Archives mensuelles : mars 2016

Ni loi ni travail/Paris : Manif’ sauvage après l’AG de Tolbiac

Paris-luttes.info / mardi 22 mars 2016

manif 21 3 2016 Paris PS13Près de 200 personnes ont manifesté après une assemblée générale à l’amphi N de Tolbiac. Une permanence du PS et des banques furent attaquées ainsi que des agences de voyage et des panneaux publicitaires. Suite à une charge des gendarmes mobiles après la dispersion de la manifestation, une personne a été interpellée.
Une petite vidéo ici.

Un autre témoignage:
Une manif sauvage est partie de Tolbiac, vers Place d’Italie, puis s’est dispersée vers Censier.
Il y avait environ 250-300 personnes. Une permanence PS a été attaquée (rideau de fer enfoncé et tags) Avenue de Choisy, les vitres de la Mairie du 13éme, de 2 camions de la sécurité RATP et les devantures d’une vingtaine de banques/assurances étoilées Avenue des Gobelins. Après la dispersion, un groupe d’une quarantaine de personnes s’est fait contrôlé Rue Mouffetard, mais tout le monde est sorti après verif d’identité.

Indymedia Nantes / mardi 22 mars 2016

et on a tout cassé…

Aujourd’hui, après une asemblée qui s’annoncait moins pire qu’une autre, avec ses plus radicaux que moi tu meurs, ses etudiants-diants-diants, ses appellistes re-reconvertis a l’insurrection, ses “mais quand meme les étudiants, l’unef et le npa sont pas si pire”, on est partis en manif’. Les enervé-e-s, nobreu-x-ses dans le joyeux cortege ont detruit les pubs, mis les poubelles en travers de la route et y ont foutu le feu, detruit la 20 aines de banques et assurances croisée sur leur chemin sans oublier la dizaine de camion la poste et ratp qui ont vu leur vitre exploser…. la liste n’est pas exaustive.

Sans copyright sur ces actions, je crois pouvoir dire que la question n’est pas de jour OU de nuit, avec OU sans le mouvement social, en revandicant nos actions OU en laissant la presse en parler.

La question est : qu’as tu detruis aujourd’hui, dans les tetes comme physiquement ?

NOcturne2103-3 NOcturne2103-5 NOcturne2103-6 NOcturne2103-2

 

This entry was posted in Bouffe du riche, Brûle ton école, Contre le Travail and tagged , , ,

Saint-Victor-la-Coste (Gard) : sabotage d’un projet d’éoliennes industrielles

 copiée sur Brèves du désordre

Bagnols : le mât de mesure du vent du projet éolien vandalisé

Midi Libre, 22/03/16

Erigé début mars, ce mât était l’un des outils qui allait déterminer la faisabilité de l’installation d’éoliennes à Saint-Victor-la-Coste.

À peine une semaine après son installation, il est à terre. Le mât de mesure de 85 m, installé début mars dans la garrigue de Saint- Victor-la-Coste par la société Opale énergies naturelles, était la première étape du projet « La Part du Vent » : l’installation de cinq éoliennes. Le conseil municipal avait validé le projet en septembre et désigné cette société spécialisée pour le mener. « C’est du vandalisme pur et simple« …

Drummondville (Québec) : localiser puis trancher les veines du capital

lu et repris de Brèves du désordre

Drummondville : Privés de télé, d’Internet et de téléphonie par un acte de vandalisme

La Tribune, 18 mars 2016 à 12h50

Des milliers d’abonnés de Cogeco de la région de Drummondville ont été privés de télévision, d’Internet et de téléphonie pendant plusieurs heures, vendredi, à cause d’un acte de vandalisme perpétré à proximité de l’autoroute 55.

La fibre optique se rendant vers le Centre-du-Québec a été sectionnée délibérément par un malfaiteur. Cogeco a rapidement porté plainte à la Sûreté du Québec afin que l’on mette la main sur le contrevenant.

Les équipes techniques ont commencé les travaux de remplacement de la fibre dans le conduit passant sous l’autoroute 55 en matinée afin de rétablir le service à courte échéance. On prévoyait que bon nombre des abonnés de l’entreprise puisse retrouver leurs services en cours de journée.

Réinventons Calais !

reçu par mail lund le 21/:03//2016 à 23h 21   /:
Le maire de grande-synthé est exemplaire lui aussi: il a dit que pour combattre le fn il fallait pas utiliser ses armes….et il agit avec bcp de courage.
Ici la moitié sud est comme une décharge, emplie de restes des habitations…..
La zone nord est hyper peuplée. Les tensions entre ethnies sont retombées car plusieurs »chefs de clans » se sont rencontrés…
Des restos ont de nouveau ressurgit (afghans pour la plupart et au moins un éthiopien),  des petits commerces et une « boite de nuit »!
Les migrants ont retrouvé la vie d’avant, autogérée, pour combien de temps?
Avant-hier la police a empêché violemment les migrants de sortir de la jungle le soir et aujourd’hui la police des frontières a commencé un recensement des habitants.
Il n’y a plus de place dans les containers, les cao sont presque plein.
Tant que ce flot n’aura pas été endigué la zone nord devrait être tranquille mais, bien sûr, rien n’est certain.
Un nouveau flot migratoire est prévu comme chaque année dès avril….avec les durcissement en Syrie notamment et l’accord avec les turcs, ces migrants là devraient être bien maltraités avant d’arriver ici.
Bonne projection!!
 
lu sur  indymedia nantes

EXPULSIONS DE LA JUNGLE A CALAIS : Résistons à la politique violente et destructrice de l’étatJungle’s never finished

Pendant 3 semaines, l’état a orchestré la « mise a l’abri », selon ses termes pour désigner ni plus ni moins qu’une expulsion massive (3500 réfugié.e.s) de la jungle sud de Calais à coups de matraques, canons à eaux, marteaux et mini-bulldozers. Les caméras des chaînes de télévision ont envoyé des images de la destruction de la partie sud du bidonville de Calais : un autre spectacle pour la société de consommation.

Les flics sont déployés dans la jungle pour protéger les équipes de démolition afin de faire taire toute résistance et d’assurer le bon déroulement des opérations. La mise en scène est bien huilée : l’état fait intervenir des « maraudeurs » pour proposer aux réfugi.é.e.s. une « mise à l’abri » en container ou en centre de répit, si les personnes ne veulent pas quitter leur habitation ce sont les baqueux qui interviennent. La destruction des cabanes peut alors commencer, opération effectuée en grande partie par Sogéa, filiale de Vinci. Nourriture, planches, couvertures, vêtements… tout ce qui hier était distribué par les associations se retrouvent jeté dans les bennes. Les personnes et familles expulsées ont rarement accepté le confinement en containers proposé par l’état, placés sous haute surveillance et conditionnés par un fichage biométrique. La plupart des gens expulsés sont donc venu s’installer dans la partie nord du camp, qui tôt ou tard sera expulsée ou « aménagée » selon les termes de la préfète. Ces déplacements de personnes de communautés différentes dans un espace déjà difficilement vivable crée des tensions fortes entre les réfugié.e.s, en plus du contre-coup des violences subies. Quand l’état justifie l’expulsion de la jungle à cause des violences tout en étant à l’origine de ces tensions…

De nombreux-ses personnes se font aujourd’hui expulser du ghetto Calaisien et sont envoyées dans des centre dits de « répit » (centre d’accueil et d’orientation ou CAO), dans des centres de rétention (CRA), et d’autres se déplacent pour tenter leur chance d’aller en Angleterre depuis d’autres ports (Dieppe, Le Havre, Ouistreham, Roscoff ou encore Saint Malo), et y subissent une répression policière moins médiatisée. Le centre de rétention de Rennes retient aujourd’hui beaucoup de personnes ayant tentées leur chance depuis ces ports, une grève de la faim a d’ailleurs été entamée le 24 février pour dénoncer les conditions de détention (http://www.rennes-info.org/Greve-de-la-faim-au-CRA-de-Rennes).

Calais3-77e2a-medium

Calais4-96962-medium

Qui terrorise qui ?

Le gouvernement a voulu présenter cette expulsion comme « humanitaire ». L’hypocrisie de ce discours est insupportable face à la violence des destructions des lieux de vies et des formes d’auto-gestion qui ont pu se mettre en place. La Jungle n’est certes pas un idéal de vie. S’il faut participer à sa défense aux cotés de ceux et celles qui la vivent c’est d’une part parce que leurs existences et leurs perspectives sont menacées par un monde gestionnaire et un état policier. Mais aussi parce qu’elle rend possible des formes d’organisations, de rencontres, d’autonomie et d’autodétermination – que l’État qualifie comme « un lieu de dérives autogestionnaires ».

Ce qu’il se passe à Calais n’est pas un phénomène isolé ni une exception. C’est la même logique qui s’abat en France et en Europe, logique de répression et de gestion des populations, de guerre envers les personnes « indésirées », celles qui s’opposent à l’état par leur projet de vie. Nous considérons que la gestion du territoire et de ses infrastructures relèvent de la même logique que celle du contrôle des populations. Parce que le dispositif répressif et les processus d’expulsion et de refoulement des « indésirables » ne viendra pas à bout de notre volonté de choisir, de tenter, de construire notre propre vie.

Hunger strikers

A cause d’une classe politique méprisante, 9 personnes ont leurs bouches cousues, le ventre vide, prêts à se coudre les paupières et à mourir de faim. Leur déclaration :

« Nous sommes en grève de la faim parce que nous sommes partis de nos pays pour trouver des droits humains, malheureusement nous ne les trouvons pas en Europe.

A midi le 2 mars 2016, nous avons arrêter de manger et avons cousu nos lèvres. Aujourd’hui le 3 mars, deux personnes de plus ont rejoint notre action. Nous allons continuer à ne pas manger jusqu’à ce que nos demandes soient satisfaites :

que la Cour européenne des Droits de l’homme vienne nous rencontrer la fin des expulsions forcées de la jungle de Calais la fin de l’usage des gaz lacrymogènes la fin des attaques fascistes l’ouverture des frontières

On ne fait pas ça pour notre propre situation mais pour tous les réfugiés en Europe. » A Calais, une délégation de la préfecture est venue accompagnée de policiers rencontrer les personnes iraniennes en grève de la faim depuis le 2 mars et négocier l’arrêt de leur mouvement en leur offrant un hébergement, un examen accéléré de leur demande d’asile et la garantie de ne pas être renvoyés en Iran. Réponse des grévistes de la faim : nous ne faisons pas ça pour nous, nous le faisons pour toutes les personnes qui habitent le bidonville. Choc des cultures, entre la solidarité des exilés et le cynisme des autorités.

Le mouvement contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et les grévistes de la faim de 2012 ont adressé un message de soutien aux grévistes de la faim de Calais. : https://zad.nadir.org/spip.php?article3682

Gosselies (Charleroi, Belgique) : A quelques mètres près… [mis à jour]

 

repris sur Brèves du désordre

A quelques mètres près…

La cavale, 19 mars 2016

Dans la nuit du 16 mars 2016, une voiture-bélier a défonce les portes d’entrée de l’Institut de Pathologie et de Génétique à Gosselies. Ensuite, les auteur(s) ont bouté le feu au véhicule à l’intérieur de l’atrium, la partie centrale du bâtiment. Le hall semble bien ravagé par le feu et la fumée épaisse s’est répandu à tous les étages du bâtiment.

A part qu’il s’agit d’un important centre de recherche sur la génétique en Belgique, où des chercheurs ont à disposition des appareils variés pour analyser la matière génétique, étudier l’ADN, développer des technologies de micro-biologie et de biologie moléculaire (des secteurs clés dans l’avancée scientifique vers un monde toujours plus sous contrôle), l’Institut était aussi responsable, pendant des longues années, pour les analyses criminalistiques de l’ADN. Il y a quelques années, l’Institut a créé une autre filiale, juste à côté de leur bâtiment à Gosselies, Bio.be, pour s’occuper entre autres des analyses judiciaires. Le directeur de l’Institut a vite rajouté que cette activité de Bio.be est vouée à l’arrêt, malgré le fait qu’une rapide recherche dans le Moniteur Belge nous apprend que Bio.be a été reconnu le 25 juin 2015 comme laboratoire pour les analyses judiciaires de l’ADN. Le directeur a d’ailleurs rappelé que « l’IPG a connu en 2001 et 2003 deux incendies criminels de grande ampleur liés à la présence de son service de criminalistique« .

Recherche et répression vont main dans la main.

Le Moniteur Belge nous fournit encore les informations suivantes des laboratoires reconnus pour effectuer des analyses de l’ADN dans le cadre des enquêtes judiciaires.

« En Belgique, 9 laboratoires sont agréés pour exécuter des analyses ADN en matière pénale (cf. Moniteur belge du 1er juin 2004). Les données générées par ces laboratoires sont rassemblées au niveau des banques nationales de données ADN. » Sur le site du NICC.

Eurofins Forensics Belgium bvba
Lieven Bauwensstraat 4-6, 8000 Bruges

Centre Wallon d’Identification de l’Institut de Médecine Légale de L’Université de Liège
Rue Dos Fanchon 37-39, 4020 Liège

Bio.be SA
Avenue Georges Lemaître 25, 6041 Gosselies

Dienst Forensische Geneeskunde – Zone Medische Geneeskunde – KULeuven
Herestraat 49, – 3000 Louvain

Forensisch DNA Laboratorium – Universiteit Hasselt
Agoralaan gebouw A, – 3590 Diepenbeek

Nationaal Instituut voor Criminalistiek en Criminologie – NICC
Vilvoordsesteenweg 98-100, 1120 Brussel

Centre de génétique humaine, Unité de génétique médicale, Université Catholique de Louvain, GMED 5220
Tour Vésale, avenue E. Mounier 52, B-1200 Bruxelles

Laboratorium voor Farmaceutische Biotechnologie – Universiteit Gent
Ottergemsesteenweg 460, 9000 Gent

Forensisch DNA-laboratorium – Universitair Ziekenhuis Antwerpen (UZA)
Wilrijkstraat 10, B – 2650 Edegem


Mystère à l’institut de génétique à Gosselies : ils défoncent l’entrée du bâtiment avec un véhicule, l’incendient, puis disparaissent

RTL.be, 17 mars 2016 à 09h40

Hier, à minuit et demi, un véhicule a défoncé les portes d’entrée de l’institut de pathologie et de génétique à Gosselies. Les auteurs ont ensuite bouté le feu à cette voiture. Les suspects sont en fuite.

La police et les pompiers de Gosselies confirment l’information. Hier nuit, les services de secours ont été appelés pour un incendie à l’institut de pathologie et de génétique. « Nos équipes ont été appelées vers 1h du matin pour un incendie, explique Michel Méan, porte-parole des pompiers de Charleroi. Un véhicule a défoncé la clôture et la verrière et a eu accès à l’atrium de l’institut (la partie centrale du batiment, accessibles aux visiteurs ou clients, ndlr). Le véhicule avait été incendié, ainsi que le rez de chaussée de l’immeuble. La fumée s’est donc répandue aux étages supérieurs. Le rez-de chaussée est détruit« .

Les malfrats cherchaient-ils à faire disparaître des analyses ADN ?

Selon nos informations, l’endroit n’a pas été choisi au hasard. « Il pourrait s’agit de grand banditisme« , dit une source anonyme bien informée.

Quel était l’objectif de leur effraction ? Les malfrats ont peut-être voulu faire disparaître des analyses ADN effectuées dans le cadre d’enquêtes criminelles. Problème : depuis des années, ces analyses ne se trouvent plus à cet endroit. « Aucune analyse n’a été perdue, indique le directeur de l’IPG, Michel Petein, au micro de notre journaliste Ludovic Delory. Il semblerait que l’auteur se soit trompé de cible : l’IPG n’effectue que des analyses médicales. Bio.be, qui se trouve juste à côté, réalisait par contre des analyses judiciaires (relevés d’ADN, etc.). Qui plus est, cette activité est vouée à l’arrêt. Bio.be termine les dossiers en cours mais n’en accepte plus de nouveaux« .

Déjà le troisième incendie criminel

Le site de l’institut rappelle cependant les précédents incendies criminels : « L’IPG a connu en 2001 et 2003 deux incendies criminels de grande ampleur liés à la présence de son service de criminalistique« .

[Espagne]Asturies sabotages de lignes ferroviaires en solidarité avec Monica et Francisco

le 11 mars 2016 nous avons coupé les contrepoids le long des lignes caténaires à de la ligne ferroviaire Avilés/xixon dans les deux direction.. Les coupures  ont été réalisés à la  hauteur de la ville villabonna , dans cette localité nos compagnons  Monica et Francisco sont retenus en otages, séquestrés.. Ces actions ont provoqué une chute  de tension les obligeant de stopper la circulation des trains,  causant un retard sérieux et des pertes économiques.L’action a pour but d’envoyer une  chaleureuse accolade  à nos compagnon-ne-s à l’occasion du procès/farce organisé par l’État espagnol.

Aussi les graffiti de solidarité ont  été peint sur les deux panneaux de signalisation vers le   centre pénitentiaire  -où ils sont retenus en otage.

L’amour pour la liberté et la haine pour ceux qui nous en privent.

quelque individualités  anarchistes

traduit de l’espagnol de contra infos

Marseille : Une semaine d’actions en solidarité avec la résistance à Calais

Contra Info / mercredi 16 mars 2016

semaine solid. Calais MarseilleSuite aux récentes expulsions à Calais, une semaine d’actions en solidarité avec la résistance dans la « Jungle » a eu lieu à Marseille. Nombre d’individuEs et groupes ont contribué de façon anonyme aux diverses actions contenues dans ce communiqué. Toutes les cibles choisies collaborent dans la répression, l’assujettissement et la déportation de personnes migrantes et/ou sans papiers, à Calais ou ailleurs.
Ci-dessous la liste des actions telles qu’elles ont été communiquées par les personnes concernées :

* 500 autocollants dont “non aux expulsions- solidarité avec la résistance à calais”, “Migrants bienvenus – ramène tes potes”, “collabo – solidarité avec les sans papiers à Calais”, ainsi que divers autres en français et en anglais, distribués à travers la ville.

* Plusieurs petites actions ont eu lieu le dimanche 6 mars :
Des affiches du FN ont été détruites et des slogans pro-migration ont été tagué sur un mur à côté.
Les pneus d’un véhicule appartenant à Orange Telecom (en lien avec l’État) ont été crevés.
“Collabos aux expulsions” tagué sur 3 boîtes aux lettres de La Poste.
Un distributeur de liquide et une caméra de sécurité ont été saboté avec de la peinture à la banque BNP Paribas sur l’avenue de la Corderie – “collabo” tagué à côté du distributeur.
Le bâtiment de La Poste également tagué “collabo aux expulsions”.

* 200 affiches collées autour de Noailles, la Belle de Mai et National (1er et 3ème) avec quatre affiches différentes : “Solidarité avec les sans papiers à calais”, “Solidarité avec la résistance à calais” et “Solidarité avec les grèves de la faim à calais” (le dernière en français et anglais)

* Mercredi 9 mars tôt le matin :
Lâché de banderole disant “Solidarité avec la résistance à Calais – personne est illégal-e”.
Des slogans tagués : ” pas de papiers pas d’expulsions” ” brûle les frontières, brûle l’état” ” pas de frontières – pas d’état – pas de problèmes!” “Vinci collabo des expulsions” “non aux expulsions”

* Jeudi 10 mars à 4h30 : bâtiment de la Croix Rouge, rue Baille, 5e arrondissement. Des fenêtres explosées avec des pierres et serrures sabotées. Contre les collaborateurs ‘humanitaires’ et leurs tentatives d’adoucir la violence des frontières. Il n’y a pas d’expulsions paisible.

* Deux distributeurs des collabo LCL ont été mis hors service.
Une voiture de la métropole saboté et “calais” peint sur le toit.

* Des tagues contre six bâtiments du Groupe SOS dans le 1er, 3e et 7e : au 200 et 357 bvd national, 3 bvd grigou, 2 rue grigan (serrures également cassées), 24a rue fort notre-dame, 1 bvd charles livron.
Egalement deux bureaux de poste : 184 bvd national et place bernard de cabinet.
“collabo aux expulsions” et “solidarité avec les sans papiers à calais” et “solidarité avec la résistance à calais”

* La nuit du jeudi 10 : tagues et bombes de peinture contre 3 bâtiments de la Croix Rouge autour du boulevard Chave dans le 5e arrondissement (un magasin de charité et les bureaux). Les messages peints : “Solidarité avec Calais” et “Collabo aux expulsions”.

* Un groupe d’entre nous a décidé de faire une banderole disant “A bas toutes les frontières – Solidarité avec la résistance contre l’expulsion à Calais” en français, arabe et anglais. Nous avons pris une photo avec quelques amiEs tenant la banderole, comme geste simple pour celleux qui luttent à Calais. Ça a eu lieu vendredi.

This entry was posted in Contre les frontières, Solidarité and tagged , , ,

Valence(Drôme) NO BORDER NO NATION ! Projection Débat au Laboratoire Anarchiste le 23 mars 2016 à 19h00

 reçu par mail

Au lendemain de la destruction du camp de Calais, en pleine trêve hivernale, nous ne pouvons que constater une fois de plus la violence de l’état français à l’égard des migrants, ignorant les droits de l’homme et du réfugié. Rien ne peut empêcher les réfugiés de fuir vers des pays où leur vie n’est pas en danger, malgré tous les obstacles qu’ils rencontrent, même s’ils doivent suivre les voies et les méthodes les plus dangereuses.

L’état ne pouvait tolérer plus longtemps ce qui est appelé « la jungle », une ville autogérée par les migrants eux mêmes, avec le soutien de dizaines de bénévoles et associations.  Ces deux camps – Calais et Grande Synthe – démontrent qu’il est possible et recommandé de faire sans l’état et ses services décentralisés, sans devoir croire aux mensonges de la préfecture. Mais l’état montre une nouvelle fois à cette occasion son aversion des initiatives autogérées, prétextant des problèmes de sécurité pour demander la fermeture du camp.

Alors c’est à chacun d’entre nous de se saisir de cette crise humanitaire et politique, d’y répondre par nos volontés solidaires sans laisser aux gouverne-ments l’avantage de son autoritarisme et ainsi démontrer au monde et aux réfugiés en particulier nos propres valeurs.

2 sur 8 491 Caen : Gazage, matraquage et arrestations de lycéen-ne-s.

reçu par mail

Quelques nouvelles des blocages lycéens  du 18 mars.

En début de matinée le blocus du lycée Jules Verne a été attaqué par les forces de l’ordre.

Le communiqué de Sud repris de tendance ouest :

« Dès 7h35, quelques lycéens sont devant le lycée Jules Verne de Mondeville (Calvados) et rassemblent des éléments en vue de construire le blocage du lycée. […]

De 8h à 9h30, le rassemblement avait pris de l’ampleur et la majorité des élèves étaient à l’extérieur du lycée. Les poubelles avaient été renversées dans la rue et une tentative de blocage de la rue était en cours dans une ambiance bonne enfant. […]

Mais à 9h37, une compagnie de CRS arrive sur place et se met en ligne. Cette présence policière soudaine provoque la réaction immédiate des lycéens qui manifestent leur mécontentement par des cris. Des jets de pierres commencent.

A 9h47 une bombe lacrymogène est lancée sur les jeunes qui subissent une charge organisée en plusieurs vagues au cours desquelles, les élèves présents ont été matraqués (…)  Six élèves ont été interpellés, arrêtés, menottés en emmenés (…) Pendant l’intervention, une personne certainement habilitée pour le faire, filmait l’ensemble de la scène derrière les forces de l’ordre. Une élève est restée à terre en faisant un malaise, les pompiers ont été alertés et sont venus la prendre en charge. Six élèves ont été interpellés, arrêtés, menottés en emmenés. Les CRS ont demandé au chef de l’établissement de leur transmettre les trombinoscopes de tous les élèves du lycée.

Puis l’ordre de dispersion a été donné depuis un mégaphone selon le texte suivant:

« dispersez-vous immédiatement, sinon c’est considéré comme refus d’obtempérer à la loi ». […]

11h00: retour au calme devant le lycée Jules Verne, la route est nettoyée tandis qu’une voiture de police reste en station pour contrôler l’entrée et la sortie des élèves.

Pendant ce temps, la compagnie de CRS était en opération devant le lycée Rostand où ils ont à nouveau chargé, matraqué les élèves présents et lâché des chiens ». La compagnie de CRS était en opération devant le lycée Rostand où ils ont à nouveau chargé, matraqué les élèves présents et lâché des chiens. Plusieurs personnes ont été interpellées par la Police nationale. »

Quelques précisions tout d’abord, les lacrymogènes auraient précédées les jets de projectiles. L’intervention a été suffisamment violente pour que des lycéen-ne-s soient évacué-e-s. Ce ne sont pas les CRS qui sont intervenus mais la brigade d’intervention – des flics locaux volontaires formés au maintien de l’ordre – avec à leur tête le désormais célèbre JF Papineau.

Devant Rostand, toujours rive droite, des éléments du chantier du nouveau pôle emploi ont été déposés sur les voies de tram. La même brigade d’intervention est intervenue, sans lâcher les chiens, même s’ils étaient sortis. Il semble que JF Papineau ait signifié qu’il ne tolérerait aucun blocage des rues…

Plus tard, le déblocage s’est poursuivi au lycée Laplace, près de l’université.

A noter que les lycées visés sont des lycées techniques et professionnels, où ceux et celles qui sont les plus exposées à devenir de la chair à patron-ne-s étudient. Une nouvelle fois le pouvoir socialiste manifeste son vrai visage, celui qui administre la chasse aux pauvres. C’est aussi un moyen de faire peur aux plus remuant-e-s.

En tout, il semble qu’il y ai eu au moins 6 interpellations, peut-être davantage. Et des blessé-e-s.

A la fac, l’ambiance est au contrôle des cartes d’étudiant-e-s pour éviter les casseur-se-s (Sic!)

Un des sans nom.