Archives mensuelles : décembre 2017

Valence Drôme :Contre le compteur linky la lutte continue

Depuis deux ans, une révolte inédite enfle en France. Partout éclate le refus des compteurs communicants, à la surprise des technocrates qui avaient tout planifié. Des centaines de collectifs, des dizaines de milliers de tracts et de signatures sur des pétitions, des manifestations, interventions en conseil municipal, actions en justice, réunions publiques, ateliers de bricolage pour empêcher la pose des mouchards connectés (Linky, Gazpar, eau).

Un compagnon d’Ariège  a été interpellé pour une table de presse contre le linky .

Un des compteurs cadenassés par le valentinois Dominique Allain

A Valence ça se joue d’une façon différente: ils ont envoyé la  directrice  régionale d’Enedis  pour organiser en janvier  2018 un débat citoyen. Quelque blocages de compteurs( pour empêcher la dépose de l’ancien)  et  quelque actions collectives face aux poseurs(mercenaires) embauchés par Enedis. Le front du refus enfle, mais les mercenaires menacent d’une prochaine intervention musclée( sic)

A valence  la lutte conte le compteur  linky ne passe pas par l’extrême droite confusionniste( les photos publiées  ont été vérifiées et les actions collectives  aussi). La version de manipulation du combat par l’extrême droite servira à Enedis et le ministre de l’écologie pro linky du gouvernement actuel   A Chambéry par contre l’extrême droite confusionniste a essayé de  récupérer cette lutte contre linky d’après la horde

 

 des  photos de France bleu drome Ardèche       mercredi 13 décembre 2017

Un autre compteur cadenassé à Valence - Radio France

Le communiqué de soutien;https://fa73.lautre.net

Répression sécuritaire à l’encontre d’un camarade des Pyrénées.

Fabien, camarade anarchiste qui a passé un temps sur Chambéry est victime de la répression ! Ayant refusé de donnée son ADN suite à son interpellation alors qu’il tenait une table d’information sur les compteurs Linky (grande délinquance …), il comparaîtra le 1 mars prochain devant le Tribunal d’Instance de Saint Gaudens (Pyrénées).

Le groupe de chambéry de la fédération anarchiste assure sa solidarité à Fabien ainsi qu’aux nombreuses personnes refusant le fichage ADN et subissant des poursuites pour cela !

Une pétition est lancé, possible de la signé virtuellement par ici => http://refusdufichageadnsolidariteavecfabien.wesign.it/fr

Communiqué unitaire :

Le 16 novembre dernier, Fabien, militant libertaire, a été menotté lors de la tenue d’une table d’information sur le compteur Linky puis placé en garde-à-vue au commissariat de St-Gaudens durant 7 heures. Que lui voulait-on ? Ficher son ADN !… Plus d’un an après un passage au Tribunal Correctionnel de Toulouse (pour avoir entravé l’interpellation violente d’un sans abri durant la période du mouvement social contre la loi travail), la justice revient à l’assaut et déroule une partie de son arsenal répressif !

Le prélèvement ADN visait à l’origine au fichage des délinquants sexuels. Il est maintenant largement utilisé au service de la répression des acteurs et actrices du mouvement social. Pour cette raison, de nombreuses organisations politiques et syndicales en préconisent le refus. Parmi elles : les Faucheurs volontaires, le Syndicat de la magistrature, Solidaires, la Confédération paysanne, la CGT, etc…

Ayant lui aussi et comme beaucoup d’autres refusé de se soumettre au prélèvement de son ADN, Fabien comparaîtra devant le Tribunal d’Instance de Saint Gaudens, le 1er mars, à partir de 14h.

Parce que nous refusons d’être fiché(e)s à vie, pour nos idées et pour nos luttes ! Contre la discrimination politique, syndicale et militante, nous demandons la relaxe de Fabien concernant son refus du prélèvement ADN.

 

Hérésie : nouvelle revue individualiste

 arrivée  d’Hérésie , nouvelle revue individualiste

 

Cette publication n’est accessible qu’en format papier, pour ne pas tomber dans la froideur et la distance d’un pdf, sur lequel on ne peut pas faire de tache de café, ni de gribouillis, et qu’on ne peut pas poser sur sa table de chevet ou dans son infokiosque …
Il suffit de me contacter diomedea[arobase]riseup[net]) et de donner une adresse postale pour recevoir la revue ; les envois à l’étranger étant tout aussi faisables.

Étant donné que cette revue est faite dans le but d’ouvrir des débats théoriques, toutes critiques, remarques, sont plus que bienvenues, et il peut être envisageable dans les prochains numéros de créer une rubrique spéciale destinée à partager les critiques reçues, afin d’ouvrir un vrai espace de débat, comme cela se faisait avant l’ère du virtuel, ce qui
permettait d’articuler des réponses élaborées qui ne succombent pas à l’instantanéité et l’éphémère auquel nous condamne internet aujourd’hui.
Je veux penser que cela est encore possible de prendre son temps d’écrire une critique, et d’avoir la patience d’attendre la publication suivante pour qu’elle paraisse, sortant des logiques de flemme intellectuelle qui consistent à se contenter de donner son approbation
ou son rejet sans faire l’effort d’argumenter et sans sortir de monologues idéologiques qui ne feront pas avancer l’anarchisme.

Cette revue s’adresse aux folles, aux albatros, aux indomptables, aux loups et louves solitaires, aux hérétiques, aux impatients, à celles qui rendent les coups, aux entêtés, aux indéfinissables, aux animaux nocturnes mais aussi diurnes, aux intrépides et à ceux qui assument leur peur, aux vagabonds de l’esprit et à ceux et celles qui ne veulent être ni requin ni agneau dans cette jungle.

Table des matières :

– Introduction
– L’individu, Manuel Devaldès
– Ce qu’est l’individu, Han Ryner
– L’anarchisme individualiste dans la Révolution Sociale, Mario Ferrento
(Renzo Novatore)
– Controverse individualiste, Enzo Martucci
– Individualisme anarchiste, Louis Simon
– Qu’est-ce qu’un individu, Apio Ludd
– Substantif singulier, Stikla
– Je veux des amis, pas une communauté, Apio Ludd

 

Bruxelles Belgique au local Acrata le jeudi 11 janvier à 19h30 projection de No Man’s Land

 le local acrata

 

Jeudi 11 janvier – 19h30 – Projection

Au cours d’un affrontement de la guerre de Bosnie, deux soldats ennemis se retrouvent piégés entre deux feux dans le No Man’s Land. Abrités dans une tranchée en attentant un hypothétique secours, la cohabitation des deux « ennemis jurés » met en scène toute l’absurdité de la guerre, l’hypocrisie des missions humanitaires de l’ONU et le rôle de la presse. (Fiction de Danis Tanovic, 2001, 1h38min)

Fusillés pour l’exemple de 1914-1918 : Emmanuel Macron pire que Nicolas Sarkozy et François Hollande !

[reçu par mail]

Chers amis, chers camarades,

Vous trouverez le dernier communiqué de la Fédération nationale de la Libre Pensée. Avec la prise de position du président de la République, les masques n’en finissent pas de tomber. sur ce combat que nous menons depuis 30 ans.

Répétons-le ce n’est pas par goût du passé que la Libre Pensée, commémore ces hommes morts il y a un siècle. C’est parce qu’elle rejette la guerre, celle de 1914-1918, avec ses millions de morts et de blessés, ses millions d’obus et ses milliards de cartouches mais aussi toutes les guerres, celles d’hier et d’aujourd’hui.

communiqué en PDF

DES LETTRES POUR SOUTENIR LES ÉLEVEURS ET LES ÉLEVEUSES QUI REFUSENT LE PUÇAGE ÉLECTRONIQUE DE LEUR BÊTES ET LA GESTION ADMINISTRÉE DE LEUR TRAVAIL

[reçu par mail]

Les opposants au puçage électronique des brebis et des chèvres persistent

Mercredi 22 novembre, c’était le premier contrôle d’une administration agricole
sur la ferme de Granquié depuis quatre ans. La dernière fois, en mai 2013, les
contrôleurs de la DDT avaient constaté l’absence de bouclage électronique de
nombreuses brebis, ce qui avait occasionné 20 000 euros de sanctions contre Nathalie
Fernandez et Laurent Larmet. Hier, comme il y a quatre ans, 100 personnes étaient
venues à l’appel du collectif tarnais Faut Pas Pucer soutenir les éleveurs à l’entrée de
leur bergerie, pour un contrôle des servives sanitaires annoncé simplement l’avant­
veille. Sous le regard défiant des opposants au puçage électronique, les contrôleurs
ont fait leur office. Venus parce que la Maison de l’Élevage (EDE) leur avait signalé
qu’elle ne recevait pas de recensement du troupeau depuis plusieurs années, ils ont
pu constater que celui­ci se portait bien, qu’ils n’avaient aucun reproche à faire sur la
santé des bêtes.
Sur le chapitre de l’identification, ils ont noté qu’aucun animal n’était en conformité
avec la réglementation mais que presque tous étaient identifiés, à la convenance des
éleveurs (par un nom, un numéro à la patte, un tatouage…). Les contrôleurs ont averti
les éleveurs que ces modalités choisies par eux ne suffisaient pas, que « l’électronique,
il faudra[it] y venir ». Ce à quoi Nathalie Fernandez a rétorqué que « les puces RFID
étaient porteuses d’un monde dont elle ne voulait pas, qu’elle appliquait seulement les règles
dont elle comprenait la logique et qui pouvaient lui servir ». Laurent Larmet a ajouté que
« les réglementations actuelles sont faites pour la grande distribution et n’ont aucun sens pour
des gens comme [nous] pratiquant une petite agriculture. ».
Pendant ce temps, dehors, la centaine de personnes présentes se sont mises en rond
pour discuter. Plusieurs prises de parole sont consacrées à la mort de Jérôme Laronze,
éleveur de vaches de la Saône­et­Loire, tué sous les balles de la police, en mai dernier,
suite à des contrôles extrèmement tendus sur sa ferme. On évoque le comité « Justice
et vérité » qui se réunit à Mâcon le 20 de chaque mois pour honorer sa mémoire ; le
groupe « Hors­norme » constitué d’éleveurs de toute la France, qui s’organise depuis
l’été pour lutter contre la prolifération des normes en agriculture ; et une autre
coordination nationale, « Écran total », qui tente de fédérer les résistances éparses
contre le management, la bureaucratie au travail et l’informatisation de toute la vie
sociale. Après le départ des contrôleurs, la discussion a continué pour réfléchir aux
actions à mener en cas de nouvelles sanctions contre les éleveurs désobéissants.

« A qui profitent les normes ? » demandait l’une des banderoles brandie ce mardi 28
novembre à la ferme d’Al truc sur la commune de Saint Sulpice dans le sud du Tarn.
« Les troupeaux n’appartiennent pas à l’État ! », « Jérôme Laronze : l’administration l’a
harcelé, l’État l’a tué ! » en proclamaient d’autres. Une semaine après le contrôle des
services sanitaires à la ferme de Granquié à Montredon­Labessonnié, c’est au tour
d’Adeline Galaup et Pierre Mestre de subir le même contrôle par les mêmes agents.
Pierre et Adeline élèvent une cinquantaine de chèvres et fabriquent leurs fromages
qu’ils vendent au marché à une clientèle habituée. A l’appel du collectif Faut Pas Pucer, une centaine de personnes environ est venue
soutenir ces éleveurs. Ces deux chevriers refusent en effet de poser des puces
électroniques RFID aux oreilles de leurs bêtes et d’appliquer le principe industriel de
traçabilité dans leur élevage. Les fonctionnaires ont donc constaté une « identification
non conforme » des animaux puis, gorgés de certitudes sanitaires et de paternalisme,
ils ont procédé à un décorticage inquisiteur des pratiques des éleveurs à partir des
différents documents rassemblés. Les éleveurs peuvent s’attendre à des amendes et
des représailles financières sur le versement des primes agricoles.
En s’appuyant de manière très contestable sur des arguments de santé publique et de
protection de l’environnement, l’administration a l’ambition, grâce aux « nouvelles
technologies » de gérer les troupeaux et les fermes à la place des éleveurs. Le
commerce de puces électroniques, de progiciels, de tablettes, de drones, etc. a de
beaux jours devant lui. « Pour qui travaillent les fonctionnaires ? A qui appartiennent les troupeaux ? » C’est en somme ce que se demandaient les éleveurs et leurs soutiens mardi dernier autour d’une bonne soupe, de bons vins et fromages.
_______________
Invitation à écrire des lettres de soutien
Afin de prolonger et d’affirmer plus fortement encore notre opposition au puçage et à
la traçabilité, nous vous proposons d’écrire des lettres de soutien aux éleveurs
menacés adressées aux administrations : DDCSPP (service sanitaire) et Maison de
l’Élevage. Il s’agit à chacun d’argumenter les raisons de s’opposer au puçage. Les
arguments peuvent partir du quotidien, de considérations écologiques ou politiques.
Ou encore faire écho avec des situations éloignées de l’agriculture, replacer cela dans
une évolution plus générale de la société…
Nous vous demandons d’envoyer une copie au collectif Faut Pas Pucer.
Adresses postales :
DDCSPP, Santé et protection animale
18, avenue du Maréchal Joffre
81013 ALBI Cedex 9

Maison de l’Élevage (EDE)
96, rue des agriculteurs
BP 102
81003 ALBI Cedex

Faut Pas Pucer (mémé dans les ordis)
Le Batz
81140 St MICHEL DE VAX
fautpaspucer@laposte.net

texte en PDF

 

Villeneuve – de – Berg [Ardèche 07 170] du nouveau à l’Ehpad « Les terrasses de l’Ibie »

 

Samedi 27 mai 2017, le collectif anti-gaz de schiste de l’Ardèche a posé de nouvelles banderoles à Villeneuve-de-Berg. Histoire de signifier au nouveau gouvernement que sa position n’a pas changé, que sa vigilance est toujours active. Mais aussi aux candidats aux législatives qui devront, en cas d’élection, ne pas revenir sur leur parole. La lutte n’est pas abandonnée et pourrait bien reprendre…Ce samedi matin donc, des militants du Collectif stop au gaz et huiles de schiste 07 ont remplacé les panneaux qui avaient été installés à l’entrée de Villeneuve de Berg pour la manifestation emblématique de février 2011, point de départ de la lutte contre les gaz et huiles de schiste en France.


à faire suivre l ‘information ci dessous reçue par mail d’un compagnon( actuellement à l’Établissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) qui a été parmi les fondateurs  du laboratoire anarchiste de valence

Les résidents de l‘Ehpad « Les terrasses de l’Ibie » a Villeneuve de Berg, Ardèche, ont été consignés durant 15 jours dans leur chambre pour cause d’épidémie de gastro entérite. A l’issue de ce long internement, ils ont découvert une étrange affichette, format A4, parfaitement anonyme, annonçant le « résultat » des élections au « Comité de la vie sociale » (CVS) Reproduction en pièce jointe
Cette façon de traiter les résidents en dit long sur la conception de la nature et de la finalité de nos institutions.

pièce jointe en PDF

 


l’EHPAD « lesterrasses de l’Ibie » sous les projecteurs

L’hiver est là…

zad roybon

Salut les lutin.es des bois !

Ça y est, nous avons fêté nos trois ans, le samedi 16 décembre. Merci à tout.es celles et ceux qui y étaient !

Attention, passage « mignon », peut heurter certaines sensibilités… :

Ce fut un chouette moment. Le froid qui piquait, se posait comme des étoiles de givre ou du neige sur les sourires, sans parvenir à les geler.

Des brioches aux gâteaux en passant par le repas de midi et les hamburgers vegan, on a sacrément bien mangé. Ah ça oui !

Parcouru la forêt aussi, de balade commentée en course d’orientation. Tracé des sillons dans la terre meuble, toute gadoueuse, de nos pas plus ou moins légers.

Les moments d’échange et de discussions nous ont vraiment fait du bien, aussi.

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Tout au long de la journée, plein de scènes tout droit sorties du théâtre, ou l’inverse, du théâtre venu en forêt, avec des éclairages improbables, un feu de joie géant qui a mis pas mal de temps à démarrer, des gen.te.s qui attaquent un écran plat à la carabine et au bélier, la Castagne à Sud qui n’a peut-être jamais accueilli autant de gen.te.s à la fois (47 personnes dans une cabane pour 7!), des feux d’artifice, des grappes d’humain.es et de chien.nes partout, parfois tranquilles, parfois moins.

Et puis les contrôles de police à Roybon et l’hélicoptère de gendarmerie (ça faisait longtemps qu’on l’avait pas vu, c’ui-là!) qui fait du rase-mottes et du sur-place pendant un bon bout d’temps, histoire de ne pas oublier qu’ici, ça lutte.

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Maintenant on est fatigué.es. Mais bien content.es !

 

Les mois qui viennent, au creux de l’hiver, vont être, on l’espère, plus calmes dans la forêt. Pas d’événements publics prévus pour l’instant, peut-être une projection ou une discussion par-ci par-là, à voir, on vous tiendra au courant. N’hésitez pas à passer nous voir quand même, nous n’hibernons pas non plus !

C’est que,

comme de têtues plantes vivaces que nous sommes,

nous nous préparons à refleurir au printemps !

Que le soleil revenant

nous trouve toujours là,

toujours rouge et noir.

En effet, notre agenda se remplit déjà pour cette période, avec par exemple la caravane d’infotour prévue entre Roybon, Poligny et le Rousset (dans le cadre de la coordination Center Parcs – Ni Ici Ni Ailleurs) en avril, un chantier de construction d’une cabane non-mixte qui se profile, des discussions sur mai 68 et les années 60-70, une possible rencontre Reclaim The Fields, et le 2e volet des rencontres sur le textile… A suivre, ici comme ailleurs !

Nous espérons que vous avez bien fêté le solstice d’hiver, et nous vous souhaitons une bonne entrée dans la période des jours qui rallongent !

Les bois ronds de Roybon

Athénes( grèce) un engin explosif endommage lourdement la cour d’appel

22.12.17: une puissante bombe a explosé devant la cour d’appel d’Athènes vendredi matin, causant des dégâts considérables à l’immeuble et forçant le tribunal à fermer ses portes pour la journée, toutes les affaires étant suspendues. Personne n’a été blessé dans l’attaque.

Un appel d’avertissement à la police leur a donné 40 minutes pour évacuer le tribunal et les environs qui se trouvent juste à côté du quartier général de la police d’Athènes.

Un témoin a rapporté avoir vu deux personnes monter à moto et mettre un sac contenant la bombe à l’extérieur du tribunal. Il a également été signalé que les assaillants ont tiré des coups de feu sur la sécurité du tribunal alors qu’ils fuyaient.

La cour d’appel d’Athènes a récemment été la cible de manifestants qui ont tenté d’empêcher la Cour de vendre aux enchères des maisons expropriées, parfois pour des montants inférieurs à 2000 euros. L’attaque a eu lieu quelques heures après que le Parlement a voté pour réprimer les manifestants qui se réunissent régulièrement devant le tribunal.

Jusqu’à présent, aucun groupe ou individu n’a revendiqué la responsabilité de l’attaque.

Atene-Ordigno-danneggia-pesantemente-la-Corte-di-Appello

 traduction d’un texte repris de  CNA

 

Besançon : Attaquons-nous à la misère, pas à celles et ceux qui la subissent

Ci-dessous une affiche collée dans les rues de Besançon, en solidarité avec les migrants, les pauvres et autres indésirables qui font face au rouleau-compresseur du capital et de l’autorité.

 

A Besançon, les cadeaux aux riches du père Fousseret, ce n’est pas qu’à Noël qu’ils tombent, mais toute l’année ! Par ses projets mégalo, les géants de la construction (Vinci, Eiffage…) et promoteurs immobiliers (SMCI, Nexity, ICADE, etc…) se gavent, tandis que pour les pauvres, c’est expulsion, harcèlement et matraquage policier, prison ou morgue qui les attendent. Le bonheur des uns fait le malheur des autres, comme dit le proverbe. Mais il serait temps que ce malheur se transforme en rage contre les affameurs.

Après l’inauguration des « Passages Pasteur » en plein centre (complexe d’appartements haut-de-gamme et centre commercial), les projets immobiliers se multiplient partout à Besançon. Partout, mais essentiellement aux alentours des stations et voies du tramway. Est-ce si étonnant que ça ? Pas vraiment, puisque les modes de transports « doux » et rapides sont des arguments de taille pour attirer les investisseurs et construire tout autour des immeubles d’habitation de luxe, destinés à loger de nouveaux arrivants fortunés. Si le centre-ville est une forteresse pour les riches, avec son lot de flics, de militaires et de caméras, les quartiers alentours n’échappent pas à cette même logique d’embourgeoisement. Sur la nouvelle ligne de bus rapide entre la gare TGV et le pôle de techno-science Temis, un éco-quartier est en cours de construction en lieu et place de l’ancienne caserne Vauban. Du côté des Vaîtes, secteur urbain en pleine transformation depuis la mise en place du tramway, un éco-quartier est aussi prévu, tout comme dans le secteur Brûlard, qui était caractérisé encore récemment par des liens solides de solidarité entre les habitants. Qui dit éco-quartier dit commerces pour personnes friquées, plus de surveillance et mixité sociale : on disperse les pauvres, vus comme des « populations à risque » afin de les isoler encore un peu plus et de briser les solidarités entre opprimés. On y met également quelques locaux pour artistes, histoire de donner un vernis culturel. De même, au 52, rue Battant, la mairie donne un local d’exposition et de travail aux nouveaux entrepreneurs, afin d’œuvrer pour l’aseptisation urbaine des quartiers pas assez clean pour les riches.

La menace d’expulsion qui pèse sur le Bol d’Air, local commercial au 24, rue d’Arènes (quartier Battant) vide depuis plus de deux ans et occupé par le collectif d’aide aux migrants SolMiRé, rentre dans cette même logique de guerre aux pauvres. Le propriétaire, la SMAIB (1, place de l’Europe à Besançon), dont la ville est actionnaire majoritaire, a en effet fait part au collectif début décembre de son intention de l’expulser et de lui faire payer cette occupation illégale par des jours-amende s’élevant à plusieurs milliers d’euros. Ses intérêts sont défendus par Jean-Yves Grosjean (son cabinet est situé au 14, rue de
l’Espérance à Besançon). Le 12 décembre, le procès a été reporté au 9 janvier 2018, laissant un peu de répit au collectif et aux migrants. Mais faudrait-il attendre ce jugement dans le calme, en restant spectateurs de cette politique répugnante de la mairie ? Que nenni ! il est nécessaire de faire connaître au plus grand nombre la politique
immonde de la mairie qui, alors que les fêtes de fin d’année approchent, dépense des centaines de milliers d’euros dans des décorations ayant pour but de créer un cadre propice à la consommation de masse et faire rentrer les capitaux. Si cette expulsion obéit d’une part à la logique de la propriété, il s’agit d’autre part de s’en prendre à la solidarité avec les personnes migrantes et une fois de plus aux pauvres. Organisons-nous, luttons sans médiation contre ces projets qui nous étouffent ! Attaquons-nous à la misère, pas à celles et ceux qui la subissent !


Pas de cadeaux pour le père Fousseret et ses acolytes !

Que cette nouvelle année soit chaotique pour la mairie et tous les
responsables de cette misère !


[Repris de Sans Attendre Demain.]

lu sur Nonfides

Montéléger [Drôme] : Ton écologie ….. un sabotage

Radio france bleu    Drôme Ardèche     jeudi 21 décembre 2017 à 14:58

La borne de rechargement électrique de Montéléger victime d’un acte de sabotage

La borne de rechargement pour les véhicules électriques située à Montéléger (Drôme) a été détruite durant la nuit de mercredi à jeudi. Selon le Syndicat des Energies dans la Drôme, il s’agit clairement d’un acte de sabotage.

La borne située près du parc de Lorient à Montéléger est hors d'usage

Montéléger, France

C’est du jamais vu en Drôme-Ardèche. Le réseau de bornes de rechargement pour les véhicules électriques s’étoffe progressivement et sans aucun incident. Jusqu’à maintenant. Car dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 1h30, une personne a alerté les gendarmes après avoir entendu une explosion à proximité du parc de Lorient à Montéléger au sud de Valence. La patrouille découvre alors la borne éventrée.

Comment la borne a-t-elle été endommagée ?

Les techniciens en identification criminelle étaient sur place ce jeudi matin pour effectuer des relevés. Mais selon le directeur du SDED, le Syndicat public des Energies de la Drôme, l’appareil ne porte aucune trace de problème électrique, aucun fil n’a été brûlé, et la destruction de la borne est bien volontaire. Par ailleurs, vu la conception robuste du chargeur, il ne peut s’agir d’un simple acte de délinquance.  Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie.

La borne indisponible pendant plusieurs mois

Le montant du préjudice est important : une borne de ce type coûte entre 6000 euros.

Pendant deux ou trois mois, les habitants des environs devront se rabattre sur les bornes de Beaumont-lès-Valence, Portes-lès-Valence ou Chabeuil.

Il y en a 90 aujourd’hui dans la Drôme.  Mais ce nombre devrait rapidement passer à 114.


 Dauphiné libéré         22/12/2017

Montéléger : la borne de recharge électrique vandalisée

La borne de rechargement pour les véhicules électriques, installée sur le parking du parc de Lorient, à Montéléger, a été entièrement détruite.

Ces faits, volontaires, qui se sont déroulés, dans la nuit de mercredi à jeudi, sont pris très au sérieux par les gendarmes drômois

La borne de rechargement pour les véhicules électriques, installée sur le parking du parc de Lorient, à Montéléger, a été entièrement détruite.

Ces faits, volontaires, qui se sont déroulés, dans la nuit de mercredi à jeudi, sont pris très au sérieux par les gendarmes drômois.

L’appareil est désormais hors-service, et le préjudice de replacement est estimé à 6 000 €. Ce sont des témoins qui ont alerté les gendarmes, après avoir entendu une explosion en pleine nuit.

Une enquête est en cours, menée par les militaires de la brigade de recherches de Crest.

Le SDED (Service public des énergies dans la Drôme) a évidemment porté plainte. « Cette borne n’avait aucune raison d’exploser seule, sans l’intervention d’un tiers », explique-t-on du côté du Sded. « Elle permettait deux chargements et était utilisée au quotidien dans ce lieu fortement fréquenté. Effectivement, elle va manquer aux usagers, mais va être remplacée le temps que la procédure fasse son chemin ». Une explosion assez violente, puisque des éléments de la borne ont été retrouvés à bonne distance… ?

« Sur les 90 bornes de rechargement que compte actuellement le département, des actes de dégradations volontaires sont très rares », conclut le Sded.