des lâches qui ont tiré sur le peuple à Fourmies ». L’un des camarades de Bonnardot, le nommé Morat, approuvait hautement ces paroles ; un consommateur placé près de lui, lui lança un soufflet, ce fut le signal d’une bousculade au milieu de laquelle Bonnardot et Morat parvinrent à s’esquiver. Mais quelques instants plus tard, un des témoins de la scène les retrouvant sur la place du Gouvernement, les faisait arrêter par la police.

Une information fut aussitôt ouverte. L’affaire renvoyée tout d’abord devant la juridiction correctionnelle ; est revenue après jugement d’incompétence et règlement de juges, devant la cour d’assises, à l’audience du 21 mai dernier, sous accusation d’injures publiques envers l’armée.

Bonnardot a 18 ans à peine, il n’exerce aucune profession déterminée et vit dans l’oisiveté à la charge de sa mère. Naguère il était un disciple militant de l’Armée du salut, il se dit aujourd’hui anarchiste.

Morat n’est qu’un vagabond qui a déjà subi pour vol, une condamnation à 6 mois de prison.

Laissés l’un et l’autre en liberté provisoire, ils se sont trouvés tous les deux, impliqués au cours de l’information, avec d’autres malfaiteurs, dans une poursuite criminelle à raison de deux vols qualifiés commis à Alger dans la nuit du 24 au 25 décembre 1891 et à la veille des mêmes débats, ils ont comparu une première fois devant la cour d’assises et ont été condamnés, Bonnardot comme complice, à la peine de trois années d’emprisonnement, et Morat, comme auteur principal, à celle de 6 années de travaux forcés et de 6 années d’interdiction de résidence.

A l’audience, Bonnardot soutint que les paroles injurieuses par lui prononcées ne s’appliquaient ni à l’armée, ni aux zouaves mais seulement aux curieux que le pressaient sur le passage du détachement ; s’il a parlé de lâches, ce n’est, dit-il, qu’au sujet de l’affaire de Fourmies, à l’égard des soldats du 145e. Au surplus, tout cela n’était dit qu’entre camarades, au cours d’une conversation intime qui ne regardait point les voisins et dans laquelle ceux-ci n’avaient pas à intervenir.

Morat se défend d’avoir prononcé aucune injure ; il s’est borné, dit-il, à approuver ce que disait son camarade au sujet des événements de Fourmies. Au surplus, aucun des témoins de l’enquête n’a relevé à sa charge une expression outrageante, une parole injurieuse, et le soufflet qu’il a reçu à répondu plutôt à son attitude approbative à l’égard de Bonnardot qu’à l’émission d’une injure précise et caractérisée.

Morat a été acquitté.

Bonnardot, seul déclaré coupable, a été condamné à 3 mois d’emprisonnement.

Le Procureur général

Source : Archives nationales BB/18/6450

*orthographié également Bonardo

Grenoble 38000 Message parvenu de la prison de Varces

https://cric-grenoble.info

Début Janvier 2018 le laboratoire anarchiste de Valence a relayé le message de Kamel.
A lire : https://lelaboratoireanarchiste.noblogs.org/?p=10776

Le procès en appel de Kamel BOUABDALLAH a eu lieu en juin 2016 à la cour d’assises de Grenoble. Elle a décidé de la continuation du supplice de la prison , il a été condamné en première instance par la cour d’assises de Valence à vingt-cinq ans de prison. A Grenoble la cour d’appel a mis la barre à 15 ans

Kamel est toujours en prison (à la Maison d’Arrêt de Varces, quand il n’est pas à l’UHSA du Vinatier – hôpital psychiatrique pénitentiaire).

Il a toujours besoin de toute notre solidarité.

Des nouvelles de Kamel sont parfois données dans les émissions L’Envolée et Passe-Muraille.https://passemuraille.noblogs.org/post/tag/kamel-bouabdallah/

Pour casser l’oubli et dépasser les combinazione on peut aussi lui écrire à cette adresse

Maison d’Arrêt de Grenoble-Varces

B.P. 15

Kamel BOUABDALLAH N° 41057

38763 VARCES Cedex

message parvenu de la prison de Varces 33 rue du Lavoir

« Bonjour Aujourd’hui je m’adresse à vous pour un sujet important qui me tiens à cœur à moi ainsi que les autre détenu de la prison(maison d’arrêt de Varces :les téléphones  en prison sont interdit ce qui empêche tout lien de communication avec ces proches (Mère,père,frère,enfant, femme…)ainsi la solitude est amplifier.vous me direz« oui mais bon il y a des parloir »mais sachez que cela sont difficile a obtenir et pas autoriser à tous donc aujourd’hui j’attends de vous une grande attention et compréhension de tous merci de partager (ce message est écris par un frère de détenu condamner à 25ans de prison ferme). »

note du laboratoire anarchiste : le centre pénitentiaire de Varces est dirigé par Valérie Mousseeff depuis mai 2017 ancienne du Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées (Genepi) connaît toutes les roueries associatives.. ’ »elle s’est imposée, elle a placé la lutte contre les violences. Et les faits de violence entre détenus et envers le personnel pénitentiaire sont donc désormais plus régulièrement poursuivis –disciplinairement ou pénalement pour le bien-être des agents comme des détenus », analyse la directrice. » le Dauphiné libéré du 01/05/2017

Athénes ( grèce)Attaque incendiaire contre une société appartenant à l’état turc Istikbal en solidarité aux résistants d’Afrin

BodydanHolding

Dans la nuit du 2 février, nous avons attaqué la compagnie turque Istikbal avec un engin incendiaire et nous avons fait brûler un camion de 7,5 tonnes devant leur siège au 152, avenue Kifissias.

Istikbal est une société de meubles multinationale qui fait partie de Boydak Holdings.

Boydak Holdings est l’une des plus grandes sociétés en Turquie, basée sur leurs bénéfices dans les secteurs de l’énergie et de la finance. Suite à l’échec du coup Gülenist, le chef de l’exécutif a été arrêté et la société appartient maintenant à l’État turc.

Boydak est l’une des nombreuses entreprises turques ayant une activité économique en Grèce qui apporte des profits directs au régime fasciste d’Erdogan. Pour l’économie grecque, ces investissements sont de la plus haute importance et SYRIZA appelle à une coopération plus intense avec ce pays voisin.

L’arrestation des 8 camarades turcs est un cadeau au sultan turc et une poignée de main avec un régime ouvertement fasciste.

Aujourd’hui, le douzième jour depuis l’invasion d’Afrin, l’État membre de l’OTAN, en coopération avec les gangs islamistes, continue de tuer nos camarades, de bombarder leurs villages et d’essayer d’attaquer la révolution sociale en Syrie. Devant le monde entier, avec la force des armes allemandes, le consentement de l’Union européenne et du gouvernement russe, et l’accord tacite du régime Assad et des Etats-Unis, le sultan Erdogan attaque et tente de détruire la plus grande peur des puissances impérialistes du Moyen-Orient.

Après 40 ans de luttes du PKK pour le peuple kurde, suite au changement de cap vers des structures anti-nationalistes et horizontales basées sur l’idée du confédéralisme démocratique, la révolution du Rojava a atteint ses objectifs dans le cadre de l’auto-organisation l’autodéfense, l’abolition du patriarcat et du capitalisme, l’émancipation des femmes, la vie sociale et une stratégie de défense stratégique et militaire pour préserver et protéger les acquis de ces dernières années.

C’est un développement historique pour les Kurdes, les Yézidis, les Arabes et tous les peuples des ethnies minoritaires de Syrie et la lutte anticapitaliste.

Pour comprendre cela, nous devons analyser comment YPG-YPJ fait face aux forces impérialistes dans la région. Le soutien militaire américain dans la lutte contre l’État islamique devrait être analysé et jugé d’un point de vue stratégique, mais jamais pour la dégradation de la révolution au Rojava, qui est un rempart clair contre le capitalisme impérialiste dans tous les sens du terme. L’invasion turque montre ce qui était toujours clair, à savoir que les Etats-Unis ne seraient pas confrontés à un partenaire de l’OTAN, ce qui a toujours été le cas. Pour les forces impérialistes, une zone socialiste au Moyen-Orient signifierait la fin nette de leurs intérêts.

Sans aucun doute, cette lutte est pleine de contradictions, surtout dans une situation de guerre comme celle-ci. Cependant, critiquer cette situation du point de vue des Européens centrés sur l’Occident, où la vie quotidienne est pleine de contradictions non résolues, ne devrait pas être la question principale de la solidarité internationale. Nous devons distinguer deux faits évidents, à savoir que le mouvement kurde se bat contre un oppresseur fasciste et qu’ils ont un but commun à beaucoup d’entre nous: la révolution sociale.

Il est temps d’attaquer et de montrer notre solidarité avec la révolution sociale, l’idée de liberté, la défense de la perspective révolutionnaire au Moyen-Orient et en Europe, et tous les camarades qui se battent à Afrin, dont beaucoup sont loin de chez eux. se battre pour construire une nouvelle société contre toutes les formes de fascisme. Envoyons un message clair, combattons et écrasons l’Etat turc fasciste et tous les Etats qui soutiennent Erdogan au Moyen-Orient, en Europe et dans le reste du monde!

Nous n’oublions pas les camarades turcs que l’État grec a arrêté en décembre 2017! Force et solidarité à vous tous!

Nous dédions cette action aux camarades qui ont perdu la vie en défendant Afrin. Votre mémoire et votre force brûlent en nous! Salutations chaleureuses au YPG-YPJ et à tous les rebelles internationalistes!

Kurdistan libre! A bas l’OTAN! Pour la révolution sociale et l’émancipation des femmes!

  indymedia Athénes

Turin (Italie): manifestation et rassemblement pour Marcello et les autres compagnons

Torino - Corteo e presidio in solidarietà con Marcello e gli altri compagnipour  ceux qui n’a pas permis de rester,pour ceux qui n’ont pas un emploi permanent et un tas d’expédients,pour ceux qui ne peuvent plus se permettre de payer un loyer et choisir d’occuper,
pour ceux qui se rebellent contre ce monde injuste et décident, pourquoi pas, de jeter des pierres
et des bouteilles contre les flics casqués.
Jour de l’an devant la prison de Vallette
un groupe d’amis et de anti-carcéraux  se sont affrontés avec des pierres, des bouteilles et feux d’artifice avec la police, qui a répondu avec des charges  et des gaz lacrymogènes.
Un fliquette a été blessée. Pour cette raison, six compagnons ont été rejoints par des mesures de surveillance
et l’un d’eux, Marcello, a été enfermé à la prison de Turin.
Assister aux raids de la police, parfois même avec des hélicoptères,
à travers les rues et les maisons d’Aurora, il est devenu étouffant. Regardez la prison de Turin ou le Centre de rétention rempli d’habitants
des quartiers pauvres de cette ville a toujours été inacceptable.
manifestation
Samedi 17 février
16 heures
La station de Ceres
Corso Giulio Cesare
rassemblement
sous  les  murs
de la prison
Dimanche 18
17 heures
terminus
du tram 3
apprenons à nous défendre ensemble

traduit de     roundrobin.info

CIRA infos janvier 2018 A la bourre!

LA FEUILLE D’INFOS DU CIRA #201
JANVIER 2018
Bulletin du CIRAn° 44.ici
Ceux qui ne veulent plus de tyran, qu’ils cessent d’avoir des âmes de laquais, des silences de valets, des consentements de soldats et d’esclaves.
(Han Ryner)

Bulle tropicale à Notre Dame Des Landes

[reçu par mail]

Salut,

 

en lien  Center Parcs à NDDL :

https://www.msn.com/fr-be/video/sport/notre-dame-des-landes-lavenir-de-la-zad-en-question/vi-BBIXNf4

 

Des Zadistes de Roybon, dans l’Isère, sont intervenus en préambule de la déambulation carnavalesque organisée à Notre-Dame-des-Landes, le 10 février 2018, pour fêter l’abandon du projet d’aéroport du Grand ouest près de Nantes

 

https://www.youtube.com/watch?v=EwIBskNe_dE

 

 

H.

 

Valence(26000) ils osent commencer leur stage d’apprentissage en entreprise sans la bénédiction de l’éducation nationale !


Dauphiné libéré  12/02/2018 à 10:10