Archives mensuelles : août 2017

Bâle & Zurich, Suisse : Sabotage incendiaire contre des collabos de la future maxi-prison de Bässlergut – Août 2017 [Mise-à-jour]

https://sansattendre.noblogs.org

Zurich : Attaques incendiaires de pelleteuses sur un chantier d’Implenia

Des engins de chantier de l’entreprise Implenia ont été incendiés à l’aube du jeudi 17 août 2017. Peu avant 5h, les flammes ont embrasé le chantier « Greencity » à Leimbach, Zurich. Deux pelleteuses de cette entreprise qui collabore à la rénovation de la prison de Bässlergut ont été complètement détruites par les flammes, et un autre engin a été endommagé. Les flics et la presse locale sont formelles: « les engins de chantier n’ont pas brûlé à cause d’une défaillance technique, le feu a été allumé de manière intentionnelle ». Les dégâts matériels s’élèvent d’ores et déjà à plusieurs centaines de milliers de francs suisses.

Marco Cortesi, le porte-parole de la police zurichoise, rappelle entre autres les incendies de l’été et du printemps ayant eu lieu à Zurich (l’incendie d’une pelleteuse Implenia début août (cf ci-dessous), ainsi que celui d’une camionnette du même constructeur en juin). Mais afin de retrouver les auteurs de ces incendies récents, les enquêteurs disent explorer d’autres pistes et évoquent aussi d’autres sabotages incendiaires qui ont frappé des infrastructures dans la région, à savoir le chantier du futur centre de justice et de police début juillet 2017 ainsi qu’une antenne relais, servant d’antenne radio de secours pour la police municipale, mi-juillet 2016.

[Reformulé de la presse locale,18.08.2017 via Aus dem Herzen der Festung]


Bâle : Voitures de service de Rosenmund AG brûlées

Profiteur de l’agrandissement de Bässlergut attaqué.

La nuit dernière [entre le lundi 7 et le mardi 8 août 2017, NdSAD] à Bâle, trois voitures de ROSENMUND AG sont incendiées. L’entreprise participe au chantier de la prison de Bässlergut, raison pour laquelle elle a déjà dû subir des dégâts matériels à plusieurs reprises.

Si l’entreprise se désengage immédiatement de cette mission inhumaine, ses voitures pourront de nouveau stationner dans la ville en toute sécurité.

Même si le chantier de la nouvelle taule avance, rien n’est encore terminé !

Attaquons Bässlergut !

[Traduit de l’allemand de Barrikade.info, 8. August 2017]


Zurich, Suisse : Implenia attaquée

Dans la nuit du 7 au 8 août sur un chantier à Schlieren (Zurich), une pelleteuse de l’entreprise Implenia a été incendiée.

Marseille prison des Baumettes : le prisonnier tente de s’évader « à l’ancienne »

 http://www.laprovence.com  21/06/2017 à 14H53

Depuis Le Bon, la Brute et le Truand, on sait, grâce à Clint Eastwood, que « le monde est divisé en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent ». Lui, il creusait donc. C’était dans la nuit de lundi à mardi et le pensionnaire de la cellule 1 004 du bâtiment C de la prison des Baumettes, à Marseille, ne ménageait nullement sa peine. On devrait d’ailleurs décerner une prime à l’inventive détermination fugueuse.Jadis, les détenus qui parvenaient à s’évader sans bris de prison n’étaient passibles d’aucun délit, sinon d’un coup de chapeau côté détenus et d’une grimace durable côté gardiens. Mais on ne fera pas ici l’apologie absolutoire du crime. Pourtant, le détenu qui a tenté ainsi nuitamment de s’évader des Baumettes a causé une belle frayeur à l’administration pénitentiaire. Nous avons reconstitué le film des événements.

Il creuse sous sa fenêtre

Il est environ 3 h du matin. L’impudent, âgé d’une trentaine d’années, parvient à creuser au pied de sa fenêtre sur une hauteur de 20 cm. Juste assez pour se glisser dans l’espace ainsi libéré et pour basculer dans le vide grâce au cordage qu’il a confectionné en nouant plusieurs draps. Pour se faire oublier, comme dans le film La Grande Évasion, il a disposé ses affaires dans son lit, afin de faire croire qu’il dort profondément et de ne pas alerter les surveillants lors de la ronde.Il aurait ensuite, grâce à un bidon plein de liquide, réussi à se hisser au-dessus du grillage du bâtiment. Il lui reste alors à franchir le mur d’enceinte. Mission impossible, d’autant qu’au mirador 3, l’alarme se déclenche. Le 3 alerte le 5. Vaines sommations. Au petit matin, l’homme sera finalement repéré dans un buisson où il s’était caché. À 7 h 15, la partie de cache-cache s’achève. Retour en détention pour le détenu, qui n’est pas qualifié de « gros profil ». C’est même au bâtiment C que l’on caserait « les plus tranquilles », confie-t-on de source pénitentiaire. Après l’agression au couteau de lundi, le jet d’urine sur un surveillant il y a quinze jours, les syndicats sont en colère.

« Situation explosive »

Cyril Antolin, au nom du SPS, dénonce les « dysfonctionnements en série« , le manque d’effectifs. Et rappelle que le 6 juin, son syndicat avait déjà mis le doigt là où cela fait mal, ce qu’il qualifiait pudiquement de « situation explosive ». Aux « Baumettes historiques », les plus anciennes, ils étaient 12 surveillants de garde contre 16 habituellement. « Jusqu’où va-t-on aller ? Que va-t-il se passer demain ? », s’interroge, amer, David Cucchietti, de la CGT après la « tentative déjouée qui a bloqué l’établissement pendant plusieurs heures ». « Surtout ne changez rien, car tout va bien », s’agace la CGT dans un tract.

Attention, un petit trou dans un mur peut creuser de gros trous dans les têtes.


Les précédents les plus audacieux

La « fuite », la « belle », une envie qui ne quitterait donc jamais les pensionnaires des Baumettes. Sous peine d’en mourir d’espoir… Le 31 mars 2016, un détenu avait réussi à franchir plusieurs sas en suivant un infirmier, puis en se faisant passer pour un policier. Sa fuite a échoué devant la dernière porte. Un surveillant vigilant l’a renvoyé dans sa cellule.

25 juillet 1992 : un braqueur récidiviste non dénué d’humour, Djamel Meghoufel, s’évade par hélicoptère. Le 26 juin 1999, un autre hélicoptère vient cueillir cinq détenus au-dessus de la prison. L’un d’eux est tué par les surveillants. Depuis, on s’est résolu à installer des filins anti-évasion.

En avril 2002, un détenu tente de s’évader en se déguisant en surveillant. Mais un collègue est saisi d’un doute. Il exige de voir sa carte. Fausse, forcément. Il est ainsi démasqué. Dans les années 1980, c’est un autre détenu réputé dangereux qui s’était échappé des Baumettes en se cachant dans le camion des eaux usées.

Mais la plus ingénieuse est assurément celle qui a été commise le 6 juin 2001 en Corse. Trois détenus corses sortent à pas comptés de la prison de Borgo grâce à un faux fax à en-tête du tribunal d’Ajaccio adressé à la direction. Faux fax, vraie évasion.

Périgueux[Dordogne] Abattage à la ferme – Convocation au pénal pour un fermier

information de :I A C A M !

Stéphane, fermier, a récemment reçu une convocation devant le procureur de la République de Périgueux. A l’issue de la procédure pénale, il risquera jusqu’à 6 mois de prison et 15 000 € d’amende pour « abattage illégal » (selon le Code pénal). C’est-à-dire, dans notre jargon, pour abattage à la ferme.

En pièce jointe un communiqué d’une petite fédération dont fait partie Stéphane. Cette convocation fait suite à un travail de longue haleine de Stéphane en faveur de l’abattage à la ferme tant par sa pratique que par des projets de recherche ou des articles de presse. Petites illustrations pour l’année 2016 -2017 :

Sstéphane a participé à des conférences débat

Herault : Conférence-Débat sur l’abattage à la ferme

mardi 11 avril 2017

 

Face aux productions animales, héritées de 150 ans d’industrialisation de l’élevage, des éleveurs luttent pour réapproprier leur métier.
Depuis 8 ans Stéphane abat ses animaux d’élevage à la ferme, en toute illégalité.
Jocelyne Porcher, sociologue à l’INRA et ancienne éleveuse, apporte à ce combat des éléments de critique théorique.
En juin 2016, ils ont été auditionnés par la Commission Parlementaire sur les abattoirs.
Il viendra faire état de son combat.

Documents joints

affiche
affiche
– « Tout sauf les abattoirs », reportage sur France Inter de 5 minutes : https://www.franceinter.fr/emissions/le-zoom-de-la-redaction/le-zoom-de-la-redaction-28-juin-2016
– Interview en 2 minutes de Stéphane par le collectif « Quand l’abattoir vient à la ferme » : https://www.youtube.com/watch?v=cJpgaqUQE58
Pour contacter ou s’organiser avec le « Collectif quand l’abattoir vient à la ferme » né à l’automne 2015 à l’initiative de Jocelyne Porcher, Directeur de recherches à l’INRA et de Stéphane Dinard, éleveur en Dordogne : https://abattagealternatives.wordpress.com/

Stéphane

Pour contacter ou soutenir directement Stéphane :

DINARD Stéphane
lieu-dit Saint Sicaire
24700 Eygurande et Gardedeuil

Ci- joint également le texte « Hors normes », du Collectif d’agriculteurs contre les normes, qui rappelle la mort, le 20 mai 2017, de Jérôme Laronze, éleveur en Saône-et-Loire, tué par des gendarmes. Jérôme était de ce combat face aux normes qui touchent tous les travailleurs de la terre.

2 piéces jointe

-Hors norme

communiqué FTTEabattage

Affiche, France : Beau comme une voiture de flics qui brûle

Affiches collées dans les rues de Saint-Malo, Rennes, Paris, Clermont-Ferrand, Dijon et Besançon, en solidarité avec les compagnon.e.s Kara et Krème, toujours incarcéré.e.s à Fleury-Mérogis pour l’affaire de la voiture de flics cramée sur le quai de Valmy le 18 mai 2016 à Paris.

BEAU COMME UNE VOITURE DE FLICS QUI BRÛLE

Printemps 2016 : la rage dans les rues ébranle ce pays résigné, comme cela n’est plus arrivé depuis une dizaine d’années. L’énième loi qui raccourcit un peu plus l’une de nos nombreuses chaînes – l’esclavage salarial – est la goutte d’eau qui fait déborder un vase plein d’exploitation, d’état d’urgence, de toute puissance policière, de paranoïa, de vie virtuelle et de futurs promis qui ressemblent trop à ce morne présent. Les villes de France sont sillonnées par des manifestations ravageuses, des petits moments de vie se construisent sur la destruction de ce qui nous opprime tous les jours.

Le 18 mai à Paris, une manif sauvage répond comme il se doit à un rassemblement de keufs se plaignant que tout le monde déteste la police. Une voiture sérigraphiée des flics est attaquée, ses vitres brisées, l’un des deux flics mange quelques coups, puis la bagnole crame. Immédiatement après, et durant l’année qui s’en suit, neuf personnes sont inculpées pour ce feu de joie. Certaines d’entre elles ont passé de longues périodes en prison, tandis qu’une autre demeure introuvable pour la Justice. Toutes passeront en procès à Paris du 19 au 22 septembre.

Deux anarchistes, Kara et Krème, sont toujours en prison à l’heure actuelle.

Nos pensées vont à eux en particulier parce que nous partageons à leurs côtés le rêve d’un monde de liberté, dans lequel la police, ainsi que toutes autorités, toutes entraves à la liberté pleine et indivisible de chaque individu, ne seraient plus qu’un lointain souvenir.

Parce que la police est au service des riches et des puissants et que c’est sa raison d’existence.

Parce qu’il ne peut pas y avoir de police gentille. La police humilie, enferme, viole et assassine tous les jours.

Parce que nous sommes nombreux à détester la police, bien que ce ne soit pas toujours par amour de la liberté de chacun.e.

Parce qu’on peut s’opposer aux oppresseurs et à leurs larbins en uniforme (pas toujours bleu) de mille manières…

Parce qu’une voiture de flics qui flambe, c’est un bon début, alors poursuivons les hostilités !

FEU ET FLAMMES CONTRE CE MONDE D’AUTORITÉ !

LIBERTÉ POUR KARA ET KRÉME,

LIBERTÉ POUR TOUTES ET TOUS !

Au format PDF en cliquant dessus. Une autre version de l’affiche existe sur fond blanc

[Publié sur Indymédia Grenoble, Mardi 15 août 2017]

Paris, France : Camionnette d’un constructeur de prisons en feu !

Camionnette Eiffage en feu (revendications)

Paris, rue Compans. Cette nuit on a cramé une camionnette d’Eiffage, constructeur de taules. On parie qu’ils visent déjà le juteux marché des trente-trois nouvelles prisons.

Nous sommes impatients. Les masses on s’en fout. Les classes… jamais aimé l’école. Au Grand soir – illusoire – on préfère les petits matins incendiaires.

On veut envoyer un sourire complice aux incendiaires de Bar le Duc, de Toulouse, de la Drôme et de partout ailleurs.

Une pensée pour Kara et Krème, pour les compagnon.ne.s récemment incarcérés en Italie (et ceux et celles en prison pour l’opération Scripta manent), pour Riccardo…

Liberté pour toutes et tous !
Vive l’anarchie !

Publié sur indymedia Grenoble, dimanche 20 août 2017]

Grace [ Alpes-Maritimes] A la Maison d’arrêt Quatorze prisonniers refusent de réintégrer les cellules

https://souslaplagelespaves.noblogs.org

après le mouvement du 16-07 (Actu) Grasse : refus de rentrer en cellule à la Maison d’arrêt (Nice Matin)


lourde intervention contre un mouvement collectif à la Maison d’arrêt (source : les ignobles matons syndicalistes de FO).

 Nice Matin 18/08/2017 à 08:46

Mercredi 16 Août, 14 détenus, ont refusé de réintégrer leur cellule. Ils ont alors bloqué les cours de promenade de la prison de Grasse.

La direction de l’établissement a essayé de négocier la fin du mouvement de protestation, mais celle-ci n’a pas abouti.

Les forces de l’ordre sont alors appelées en renfort.

Il est 18h00 quand une équipe de 10 agents pénitentiaires munis de tenues d’intervention et deux fusils à pompe intervient dans la cour en ordonnant aux détenus de s’approcher un par un. Ces derniers s’approchant en nombre et refusant de stopper aux injonctions des agents, un tir de sommation est effectué. Trois détenus acceptent alors de remonter.

Pour la suite des opérations, les forces de l’ordre entre un jeu. Une vingtaine de policiers en tenue de maintien de l’ordre suffisent à dissuader le reste des détenus qui remontent en cellule sous bonne escorte.

Brochure :A l’intersection de l’ A45 #1

reçu par mail:

Ce projet, issu de la pensée la plus capitaliste et réactionnaire qui soit, n’est qu’un projet de mort, un de plus ! Celui-ci s’inscrit dans la lignée des aéroports, des lignes à grande vitesses (Lyon – Turin), des sites d’enfouissement, des centres de vacances sous bulle  et autre barrages inutiles !

Les moyens de transport existants, volontairement laissés à l’abandon, suffisent largement. La remise en place de transports collectifs efficients et efficaces, gratuits et ouverts à toutes et tous, serait bien plus urgente qu’une nouvelle autoroute.

Que se cache-t-il derrière l’A45 ? La privatisation une fois de plus de l’espace publique au profit d’un groupe privé qui pourra bétonner,enfermer et s’enrichir à loisir. Mais il parait que c’est bon pour “La Croissance” !
La destruction de milliers d’hectares de terres arables qui sont le socle d’une alimentation de qualité et de proximité. Mais il parait que c’est bon pour “La Croissance” !
L’enlaidissement du paysage, la mutilation des villes et villages, au profit du tout automobile, pour gagner quelques minutes entre Saint-Étienne et Lyon. Mais il parait que c’est bon pour “La Croissance” !
Le rêve de la salariée et du salarié mobile et corvéable, qui pourra faire des heures de bagnole pour aller “vendre sa force de travail”, après avoir payé son obole au groupe qui détiendra l’autoroute. Mais il parait que c’est bon pour “La Croissance” !

L’Etat, la Région, les Métropoles étant parties prenantes de ce projet, nous savons bien que la voie légale ne suffira pas à empêcher ce désastre. Nous savons aussi que c’est le rôle de ces institutions, créées pour permettre aux possédants d’être toujours plus riches, . Ce sont leurs choix qui entraînent nos modes de luttes.

 

Une brochure

A l’intersection avec l’A45 ## 1:

plusieurs textes contre l’A45

A bas toutes les prisons, et les autoroutes, en activité ou en projet !

-À Saint-Julien-Molin-Molette, une lutte s’est lancée contre l’exploitant d’une carrière qui souhaite tripler sa production.

La brochure téléchargeable  ici

 

Attentat terroriste d’extrême droite aux USA. Le silence des États.

http://www.aubanar.lautre.net

Épisode 1 :

Samedi 12 août. « Nous condamnons dans les termes les plus forts possibles cette énorme démonstration de haine, de sectarisme et de violence venant de diverses parties »… par ces mots, le président étasunien Trump renvoie dos à dos le camp de la haine et celui des antiracistes…

Difficile pour ce milliardaire populiste de cracher sur le fumier qui l’a porté au pouvoir suprême.

Épisode 2 :

Lundi 14 août. «Le racisme est un fléau et ceux qui commettent des violences en son nom sont des criminels et des brutes, y compris le KKK, les néonazis, les suprémacistes blancs et autres groupes de la haine qui sont répugnants pour tout ce que nous chérissons en tant qu’Américains»,  Discours lu sur un téléprompteur.

Trump tente de se racheter, tant pis pour ses milices d’électeurs.

Épisode 3 :

Mardi 15 août. « Je pense qu’il y a eu des torts des deux côtés et je n’ai aucun doute à ce sujet. J’ai condamné des groupes très différents, mais tous ces groupes n’étaient pas des néonazis. Croyez-moi, ils n’étaient pas tous des suprémacistes blancs« .

Nouveau volte-face, Trump vient de se rappeler qu’il était soutenu par les racistes nostalgiques de l’esclavage et de la ségrégation.

C’étaient « les gesticulations tragicomiques d’un président ayant poussé sur du fumier »…

Les groupuscules racistes se frottent les mains : Le matamore de la Maison Blanche leur a lancé un message d’encouragement. Les gros cons surarmés pourront continuer à parader en arborant saluts nazis et drapeaux confédérés.  Trump a choisi de garder le soutien de l’extrême droite suprémaciste, raciste, patriarcale, sectaire.

Le parti républicain joue au « c’est pas nous, c’est lui » mais…

Depuis l’élection de « Donald Dick », les représentants de ce parti ne se sentent plus :

En Floride, le sénateur Républicain George Gainer voudrait, dans certaines conditions, permettre aux automobilistes de renverser les manifestants pour les empêcher de bloquer les rues.

Dans le Tennessee, il s’agirait de protéger les conducteurs qui blesseraient des manifestants, une sorte de permis de foncer dans la foule.

Samedi 12 août, L’extrême-droite raciste, suprémaciste, néo nazie a assassiné une manifestante antiraciste. Elle s’appelait Heather Heyer, elle avait 32 ans. Elle luttait pour un monde où la vie triompherait.

Pour notre survie, nous devons détruire leur monde, la suprématie d’une couleur de peau sur une autre, le patriarcat, le capitalisme, les religions et les États.

  chanson IWW   vidéo

[Heather Heyer n’était pas membre des IWW contrairement aux informations erronées ayant pu circuler brièvement sur les réseaux sociaux] info issue d’une déclaration des IWW reproduite ci-dessous, traduite et mise en ligne par Théo Roumier https://blogs.mediapart.fr/theo-roumier/blog/140817/charlottesville-nous-devons-nous-unir-nous-defendre-nous-memes-et-ensemble

Déclaration des Industrial Workers of the World (IWW), organisation syndicaliste révolutionnaire, et plus précisément de sa branche dédiée à la lutte antifasciste, le  GDC (General Defense Comitee).

Déclaration du GDC-IWW sur Charlottesville

Après le meurtre d’aujourd’hui, nous devons nous unir, nous défendre nous-mêmes et ensemble.

Minneapolis, Minnesota – 12 août 2017
À Charlottesville, une coalition de groupes fascistes a tenu un rassemblement, “Unite The Right”, où un meurtre de plus a été commis. Un fasciste a lancé sa voiture à pleine vitesse, percutant d’autres véhicules transformés de fait en arme ciblant les manifestant.es antiracistes.
Ce soir, une femme de 32 ans [Heater Heyer] est morte, de nombreux autres sont blessé.es.
Nous sommes horrifié.es mais nous ne sommes pas surpris.es de l’irruption de la violence politique venant de l’Alt-Right comme d’autres groupes fascistes à travers le pays. Le meurtre d’aujourd’hui n’est pas isolé, c’est le dernier d’une longue liste d’agressions et crimes fascistes. Parmi beaucoup d’autres, pensons notamment aux tirs ayant visé un membre du GDC-IWW à Seattle, au double meurtre au couteau du train de Portland, à l’attentat à la bombe contre la Mosquée Dar Al Farooq dans le Minnesota.
Le fascisme est une menace mortelle pour chacun.e d’entre-nous. Nous devons y faire face et il n’y a pas d’échappatoires. Ce ne sont ni les politiciens, ni la police, ni même l’Université qui nous en prémunirons. Nous ne trouverons pas dans les urnes le chemin vers la sécurité. Comme toujours, les forces de police ont aidé et protégé les fascistes, laissant faire et contribuant largement aux violences à l’encontre des contre-manifestant.es. La direction de l’Université a refusé de recourir aux services de sécurité pour protéger les étudiant.es et les autres manifestant.es d’un gang composé de centaines de fascistes.
Le General Defense Committee (GDC) appelle toutes les personnes attaché.es à la vie humaine, à la liberté, à la dignité, à rejoindre la lutte contre le fascisme de toutes les manières possibles. À apporter leur solidarité financière à celles et ceux qui ont survécu au crime fasciste d’aujourd’hui et à leur famille. À échanger avec vos familles et amis, avec vos collègues et voisins, et à trouver des moyens pour, concrètement et directement, battre en brèche la haine fasciste partout où elle s’exprime.
Si vous le pouvez, rejoignez votre groupe local du GDC ou tout autre groupe antifasciste. C’est sans doute une nouvelle étape qui nous attend dans notre combat. Nous sommes déterminé.es à en relever les défis. Nous battrons et vaincrons les fascistes. Nous devons nous défendre les un.es les autres et pour cela nous avons besoin de tout le monde.
Une injustice faite à l’un ou l’une est une injustice faite à toutes et tous.
The General Defense Committee (GDC) of the Industrial Workers of the World (IWW)
Soutien financier :

Un témoignage relayé par les IWW :

Ce qui suit est le témoignage d’un membre des GDC-IWW qui était à quelques mètres des victimes de l’attaque meurtrière du samedi 12 août. Nous tenons à signifier que nous n’avons entendu parler d’aucun membre des IWW ou des GDC gravement blessé ou mort suite à l’attaque. Nous demandons instamment à toutes et tous de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour soutenir les blessés et la famille de Heather Heyer [qui n’était pas membre des IWW contrairement aux informations erronées ayant pu circuler brièvement sur les réseaux sociaux].
« Hier, celles et ceux d’entre nous qui étaient à Charlottesville ont été témoins du meurtre d’Heather Heyer et de l’attaque fasciste qui en a blessé beaucoup d’autres sur Water street. Ce n’était pas un accident. J’étais à six mètres et j’ai vu ce raciste lancer sa voiture dans une autre, la percutant et provoquant un carambolage, pulvérisant les vitres et renversant les personnes qui étaient sur sa trajectoire. J’ai vu les corps. J’ai entendu les hurlements.
Les camarades et les ami.es du General Defense Comitee de Raleigh-Durhamprésent.es à Charlottesville sont toutes et tous en sécurité. Même si les récits – tirés de vidéos où l’on distinguait nos drapeaux IWW – ont pu nous situer à proximité de l’attaque, aucun.e membre des IWW n’a été tué. Mais nous sommes toutes et tous profondément heurté.es par ce que nous avons vu et entendu et beaucoup d’entre nous choisissent, pour l’heure et pour les jours qui viennent, de prendre du temps et de se ménager car une longue lutte nous attend.
Je ne suis pas juste “attristé” ou perturbé par ce meurtre de sang froid. J’en suis malade et j’en ai le cœur brisé. Je sais l’importance de cette attaque, non seulement parce que je l’ai vu de mes propres yeux, mais aussi parce que nous connaissons l’Histoire, et que nous ressentons jusque dans nos chairs que cette attaque nous visait toutes et tous ainsi que toute la classe ouvrière. Ça n’a pas commencé à Charlottesville et ça ne s’arrêtera pas là. Dans la période que nous traversons, même les victoires les plus modestes de la classe ouvrière – et particulièrement des immigré.es et gens de couleur – sont insupportables à la suprématie blanche et à l’Amérique capitaliste. C’est ce qui engendre les terribles violences s’abattant sur nos communautés. Une violence qui provient d’acteurs non-étatiques mais organisés comme la Ligue du Sud et le Mouvement national-socialiste et qui peut compter sur des rouages d’État tels que l’Immigration and Customs Enforcement (ICE – Agence et police de l’immigration), les forces de police ou le Département de l’injustice.
Voilà pourquoi le GDC-IWW était à Charlottesville, et voilà pourquoi nous comptons bien continuer à battre le pavé. Plus important encore, voilà pourquoi nous nous organisons sur nos lieux de travail et dans nos quartiers, mutualisons les actions et les énergies, animons des projets de justice alimentaire, et nous dressons avec d’autres combattant.es de la liberté organisés contre l’ICE et la prison du comté de Durham, comme Alerta migratoria et l’Inside-Outside Alliance.
Comme la plupart des autres membres du GDC-IWW, je suis convaincu que le pouvoir de la classe ouvrière organisée est le plus puissant et même le plus sûr moyen de vaincre le fascisme. Ce fascisme qui nous menace aujourd’hui mais qui reste un produit inévitable de la suprématie blanche et du capitalisme en Amérique.
Ni les rassemblements pétris de bon sentiments et dénonçant à distance « ces gens-là », ni même les accès de colère individuels ou les déclarations d’intentions ne suffiront. Si vous voulez prendre part à cette lutte, nous vous invitons à rejoindre une organisation qui appuie son antifascisme sur l’action directe, de préférence en l’inscrivant plus largement dans le combat anticapitaliste. Le GDC-IWW, auquel j’appartiens, est justement une telle organisation. »

Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) : saboter la fibre optique dans les bastions de l’Etat

 

Brèves du Désordre

[Les Docks de Saint-Ouen est un nouvel « écoquartier » de l’ancienne ville industrielle, où doit aussi s’installer le conseil régional d’Île-de-France en janvier 2018 (quasi achevé, ce siège doit accueillir la majeure partie des services, la Présidence, l’exécutif, et son cabinet)]

Saint-Ouen : un acte malveillant a privé le quartier des Docks d’Internet

Le Parisien | 17 août 2017, 19h06

Ce vendredi, Internet devrait revenir dans les foyers du quartier des Docks. Plusieurs centaines d’abonnés au réseau Orange étaient privés de toute connexion depuis un mois. Si la télévision et le téléphone étaient branchés sur la box, la panne était complète. Après avoir tardé à donner des explications, l’opérateur révèle que cet incident résulte d’un acte de vandalisme.

« Le 12 juillet, un câble de fibre optique desservant 2 000 lignes potentiellement actives aux Docks de Saint-Ouen a été sectionné. Ce qui a nécessité le remplacement complet du câble de fibre optique, soit 2 080 m », indique Denis Delannoy, directeur chez Orange des relations avec les collectivités locales du 93 pour le déploiement de la fibre optique.

Depuis la semaine dernière, une équipe d’experts réseau est dédiée à la reconstruction de ce réseau. « Il faut tenir compte du délai d’approvisionnement de la fibre qui peut être plus long durant les congés d’été. Orange met tout en œuvre pour que la connexion soit rétablie. La fin des travaux est estimée à ce vendredi 18 août », poursuit l’opérateur, qui annonce qu’il va déposer plainte.

Sur la fibre, ce type d’acte malveillant est rarissime. Contrairement au câble, cet équipement ne contient pas de cuivre et n’intéresse pas les voleurs. Ce qui explique que les auteurs des dégradations se soient contentés de couper.

A Saint-Ouen, Orange est le seul opérateur à installer un réseau de fibre optique : « Ce n’est pas parce que nous avons un monopole, précise Denis Delannoy. Chaque fournisseur d’accès est libre d’utiliser notre réseau. Mais ce sera à eux d’effectuer des travaux de câblage jusqu’aux appartements. Et pour le moment, aucun d’eux ne l’a fait. »

Orange poursuit actuellement le déploiement de son réseau dans la ville et celles de Plaine commune (l’établissement public territorial). « 40 % de Saint-Ouen est équipée. Nous nous sommes engagés à terminer le fibrage en 2020 », précise le directeur.

São Paulo, Brazil;Banderolle en solidarité avec le compagnon anarchiste disparu,Santiago Maldonado (

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Reçu et traduit par Insurrection News le 13.08.17:

Solidarité sans État du territoire dominé par l’Etat brésilien.

Nous avons répondu à l’appel à la solidarité avec l’anarchiste Santiago Maldonado qui a disparu il y a plus de dix jours.

Dans la nuit du 12/08, nous avons accroché une bannière sur un pont occupé situé dans le centre de la ville de São Paulo.

Lechuga, comme on le sait, a été enlevé par la gendarmerie au début du mois d’août. La laitue est un camarade du milieu anarchiste et a soutenu les Mapuches sur le territoire de Toma.

Il a disparu depuis l’invasion et la répression du territoire mapuche dans la province de Chubut, Cushamen le 01.08.2017. Il a été vu pour la dernière fois en présence de la gendarmerie après avoir subi des v tabassages violent . Encore une fois, la répression contre la lutte mapuche fait des victimes à nouveau. Pendant ce temps, la grève de la faim de Facundo Jones Huala continue …

L’Etat argentin est coupable. Les escouades 34, 35 et 36 de la gendarmerie sont responsables de la pluie des balles dans la communauté mapuche et de l’enlèvement de notre compagnon.

L’état brésilien est complice car ici ils font de même. Un soutien complet pour les personnes guaraní myaba à Maquiné qui occupaient le siège de FEPAGRO (Fondation de l’État pour la recherche agricole).

« La Lutte continue