Archives mensuelles : février 2016

[Allemagne]. Changer la nationalité des migrants pour mieux les expulser

source courrier international le 2//02/2016

Face aux difficultés de renvoyer les migrants de certains pays, les autorités allemandes n’hésitent pas à solliciter l’aide des ambassades africaines. Moyennant finances, ces dernières attribuent aux migrants des origines, la plupart du temps fictives, révèle l’hebdomadaire allemand Der Freitag.

Joseph Koroma est Sierra-Léonais. Il a fui son pays en 2006 pour l’Allemagne. Là, après que sa demande d’asile a été rejetée, il a été renvoyé en 2013 vers… le Nigeria. Joseph Koroma est l’un de ces Africains qui a fait les frais d’une politique de coopération entre les autorités allemandes et le personnel de certaines ambassades, qui consiste à attribuer à des individus passibles d’expulsion une nationalité qui facilite cette démarche, révèle Der Freitag.

Beaucoup de migrants n’ont pas de papiers quand ils arrivent en Allemagne, rappelle l’hebdomadaire berlinois, soit parce qu’ils n’en possèdent pas, soit parce qu’ils s’en débarrassent afin de ne pas être renvoyés dans leur pays. “Une nationalité non établie est l’obstacle le plus fréquent à une expulsion”, souligne Der Freitag, qui explique dans son enquête comment s’est mis en place, il y a quelques années, un système d’auditions en masse de migrants par le personnel d’ambassades des pays dont ils pourraient être originaires.

Les auditions ne durent que quelques minutes. A l’issue de l’entretien, le personnel étranger décide si la personne est un ressortissant de son pays ou non. “Quand ils le pensent, ils émettent un passeport de substitution, un ‘certificat de voyage d’urgence’” – ouvrant ainsi la voie à l’expulsion.

Les personnes concernées n’ont le droit d’être accompagnées ni d’un avocat ni d’un interprète. Avant de rencontrer la délégation, elles sont fouillées et leurs affaires saisies. L’audition dure entre trois et cinq minutes en moyenne, et il n’existe pas de compte rendu de l’entretien. (…) Beaucoup de migrants quittent la salle sans même comprendre ce qui vient de se passer.”

“La procédure est tout sauf sérieuse”, dénonce Der Freitag, et pourtant elle est défendue par la police fédérale et même par le gouvernement.

L’hebdomadaire pointe également les conflits d’intérêt – car le personnel des ambassades est payé. Dans le cas du Nigeria, ils touchent 250 euros par entretien et 250 euros supplémentaires en cas d’identification. Pour le Bénin, le tarif est de 300 euros. “Pour l’Allemagne, cela revient moins cher qu’une autorisation provisoire de séjour de plusieurs mois pour ces migrants.”

Et maintenant ( chanson populaire)

voici un extrait d’un livre « Du Progrès Dans La Domestication » écrit par René Riesel paru en 2003 chez l’encyclopédie des nuisances ce livre suit 2 autres livres : »Aveux complets des véritables mobiles du crime commis au CIRAD le 5 juin 1999″- « Déclarations sur l’agriculture transgénique et ceux qui prétendent s’y opposer » en (2000)

« L’histoire des hommes, cette marche erratique qui a déjà si souvent perdu le fil de l’humanisation , a vu naître et s’effondrer de multiples manières des formes d’organisation sociale diverses . La société industrielle, au stade où elle est parvenue, n’est sûrement pas la première à se donner pour achevée, à se montrer obsédée d’elle même , inapte à se représenter ou se concevoir différemment.. Finalement, on ne la dit moderne ( certains prétendent étrangement que cela aussi est achevé) que parce qu’elle présente sur les sociétés traditionnelles et les civilisations « immobiles » la supériorité de prétendre les connaître et cette autre de les dissoudre toutes à son contact. Elle est la première à fonder sa remuante immuabilité non sur l’oubli final ou la mystification du passé, mais sur son dédain , persuadée qu’elle est d’avoir recueilli et réalisé tout ce qui valait dans le legs, unique, indépassable et perpétuel aboutissement ..La société totale ne sait rien voir d’autre que sa préhistoire dans les sociétés qui l’ont précédée
Quant à sa propre histoire , elle préfère l’ignorer , ne sachant au mieux la saisir que comme histoire immédiate, histoire morte précipitamment embaumée. Elle sait que ce travail bâclé1 devra être fréquemment restauré ( remastérisé se comprend peut -être mieux aujourd’hui) et qu’il est par nature promis à la relecture au reconditionnement, à la révision
Ces considérations seront jugées bien emphatiques, mesurées à la réalité somme toute triviale qu’elles embrassent , ou inaptes à éclairer l’étonnante indifférence dont font montre les contemporains envers ce qu’ils vivent au présent.. C’est pourtant la même chose . La société du mouvement , que subjugue l’innovation, qui rêve de jeunesse éternisée, est plus statique qu’aucun autre avant elle ; elle a foncièrement besoin d’écraser le temps .Elle ne sait en faire qu’un espace parallèle à celui de de son présent permanent.Il devient un temps magmatique comme dans l’heroic fantasy, un non lieu halluciné où tout se vaut , le fameux «temps réel »auquel seule l’électronique donne enfin accès.D’autres l’ont déjà montré mieux que je ne le ferais.. Mais c’est de là que provient la pénible impression de ne croiser partout que le plus terrifiant chaos mental.

Dans je ne sais quelle ville chinoise, abritée des vents dominants par une haute colline et asphyxiée par sa pollution industrielle, les experts locaux ont conçu l’an dernier le projet, logique, de raboter de quelque centaines de mètres la colline gênante..Cette démence prête à rire . Soit. Mais qu’on imagine de répandre de la limaille de fer à la surface des océans pour inciter le plancton à collaborer plus activement à la réduction de l’effet de serre, de remorquer l’eau douce des icebergs jusqu’au golfe Persique, de dresser des montagnes de polystyrène expansé pour accrocher les nuages sur le Rub al- Kali, ou bien qu’on projette effectivement l’érection d’un gratte-ciel d’un kilomètre de hauteur, flanqué d’un champ de capteurs de cinq cents hectares , au sud ouest de Sidney, cette babélienne centrale solaire étant destinée à fournir aux citadins d’Australie deux cents mégawatts de confort domestique , on n’a manifestement pas fini de vouloir creuser le Bielmorkanal dont rêvait la bureaucratie stalinienne.

C’est bien la même démesure, reposant sur d’identiques certitudes techniciennes détraquées, fondées ou pas sur des postulats scientistes plus ou moins vérifiables qui donne leur air de parenté à ces délires enroue libre2La démesure demeure donc- lors même qu’elle nourrit des ambitions plus microscopiquement exorbitantes , bio et nanotechnologiques par exemple, pour ne pas citer que les plus voyantes-, et il semble à première vue n’être question que de reconduire le projet moderne de maîtriser , égaler ou asservir les forces ou les ressources naturelles .
Mais la stratégie spontanée de la guerre-éclair a déjà rencontré ses limites.. Deux siècles de terre brûlée et de dégâts collatéraux, humains en particulier ont rendu toute retraite matériellement inconcevable et ne laissent d’autre issue à la coalition industrielle de l’économie et de la technologie que de poursuivre l’offensive . Cette poursuite lui commande de produire dorénavant par elle- même l’intégralité des conditions qui y paraissent indispensable s, quitte à bricoler autant de dispositifs qu’il faudra pour se convaincre qu’en posant une prothèse devant l’autre on pourrait encore clopiner vers un avenir possible. Sans jamais cesser de guetter les chocs en retour du moindre battement d’aile du papillon industriel.

On admet fréquemment que , directes ou indirectes méthodiquement négligées ou seulement imprévues, les conséquences de l’industrialisation ont commencé à dresser un obstacle devant certain excès de l’impavidité techno scientifique et la trop grande idolâtrie du progrès qui rabote les montagnes .. Il demeure en me temps parfaitement hérétique d’avancer que les connaissances ou les réalisations technologiques pourraient rencontrer des limites autres que provisoires, ou que ces limites renseigneraient sur un obstacle qui le contient déjà. C’est ce que manifestent lourdement , chacun à sa manière, ce projet de tour solaire australienne ou la relance du programme international ITER de fusion thermonucléaire: l’optimisme scientiste reste bien vivace , et pas eulement dans des discours de propagande. Pour l’heure l’obstacle qu’on va tenter de contourner , c’est la rébellion déconcertante, le profond dérèglement du soubassement fonctionnel à quoi la société industrielle a réduit la nature en n’y voyant qu’un stock de ressources et un collecteur pour ses effluents et déchets .. Le stock menace épuisement , l’égout déborde..

Ce qu’on a appelé la « prise de conscience écologique » naît bien de la nausée provoquée par ce débordement ,tôt pressenti par Élisée Reclus : « Là où le sol s’est enlaidi , là où toute poésie a disparu du paysage, les imaginations s’éteignent, les esprits s’appauvrissent, la routine et la servilité s’emparent des âmes et les disposent à la torpeur et à la mort3 »Elle se fait jour il y a une quarantaine d’années, dans les pays industriels, quand on découvre la menace du printemps silencieux4 sur la planète malade.. Elle est d’abord une sensibilité mais qui sait percevoir la montée, poussée par ces eaux puantes, de obscénités des nouveaux conformismes, de l’isolement stérile, de la solitude hygiénique des multitudes désodorisées et gavées .On n’a pas encore appris à distinguer l’épuisement des ressources de l’épuisement de l’humanité, éreinté par les injonctions de la société de masse, spirituellement bridée par la rationalité instrumentale, physiquement séparé du monde naturel tenue en laisse par les commodités de la pauvreté marchande , internée dans le système spectaculaire des apparences.C’est aussi contre tout cela que se dressera la dernière insurrection de la perception sensible , le dernier grand assaut frontal lancé contre les capitalismes réels, le « Mai français » en étant l’expression la plus aboutie, à travers le rejet simultané du socialisme de caserne et du Welfare State auquel parviennent alors les pays occidentaux.

L’écologisme proprement dit n’est qu’un produit de la débandade qui suivra la défaite, un des nombreux « terrains de luttes » parcellaires et succédanés de rébellion ( féminisme , homophilisme, droguisme, terrorisme, consumérisme, etc) à longue demi vie qui vont contribuer à moderniser l’ordre restauré ; un pacifisme intégral du sauve- qui -peut collectif revendiquant pour tous , comme un droit , l’accès gratuit à la capot, au masque à gaz et à la pastille d’iode. L’écologisme s’illustrera tout particulièrement par ses nuisibles contributions aux oppositions au « nucléaire civil  », comptabilisant les Becquerels lançant ses contre-experts dans d’ineptes évaluations du coup des KW/h, responsable, déjà, au point de préférer à la« psychose »l’hébétude craintive des populations, mendiant la sécurité des mesures fiables, s’indignant bien haut du supposé secret en vérité insolemment public5, entretenu sur leurs activités par les nucléaristes ; et s’interdisant toujours d’articuler la seule question directement pratique : quels étranges besoins avaient conduit les hommes à l’état dans lequel ils se trouvaient, à subir la nucléarisation du monde ? Sur ce seul terrain , d’élection, l’écologisme résumait déjà à lui seul toute la dérobade machinale de l’homme contemporain qui «  dans son angoisse face à l’angoisse 6 », persiste à se persuader ,après la bombe, et Tchernobyl, Seveso, Bhopal, vingt marées noires, un trou dans l’ozone, des milliers de kilomètres carrés de flocages amiantés, des millions d’hectares de forêt primaire nettoyés, et toute la litanie morbide des lamentations écologistes, qu’il pourrait être humainement possible de continuer à ne faire que se demander comment sortir de l’enfer en y restant.

L’écologisme n’a d’ailleurs pas tardé à se faire politique : de si bonnes dispositions ne pouvaient demeurer sans emploi.. Elles furent relayées , dés 1972, par quantité de « sommets  » et de rapports, raisonnablement spécialisés et alarmistes7 , à la coproduction desquels n’ont cessé de rivaliser , depuis, les bureaucraties internationales de développement et leurs interlocuteurs , organisations néo- gouvernementales et lobbies de la « société civile ».. On y constate invariablement que le progrès a déraillé, que la plupart des objectifs inscrits au programme des grandes organisations internationales après la seconde guerre mondiale demeurent hors de portée, que les conflits armés se succèdent , que la pénurie alimentaire et la malnutrition sont endémiques, que le développement demeure inégal , que les pays riche s l’ont certainement trop subordonné à la croissance économique , à l’accroissement illimité des forces productives, sans en mesurer les « externalités négatives ».. On y détaille les nouvelles menaces , pollution , réchauffement climatique , tarissement des ressources en eau dont la caractéristique est qu’elles ne sont pas circonstrites aux régions du globe où elles sont provoquées. A quoi s’ajoutent, comme l’illetrisme s’ajoute à l’analphabétisme, divers pandémies, le retour (favorisé parla pauvreté , la guerre et la surpopulation) de fléaux qu’on avait cru jugulés, la multiplication des «  maladies de civilisation  » et de nouvelles pathologies sociales, le développement du crime organisé , le chaos géopolitique , l’insécurité et l’insalubrité des mégapoles et, pour tout dire , une baisse préoccupante de nombreux paramètres de l’index de développement humain.. On tient néanmoins à nuancer cet état des lieux démoralisant en relevant que les indicateurs économiques confirment , ce dont on se serait douté, que la quantité globale de « richesse » n’a cessé de s’accroître dans l’intervalle.. C’est ainsi que dés 1987, la communauté internationale commence à parler de s’engager sur la voie d’un développement durable 8 , inepte chimère dont le succès universel résume à lui seul les progrès de l’enfermement dans la mentalité industrielle.

Rien ne l’illustre lus clairement que les bienfaits attendus de certains travaux de biologie moléculaire.. Ils offriraient une solution élégante, écologique pour tout dire, au problème malaisément gérable de la contamination des sols par certains résidus , les métaux lourds en particulier, permettant ainsi de rendre « soutenable » l’activité de nombreux secteurs industriels. Cette jeune spécialité se nomme la phytoremédiation. Partant du constat que quelques plantes sauvages toxiques composés organiques, métalloïdes et métaux lourds, elle se propose d’en dresser l’inventaire , d’isoler leur gêne d’intérêt , de les doper par manipulation ou de transférer directement certains gènes «  hyper accumulateurs »à es végétaux mieux acclimatés et en produisant davantage de biomasse. On disposerait ainsi d’un moyen naturel et d’autant moins onéreux que , les pantes étaient incinérées après récolte , on extrairait de leurs cendres une matière première recyclable9
Bien mieux, rapporte encore le journal le Monde : « Dans la fourmillante famille des extrêmophiles, ces bactéries capables de résister aux conditions de température , de pression , d’acidité ou de toxicité les plus épouvantables, Deinococcus radiodurans est un être à part : cette étrange bactérie capable de résister aux radiations selon sa dénomination savante, peut survivre à des niveaux de irradiation 1500 fois plus élevés que la dose mortelle pour tous les autres organismes[…] Certain s espèrent faire de radiodurans , ou d’autres bactéries transgéniques ayant hérité de ses facultés , d’habiles fossoyeurs des décharges nucléaires »10

Des travaux si utiles paraissent en mesure de donner satisfaction à tous les partisans du développement durable . L’économie soutenable y trouverait évidemment son compte. Les amis de l’environnement auraient lieu d’être satisfait s pour peu qu’on adjoigne à ses chimères, lorsqu’elles seront disponibles, les fonctionnalités nécessaires à interdire la dissémination.. Les amis de l’égalité n’auraient plus qu’à veiller à ce que non brevetabilité du vivant en autorise l’accès aux plus démunis..

Les incivilités que déploie la nature pour se rappeler au souvenir de la première société qui ait jamais songé à la traiter en barbare, à la reléguer dans un lointain arrière- plan de la civilisation, ne font que s’accroître. A juste titre , on ne l’en tient que davantage pour une menace omniprésente, aux portes , planant au -dessus des têtes, menaçant , à la façon du « nuage brun » du sud est asiatique, d’obscurcir le ciel de la techno sphère sociale.celle-ci découvre qu’elle n’a pas les moyens de son indépendance , que sa survie dépend toujours de cet en-dehors hostile.. lle craint de ne pouvoir y substituer assez vite le monde totalement artificialisé qui lui permettrait de s’en émanciper définitivement. Mais elle s’y emploie. Un nommé Philippe Malière , fondateur et directeur scientifique d’Evologie, société où travaillent une vingtaine de chercheurs «  en collaboration avec le Génoscope à Evry et le Scripps Research Institute à la jolla ( Californie) », présente ainsi fièrement ses projets : « l’objectif est de reprogrammer les organismes vivants pour les doter d’un alphabet génétique , soit élargi, soit rétréci.. Nous comptons relancer les processus de l’évolution dans des directions qui n’ont pas été spontanément explorées par la nature. Il s’agit d’engendrer des descendant s de bactéries adaptés aux besoins de l’industrie et de environnement .[…] Les risques liés au développement technologique ne doivent jamais être écartés à priori. Nous nous employons activement à les contenir . […] Le naturalisme est le carcan de la science biologique.Ce n’est pas en scrutant , angström après angström, l’existant que nous progresseront mais en fabriquant des bio diversités artificielles et alternatives11 »

On guetterait en vain la moindre objection à l’expérimentation pathologique de ces fantasmes totalitaires. Silence das les rangs .. a moins de prendre au sérieux les bouffées de fièvre symptomatique qui affectent quelque tenants d’un naturisme ultra- on pense à la deep ecology, à l’hypothèse Gaïa de James Lovelock, ou au « primitivisme » d’un John Zerzan – dont on voit vite , au de-là des différences superficielles de ce qui leur tient de pensée, comment ils vont au bout d’une très moderne haine de l’histoire humaine finalement peu éloignée des élucubration d’un Fukuyama.. Mais pas un média-philosophe des sciences, pas un techno-perplexe, pas un sociologue de l’intervention, pas un échangiste des savoirs , pas gâte-sauce éthique , pas le moindre pense-petit universitaire , tous évidemment accaparés par de plus brûlants sujets , pour sonner le tocsin .. Chacun joue des coudes pour se tailler un domaine de compétence, vaque à sa quête généalogique des sources de la modernité ( la faute à Moïse, à Platon, à Descartes , aux lumières??), piste les métamorphoses du sentiment de la nature , cherchent l’outil épistémologique qui les hissera au moins jusqu’aux guêtres de Heidegger. Et, parce qu’il faut bien sortir pour montre le masque à gaz ne dépare pas leur livrée, ces humanistes munichois plaident pour le moindre mal, suggèrent dans leur pathos spécial qu’il est urgent de réfléchir aux conditions dans lesquelles on pourrait tenter de reconsidérer, non la guerre mais les modalités de la guerre que mène la société industrielle contre la nature et la nature humaine , et ne proposent rien de moins que « d’aller chercher la société dans ses fondements juridiques, de faire bouger le droit 12»  »

lire ce texte en PDF

[Italie]Semaine d’agitation contre la techno- science et le monde qui la produit du 22 au 28 février, le 26/02 Rassemblement contre l’EFSA

NDT: l’original peut être lu là

Solidarité et action

Du 22 au 28 février
Semaine d’agitation dans toute l’Italie contre la technoscience et le monde qui la produit
26 février: rassemblement contre l’EFSA- Autorité européenne de sécurité des aliments
De 12h à 17h devant le siège de l’EFSA rue Piacenza – Parme

« Changer le monde ne suffit pas. Nous le faisons de toute façon. Et, principalement, ce changement se produit sans même notre collaboration. Notre tâche est aussi d’interpréter ce changement. Pour précisément le modifier. Afin que le monde ne continue pas à changer sans nous. Pour que finalement, le monde ne change pas sans nous. »
Gunther Anders

S’occuper du pouvoir technoscientifique dans ses principales manifestations (la biotechnologie, les nanotechnologies, l’informatique, les neurosciences) ce n’est pas seulement attirer l’attention sur quelques aspects de cette société particulièrement nocive. Comme écrivait Ellul il y a cinquante ans, la technologie s’est faite système et moyens de nos vies au-delà d’une quelconque volonté. En ceci que même les autres animaux et l’entière planète sont écrasés et manipulés selon les exigences du moment par l’impératif technique. Les technosciences se transforment et convergent vers ce qui a toujours été leur but ultime: un contrôle total des êtres vivants.

Beaucoup se demandent pourquoi s’occuper tant de technologie, alors qu’il y a tant de problèmes qui nous entourent. Dans le système technique actuel, où tout est rythmé par les machines, la technologie représente le moment, le lieu, l’espace où toute forme d’exploitation se déploie. Parfois on l’appelle green economy, d’autres fois progrès scientifique et d’autres fois encore gestion de la catastrophe, formant des milieux qui une fois conçus élargissent la toile où, sur chaque fil, se développent tous les rapports de domination, tels ceux dont on ne revient pas en arrière, comme le lancement d’un OGM ou la manipulation de la ligne germinale.

Une lutte contre les nuisances ne peut se séparer du contexte social qui les a produites, voulues et rendues nécessaire pour tous. Ceci signifie que notre critique ne peut qu’aller sous la superficie du soit-disant bon sens ou de l’imposteuse protection de l’environnement jusqu’à atteindre le vrai problème. Le pouvoir est présent dans chaque appareil technologique qui nous entoure, une techno-démocratie qui apparaît à chaque angle, régule chaque croisement, contrôle chaque aspect de notre survie jusqu’à entrer dans les corps tandis que son essence totalitaire reste fondamentalement non perçue. Un pouvoir technologique qui, grâce à des équipements toujours plus à dimension nanométrique, devient plus que ce qu’il semble être, en commençant par ne plus être visible.

Nous souhaitons que ces journées en inaugurent de nouvelles ou renforcent les précédentes avec une nouvelle détermination et une volonté d’agir. Nous avons pensé que chacun sur son propre territoire pourrait utiliser ces journées pour concentrer des initiatives liées au thème des nuisances, surtout celles liées aux sciences convergentes qui prennent toujours plus possession de la Terre et des corps.

Le 26 février se tiendra une initiative collective à caractère national: un rassemblement contre l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) , dont le siège est à Parme.
L’EFSA est une agence, reconnue internationalement, à laquelle la Commission européenne fait référence au sujet de nombreuses nuisances, comme les OGM, les pesticides, les produits chimiques et les nanotechnologies. Elle peut autoriser le commerce de produits OGM et le semis en plein champ à but commercial et/ou expérimental.

Comme le FDA (Food and Drugs Administration) États-unien, enne , ce n’est rien d’autre que le bras de « gouvernance » des multinationales, surtout biotechnologiques, dont les liens très étroits permettent un échange continu d’administrateurs, de scientifiques, de manager et l’immanquable personnel technique: quel meilleur moyen pour permettre une diffusion capilaire des OGM en Europe également.

Grâce aux seuils de contaminisation tolérée dans les aliments et les semences, l’alimentation OGM, les cultures transgéniques en plein champ… le travail de diffusion est en cours depuis trop longtemps déjà. Aligné sur la mauvaise ligne du FDA américain, l’Europe s’est dotée d’un organe devant garantir la « sureté » des nocivités. Des intérêts des multinationales biotechchimique-pharmaceutique sont protégés comme l’est un système économique, politique et social qui s’agrippe à la nouvelle révolution bionanotechnologique produisant toujours plus de désastres environnementaux et sociaux qui sont à la base du développement techno-industriel, dont la manipulation du vivant est la pointe mortifère.

Nous ne sommes pas favorables à la création d’un EFSA plus sûr, transparent et démocratique, car même en le voulant, il ne pourrait jamais être réalisé. Un organe de sécurité comme l’EFSA suppose qu’il puisse être créée, d’une façon constante, des substances nocives à diffuser sur la planète en mettant en risque sa propre survie. Ainsi un centre de stockage de déchets radioactifs nécessite toujours des implantations nucléaires et une économie de guerre.
Nous refusons tout ce techno-système et toutes ses manifestations mortifaires avec la même détermination et conviction que celles-ci sont destinées à des missions pacifiques ou à créer la guerre: leur paix est déjà une guerre perpétuelle envers la planète et toutes ses formes de vie: c’est suffisant pour y opposer une résistance sans répit.

Le 2 mars se tiendra au tribunal de Turin la nouvelle audience contre Silvia, Billy et Costa accusés de tentative de sabotage à l’explosif pour l’Earth Liberation Front contre un centre de recherche international sur les nanotechnologies en Suisse pour la multinationale IBM.
Continuer cette solidarité signifie pour nous continuer à écouter ce hurlement d’une planète mourante, qui, comme l’écrivit l’ Earth Liberation Front des Etats-Unis, les avait motivé dans leur chemin de résistance, à ne pas se confondre avec la passivité, mais avec la colère brûlante durant la lutte.

Assemblea solidale
Contacts:
info@resistenzealnanomondo.org
www.resistenzealnanomondo.org
aussi HTTP:silviabillycostaliberi.noblogs.org

Espagne : la police arrête 9 membres présumés du PKK

source le figaro.info
La police espagnole a arrêté ce mercredi 27/01 neuf personnes accusées d’être associées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a annoncé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Le PKK, qui lutte pour l’autonomie des Kurdes de Turquie, est considéré commune une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l’Union européenne. Le conflit, qui dure depuis plus de 30 ans, avec quelques interruptions, a fait 40.000 morts.

Dans le cadre de cette opération qui a eu lieu à l’aube, 11 perquisitions ont été effectuées dans des logements à Madrid, Valence et Bilbao, précise le ministère de l’Intérieur.

Vigneux-sur-Seine (Essonne) : les caméras de surveillance ne font pas long feu

repris Brèves du désordre
A Vigneux, les caméras de surveillance ne font pas long feu

Le Parisien | 03 Févr. 2016, 20h00

Elles ne sont pas les bienvenues dans le quartier. Dans la cité de l’Oly, à Vigneux-sur-Seine, deux nouvelles caméras de vidéosurveillance ont été dégradées, rue des Edelweiss, ce mardi soir. Pour venir à bout de ces regards indiscrets, les malfaiteurs n’ont pas hésité à faire tomber le poteau sur lequel elles étaient accrochées.

Les deux objets ont été retrouvés à proximité dans un local poubelle.

« C’est la troisième fois en un mois dans ce quartier et la deuxième fois à cet endroit , indique Serge Poinsot, le maire (LR) de Vigneux-sur-Seine. A chaque fois, cela nous coûte 5 000 à 6 000€ » Au-delà du préjudice financier que cela représente pour la commune, c’est le message envoyé aux autorités qui interpelle.

Ce mercredi après-midi, rue des Edelweiss, juste en face de la zone où étaient installées les deux caméras, deux jeunes patientent. Le secteur est connu comme un lieu de trafics de stupéfiants. « Il n’y a plus de poteau, plus de caméra », lance un jeune sur son scooter, le visage entièrement camouflé par une cagoule. Il s’approche dès que quelqu’un d’inconnu arrive dans la rue, tel un guetteur. Il poursuit d’un air de défi : « C’est à l’endroit où il y a de la terre qu’il était avant. Mais il n’y en aura plus, on ne veut pas de ça chez nous ».

La municipalité, elle, a lancé un vaste programme d’installation de caméras de vidéosurveillance sur toute la commune. « Une cinquantaine au total sur 2015-2016, précise le maire. Ces événements sont troublants. On va essayer de réfléchir où et comment poser ces caméras de manière à les protéger. Pour l’instant, on va poser les autres caméras sur les autres quartiers. Pour l’Oly, on verra après. Il faut trouver le meilleur endroit possible ».

Valence [drome] action péage gratuit en soutien de la ZAD

reçu par mail
Résumé :

Samedi 30 janvier 2016, une soixantaine de manifestant-E-s venu-e-s principalement d’Ardèche et de la Drôme ont réalisé une opération « péage gratuit » à la sortie Valence Sud de l’Autoroute A7, en opposition au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes.

Une ambiance chaleureuse, mais déterminée :

Cette opération s’est déroulée samedi matin de 9h45 à 10h45. Dans une ambiance chaleureuse mais déterminée, les personnes présentes ont pu échanger avec les automobilistes sur l’actualité du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes tout en maintenant les barrières de l’échangeur ouvertes. L’action s’est déroulée symboliquement sur un péage géré par VINCI, maître d’œuvre retenu pour la construction de l’aéroport. Les automobilistes ont été pour la plupart très réceptifs.

Des motivations multiples, et rassembleuses :

Les arguments sont nombreux et cristallisent les tensions autour du projet d’aéroport. Lors de la manifestation du 9 janvier à Nantes, ce sont 20 000 personnes et 500 tracteurs qui ont manifesté, rassemblant le milieu agricole, les citoyens de Nantes et environ les habitant-E-s occupant-E-s de la ZAD (Zone A Défendre), ainsi que de nombreux sympathisant-E-s venus de tout l’hexagone pour l’occasion.
Ce samedi 30 janvier à Valence, la soixantaine de 60 manifestants partageaient tous une forte préoccupation face à la tournure que prend la situation à Notre Dame des Landes.

Retour sur le contexte qui a mené à cette opération :

Depuis le procès du 13 janvier, dont le rendu a été prononcé le 25 janvier 2016, les opposantEs historiques au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes sont expulsables de la zone prévue pour la construction de l’aéroport. 11 familles et 4 agriculteurs avaient encore jusqu’à ce jour des baux leur permettant de vivre et de travailler sur la zone. C’est un tournant dans l’histoire de 30 années de lutte contre l’aéroport. Tandis que le gouvernement réitère sa détermination de lancer les travaux pour la construction du grand projet (alors même que le chef de l’Etat s’était engagé en janvier 2015 à ne pas les lancer tant que tous les recours européens n’auraient pas eu lieu), et que Vinci lance ces appels d’offre, de nombreux opposants à l’aéroport se mobilisent dans toute la France et au-delà.

Parmi les principaux arguments :

– Un aéroport (Nantes Atlantique) existe déjà à proximité et pourrait faire l’objet de rénovation afin d’éviter la construction d’un nouvel aéroport
– 2000 hectares de terres seraient artificialisées avec la construction de ce nouvel aéroport, alors que tous les 7 ans, l’équivalent d’un département de terre agricoles disparait en France au profit de l’urbanisation.
– Loi eau : Le site de NDDL, formidable réservoir de biodiversité et véritable château d’eau (tête de deux bassins versants), a été choisi il y a plus de 50 ans à un moment où l’on remblayait sans état d’âme les zones humides. Depuis, les directives européennes et la loi française sur l’eau interdisent de détruire ce type de zone ou, en cas d’absence d’alternative avérée, soumettent le projet à des règles très sévères de compensation. La commission d’experts scientifiques nommée en 2012 a invalidé la méthode de compensation proposée.

Pour plus d’information sur les arguments : https://www.acipa-ndl.fr , zad.nadir.org
Contact Presse : amicaledromoisenddl@riseup.net

L’ineffablab imprimante 3D

le texte pris sur indymedia grenoble ce texte nous permet d’annoncer la semaine de solidarité et action le 22 – 28 févrie contre  les technosciences  avant le procès de  Billy  Costa et  Silvia  le procés se tiendra le 2 Mars a Turin

voici un texte écrit sur les imprimantes 3D et les fab labs que nous souhaiterions partager et transmettre afin d’apporter une critique bienveillante sur les conséquences de la généralisation des techniques de fabrication additive dans la société.

Nous vous encourageons lire et à faire suivre et partager ce texte à vos contacts susceptibles d’être intéressés par ces questions.

Bien cordialement, Ovnivalence

PDF - 64.9 ko

Valence [DRÔME]: la voiture percute une devanture, le commerce prend feu

Le dauphiné libéré le 31 janvier

.
Le magasin d’alimentation Gros Frais à Fontbarlettes est fermé. Un incendie s’y est déclaré dans la nuit de vendredi à samedi.
Il était 1 heure du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, quand les pompiers ont reçu un appel leur signalant qu’un incendie s’était déclaré dans un magasin du quartier des Hauts-de-Valence.

L’enquête de police déterminera s’il s’agit d’un incendie criminel ou consécutif à une perte de contrôle d’un véhicule.

En effet, une voiture a défoncé la devanture du magasin d’alimentation Gros Frais, situé place de l’Europe. Un incendie s’est déclaré. Il a ravagé quelque 600 m² du bâtiment.

Les pompiers ont lutté quatre heures pour en venir à bout. En début d’après-midi, hier, ils retournaient sur les lieux où quelques fumerolles s’échappaient du bâtiment.

Les dégâts sont assez considérables
. Le commerce ne pourra pas rouvrir avant quelque temps. Les cinq employés ont été mis au chômage technique.

RTE dégage:Le transformateur de Brommat détruit par les flammes

information reprise de l’ambassada
Dimanche 27 décembre, peu avant 23h30, un incendie s’est déclaré sur le site de l’usine EDF de Brommat dans le nord de l’aveyron. Ce transformateur est du même type que celui prévu à Saint-Victor, il convertit le courant entre 250.000 et 400.000 Volts.Vous trouverez ici l‘article de centre presse et celui de la dépèche, ainsi que le communiqué de RTE

Contre le nucléaire et le monde qui le permet

Dans la presse magazine ( l’usine nouvelle ) et les echos, nous avons lu que l’usine COMURHEX 2 Pierrelatte est en activitée . Après le silence concernant la mise en activité de Georges Besse 2. Le SDN 26-07 entretient la chappe de plomb ( sic ) concernant les technosciences (l’industrie nucléaire dans ce cas présent ) dans la Drome..
Après le spectacle de cogestionnaire produit par l’avocat de sortir du nucléaire lors du procés des bouteillons de la FBFC ( actuellement AREVA Romans).. Cet avocat lors du procès du 28 janvier expliquait à l’ingénieur mise en cause par sortir du nucléaire 26 07 et à l’avocat d’Areva comment assurer d’après lui la bonne marche au niveau de la sécurité de l’usine Areva de Romans, ce qui a permit aux avocats de la défense d’annoncer entre autre la somme d’argent pour « rénover » l’usine .. Est ce que cette association est présente sur la scéne médiatiqie pour faire la publicité du nucléaire ??Le projet Astrid continue , la ministre de l’écologie le 21/  01 / 2016 dans le journal le monde a annoncé à la presse le bienfait d’ASTRID ce projet

contre le nucléaire et son monde
la foie dans l’atome rend chèvre
qu’on en finisse !!!