Archives mensuelles : novembre 2016

Nord Dakota.. 36 manifestant-E-s arrếté-e-s lors de blocage de route

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Police block the highway from protesters next to the pipeline route during a protest against the Dakota Access pipeline  à côté de la réserve indienne  Standing Rock Indian  in St. Anthony, North Dakota,

Les autorités ont fermé un tronçon d’autoroute de 16 km pendant 2 heures

The Associated Press, 11 novembre 2016

Des policiers ont arrêté environ trois douzaines de manifestants de l’oléoduc Dakota Access lors d’une confrontation vendredi qui a été fermé  jeudi également par   deux fois une autoroute nationale.

L’incident de la mi-journée celle -ci a commencé après que près de 100 manifestants se soient heurtés à des équipes qui faisaient des sales besogne le long du pipeline où la pipe Line  avait déjà été posée. Les travailleurs ont été évacués en toute sécurité, mais des manifestants ont jeté des pierres, vandalisé l’équipement, couper les pneus sur les véhicules des représentants de la loi, et iles manifestant-e-s ont utilisé eux-mêmes et des véhicules pour bloquer une route du comté et l’autoroute 6, selon Donnell Hushka du shérif du comté de Morton.

Les autorités ont fermé un tronçon de 16 kilomètres de l’autoroute pour des raisons de sécurité publique pendant environ deux heures avant que l’escarmouche ne disparaisse tôt dans l’après-midi.

L’autoroute a été rouverte mais a été refermée à 16h environ . après que les manifestants aient créé des barrages supplémentaires.

Il n’y a eu aucun rapport immédiat de blessures. Le Lt. Tom Iverson de patrouille de route a dit que six véhicules appartenant à diverses agences répressives ont été endommagés.

Les affrontements se sont produits à environ 32 kilomètres au nord-ouest d’un camp de protestation où des centaines d’opposants se sont rassemblés pendant des mois. Plus de 470 personnes ont été arrêtées depuis août. Cody Hall, un porte-parole du camp de protestation, a déclaré qu’il ne pouvait pas commenter l’affrontement de vendredi parce qu’il n’était pas présent et n’avait pas de détails.

Le gazoduc de 1 931 kilomètres qui fournit du pétrole du Dakota du Nord à travers le Dakota du Sud et l’Iowa jusqu’à un port de marchandise dans l’Illinois est terminé, sauf sous la rivière Missouri dans le Dakota du Nord. Les travaux sur ce tronçon ont été retardés, tandis que le Corps d’ingénieurs du génie militaire de l’Armée de terre examine ses permis. Le Rock Sioux et d’autres adversaires affirment que le pipeline menace l’eau potable et les sites culturels. La société insiste sur la sécurité.

Energy Transfer Partners a publié une déclaration vendredi disant qu’il serait d’accord avec une demande du Corps d’armée pour suspendre les travaux dans la région pour désamorcer la tension « , si nous pouvons convenir d’une date certaine sur laquelle nous pouvons terminer la construction. » Le Corps n’a pas immédiatement répondu À des demandes de commentaires vendredi, qui était un jour férié.

http://www.anarkismo.net/attachments/nov2016/solidaritywithstandingrockdefendtheland.jpg

traduit de warriorpublications

et un enregistrement  en anglais des opposant-e-s

 

 

[Angleterre] Rafles de migrants perturbées à Bristol et à Londres

cuvgjdtxgaaiaqi-1024x766Bristol. Il y a environ deux semaines, le ministère de l’intérieur a une nouvelle fois  envoyé ses brutes en uniforme dans ‘Easton’. Cette fois, les choses ne se sont pas passées tranquillement pour eux.

Début de soirée d’un jour de semaine à la mi-octobre: le mot a circulé que des fourgons de « l’agence à l’immigration » ont été aperçus près d’un magasin de vins et de spiritueux dans les petites rues d’Easton à Bristol. Des gens se sont très vite rassemblés. Certains avaient eu vent de ce qui se passait, d’autres sont passés par hasard et se sont arrêtés pour regarder.

Plusieurs bâtards de flics étaient à l’intérieur du magasin et deux personnes sont entrées à l’intérieur du magasin brièvement, certainement pour s’assurer que tout le monde avaient ses papiers en règle. Peu de temps après, quelqu’un a été sorti du magasin et mis dans le fourgon. La petite foule a suivi ces agents, ces racistes qui sont quasiment des flics, en les interrompant et en les humiliant.

Le fourgon s’est ensuite barré, laissant sur place deux agents de mise en établissement  de l’immigration  ». Les gens sont restés dans le secteur pour voir ce qu’ils allaient faire par la suite. Puisqu’ils s’attardaient, nous les avons entendus au téléphone, semblant être assez secoués.

Puis ils ont fait une erreur idiote – ils sont revenus avec le même camion pour ramener les retardataires. A ce moment-là, la foule de gens voulant les défier était un peu plus grande et un peu plus confiante – suffisamment pour faire la différence entre le chahut et la résistance.

Trouvant leur fourgon bloqué de plusieurs côtés et tandis que les slogans scandés de plus en plus forts recouvraient l’atmosphère, ils ont paniqué et se sont rabattus sur une rue à sens unique – le mauvais chemin! – Comme ils ont réalisé leur erreur et se sont arrêtés, ils ont été rapidement entourés et bloqués.

S’en est suivi une situation sans issue: ceux étant assis à l’étroit à l’intérieur du fourgon attendaient que la police vienne leur porter secours, ceux à l’extérieur incapables de trouver un moyen pour libérer la personne détenue à l’intérieur. […]

Finalement, un groupe de flics est apparu en courant, et quelque peu à bout de souffle. Apparemment, le chaos de l’heure de pointe sur les routes principales s’était combiné avec les diverses petites rues à sens unique du quartier pour rendre leur vie un peu plus stressante.

Bizarrement, leur première demande (à une personne qui était debout sur la route tout près) a été: « Avec qui êtes-vous? Une question chargée de confusion, causant même plus d’irritabilité de leur part.

Après de nombreuses menaces de nous arrêter, ils nous ont chassés de la route. Le fourgon s’est barré avec la personne arrêtée toujours à l’intérieur. Ce n’est pas ce que nous aurions pu espérer mais au moins nous leur avons rendu leur travail difficile, et commencé à nous prouver qu’il est possible de les stopper.

Peckham. Il y a aussi eu des compte-rendu comme quoi d’une rafle perturbé il y a deux semaines à Peckham, au sud de Londres. Un « fourgon de racistes » a eu son pare-brise détruit lors d’une rafle à grande échelle dans un immeuble, et les officiers ont choisi de partir plus tôt sans arrêter personne.

lu aussi RABLE traduction réalisée par le Chat Noir Émeutier

 

Athénes: Le 13 Novembre Fête de soutien au squat 58 Themistokleous

Note  d’un mail reçu: Concernant les squat à Leoforos Alexandras, ce sont des bâtiments
construit en 1922 pour l’accueil des réfugies de l’Asie mineure (Smirne
et les cotes turques) a la fin de la guerre greco-turque du 1918-1922.
Ces bâtiments ont une grande histoire qu’est même marqué sur leur murs.
Des trou/traces de balles du Décembre 1944 (Dekemvriana) ou la
Résistance s’est confronté pendant un mois avec les forces du
gouvernement grec et britannique, et y a eu 17000 morts dans 33
jours….. L’intérêt pour ces bâtiments maintenant est augmenté, et ils
essayent d’ expulser les occupants. Aussi les tribunaux de l’aube dorée
se font dans le même quartier, ça peut être un facteur aussi.

Benefit party at Themistokleous 58 Squat – November 13th

https://en-contrainfo.espiv.net/files/2016/11/th58.jpg

joyeuse [Ardèche] 11/11/2016 Que dira-t-on de «Nous» ?

Note: nous étions à Joyeuse  ce jour là.Joyeuse possède un de ces monuments aux morts,  “pacifiste”. « La composition sculpturale “Ce qu’il nous reste” formant un groupe de deux personnages symbolisant la douleur et aussi le souvenir constant dû aux chers disparus… »

À Joyeuse, la douleur et le souvenir l’emportaient sur la gloire et la victoire. Cette œuvre artistique réalisée par Gaston Dintrat, un sculpteur valentinois, représente un habitant de la montagne ardéchoise, solide, trapu, musclé, qui maintient contre lui sa femme, douloureuse et pensive, tenant en main le souvenir matériel ( un casque militaire) de leur enfant. Ses traits, ses yeux, vont vers le fils, comme ceux du père. Non abattus, non résignés, mais interrogatifs »

.On a laissé  loin les villes de Valence, de Crest, de Bourg les valence avec leur propagande MILITARISTE et PATRIOTARDE…

trouvé sur Dauphiné Libéré.com

 Des écoliers à la mémoire des soldats mort en 14-18

Après une cérémonie devant le monument aux morts, trois cent écoliers de Bourg-lès-Valence ont déposé leurs « galets de la mémoire » avec le Souvenir français autours des tombes des soldats du carré militaire.


lu sur aubanar.lautre.net

Bonjour à toutes et tous et réciproquement

11 novembre, une fois de plus, nous sommes là à nous souvenir. A replonger au cœur de la première grande boucherie industrielle. Nous sommes là, un siècle plus tard, à citer un tel ou un tel, à analyser, peser, juger le comportement d’individus qui vivaient inconscients une situation sans commune conscience. Certains sont allés jusqu’au bout de l’horreur et de l’obéissance. D’autres ont cru pouvoir, non pas pu aller jusqu’au bout de l’inacceptable et ont fini face à un peloton. Et nous, nous sommes là, un siècle plus tard à demander justice. Simplement la justice pour ces pauvres bougres.

Les commémorations ne manquant pas, nous plongeons régulièrement dans un passé étranger pour la plus part d’entre nous. Nous jugeons le comportement d’individus englués dans la France de Vichy, broyés par la guerre d’Indochine, d’Algérie. Nous avons la réponse à toutes nos questions politiquement correctes. Nous, dans telle ou telle situation, nous aurions adopté tel ou tel comportement, agi de telle ou telle façon. Toujours aisé de juger ce qui ne nous concerne pas directement. Maintenant que nous connaissons l’issue de l’agression nazie, facile de nous projeter dans le camp de la résistance… Pour l’union sacrée en 14 ? Bien sûr que non. Collabo en 40 ? Sûrement pas. Utilisant la gégène dans les Aurès ? Même pas en rêve !

Nous oublions juste que nous jugeons le comportement d’individus naufragés  dans une époque différente, ayant subi un conditionnement différent pour un vécu différent…

Que penseront alors de nous les générations futures ?

Nous, englués dans ces années obscurcies par le recul de nos acquis sociaux, par le retour en force des religions.

Nous, avec ces guerres économico-coloniales où l’on estropie en notre nom? Nous, avec ces éruptions de rejet des réfugiés.

Nous, avec la parade des idéologues xénophobes.

Nous à qui l’on offre le spectacle de quelques burkinis pour nous masquer la vision de tous ces réfugiés petits et grands gisant sur les plages de la forteresse Europe.

Nous qui n’acceptons les passeurs et l’accueil des clandestins que pendant le lointain temps de l’occupation. Nous qui sommes jugés si nous ouvrons nos portes.

Nous, blessés, meurtris, embastillés par un pouvoir qui a embrassé le Capitalisme sur la bouche. Ou alors nous, regardant sans broncher le spectacle de ces manifestations réprimées avec une violence extrême.

Nous, exploités, maltraités, achetés, licenciés, délocalisés pour la fortune des autres…

Nous, expulsés, expropriés, simples pions qu’on déplace…pour-votre-securite

Nous, pistés, fichés, surveillés, contrôlés, arrêtés, jugés embastillés pour la pseudo sécurité d’autres « nous » qui ne pensent pas comme « nous »

Nous, sondés, trompés, grugés par d’autres choisis pour décider pour nous.

Bien sûr que ce « nous » est polymorphe. Ce « nous » présent qui sera décrit dans un futur incertain.

Il revient à toutes celles et à tous ceux qui refusent ce présent imposé par l’acceptation ambiante de bousculer cet équilibre mortifère pour un autre futur.

Un autre futur où un nouveau Mark Twain dira de ce « nous » qui aura réagi : « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait. »

Ni dieux, ni maîtres, ni patries ni moines ni patrimoines et vive la sociale si elle ne s’est pas embourgeoisée.

Bure [ Meuse,55 ] Du 11 au 13 novembre – Barricades agricoles contre la poubelle nucléaire et rencontres Reclaim the Fields !

note: Nous donnons l’ information de cette rencontre à Bure, sans aucune volonté de récupération,  Bure est une lutte en cours contre un projet largement dénoncé.. Et on pense être indispensable de:  localement de continuer à construire une opposition anti nucléaire conséquente en dehors des cogestionnaires. On a eu la surprise d’entendre , lors de l’émission de stop nucléaire 26-07 du lundi 7 novembre sur Radio Mega, que des gens de stop nucléaire 26 07 vont participer à la rénion de l’ANCLI  qui va se dérouler d’après l’émission de radio de stop nucléaire Atomic Mac le vendredi 11 novembre à Rovaltain..!!


 reçu l’information par mail par vmc.camp

“Reprenons les champs !” est un slogan qui vous parle ?

Dimanche 13 novembre, à partir de 10h30, chantier barricades agricoles à la gare de Lunéville. Et à partir de vendredi 11, rencontres francophones du réseau Reclaim the Fields à la Maison de la résistance à Bure.

 

DSC_0049#OccupyBure

Depuis la fin de l’été à Bure, le bois de Mandres-en-Barrois est temporairement libéré de l’Andra. Les pans du mur abattu gisent à terre, les gendarmes se sont retirés et des cabanes se reconstruisent dans les arbres. Les croque-morts du nucléaire ont subi une défaite mémorable.

Mais l’empire de l’Andra ne s’arrête pas à la lisière de la forêt. En dix ans, l’agence s’est accaparée plus 3000 ha de terrains, dont 1000 hectares de terres agricoles, harcelant de nombreux-euses paysan-ne-s, augmentant le prix du foncier et compliquant les installations agricoles.

20160906_161942Dans ces champs, les travaux ont débuté il y a plus d’un an. A cause des premiers forages et des fouilles archéologiques, plus de 300 hectares ont été retirés de l’usage agricole, privés de leur valeur nourricière. Après avoir été couverts de tranchées, voilà qu’ils s’enfrichent avant de laisser place à une gigantesque zone de conditionnement de déchets en surface.

Des arbres habités aux champs occupés  !

Pour renforcer le blocage des travaux, nous appelons à continuer l’occupation des terres agricoles ! En novembre dernier nous avions semé un hectare de céréales sous les fenêtres du laboratoire. En avril, nous plantions 500 m2 de pomme de terres à la place d’une future voie ferrée. Avec les 300 kg que nous avons récolté nous continuerons de friter l’Andra, démolir des murs et construire des cabanes : nos cultures squattées sont le terreau d’une résistance diffuse.img_20161016_104951Depuis le début de l’automne, nous avons étendu ce carré de patates pour reprendre 3 hectares à l’Andra. Des variétés de blé ancien ont été installées, du seigle et du blé panifiables ont été semés, et bientôt un fournil se construira… pour coller des pains aux nucléocrates !

Dimanche 13 novembre, nous invitons tout le monde à entretenir ce champ et construire des barricades et des haies tout autour. A partir de 10h30, rendez vous à l’ancienne gare de Lunéville pour un grand chantier collectif : paillage, plantation massive de barricades d’arbres fruitiers et d’arbres de haies, creusement de fossés, fabrique d’épouvAndrails, semis d’hiver, confection de buttes. Nourrissons les résistances, empêchons les travaux, et affirmons des avenirs désirables à la place du désert nucléaire ! Ramenez de quoi boire et grignoter ; ramenez vos pelles, vos fourches, vos pioches ; ramenez de nombreux arbrisseaux et autres plants ; et surtout ramenez-vous !

img_20160924_164954Et à partir de vendredi 11 après-midi, la maison de résistance à Bure accueillera les rencontres francophones du réseau de paysan-ne-s et collectifs anticapitalistes Reclaim the Fields, pour prendre le temps de la réflexion et enraciner les rébellions dans le grand Est, en France et ailleurs. Tout le monde est invité à y participer !

De la forêt libérée de Mandres-en-Barrois aux champs rebelles : on ne nous atomisera jamais !
ANDRA, dégage ! Graine, b(l)ocages, semis sauvages !

Infos : vmc.camp / Contact : terresdebure@riseup.net  / Téléphone (média) : 07 58 65 48 89

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Affiches et tracts à venir pour diffusion

L’affiche en PDF.

Infos pratiques pour l’action de dimanche 13 novembre

Rendez-vous à l’ancienne gare de Luméville dimanche 13 novembre à partir de 10h30.

  • De 10h30 à 12h, finalisation de l’installation de la journée, préparation et lancement des différents chantiers, etc.
  • Midi : repas partagé, ramenez de quoi boire et manger car il y aura seulement une petite soupe, du vin chaud et quelques pommes de terre de notre première récolte.
  • De 12h30 à 13h : point sur l’accaparement des terres de l’Andra et ré-explication des chantiers de l’aprèm.
  • De 13h à la tombée de la nuit : entretien et défense du champ squatté !
  • À la tombée de la nuit, remballage des outils et direction la Maison de résistance pour un apéro et une soupe au chaud (et peut-être un concert) !
  • Parking en fonction de la météo et de la boue sur le terrain.
  • Matériel à ramener : des bottes et vêtements de pluie (en fonction de la météo) ; fourche, houe, bêche, pelle, pioche ; des arbrisseaux en nombre, autres plants et semis ; et quelque chose à boire/grignoter pour partager le midi et/ou le soir.

 Pour les rencontres francophones Reclaim the Fields du 11 au 13 novembre

Infos pratiques 

Les rencontres se dérouleront principalement à la Maison de résistance à la poubelle nucléaire à Bure. Pour y participer, envoyer impérativement un mail à terresdebure@riseup.net pour préciser votre venue et anticiper le nombre qu’on sera. Possibilité de dormir sur place, prévoir au cas où tente et couchage autonome. Participation aux frais et à l’auto-organisation du week-end (cantine, etc).

Pré-programme

Vendredi 11

  • Début des rencontres à midi, repas commun.
  • À partir de 14h : discussion sur la lutte à Bure, les dynamiques d’installations sur place, l’enjeu d’occupation du territoire, l’accaparemment des terres de l’Andra et les résistances, présentation du collectif Terres de Bure, ballade de découverte des environs, projections… tout est possible !
  • Soirée: repas, et à voir !

Samedi 12

Discussions préparées par Reclaim the Fields à la fois sur le fonctionnement interne de la “constellation”, ses perspectives, mais aussi d’autres enjeux de fonds. Plus de détails à venir !

Dimanche 13

  • Matinée : discussion préparée par RTF à la maison / et installation et début du grand chantier collectif à côté de l’ancienne gare de Luméville
  • Aprèm : voir ci-dessus
  • Soirée : apéro à la maison.

Et pour les plus motivées, invitation à une journée et demi de découverte de Reclaim the Fields et des problématiques agricoles du jeudi 10 au vendredi 11 matinée !

Cette journée et demie se tiendra en amont des rencontres publiques et ouvertes à tous. Elle est plutôt envisagée comme un temps d’approfondissement entre différentes personnes, collectifs, paysan-ne-s installées (ou pas) soucieuses de mieux se connaître et se fédérer dans l’Est (ou le Grand Est) !

Voir tous les détails ICI.

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France – Allemagne: Actions de solidarité avec les anarchistes accusés de vol à Aachen (4-7 / 11/2016)

CNA

Berlin:

Attaque de plusieurs DAB à Berlin lors des nuits des 4 et 7 novembre 2016.

Comme petit signe de notre solidarité, nous avons rendu inutilisables quelques distributeurs de billets de banque pendant différentes nuits à divers endroits de Berlin.

Avec cela, nous voulons envoyer beaucoup de force et des salutations chaleureuses à la compagnonne à qui il est reproché d’avoir participé à un braquage de banque à Aachen.

Pour nous, l’expropriation de banque et la destruction de l’argent sont semblables et une bonne façon de s’en prendre au pouvoir répressif

Solidarité, rage et anarchie !

toulouse

Dans la nuit du 3 au 4 novembre, les 3 véhicules garés sur le parking de l’entreprise eiffage, qui construit des taules, ont été détruits par les flammes.

Nous envoyons toute notre solidarité aux compagnons compagnonnes accusé/es de braquage à Aix la Chapelle.

ça nous a réchauffées.

repris et traduction: Anarhija.info

Athènes : Une voiture appartenant à un fasciste démolie dans Exarchia

Le Mercredi 9 Novembre 2016, à la jonction de Tositsa et Bouboulinas St. à Exarchia, une Volkswagen blanche avec la plaque de license IZY 5183 a été repérée ayant  le journal nazi Empros sur l’intérieur du pare-brise avant  . Un groupe de camarades s’est mobilisé rapidement et a explosé sa voiture

Nous envoyons des signaux insurrectionnels à ceux qui ont foiré  dans les rues aux États-Unis contre l’élection démocratique du fasciste Trump.

Fuck tous les  PÈRES PATRIES

 

traduit contra-info

Action de soutien aux migrants

indymedia Nantes

Entre samedi à dimanche, nous sommes passé.e.s chez deux responsables de la machine à expulser.

Frontieres-medium

Abats-medium

D’abord, nous avons fait un tour au local PS, où les tags « Solidarité avec les migrants » et « No borders » ont été inscrits sur les murs et la façade aspergée d’huile de friture. C’est bien sûr une réponse à leur politique migratoire, qui s’est dernièrement illustrée par exemple lors du « démantèlement » de la jungle à Calais ou de l’évacuation des migrants de « Stalingrad » à Paris.

On n’a pas oublié que les uniformes qui gèrent les expulsions ne sont pas tous bleus. C’est donc logiquement que nous avons repeint les vitres du local de la Croix-Rouge par « Collabo des rafles » et « Remballez votre charité ». Rappelons juste qu’elle gère un grand nombre de centres de rétention en Italie et organisent les rafles aux côtés de la police à Vintimille.

Des messages contre leur monde de murs et de barbelés ont aussi fleuri à plusieurs endroits de la ville.

Agissons contre la machine à expulser !

 

Valence [Drôme]la sauvegarde de l’enfance et le Centre Éducatif Fermé utilisent les attentats pour leur promotion commerciale

 

note:  combien de complices  locaux pour ce spectacle affligeant? lors de l’inauguration des propos lourds de sens ont été tenus par la sauvegarde de l’enfance 26 ,  article du Dauphiné libéré, »: un exemple:Le centre éducatif fermé développe un programme éducatif intense lié à une approche “santé mentale” assez rare en France. »

Valence : quand les attentats de Paris aident à se reconstruire

 France bleu  Drome Ardèche mercredi 9 novembre 2016 à 5:54

 

5 jeunes du Centre Educatif Fermé de Valence courent pour la paix
5 jeunes du Centre Educatif Fermé de Valence courent pour la paix –

5 adolescents suivis par le Centre Educatif Fermé de Valence ont quitté la Drôme mardi matin. Direction Paris pour rendre hommage dimanche aux victimes des attentats du 13 novembre 2015.

Se reconstruire en rendant hommage aux victimes des attentats du 13 novembre…

5 jeunes délinquants du Centre Educatif Fermé de Valence ont quitté la Drôme mardi matin pour un pari sportif mais surtout une belle aventure humaine. Encadrés par des adultes de la Sauvegarde de l’Enfance, ces adolescents vont rejoindre Paris en courant ou a vélo : un périple de 600 kilomètres.

Tous ont été très marqués par les attentats il y a un an et dimanche, arrivés à destination, ils rencontreront l’équipe du restaurant « le petit cambodge » ou les terroristes avaient tué 14 personnes. Depuis la tragédie, l’établissement a rouvert ses portes, la vie a repris et selon l’équipe éducative du CEF, cette rencontre permettra aux jeunes de se rendre compte que dans la vie, quelles que soient les difficultés, il est toujours possible de rebondir.

Les adolescents âgés de 16 à 18 ans se sont tous portés volontaires pour cette opération.

 


Dauphiné Libéré  9 Novembre

attentats du 13 novembre  un groupe de mineurs délinquants s’engage  dans  une course symbolique

Ils courent sur le droit chemin

5 jeunes du Centre Educatif Fermé de Valence courent pour la paix

J-5 avant le  tragique  anniversaire  du Bataclan.. J-5aussi pour les jeunes du centre éducatif fermé de Vaalence partis dans un périple sportif  à travers la France. Leur destination Paris(….°)

Le président de la sauvegarde de l’enfance 26″ vous nous donnez une leçon de courage et de Fraternité.(…)Comme pour illustrer ces propos , le directeur  du CEF  a remis un « totem » au Maire  représentant  le » coureur de la Paix ». L’œuvre , dupliquée en autant d’exemplaires que de villes étapes sera offerte aux élus   à chaque passage .

 

Parution:Benjamin Péret, l’astre noir du surréalisme

Benjamin Péret.

Benjamin Péret

Benjamin Péret, un poète rentre dedans, anti militariste, bouffeur de curé, anti colonialiste et anti-autoritaire…

De Dada au surréalisme, Benjamin Péret (1899-1959) est l’un des principaux acteurs des mouvements d’avant-garde qui ont secoué la poésie et l’art moderne au XXe siècle. C’est aussi l’un des moins connus du public. Peu de rééditions, de très rares monographies. Le sort s’est acharné contre ce grand poète dont le rôle et l’importance ont généralement été minimisés par les historiens du surréalisme.

Son engagement dans les mouvements révolutionnaires de son temps, notamment pendant la révolution espagnole aux côtés du POUM et des anarchistes » les amis de Durruti » , n’est peut-être pas étranger à cette occultation. Sur sa tombe, au cimetière des Batignolles, ses amis ont fait inscrire une épitaphe qui résume sa vie de révolté permanent : « Je ne mange pas de ce pain-là. »

Cette biographie (suivie d’une petite anthologie) replace la trajectoire de Benjamin Péret dans les enjeux utopiques du surréalisme,

L’auteur : Barthélémy Schwartz est né à Paris en 1963. Coanimateur de la revue de bande dessinée Dorénavant (1986-1989), du collectif Ab irato (en 1992), puis de la revue de critique sociale Oiseau-tempête (1997-2006), il a publié Le Rêveur captif (L’Apocalypse en 2012).

 

Publié dans Socialisme ou Barbarie, en décembre 1959.

À la mémoire de Benjamin Péret

Notre camarade et ami Benjamin Péret n’est plus. Avec lui, le mouvement révolutionnaire a perdu, en septembre 1959, un des rarissimes esprits créateurs qui ont, toute leur vie durant, refusé de monnayer leur souffle en argent, prix Goncourt ou Staline et cocktails chez Gallimard. Péret restera pour nous un exemple, car il a garanti ses idées par son existence non seulement en quelque circonstance exceptionnelle, mais jour après jour, pendant quarante ans, par son refus quotidiennement renouvelé d’accepter le moindre compromis avec l’infamie bourgeoise ou stalinienne.

La presse bourgeoise et « progressiste » avait tenté de l’enterrer sous son silence pendant qu’il était vivant ; elle a encore essayé de mutiler son cadavre en parlant de lui, à l’occasion de sa mort, comme si Péret n’avait été qu’un littérateur. Mais ce qu’est la « littérature » pour ces Messieurs, était aux yeux de Péret une abomination. Il était resté, avec André Breton, un des rares surréalistes du début pour qui le surréalisme avait intégralement gardé son contenu révolutionnaire, une négation non seulement de telle forme de la littérature, mais de la littérature et du littérateur contemporain comme·tels. La révolution dans la culture était pour lui inséparable de la révolution dans la vie sociale et inconcevable sans elle. Et cette unité de la lutte pour la libération spirituelle et matérielle de l’homme n’est pas restée chez Péret un vœu ou une profession de foi. Elle a pénétré à la fois son œuvre d’écrivain et sa vie. Militant au Parti communiste lorsque celui-ci méritait encore ce nom, il s’est très tôt rallié à l’Opposition de gauche rassemblée autour de Trotski. Combattant pendant la guerre d’Espagne, il a été conduit par l’expérience du stalinisme dans les faits à réviser les idées de Trotski et à comprendre qu’il ne subsistait plus rien, en Russie, du caractère prolétarien de la révolution d’Octobre. Il a été ainsi amené à critiquer violemment les positions du trotskisme officiel, dans Le Manifeste des Exégètes, brochure publiée en 1945 à Mexico. Après sa rupture avec le trotskisme, survenue définitivement en 1948, il a continué, avec des camarades français et espagnols, ses efforts pour la reconstruction d’un mouvement révolutionnaire sur de nouvelles bases.

Il nous a paru que nous ne pouvions pas mieux honorer sa mémoire qu’en reproduisant ici Le Déshonneur des poètes, publié à Mexico en février 1945 et qui est resté à peu près inconnu en France. Car en montrant dans ce texte comment les valeurs les plus élevées de la poésie et de la révolution, loin de s’opposer, convergent, en montrant comment la prostitution au chauvinisme a conduit les Aragon et les Éluard à la fois à trahir le prolétariat et à revenir aux canons bourgeois de la beauté, Péret y exprime à la fois la vérité de sa propre vie et ce qui de cette vie doit rester pour nous un exemple impérissable.