Archives mensuelles : mai 2016

Paris : beau comme une voiture de flics…

Brèves du désordre

Voiture de police incendiée près de la place de la République : deux policiers légèrement blessés

France Info, mercredi 18 mai 2016 13:58

Une voiture de police a été incendiée tout près de la place de la République, à Paris, alors que se tenait le rassemblement de policiers contre la « haine anti flics ».

La voiture était en train de rouler quai de Valmy, lorsqu’une quinzaine d’individus l’ont entourée, selon la préfecture de police de Paris.

Les individus ont fait sortir de force les deux policiers qui étaient à l’intérieur du véhicule, dit la préfecture.

Les vitres de la voiture ont été brisées, puis un cocktail molotov a été jeté contre la lunette arrière et le véhicule s’est enflammé.

Les deux policiers ont été légèrement blessés et selon nos informations, les individus qui ont incendié la voiture ont réussi à s’enfuir.


Manifestation contre « la haine anti-flics » : Une voiture de police incendiée

20Minutes, 18.05.2016 à 14:26

MOUVEMENT La tension monte d’un cran ce mercredi midi aux abords de la place de la République où des policiers manifestent en ce moment contre la « haine anti-flic »…

Une voiture de police a été incendiée ce mercredi midi quai de Valmy (canal Saint-Martin, 10e arrondissement), à quelques pas de la place de la République où se déroule depuis 12h la manifestation des policiers pour dénoncer la « haine anti-flics ». L’incident a été rapporté par de nombreux internautes sur Twitter et Periscope.

Une contre-manifestation interdite

Parallèlement à ce rassemblement policier, le collectif de lutte contre les violences policières a appelé à une action juste avant 12h. Cette contre-manifestation avait été interdite par la préfecture, ce qui n’a pas empêché toutefois une manifestation sauvage aux abords de la place de la République. Ce serait des participants à ce rassemblement qui auraient incendié la voiture de police.

Nantes/Paris/Rennes/Rouen : manif du 17 mai, journaflics et SO dans leur face

Brèves du désordre

Nantes : vitrines et journaflics

Loi travail : incidents à Nantes lors de la manifestation
AFP, 17 Mai 2016, 18h14

A l’appel de l’intersyndicale et de la coordination lycéenne, le défilé s’était ébranlé vers 11h00 derrière une banderole jaune demandant le « Retrait du projet de loi travail« . La tête du cortège a ensuite été prise par plusieurs centaines de jeunes défilant derrière une banderole proclamant « Résistances« . « On n’est pas violents, on est en colère. Jeunes, précaires et révolutionnaires« , ont-ils notamment scandé, ainsi que « Nous ce qu’on veut, c’est niquer l’État, le 49-3, on n’en veut pas« .

A la mi-journée des manifestants ont lancé divers projectiles, dont des bouteilles en verre, sur la façade de la préfecture de Loire-Atlantique et en direction des forces de l’ordre présentes dans le jardin, qui ont répliqué avec des lances à eau.
Puis de nouveaux incidents se sont produits près du château des Ducs de Bretagne, avec échange de projectiles et de grenades lacrymogènes entre manifestants et forces de l’ordre.
Un peu plus à l’ouest, peu après, des manifestants, qui venaient de faire main basse sur une poubelle remplie de verre, ont jeté de nombreuses bouteilles sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué en faisant usage de grenades lacrymogènes. La Fnac, installée dans l’ancienne bourse, a aussi été visée par des projectiles.
Alors qu’ils couvraient la manifestation, un groupe de sept à huit photographes et journalistes vidéo a été victime de jets de bouteille. Bien que protégé par un casque, un photographe d’Ouest-France a été légèrement blessé par une bouteille de vin qui, sans se casser, lui a violemment frappé le côté du visage. Pris en charge et mis à l’abri par ses confrères, il a pu quitter les lieux par ses propres moyens.
Puis un groupe de jeunes manifestants a mis le feu à un scooter, près des rails du tramway, tout près de la place du Bouffay, où se tient la Nuit debout nantaise. Quelques poubelles ont été jetées sur le feu, dégageant une épaisse fumée noire. Les forces de l’ordre ont répliqué quelques minutes plus tard, à grand renfort de lacrymogènes.
En référence à l’incendie d’une voiture de luxe lors d’une précédente manifestation à Nantes, des manifestants ont tagué « Elle est où la Porsche ?« , ou encore « Qui sème le gaz récolte le pavé« , ou enfin « En cendre, tout devient possible ».
Un « PS traîtres 49-3 » a également été peint sur le rideau baissé du siège du PS.


A Rennes, pénurie de billets dans les distributeurs

Républicain Lorrain, 17/05/2016 à 11:08

Cibles récurrentes des casseurs en marge des manifestations contre la loi Travail, beaucoup distributeurs de billets sont désormais hors service à Rennes.

C’est une conséquence assez inattendue des violences survenues en marge des manifestations contre la loi Travail. A Rennes, de nombreux distributeurs de billets, victimes de vandalisme, ne remplissent plus leur fonction première, rapporte Ouest France.

Après les vitrines, les DAB (distributeurs automatiques bancaires) sont régulièrement visés par les casseurs qui, au minimum, les aspergent de peinture et empêchent les clients de pouvoir lire les instructions sur l’écran. D’autres sont littéralement cassés. Résultat, ceux qui sont encore en service ont été pris d’assaut par les Rennais à la recherche de petites coupures.

« Ça devient très dur de tirer de l’argent liquide sur Rennes« , a confié un vendeur de viennoiseries à Ouest France. Certains commerçants acceptent même que leurs clients fassent une carte bleue en échange d’argent liquide.

Les distributeurs encore opérationnels devaient toutefois être réapprovisionnés ce mardi. Mais ceux qui ne fonctionnent plus, eux, ne peuvent pas être changés du jour au lendemain… Et les rassemblements contre la loi Travail ne sont pas finis.


Rouen : et la vitrine du PS est tombée

Loi travail : la permanence du PS saccagée par des manifestants
Tendance Ouest, 14h31 – 17 mai 2016

Les fenêtres de la permanence du Parti socialiste, rue de la République, ont volé en éclat, ce mardi 17 mai 2016. A Rouen (Seine-Maritime), lors de la mobilisation contre la loi Travail organisée par les syndicats, une partie des manifestants s’en est pris à cette vitrine en signe de protestation. Ce n’est pas la première fois qu’ils s’en prennent à la permanence.

Des tags « 49.3 »

Une poignée de ces manifestants ont également taggé des vitrines de banques dans le centre-ville de Rouen. A l’aide de bombes de peinture, ils ont inscrit « 49.3 » sur quelques fenêtres.


Paris : abribus et SO

Loi travail : à Paris, les syndicats sortent les matraques
Metronews, 17-05-2016 23:04 (extrait)

Ils sont casqués, armés et portent parfois des masques quand les gaz lacrymogènes pleuvent sur les manifestations. Eux, ce ne sont pas les CRS que l’on trouve habituellement en marge des cortèges, mais les services d’ordre de la CGT et de Force ouvrière. Ce mardi, ils ont participé, aux côtés des forces de l’ordre à isoler les groupes de casseurs du reste des manifestants, notamment à Paris. Et leur présence nombreuse et armée n’a pas manqué d’agacer les milliers de personnes venues défiler contre le projet de loi travail.

Ce mardi, les SO étaient donc déployés en nombre. Fait rare, toutefois, ils étaient également bien plus protégés qu’à l’habitude, avec des casques, des battes de base-ball, des manches de pioches, etc. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ils ont été, comme les policiers avant eux, la cible de la grogne des manifestants, qui reprenaient en chœur « SO collabos ! » Un homme présent dans le cortège affirme même avoir été blessé par un coup de coude, asséné par un membre d’un service d’ordre.

Un grand écart pour une organisation qui, au début du mois, dénonçait les violences policières. La CGT, de son côté, reste discrète sur le rôle des SO ce mardi. Dans un communiqué publié dans la soirée, elle se contente de saluer « le sérieux avec lequel les services d’ordre des organisations syndicales ont assuré la sécurité des manifestants. »

Récit à chaud de la manif du 17 mai contre la loi Travail et son monde
Paris-luttes, 17 mai 2016

CRS + bacqueux + service d’ordre intersyndical ont tenté de faire taire les manifestant-e-s les plus déterminé-e-s. Encore raté !

Avant de commencer, je voudrais lancer un grand grand BIG UP à tout le monde, à tou-te-s celles et ceux qui ont rejoint cette fois encore le cortège autonome en tête de manif. Parce qu’aujourd’hui c’était tout sauf évident, le dispositif répressif était effrayant, le pire qu’on ait pu avoir depuis le début du mouvement. Et malgré ça, on était super nombreux-euses à l’avant, déterminé-e-s et solidaires. Bravo, merci, youpi.

Pour cette manif du 17 mai, donc, l’État, les bureaucraties syndicales et les médias mainstream s’étaient visiblement passé le mot pour qu’il ne se passe rien : interdictions de manif envers plusieurs camarades, parcours de manif très court et modifié au dernier moment, contrôles de police partout autour du point départ de la manif (dans un périmètre très large), annonces de soi-disant « rencontres informelles » entre « responsables » de la CGT et de la « mouvance autonome » pour que la manif reste calme, et le pompon, un dispositif CRS + service d’ordre intersyndical encore plus imposant que la semaine dernière.

La manif est partie bien avant l’heure prévue – 14h (avec l’idée grillée de nous empêcher d’aller devant) depuis la place de l’École militaire, avec en tête des dizaines et des dizaines de CRS, suivis par des dizaines et des dizaines de sbires armés du service d’ordre (SO) CGT-FO qui eux-mêmes encadrent le carré de tête officiel avec les représentant-e-s de la CGT, FO, Solidaires, UNEF et FSU. Et juste derrière, les cortèges syndicaux, et sur le côté gauche, des dizaines, puis des centaines, puis des milliers de personnes qui constituent peu à peu le fameux cortège autonome de tête.

Dans les premiers temps, l’ambiance est calme et tendue. Tout le monde semble horrifié par le dispositif CRS+SO (il y a de quoi !), mais au fur et à mesure que ça avance, notre cortège se fournit et commence à avoir de la gueule. En plus des slogans habituels (« Paris, debout, soulève-toi« , « Tout le monde déteste la police« , « À bas l’État, les flics et les patrons » et autres « Nous sommes tou-te-s des casseurs« ), certains fusent à l’encontre du SO (« SO, collabo« ), notamment de la part d’autres syndicalistes, dont certain-e-s avec drapeaux CGT.

Sur le boulevard du Montparnasse, une sorte d’énorme black bloc se constitue peu à peu, presque comme par magie. Malgré les contrôles policiers, plein de gens ont réussi à venir équipé-e-s, masqué-e-s, avec banderoles renforcées et tout. Bien ouéj ! De premières petites actions ont lieu (panneaux de pub tagués et/ou brisés, oeufs de peinture lancés sur les flics) et à un moment le cortège a la bonne idée de s’arrêter pour que tout le monde se resserre ensemble (avant ça, une partie des manifestant-e-s étaient sur le côté du SO, à l’avant). On laisse donc les CRS et le SO s’éloigner un peu (mais bon, ils s’arrêtent assez vite eux aussi, comme c’est bizarre, à croire qu’ils veulent manifester avec nous…).

Peu après être reparti-e-s en bloc derrière nos banderoles de tête, un premier affrontement a lieu avec un cordon de CRS situé sur une rue à gauche. Des pétards, des feux d’artifice et quelques autres projectiles sont lancés sur les flics, qui ripostent à la lacrymo. On avance, et on fait gaffe à ce que la manif ne soit pas coupée en deux.

Plus loin, au croisement des boulevards Montparnasse/Raspail, les flics se prennent une pluie de projectiles, il y a au moins un Molotov qui part, et le croisement est rapidement inondé par les grenades lacrymogènes (décidément !). Pendant ce temps-là, les bris de panneaux de pub et tags continuent. Il y a peut-être un dispositif policier de ouf, il y a peut-être un SO effrayant, on est nombreux-nombreuses et déterminé-e-s : même pas peur ! La place Picasso (c’est comme ça que s’appelle ce croisement) est toutefois tellement remplie de lacrymo que la manif se distend quelque peu. Alors ça s’arrête à l’avant, pour laisser le temps à celles et ceux resté-e-s à l’arrière de recoller.

Il y a des cordons de flics à pratiquement chaque intersection, mais pas au niveau de la rue Campagne-Première. Là, quelques personnes crient « À Matignon ! » et bifurquent dans la rue. Ça part en manif sauvage, on est plein à s’engouffrer là-dedans, avec aussi un paquet de journaleux qui accourent tels des vautours à l’affût… Un hélico de flics surveille tout ça de haut. Ça accélère pour ne pas se faire bloquer au bout de la rue, mais le temps d’arriver au bout et on se retrouve face à une ligne de CRS qui envoient masse de lacrymo. Demi-tour en speed, on évite de peu la nasse en écartant/caillassant un nouveau groupe de CRS qui arrivent sur le bord du boulevard du Montparnasse. Là aussi, la flicaille balance de la lacrymo à tout-va. Le mélange de manifestant-e-s masqué-e-s et d’autres moins préparé-e-s se passe assez bien, encore dans un bon esprit de solidarité face à la police.

Ça continue ensuite sur le boulevard Raspail, les panneaux de pub continuent de prendre des coups (de marteau et/ou d’aérosol). Arrivé-e-s sur la place Denfert-Rochereau, des bacqueux menacent et se font caillasser comme il se doit. Le SO CGT-FO tente de s’interposer et se mettent carrément à lancer des projectiles sur nous ! Comme la semaine dernière, la question ne se pose pas de savoir de quel côté ils sont. Avec leurs brassards, leurs casques et leurs matraques, plusieurs personnes les ont d’ailleurs confondus avec des bacqueux… Des slogans sont criés de partout contre le SO (« Flics, SO, même combat »). Alors qu’on reprend le dessus et que la colère à leur encontre est généralisée, les flics viennent à leur rescousse et balancent plusieurs salves de lacrymos.

Peu après, des affrontements se fixent de l’autre côté de la place Denfert, sur l’avenue du Général Leclerc. Caillassages et lacrymos à répétition, puis, alors que ça s’est calmé depuis un moment, les flics re-balancent la dose de lacrymo pour disperser tout le monde.

Je pense qu’une bonne partie des gens sont parti-e-s à ce moment-là. D’autres retournent vers la manif (les 55 000 manifestant-e-s – selon la CGT – ne sont pas encore tou-te-s arrivé-e-s), et de nouveau face à l’hostilité d’un SO (de FO, cette fois), ça se crispe pas mal : « Tout le monde déteste le SO« . Lorsque le SO se décide enfin à rebrousser chemin, ils se font copieusement huer, là encore par toute sorte de manifestant-e-s.

Il est environ 17h, ça ressemble à la fin, je me barre avec quelques ami-e-s.

Plus tard, j’apprends que vers 17h30, environ 200 personnes seraient parties en manif sauvage sur le boulevard Montparnasse. Je n’en sais pas plus. Pendant ce temps-là, Marine Le Pen a sans surprise choisi son camp et s’en prend aujourd’hui dans les médias aux « black blocs » et aux « étrangers »…

À demain, à après-demain, dans l’entraide et la détermination !

notes critique: la politique est en crise, achevons la!

Nnote:un tract circule  au cours des blocages et auto-réduction et occupation de pôle emploie dans la Drôme , nous le publions:

La politique est en crise, achevons-la !

Lutter contre le travail et son monde ne peut être une lutte pour prendre les rênes du pouvoir politique, ce ne peut être qu’une lutte antipolitique.

Le citoyen, c’est l’esclave de l’état et de l’économie. Le citoyennisme est une cristallisation idéologique de cette servitude volontaire qu’il s’agit justement d’abolir.

Cessons de faire du salariat, du travail-marchandise, de la valeur, des marchandises, de l’argent, de l’entreprise, du Marché, du Parti et de l’État des « horizons indépassables » des voies « émancipatrices » et des institutions « révolutionnaires »

Voulons-nous vraiment, comme d’aucuns nous le proposent, retourner travailler pour mille cinq cents euros dévalués mensuels dans les mêmes entreprises, pour produire encore les mêmes marchandises, le même argent et au final perpétuer ce même monde invivable ?

Est-ce que nous désirons encore cette misère existentielle, être organisés, dominés, administrés par une bureaucratie d’État qui, comme n’importe quelle bureaucratie, finira corrompue, despotique, mortifère ?

Pourquoi s’obstiner à vouloir tout changer pour que rien ne change ?

Nous ne voulons pas d’une république sociale-iste, ni d’un salariat universel, ni d’un capitalisme d’état, ni même d’une auto-exploitation gérée collectivement ;

Nous voulons une auto-organisation de nos vies, libérées de l’état et de sa bureaucratie au profit d’une organisation autonome de notre monde.

Nous voulons une vie libérée de l’argent au profit d’une répartition de nos œuvres selon nos volontés et nos besoins, une vie libérée des marchandises au profit de ce que nous voulons créer, faire, construire, une vie libérée du travail au profit d’une vie s’épanouissant dans une diversité non-finie du faire.

Mettons ensemble nos puissances d’agir  non au service de l’entreprise, libérale, étatique ou « auto-gérée », et de leurs passions morbides,  mais au service de notre désir de vivre lui-même. Auto-organisons nous, occupons tout, refusons d’être asservi-e-s aux machines électorales des « gauches alternatives » et continuons ici et maintenant d’agrandir dans l’auto-organisation, notre puissance d’agir.

Ne refaisons pas « Mai 68 » : faisons mieux, beaucoup mieux : notre non est un non qui affirme

L’autonomie est la forme d’anti-gouvernement qui permet à la fois le surgissement révolutionnaire anti-vertical et l’inscription horizontale d’une forme de vie commune qui dure.

Renonçons à cette conception du politique fondée sur la puissance de l’État pour inventer des formes politiques partant de la capacité de faire et de créer de chacun, ancrées dans la multiplicité concrète des espaces et des moments.  Redonnons au politique ses propriétés originaires : un temps, un lieu, des êtres, une vie qui se fait et se défait.

Notre destitution est donc pouvoir de et non pouvoir sur.

Ne craignons ni de détruire, corps et âme, le monde qui nous détruit. Ni de construire, cœurs et âme, celui que nous ferons fleurir.

Lire : https://lundi.am/l-autonomie-ou-rien  / nous contacter pour discuter : lelabo@riseup.net

Grenoble ( Isère):Audience de radiation Bernard Ripert à la cour d’appel de Grenoble le jeudi 2 juin 2016 à 9h

reçu par mail

NO PASARAN
Bernard Ripert est avocat depuis 41 ans. C’est l’un, si ce n’est le, dernier avocat politique de France.
Il a défendu bénévolement depuis 1976 tous les manifestants arrêtés ( Malville en 1977, réforme
des retraites, A51, parc Paul Mistral, loi Devaquet etc.). Il a également défendu tous les objecteurs
de conscience et les « renvoyeurs » de livret militaire ainsi que des militants politiques sur le plan
national et international (action directe, Carlos, GRAPO).
Me Ripert est un avocat rigoureux, consciencieux, qui connait parfaitement ses dossiers, la loi et la
procédure. Il n’a de cesse de dénoncer les attitudes autoritaires, arbitraires des magistrats, les
dysfonctionnements de la justice, les illégalités et les injustices. De ce fait un certain nombre de
magistrats le détestent et ont juré sa perte. Avec l’aval du ministre de la Justice ils ont décidé de le
radier du barreau le 2 juin 2016, se fondant sur des accusations mensongères !
Me Ripert est parfaitement innocent. Il a été relaxé le 11 mai 2016 par le conseil de discipline,
constitué de 11 avocats de 5 barreaux différents !
Dès le lendemain, 12 mai, les ignobles magistrats de la cour d’appel de Grenoble ont décidé,
illégalement, de prolonger sa suspension provisoire, déjà elle-même illégale, et fixé au 2 juin 2016 à 9h son audience de radiation. C’est-à-dire à trois semaines alors qu’il faut habituellement entre 9 et 24 mois pour que toute affaire soit rejugée à la cour d’appel.

Tous ceux qui ont connaissance de cette situation sont scandalisés, ils ne peuvent pas croire que
cela se passe en France en 2016, et non en 1942, ou au Chili de Pinochet ou dans l’Espagne de
Franco. Les magistrats de la cour d’appel de Grenoble, sous l’égide de leur procureur général,
s’apprêtent à commettre le crime de forfaiture. Dans la mesure où la loi et la justice ne protègent
plus un auxiliaire de justice, seule une forte mobilisation populaire peut le faire.
Venez tous soutenir Me Ripert à la cour d’appel de Grenoble
le jeudi 2 juin 2016 à 9h
Pour dire non à la forfaiture, à l’illégalité, à l’utilisation du pouvoir et de la force pour réprimer à la
place de la loi, comme cela se fait actuellement à l’encontre des manifestants contre la loi travail
Pour défendre la liberté d’expression, les droits de la défense, le droit d’un avocat à exercer
librement sa profession
Les droits de la défense sont en danger dans ce pays, il n’y a pas eu de radiation d’avocat pour fait
d’audience depuis la fin des guerres ! A travers Me Ripert c’est la défense libre, combative,
compétente et honnête que les magistrats liberticides veulent détruire !
Le comité de soutien à Me Ripert
contact 06 33 32 76 60

Gap (Hautes-Alpes) : Le PS voit rouge, “Nuit debout” s’allonge une fois de plus devant le pouvoir

lu et copié attaque.noblogs.org

dici.fr / dimanche 15 mai 2016

200x150x783696-imag0294.jpg,qitok=kKYFg-OQ.pagespeed.ic.eNdbHpaKLALes locaux du Parti Socialiste ont été dégradé dans la nuit de ce samedi à ce dimanche. Des tâches de peintures ornent les murs du PS, situé rue Carnot à Gap. Par voie de communiqué, le parti condamne “fermement ces actions et les dégradations commises”. Il termine en énonçant qu’une plainte sera déposée au commissariat.
De son côté, Nuit Debout Gap dément toute implication dans cet acte. Le collectif assure que la manifestation de ce samedi à Gap “n’est en aucun cas concernée par les dégradations qui ont été commises sur la façade du siège du PS.” Il va même plus loin en affirmant qu’aucune dégradation n’a été constatée lors des précédentes Nuit Debout. […]

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Anne Steiner : « Il faut faire la grève générale de la consommation »

note: c’est un point de vue, le texte ne cite pas Emille Armand: l’initiation individualiste anarchiste, ni Zo d’Axa
Sociologue et maître de conférences en sociologie à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Anne Steiner travaille sur la violence politique. Aux éditions L’Échappée, elle a publié un ouvrage de référence sur la Fraction armée rouge (RAF : guérilla urbaine en Europe occidentale, 2006) ainsi que des livres consacrés aux anarchistes individualistes (Les En-dehors : anarchistes individualistes et illégalistes à la Belle Époque, 2008), et à la violence sociale et politique à la Belle Époque (Le goût de l’émeute : manifestations et violences de rue dans Paris et sa banlieue à la “Belle Époque”, 2012 ; Le Temps des révoltes : Une histoire en cartes postales des luttes sociales à la “Belle Époque”, 2015). Elle a également consacré un ouvrage (Belleville cafés, photos Sylvaine Conord, L’Échappée, 2010) et des articles à l’évolution de Belleville à travers celle des cafés de ce quartier. Nous sommes revenus avec elle sur l’actualité de ces mouvements du siècle dernier.

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extrait:

Le Comptoir : Vous avez écrit sur divers mouvements libertaires – anarchisme individualiste et anarcho-syndicalisme – de la Belle Époque. En quoi ces courants politiques peuvent-ils nous aider à penser les luttes d’aujourd’hui ?

Anne Steiner : Ils nous aident à comprendre ce qu’est l’engagement. Ce que veut dire lutter pour l’émancipation. En ce qui concerne les anarchistes individualistes, il y a quelque chose d’intemporel dans leur lutte, qui vaut pour notre temps.

Pour ce mouvement, la transformation de la société passe par la transformation personnelle. Chaque individu doit tendre vers le développement de toutes ses potentialités, dans tous les domaines (intellectuel, affectif, sexuel, physique, sensoriel, artistique). Il y a la conviction qu’il n’y aura pas de changement social s’il n’y a pas au préalable de rupture dans les comportements. Alors que les tenants de la révolution remettent tout effort à plus tard – peuvent être autoritaires avec leurs enfants, vivre des rapports inégalitaires, travailler dans n’importe quelle entreprise à n’importe quelle tâche, et consommer à tout va – en attendant la révolution qui réglera tout, l’anarchiste individualiste s’efforce, lui, d’agir dans tous les actes de sa vie, même les plus infimes, en accord avec son éthique, sans compromis aucun.

Il me semble que leur précepte « vivre en anarchiste ici et maintenant » garde sa haute valeur subversive aujourd’hui encore, dans les conditions qui sont les nôtres.

En ce qui concerne l’anarcho-syndicalisme, c’est beaucoup plus compliqué. C’est une conception de la lutte peu adaptée à la situation actuelle puisqu’elle repose sur l’idée d’une grève générale. Partout au même moment, les travailleurs se rendraient maîtres des lieux de production ainsi que des moyens de communication et de circulation. Le syndicat, organe de résistance, se transformerait alors en organe de circulation et de répartition des biens. La conquête de l’État serait ainsi tout à fait superflue pour passer d’un mode de production à un autre. Mais la division internationale du travail est telle qu’une grève générale dans un seul pays (déjà difficile à concevoir) n’aurait aucun sens aujourd’hui. Et imaginer la réaliser à un niveau planétaire paraît tout à fait déraisonnable.

Certains se réclament encore de l’anarcho-syndicalisme… La CNT par exemple.

Oui, ils se réclament de l’anarcho-syndicalisme au sens où ils défendent leur indépendance vis-à-vis des partis. Ils n’ont cependant plus en tête la grève générale pour arriver à une autre société. Enfin, je ne pense pas, et s’ils l’ont encore, ils font erreur. La plupart des biens de consommation sont produits hors d’Europe. Comment, dans ces conditions, une grève générale pourrait-elle déboucher sur l’avènement d’une société autre ?

« Réduire le temps de travail, c’était permettre aux ouvriers d’avoir une vie en dehors de la production, la possibilité de s’instruire, de développer ses potentialités. »

De quels moyens de lutte disposons-nous alors ?

Aujourd’hui, il faut faire la grève générale de la consommation, c’est le seul levier sur lequel nous pouvons agir. C’est-à-dire qu’il faut réduire de façon drastique sa consommation de biens industriels, se détourner au maximum des circuits marchands, et produire autrement ce que nous considérons comme nécessaire à notre bien-être. Le capitalisme ne survivrait pas à une désertion en masse de la consommation.

N’y a-t-il pas un grand écart entre les anarchistes individualistes, qui ne croient pas en la révolution collective, et l’anarcho-syndicalisme, qui défend la lutte de classes et préconise la grève générale comme moyen ?

Bien sûr. J’ai commencé par travailler sur les anarchistes individualistes, parce que je me reconnaissais davantage dans leurs conceptions. Mais en même temps, en toile de fond, il y avait tous ces mouvements que j’ai eu envie de mieux connaître. Dans leurs publications, notamment dans L’Anarchie, les individualistes tapent pas mal sur les anarcho-syndicalistes. Mais en fait, ils participent quand même plus ou moins aux mouvements que ces derniers initient. Par exemple, lors de la célèbre grève des carriers de Draveil en 1908, les individualistes sont sur les lieux et participent aux meetings comme orateurs ainsi qu’aux manifestations.

Au sein des collaborateurs et collaboratrices de L’Anarchie, il y avait un conflit entre ceux qui pensaient qu’ils n’étaient pas concernés par les revendications ouvrières, et qui étaient assez méprisants par rapport aux luttes syndicales, et ceux qui estimaient au contraire que certaines de ces revendications, comme celle pour les huit heures de travail, les concernaient [au début du XXe siècle, la journée de huit heures de travail était une des revendications phares de la CGT révolutionnaire, NDLR]. Car réduire le temps de travail, c’était permettre aux ouvriers d’avoir une vie en dehors de la production, la possibilité de s’instruire, de développer ses potentialités.

Les anarchistes individualistes sont, selon la terminologie de Gaetano Manfredonia, des “éducationnistes-réalisateurs” : ils croient en l’éducation, en particulier sous la forme de l’auto-éducation. Car seul un homme éduqué, libéré des préjugés de son temps, soumis à la seule autorité « de l’expérience et du libre examen », sera capable d’œuvrer pour l’émancipation. Dans leur grande majorité, eux-mêmes avaient quitté l’école à 12 ou 13 ans, étaient des autodidactes et possédaient une culture assez remarquable en sciences et en philosophie. C’est notamment le cas de ceux qui furent inculpés dans l’affaire Bonnot dont on connaît précisément les lectures et les commentaires.

C’est au nom de cette conception que deux femmes, qui avaient cofondé L’Anarchie avec Albert Libertad, Anna et Amandine Mahé, considéraient qu’il fallait soutenir, en tant qu’individualistes, la formidable mobilisation engagée par la CGT pour la journée de huit heures. Pour que le prolétariat accède à la culture, et échappe ainsi aux préjugés et à la résignation. Après la mort de Libertad en novembre 1908, elles se sont d’ailleurs éloignées des individualistes de L’Anarchie pour rejoindre l’équipe du Libertaire de Sébastien Faure, davantage intéressée par les luttes sociales.

Valence (drôme)un policier tire cinq fois sur la voiture du jeune conducteur(mise à jour le 16/05)

Dauphiné  libéré le 13/05  à 11h30

Un policier tire fois cinq fois pour stopper la voiture du fuyard

Jeudi soir à Valence, un jeune homme de 18 ans a été interpellé après une folle poursuite.

Les faits ont débuté après un refus de priorité dans la zone de sécurité prioritaire du quartier du Plan, peu après 17h30. Lors de sa fuite, le chauffard a percuté, « lors d’une conduite extrêmement dangereuse, plusieurs voitures en stationnement » précise ce vendredi matin, Alex Perrin, procureur de la République de Valence.

Dans le quartier de la Chamberlière, « se sentant en danger, un policier de la Bac a tiré à cinq reprises en visant la partie basse de la voiture du fuyard pour la neutraliser » ajoute Alex Perrin.

dans le quartier de la Chamberlière , l’équipage  de police va dans une rue étroite, se retrouve face à la voiture . Alors que les policiers descendent de leur véhicule , le fuyard percute  une nouvelle fois une voiture en stationnement  et celle de la Bac.

Alors que le conducteur, sans permismais propriétaire de la voiture, non assurée,celui-ci  a été interpellé, son passager, en fuite, est toujours recherché. Le cconducteur  de 18 ans est en garde à vue pour violences avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique, refus d’obtempérer aggravé et défaut de permis de conduire.  Hiersoir , sagarde à vue a été prolongée par le parquet.

dauphiné libéré le 16//07//2016

Alors que le passager était parvenu à prendre la fuite, le conducteur, après une période de garde à vue, a été présenté samedi successivement au parquet de Valence, à un juge d’instruction puis au juge des libertés et de la détention. Une information judiciaire a été ouverte, le Valentinois a été placé en détention provisoire pour tentative d’homicide.

Bruxelles – Procès anti-terroriste – retour chambre du conseil

reçu par mail

Bruxelles – Le 10 mai avait donc lieu la chambre du conseil qui devait statuer sur la tenue d’un procès en anti-terrorisme à l’encontre de douze anarchistes.

Celle-ci aura tourné court, la juge ayant soulevé la question de la langue dans laquelle devrait se passer cet éventuel procès.
En effet, l’ensemble des potentielles inculpées n’avait rien déclarer lors de leurs auditions, mais une majorité d’entre elles n’avaient rien déclarer… en néerlandais ! Or la procédure avait été poursuivie en français…
Ne sachant pas comment régler ce « problème » sur le moment, la chambre du conseil a donc été reportée.
Aucune nouvelle date n’a été fixée pour le moment.

Voilà donc les inculpées entrées de plain-pied dans une nouvelle phase de la « temporalité judiciaire ».
Pourtant, il nous appartient de garder un œil sur cette histoire – sans alarmisme ni catastrophisme – pour ne pas laisser la justice faire son travail sournoisement sans qu’il n’y ait de solidarité démontrée envers ces compagnonnes.

Par ailleurs, si les faits reprochés datent d’il y a quelques années, le monde lui n’a pas tant changé et il est toujours temps de se révolter !
Que ça soit suite aux révoltes dans les prisons qui se déroulent en ce moment-même, à l’affront qu’est la loi dite des « 45 heures », aux mouvements de contestations dans les centres fermés, aux conditions de vies de plus en plus dures ou aux humiliations quotidiennes imposées par la bonne morale… Ce ne sont pas les raisons ni les possibilités qui manquent.

Solidarité dans la lutte.

Nantes/Lille/Le Havre/Paris : nouvelles manifs, vitrines et service d’ordre

 lu et copié Brèves du désordre   où l’on peut voir l’article avec photos

Des dizaines de milliers d’opposants à la loi travail et au recours au 49-3 ont manifesté jeudi dans toute la France, lors de rassemblements parfois émaillés de violences, comme à Paris, Nantes ou Toulouse, mais la mobilisation a marqué le pas.
Au total, 55.000 personnes ont manifesté, dont 43.000 en province où ont eu lieu 163 rassemblements et défilés, selon le ministère de l’Intérieur.
« Des heurts, parfois très violents, dus à une minorité d’activistes, ont (…) été constatés dans la capitale et en province« , a déclaré le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. « Au total 18 policiers, gendarmes et militaires ont été blessés« , 12 en province et 6 à Paris.
Sur un total de 82 interpellations, il y en a eu 75 en province et 7 à Paris, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.
(journaflics quelconques)


Lille : attaques tous azimuts

Manifestation anti Loi Travail à Lille : vitrines brisées, des interpellations et deux policiers blessés
F3 Nord Pas de Calais, 12 mai 2016 à 19:21

La manifestation contre la Loi Travail qui a démarré après 14 heures à Lille, et qui a mobilisé plus de 2000 personnes, a dégénéré vers 15h30 alors que le cortège arrivait dans la rue Faidherbe.

Des militants anti-capitalistes ont jeté des projectiles sur une première banque (Crédit Agricole) et sur l’Apple Store, avant de s’attaquer Grand Place au Mc Donald’s. Ensuite c’est une série de banques qui ont été attaquées, avec des vitrines brisées et de la peinture jetée sur les façades. L’agence Air France a également eu la vitrine cassée. Deux distributeurs automatiques de billets ont également été attaqués à la masse. Notre caméra a par ailleurs été cassée à coups de pied.

Cinq interpellations
C’est vers 17 heures au niveau du Square Foch rue Nationale, après sommation, que les forces de l’ordre ont chargé la foule, avec utilisation de gaz lacrymogène notamment. Cinq militants ont été interpellés. La police signale deux blessés dans ses rangs, à cause de jets de projectiles et de pétards (un agent est hospitalisé pour des problèmes auditifs).

300 manifestants se sont ensuite rendus en fin d’après-midi devant l’hôtel de police de Lille pour soutenir les personnes arrêtés. Là aussi des projectiles ont été lancés sur le commissariat.


A Marseille, des jeunes ont jeté des projectiles sur le service d’ordre de la CGT, qui a fait usage en retour de sprays lacrymogènes, avant que les forces de l’ordre ne s’interposent.


Manifestation houleuse contre la loi travail au Havre, le local du PS saccagé

AFP, 12/05/2016 à 16:10

Le local du PS au Havre a été saccagé jeudi, selon la préfecture, au passage d’une manifestation contre la loi travail qui a rassemblé 1.600 personnes selon la police, 2.500 selon les syndicats.

La porte d’entrée du local a été défoncée, une dizaine de personnes sont entrées, de nombreuses vitres à l’intérieur ont été cassées, plusieurs tables renversées et des armoires vidées, a constaté une correspondante de l’AFP. Le petit groupe a été délogé par les forces de l’ordre avec des gaz lacrymogènes.

« Il était juste prévu qu’on bombe (tague, NDLR) 49-3 (sur la façade). Le saccage, on ne cautionne pas. Mais la colère est légitime car on est dans un pays démocratique, on ne doit pas utiliser le 49-3 comme ça« , a déclaré Reynald Kubecky, cosecrétaire général de l’union locale CGT à la correspondante de l’AFP.

« Ecoeuré », a tweeté de son côté Matthieu Brasse, secrétaire de la section socialiste du Havre et conseiller municipal, en diffusant un film montrant les dégâts.


Nantes : gare bloquée et ravagée, vitrines en miettes

11 h 15. Barricades enflammées au lycée de la Joliverie
Près du lycée de la Joliverie, à Saint-Sébastien-sur-Loire, des manifestants, parfois venus de l’extérieur, ont monté une barricade avec tout un tas d’objets (poubelles, etc.), puis y ont mis le feu. Et sont partis.
Les pompiers sont rapidement intervenus pour éteindre la flambée. Une déviation de la circulation a été mise en place, le temps d’attendre que le service de la voirie puisse nettoyer.
(Ouest France, 12/05/2016 à 21:06)

Nantes : La manifestation dégénère, 19 interpellations
20Minutes, 12.05.2016 à 20:34

LOI TRAVAIL Des affrontements ont lieu dans le centre-ville de Nantes ce jeudi. Des dégradations ont notamment eu lieu gare sud…

En début d’après-midi, ils étaient 2.500 selon la police à avoir défilé dans les rues de Nantes contre la loi Travail. En fin de manifestation, aux alentours de 15h30, la situation est devenue tendue dans le centre-ville. La préfecture fait état de 19 interpellations et de trois policiers blessés, alors que le calme est revenu peu avant 20h30.

Trafic SNCF interrompu

Après qu’un groupe de manifestants a fait irruption sur les voies SNCF, la circulation a été bloquée pendant une vingtaine de minutes. Le trafic devait reprendre progressivement. « On doit être sûr qu’il ne reste aucun manifestant sur les rails », précise la SNCF.

Des dégâts à l’intérieur du hall côté Sud sont aussi à signaler. Toutes les vitres extérieures de la gare ont été brisées et l’entrée et les boutiques de la gare sud ont fermé prématurément. Un agent SNCF aurait aussi été blessé.

Des heurts et dégradations

Quelques minutes plus tôt, une banque au niveau de la cathédrale a été saccagée par une dizaine de casseurs. Près de la place de la Petite-Hollande, trois camions de CRS ont été bloqués dans la circulation. Une centaine de manifestants en ont profité pour courir en direction des véhicules. Des affrontements se sont déroulés tout l’après-midi entre manifestants et forces de l’ordre qui ont échangé projectiles et gaz lacrymogènes.

La maire de Nantes, Johanna Rolland, a annoncé sur Facebook s’être entretenue avec le ministre de l’Intérieur « pour lui faire part de la gravité de la situation à Nantes ». « Ces violences doivent impérativement cesser. »


Paris : heurts avec le SO syndical et les militaires

« 20 personnes ont été blessées légèrement dont 4 manifestants, 10 personnes du service d’ordre de la CGT, 2 militaires de l’opération Sentinelle et 4 policiers et gendarmes« , précise la préfecture de police de Paris dans un communiqué.
Situation inédite, ce sont les forces mobiles qui ont formé la tête du cortège. Sur les côtés, des jeunes, visages masqués, les provoquaient avec des jets de projectiles ou en scandant « SO colabo ». SO comme services d’ordre des syndicats. « Dans le but de faciliter une progression adaptée de la manifestation le long de son itinéraire il a été décidé, en accord avec les organisateurs, de positionner une partie des forces de l’ordre en amont du cortège« , a indiqué dans la matinée la préfecture de police de Paris.
(un journal quelconque)

Les manifestations contre la loi travail, théâtre de nouvelles violences

AFP, 12/05/2016 à 21:13

Une fois encore, les manifestations contre la loi El Khomri ont basculé dans la violence. Le sombre scénario que redoutaient les services de renseignements a eu lieu. À Paris, où la police a dénombré entre 11.500 et 12.500 manifestants, le défilé parti dans le calme peu après 14 heures place Denfert-Rochereau a été la cible de jets de projectiles lancés par des individus embusqués. « Il y a eu des heurts et des provocations à chaque intersection jalonnant le parcours », précise la Préfecture de police. Des commerces ont été dégradés et des vitrines taguées avenue du Maine, tandis qu’une voiture a été enflammée.

Les attaques sporadiques ont ensuite laissé place à des heurts plus violents quand les manifestants sont arrivés dans le secteur des Invalides. Plusieurs blessés, dont au moins un journaliste, ont été secourus. Au moment d’un appel à la dispersion place Vauban, plusieurs « éléments incontrôlés » ont tenté de forcer les portes situées à l’arrière de l’École militaire. Certains casseurs sont même parvenus à faire irruption dans l’enceinte du Musée des Invalides avant d’être interceptés par des soldats. Les services d’ordre de la CGT ont quant à eux été invectivés et pris à partie aux cris de « SO salaud, le peuple aura ta peau » ou « flics, SO, même combat ».

Bordeaux (Gironde) : Saccage du local de l’UNI à la faculté de droit

recueilli sur Attaque.noblogs.org

infos-bordeaux / 9 mai 2016

Uni_Bordeaux2Martin Rigou  [cf photo ci-dessous, NdAtt] est le responsable bordelais de l’UNI (Union nationale inter-universitaire), syndicat étudiant proche des Républicains.

Ce dernier a publié sur les réseaux sociaux les photos des dégradations qui ont touché le local situé à l’intérieur de la Faculté de droit et science politique de Bordeaux. « Le local de l’UNI a été fracturé et pillé ce week-end, ordinateur volé, placards vidés, vitre cassée … Une enquête est en cours, le local est mis sous scellé en attendant plus d’informations […]

Ce n’est pas la première fois que l’UNI est la cible des militants de gauche. En avril 2014, le même Martin Rigou était agressé par des « antifas ».