Archives mensuelles : avril 2015

Embrun (05)Rassemblement sous très haute tension

RASSEMBLEMENT SOUS TRÈS HAUTE TENSION ! Le vendredi 24 avril à 9h au Château de la Robéyère (à Embrun)

RTE fête en grandes pompes le début des travaux de la THT… invitons-nous à leur fête !

Soyons nombreux et bruyants pour crier notre désaccord et leur gâcher la fête !

amenez : banderoles, de quoi faire du bruit, serpentins, cotillons, pétards, apéritif… Tenue correcte exigée

plus d’infos : http://notht05.noblogs.org

Montreal, Canada : Solidarité avec les grévistes de la faim

Le 8 avril, une banderole disant “Solidarité avec les prisonniers en grève de la faim en Grèce. Que vive l’anarchie” a été accrochée et des tracts ont été distribués :

Solidarité depuis Montréal

Aujourd’hui, le 8 avril, nous rendons hommages aux prisonnier.e.s en grève de la faim dans les prisons grecques depuis le 2 mars 2015.

Dans le contexte actuel, le parti au pouvoir en Grèce depuis les élections de janvier 2015 est le parti de Gauche radical Syriza; un parti promouvant des idées anticapitalistes et antipatriarcales. Il semble évident qu’en réalité, le parti a pour rôle la récupération électorale de la rébellion sociale. Plusieurs prisonnier.e.s anarchistes, prisonnier.e.s politiques et prisonnier.e.s sociaux.ales en sont bien conscient.e.s et subissent quotidiennement les conséquences de cette comédie.

Une grève de la faim massive est engagée depuis plus d’un mois afin d’exiger entre autre l’abolition de plusieurs lois fascistes et des prisons de Type C. Plusieurs compagnon.e.s sont dans des états de santé critiques. Les évènements révèlent le vrai visage du parti de Gauche qui continue de réprimer les luttes.

Voici les revendications des prisonniers en lutte :

• Abolition de la loi antiterroriste 187A et de la loi contre les organisation illicites 187
• Abolition de la condition aggravante d’une action réalisée en se couvrant les caractéristiques faciales (« loi de la cagoule »)
• Abolition des prisons de sécurité maximale (type C)
• Abolition de l’ordre du parquet par lequel on impose la prise violente de traces ADN
• Que les expert.e.s biologistes de confiance de l’accusé.e aient accès et puissent analyser les traces ADN si l’accusé.e le désire
• Abolition de l’analyse de traces qui contiennent des mélanges de matériel génétique de plus de deux personnes
• La libération immédiate de Savvas Xiros pour qu’il puisse recevoir le traitement médical dont il a besoin.

Force et courage à tous les compagnon.e.s en prison et en fugue!
Pour la destruction de l’État, du Capitalisme et de toutes les prisons.

Vive l’anarchie!

Athènes : expulsion du Rectorat occupé et début du vote de l’abolition des prisons de type C

lu et recopié sur brèves du désordre
Athènes : les anarchistes délogés du rectorat

Un groupe d’anarchistes qui occupait depuis dix-neuf jours le rectorat d’Athènes, pour faire pression sur le gouvernement de gauche radicale, a été délogé par les policiers ce matin, indiquent une source policière. La police, qui depuis hier soir encerclait le bâtiment néoclassique du centre de la capitale, est intervenue sur ordre du procureur. Quatorze personnes ont été interpellées.

L’évacuation intervient au lendemain d’un premier vote du Parlement approuvant un projet de loi pénal qui supprime notamment les prisons de haute sécurité. La mouvance anarchiste souhaite que le gouvernement aille plus loin dans l’abolition des mesures pénales jugées « sécuritaires » prises par les gouvernements précédents. Hier soir, de légers heurts avaient déjà éclaté avec la police à l’extérieur du bâtiment du rectorat avant de se déplacer vers Exarcheia, le quartier contestataire d’Athènes.

La mouvance anarchiste grecque a fait monter la pression sur le gouvernement d’Alexis Tsipras ces dernières semaines en multipliant les opérations coup de poing et les occupations de bâtiments publics ou du parti Syriza. L’opposition a accusé l’exécutif de passivité face aux contestataires et à ces occupations. Syriza avait régulièrement critiqué la répression policière des manifestations à l’époque où le parti était dans l’opposition.

Sur le danger de transformer l’anarchisme en un ensemble de pratiques “alternatives” sans contenu offensif contre le pouvoir

Sans aucun doute l’un des grands dangers qui guette l’anarchisme à toutes les époques c’est qu’il puisse devenir un ensemble de pratiques vides de tout contenu offensif contre le pouvoir. Cette situation est favorisée, d’une part, par l’ennemi même, à travers ses valeurs démocratiques fédératrices comme la “diversité”, la “tolérance », le “pluralisme” et aussi l’intégration économique par la marchandisation de la rébellion et la consommation “alternative”.

D’autre part il y a aussi tout un panel d’individus et de groupes “contestataires”, y compris certains “anarchistes”, qui de façon inconsciente ou délibérée se démarquent de l’antagonisme et du conflit permanent envers le pouvoir, que ce soit en passant sous silence la nécessité de la destruction et de l’attaque directe contre l’autorité ou, dans le pire des cas, en réalisant de grossières campagnes afin de laver l’image de l’anarchisme, se présentant comme de pathétiques défenseurs d’une idéologie étrangère à la confrontation contre le pouvoir.

Pour nous la récupération de notre vie est un processus qui implique la construction de notre autonomie par rapport au mode de vie aliéné, soumis et mercantile, que nous offre la société du capital et l’autorité. Mais nous n’abordons jamais ce point de vue depuis une logique de coexistence pacifique avec le pouvoir, mais à partir d’une attitude de confrontation permanente qui inclut aussi la perspective nécessaire de l’attaque directe et de la destruction du pouvoir comme éléments indispensables de tout processus de libération totale.
Et c’est donc précisément cette approche de confrontation, de guerre et d’attaque qui dépasse la légalité, qui fait en sorte que toute pratique qui vise à “auto-gérer la vie” sort du cadre de n’importe quelle initiative spécifique, devenant une prise de position offensive impossible à assimiler par le pouvoir.

Sans aucun doute l’alimentation saine et sans exploitation animale, les jardins autogérés, la confection de nos propres habits, la médecine naturelle et la libération des relations entres individus sont des pratiques valables dans la lutte tant qu’on leur donne un sens en tant que pratiques qui propagent le conflit avec l’ordre social dominant. Il est aussi important d’apprécier ces pratiques à leurs justes valeurs, ce qui n’est pas exactement celles d’être des attaques directes contre le pouvoir. C’est pour cela qu’en développant de telles initiatives sous une approche de confrontation anti-autoritaire multiforme, elles finissent par dépasser leurs propres limites, en montrant qu’elles sont un apport de plus dans la lutte plutôt que “la” forme de lutte.

De même, les actions violentes qui ne font pas partie d’une offensive impliquant la réappropriation intégrale de la vie ont aussi une portée limitée dans leurs perspectives.
Et le fait de valoriser chaque outil dans son apport ponctuel, dans le but de dépasser la lutte dans la pratique même de l’insurrection permanente est aussi important que de ne pas hiérarchiser les moyens utilisés dans la lutte contre le pouvoir.
C’est pour cela que notre offensive fixe un horizon qui va au-delà des moyens utilisés, dotant d’un contenu et d’un sens de rébellion chacune des pratiques que nous développons en vue de l’élimination de tout pouvoir et autorité. Cette guerre contre le pouvoir implique pour nous la tension constante et l’autocritique desquelles émane le besoin de toujours se dépasser, de ne jamais se résigner, de conquérir la rue et le terrain à la police, d’attaquer la répression et l’ordre social avec toujours comme objectif la destruction de toute forme de pouvoir.

Propager l’anarchie n’inclut pas la défaite des valeurs antagoniques à l’ordre dominant, ni de transformer les formes d’auto-gestion de la vie en un ensemble de pratiques qui fuient la confrontation à l’ordre social. L’anarchie ne peut pas être une alternative à la culture de consommation, un ensemble de pratiques culturelles qui coexistent pacifiquement avec l’ennemi. L’anarchie est une façon d’être en guerre continuellement, et va bien au-delà des pratiques spécifiques qui écrasent toute idéologie parcellisante ou totalisante (animalisme, féminisme, naturisme, etc.).

Combien de notre temps et énergie nous consacrons à nourrir des discours et pratiques dépourvus de contenu offensif ? Combien nous consacrons à des projets ou des initiatives destinés à propager des valeurs, idées et pratiques basées sur la confrontation et l’attaque contre la domination ?

Ainsi, compagnon-ne-s, pas de pratiques d’autonomie sans perspective d’attaque, et pas de pratique d’attaque sans perspective de libération et d’autonomie dans les relations et la vie dans son ensemble. Parce que, comme l’a dit un compagnon, l’anarchie n’est pas, ni ne peut être, un remède ou un analgésique face aux maux de la société ; l’anarchie est, et doit être, un poignard trempé dans du poison dirigé contre l’ordre social et contre toute autorité.

[Traduit de l’espagnol de Contra toda autoridad (Chili) par Camotazo.]

Source : , : Base de données anarchistes. repris aussi sur le site sous la cendre

[Publication] Créer des groupes de soutien en santé mentale radicale dans un monde devenu fou !

lu copié sur Parislutte infos
infokiosques.net publie Les ami.es sont le meilleur des remèdes – un guide pour créer des groupes de soutien en santé mentale

The Icarus Project est un réseau international d’entraide en santé mentale.

Il est fait par et pour des personnes aux prises avec des états et des vécus communément étiquetés de « maladies mentales ».

Nous préférons voir notre « folie » comme un don dangereux à cultiver ou dont il faut prendre soin plutôt que comme une maladie ou un désordre qu’il faudrait « guérir » ou « dépasser ».

Nous voulons créer de nouveaux éléments de culture et de langage qui s’accordent avec notre manière d’expérimenter le monde plutôt que de faire rentrer nos vies dans un schéma pré-établi.
Nous proposons des espaces pour se rencontrer, apprendre les un.es des autres, s’entraider, créer et lutter ensemble.

Les personnes sous traitement médicamenteux y sont les bienvenues, de même que les personnes qui ne prennent pas de médicaments .
Celles qui usent de catégories diagnostiques pour se définir sont les bienvenues, tout comme celles qui se définissent autrement.

The Icarus Project promeut l’auto-détermination et l’entraide mutuelle.

Ce guide est une invitation détaillée pour prendre part à ce projet.

BRISER LES MURS AUTOUR DE LA FOLIE ET DE LA MALADIE MENTALE

La société met des murs autour de la « maladie mentale » .
Les étiquettes et le langage, la peur et la honte nous isolent les uns des autres. Sans notre propre voix et nos propres espaces, nous dépendons des autorités et des médias pour définir qui nous sommes.

Le but de The Icarus Project est de démonter les murs et le béton de la culture dominante et de nous réapproprier notre expérience, afin qu’une nouvelle vision de qui nous sommes et de qui nous pouvons devenir puisse prendre racine et s’épanouir.
SOMMAIRE :

Visions de pissenlit
Racines souterraines:Visions pour résister à la Monoculture et construire de la communauté
Briser les murs autour de la folie et de la maladie mentale : un guide pour organiser des groupes Icarus
Organiser des événements publics

Groupes d’entraide et espaces d’écoute
Boîte à outils Icarus
Les objectifs du projet Icarus
PréDéambule aux rencontres Icarus
Un aperçu du projet Icarus actuel (2013)
Contacts Icarus
Autres ressources utiles
Notes de traductions

P.-S.

LES AMI.ES SONT LE MEILLEUR DES REMÈDES
– Guide pour créer des réseaux de soutien en santé mentale
est disponible ici :
http://infokiosques.net/spip.php?article1194
La version originale (en anglais) FRIENDS MAKE THE BEST MEDICINE se trouve sur :
– http://www.theicarusproject.net/icarus-downloads/friends-make-the-best-medicine
Enfin d’autres brochures du même réseau sont disponibles :
– http://icarus.poivron.org

Chili] Actualisation sur la répression envers les compagnon-nes anarchistes et grève de la faim de Juan, Nataly et Guillermo

lu et copié avec plaisirsur le chat émeutier

Chili: les anarchistes Juan Flores, Nataly Casanova et Guillermo Duran se déclarent en grève de la faim
Les compagnons anarchistes Juan, Nataly et Guillermo ont été arrêté-es à Santiago le 18 septembre 2015. Juan est maintenu en détention provisoire dans la prison de Santiago 1, accusé d’être impliqué dans deux attentats à la bombe qui ont eu lieu le 13 juillet et le 8 septembre 2014, et ont été revendiqués par la Conspiration des Cellules de Feu (Chili); il est aussi inculpé de participation à une attaque coordonnée contre deux commissariats de police le 11 août 2014 qui a été revendiquée par CIV (Conspiration internationale de la vengeance). Nataly est maintenue en détention provisoire à la prison de San Miguel, accusée d’avoir participé à l’attentat à la bombe le 13 juillet et possession d’explosifs. Guillermo est en arrestation domiciliaire totale, accusé de possession d’explosifs en lien avec la même affaire. Le 1er avril 2015, les trois compagnon-nes ont sorti leur première lettre ouverte dans laquelle ils embrassent l’appel aux journées de solidarité avec les prisonniers de la guerre sociale au Chili (entre le 10 et le 20 avril), qui ont été lancées par les prisonniers rebelles Tamara Sol Farías Vergara, Alejandro Astorga Valdés, Carlos Gutierrez Quiduleo, Juan Aliste Vega, Freddy Fuentevilla Saa, Hans Niemeyer Salinas, Marcelo Villarroel Sepúlveda, Alfredo Moreno Canales, et également soutenues par les compagnon-nes récemment placé-es en détention préventive Natalia Collado et Javier Pino (les lettres en espagnol de Natalia Collado et Javier Pino, NdT). Le 6 avril 2015, Enrique Guzmán – un ami proche et compagnon de Juan, Nataly et Guillermo – a été arrêté et quelques jours plus tard envoyé en détention provisoire [cf les deux textes ci-dessous, NdT], accusé d’avoir participé à l’attaque coordonnée contre deux postes de police (mentionnée ci-dessus). Dans le même temps, les flics ont harcelé plusieurs de leurs soutiens, allant jusqu’à (littéralement) enlever un autre compagnon au milieu d’une rue. Le 15 avril, Juan, Nataly et Guillermo ont annoncé dans une lettre qu’ils se mettaient en grève de la faim [initiée le 14/04/2015, NdT], exigeant : la libération immédiate du compagnon Enrique Guzman ; la fin des agressions et sanctions disciplinaires envers les prisonniers en lutte ; le transfert immédiat de la compagnonne Nataly Casanova du régime d’isolement à une aile « ordinaire » de la prison [Elle fait face actuellement à l’isolement pour son attitude insoumise et rebelle en prison: voir ici, NdT]; la fin du harcèlement des gens qui manifestent la solidarité avec les compagnon-nes incarcéré-es ; la fin des poursuites fondées sur l’ADN ; Lire les trois lettres des compagnon-nes annonçant leur grève de la faim en anglais *********************************************************************************************************** Des suites de l’affaire du 18 septembre
Prison préventive pour un autre compagnon
lEnrique est resté près d’une semaine dans un flou juridique, grâce aux magouilles du parquet qui a décidé d’utiliser le délai que permet la loi antiterroriste, obtenant ainsi de le laisser une semaine en taule sans que personne ne sache sous quelles accusations ni dans quelle situation il se trouvait. Grâce à la loi antiterroriste le parquet du tribunal Sud a accusé le compagnon de placement d’engin explosif, plus particulièrement contre le 1° commissariat et aussi contre le 39° commissariat à El Bosque. L’imagination fabuleuse du parquet accuse de nouveau une personne pour deux actes qui ont eu lieu de façon coordonnée, tout comme il y a quelques mois le parquet avait accusé Juan Flores pour les même faits. La preuve supposé du parquet serait des mégots. La seule chose claire et évidente c’est que le parquet souhaite prendre sa revanche et cherche à frapper l’entourage de Juan, Nataly et Guillermo, en condamnant et illégalisant les visites qu’Enrique rendait à Juan et Nataly. En attendant, la prison préventive pour Juan et Nataly est maintenue.
Avec dignité, sans nier les liens entre personnes et en ne laissant pas l’État se mêler de nos complicités.

Beaucoup de tendresse pour les compagnons en prison ! ___________________________________________________________________________ Le 06 avril à 13:57, le compagnon Enrique Alfonso Guzman Amadeo, âgé de 25 ans, est arrêté par la police dans la maison de sa famille, à Puente Alto. Cette arrestation est en lien avec l’affaire de Juan, Nataly et Guillermo, qui ont du faire face à la répression le 18 septembre. Ces enflures de la DIPOLCAR (service de renseignement de la police) et le parquet du tribunal Sud l’accusent d’avoir attaqué avec Juan Flores le 1° commissariat dans le centre de Santiago. Enrique aurait été surveillé de près par la police ces 25 jours passés, afin de prendre des infos et trouver une raison pour l’arrêter. Il apparaît qu’Enrique a rendu visite à Juan et Nataly en prison. Ce qui une nouvelle fois met en avant le besoin de la part du Pouvoir d’illégaliser des relations et des liens entre compagnons et la tendresse non repentie. Face à la presse Enrique s’est montré digne et fier, en insultant ces saloperies de journalistes qui le harcelaient. Le 07 avril il est passé devant le tribunal pour son arrestation. Le parquet du tribunal Sud a obtenu que son arrestation soit prolongée, grâce à des magouilles juridiques, jusqu’au 13 avril, et l’on ne sait pas clairement de quoi il est accusé ni sous quelle législation. Le tribunal a ordonné qu’on lui fasse un prélèvement ADN, car la police aurait soit disant trouvé un mégot dans la maison de Nataly Casanova le 18 septembre, au moment de son arrestation, et ce mégot serait, selon la police, celui d’Enrique, et le même ADN serait présent dans les relevés pris sur le lieu de l’attaque explosive sur le 1° commissariat. On ne sait pas où se trouve Enrique actuellement. Probablement à Santiago 1, ou dans la Section de Haute Sécurité du CAS. Solidarité avec Juan, Nataly et Enrique qui sont en prison !

Les compagnons anarchistes Juan, Nataly et Guillermo ont été arrêté-es à Santiago le 18 septembre 2015.

Juan est maintenu en détention provisoire dans la prison de Santiago 1, accusé d’être impliqué dans deux attentats à la bombe qui ont eu lieu le 13 juillet et le 8 septembre 2014, et ont été revendiqués par la Conspiration des Cellules de Feu (Chili); il est aussi inculpé de participation à une attaque coordonnée contre deux commissariats de police le 11 août 2014 qui a été revendiquée par CIV (Conspiration internationale de la vengeance).

Nataly est maintenue en détention provisoire à la prison de San Miguel, accusée d’avoir participé à l’attentat à la bombe le 13 juillet et possession d’explosifs.

Guillermo est en arrestation domiciliaire totale, accusé de possession d’explosifs en lien avec la même affaire.

Le 1er avril 2015, les trois compagnon-nes ont sorti leur première lettre ouverte dans laquelle ils embrassent l’appel aux journées de solidarité avec les prisonniers de la guerre sociale au Chili (entre le 10 et le 20 avril), qui ont été lancées par les prisonniers rebelles Tamara Sol Farías Vergara, Alejandro Astorga Valdés, Carlos Gutierrez Quiduleo, Juan Aliste Vega, Freddy Fuentevilla Saa, Hans Niemeyer Salinas, Marcelo Villarroel Sepúlveda, Alfredo Moreno Canales, et également soutenues par les compagnon-nes récemment placé-es en détention préventive Natalia Collado et Javier Pino (les lettres en espagnol de Natalia Collado et Javier Pino, NdT).

Le 6 avril 2015, Enrique Guzmán – un ami proche et compagnon de Juan, Nataly et Guillermo – a été arrêté et quelques jours plus tard envoyé en détention provisoire [cf les deux textes ci-dessous, NdT], accusé d’avoir participé à l’attaque coordonnée contre deux postes de police (mentionnée ci-dessus). Dans le même temps, les flics ont harcelé plusieurs de leurs soutiens, allant jusqu’à (littéralement) enlever un autre compagnon au milieu d’une rue.

Le 15 avril, Juan, Nataly et Guillermo ont annoncé dans une lettre qu’ils se mettaient en grève de la faim [initiée le 14/04/2015, NdT], exigeant :

la libération immédiate du compagnon Enrique Guzman ;
la fin des agressions et sanctions disciplinaires envers les prisonniers en lutte ;
le transfert immédiat de la compagnonne Nataly Casanova du régime d’isolement à une aile « ordinaire » de la prison [Elle fait face actuellement à l’isolement pour son attitude insoumise et rebelle en prison: voir ici, NdT];
la fin du harcèlement des gens qui manifestent la solidarité avec les compagnon-nes incarcéré-es ;
la fin des poursuites fondées sur l’ADN ;

Lire les trois lettres des compagnon-nes annonçant leur grève de la faim en anglais

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Des suites de l’affaire du 18 septembre

Prison préventive pour un autre compagnon

loboEnrique est resté près d’une semaine dans un flou juridique, grâce aux magouilles du parquet qui a décidé d’utiliser le délai que permet la loi antiterroriste, obtenant ainsi de le laisser une semaine en taule sans que personne ne sache sous quelles accusations ni dans quelle situation il se trouvait.

Grâce à la loi antiterroriste le parquet du tribunal Sud a accusé le compagnon de placement d’engin explosif, plus particulièrement contre le 1° commissariat et aussi contre le 39° commissariat à El Bosque. L’imagination fabuleuse du parquet accuse de nouveau une personne pour deux actes qui ont eu lieu de façon coordonnée, tout comme il y a quelques mois le parquet avait accusé Juan Flores pour les même faits.

La preuve supposé du parquet serait des mégots.

La seule chose claire et évidente c’est que le parquet souhaite prendre sa revanche et cherche à frapper l’entourage de Juan, Nataly et Guillermo, en condamnant et illégalisant les visites qu’Enrique rendait à Juan et Nataly.

En attendant, la prison préventive pour Juan et Nataly est maintenue.

Avec dignité, sans nier les liens entre personnes et en ne laissant pas l’État se mêler de nos complicités.

Beaucoup de tendresse pour les compagnons en prison !

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Le 06 avril à 13:57, le compagnon Enrique Alfonso Guzman Amadeo, âgé de 25 ans, est arrêté par la police dans la maison de sa famille, à Puente Alto.

Cette arrestation est en lien avec l’affaire de Juan, Nataly et Guillermo, qui ont du faire face à la répression le 18 septembre. Ces enflures de la DIPOLCAR (service de renseignement de la police) et le parquet du tribunal Sud l’accusent d’avoir attaqué avec Juan Flores le 1° commissariat dans le centre de Santiago.

Enrique aurait été surveillé de près par la police ces 25 jours passés, afin de prendre des infos et trouver une raison pour l’arrêter. Il apparaît qu’Enrique a rendu visite à Juan et Nataly en prison. Ce qui une nouvelle fois met en avant le besoin de la part du Pouvoir d’illégaliser des relations et des liens entre compagnons et la tendresse non repentie.

Face à la presse Enrique s’est montré digne et fier, en insultant ces saloperies de journalistes qui le harcelaient.
Le 07 avril il est passé devant le tribunal pour son arrestation. Le parquet du tribunal Sud a obtenu que son arrestation soit prolongée, grâce à des magouilles juridiques, jusqu’au 13 avril, et l’on ne sait pas clairement de quoi il est accusé ni sous quelle législation. Le tribunal a ordonné qu’on lui fasse un prélèvement ADN, car la police aurait soit disant trouvé un mégot dans la maison de Nataly Casanova le 18 septembre, au moment de son arrestation, et ce mégot serait, selon la police, celui d’Enrique, et le même ADN serait présent dans les relevés pris sur le lieu de l’attaque explosive sur le 1° commissariat.

On ne sait pas où se trouve Enrique actuellement. Probablement à Santiago 1, ou dans la Section de Haute Sécurité du CAS.

Solidarité avec Juan, Nataly et Enrique qui sont en prison !

Traduit de Publicacion Refractario par Camotazo, 16 avril 2015

Toulouse : l’UMP expulse ! Expulsons l’UMP

lu et copié sur cette semaine

Indy Nantes, 15 avril 2015

Mardi 14 avril 2015 le local UMP de Toulouse a été expulsé.

La mairie UMP de Calais organise depuis de nombreuses années une politique raciste et sécuritaire contre les pauvres et notamment les migrant-e-s.
Dernièrement elle a ouvert un centre d’accueil de jour dans le but d’éloigner les migrant-e-s du centre ville et de pouvoir mieux les controler.

Elle a tout fait ces dernières semaines pour les forcer à se regrouper sur une ancienne dechetterie près du centre de jour.
Le 8 avril 2015 des élus de la mairie UMP, épaulés par des employés municipaux, se sont rendus dans un squat de migrant-e-s, à Calais, et ont forcé les occupant-e-s à partir.
Ils ont ensuite saccagé la maison afin de la rendre inutilisable.

LA MAIRIE UMP DE CALAIS EXPULSE !

A Toulouse aussi la Mairie UMP désigne des boucs emmissaires, que ce soient les zonard-e-s, les putes, les galériens et galériennes du logement. Chaque fois, ce parti assoie sa légitimité sur les oppositions de classe, de race, de sexe, en choisissant fièrement le camp des oppresseurs.
Aussi un groupe s’est introduit dans ses locaux, en plein coeur de Toulouse, afin de leur rappeler leur sale besogne. Leur mobilier a été déplacé sur la chaussée, leurs dossiers quelque peu désordonnés, leur façade redécorée : ce n’est rien comparé à ce que subissent quotidiennement les migrant-e-s de Calais (pressions, déplacements forcés, expulsions, harcèlement policier et administratif).

Aujourd’hui c’est l’UMP qui était visé mais n’oublions pas la responsabilité du PS, de l’Etat ou des fachos.

De nuit ou en plein jour, tout-e seul-e ou à 300, chacun et chacune peut agir !

Ci-dessous, le tract distribué pendant le déménagement forcé de l’UMP.

L’UMP de Calais expulse !
Expulsons l’UMP !

En France, comme partout ailleurs, des milliers de migrantes et de migrants font les frais de la guerre aux pauvres, engagée par les Etats, et désormais par l´Europe. Obligées de quitter leur pays -bien souvent à cause de désordres occasionnés par l´avidité des puissances occidentales- ces personnes se retrouvent traquées par la police, mises en danger de mort lorsqu´elles tentent de passer une frontière, et méprisées par toutes les admnistrations. Tandis que cette situation s´aggrave, certains et certaines considèrent que toutes les vies ne se valent pas : cela leur permet de fuir leurs responsabilités. Nous crions l´inverse : personne n´est illégal, bienvenue à toutes et à tous les réfugié-e-s.

A Calais, la mairie UMP cherche à profiter de manière obscène de cet état de fait. Elle n´a de cesse de favoriser le racisme vis à vis des migrantes et des migrants, quand elle n´envoie pas tout bonnement ses employés municipaux faire le sale boulot d´expulsion généralement réservé aux flics. Ce parti nauséabond tente de creuser la fracture entre différentes populations, en fonction de leur couleur de peau, de leur langage ou de leur pays d’origine.

Nous ciblons aujourd’hui ce repère de réactionnaires : si les flics n’ont même pas eu à expulser manu militari cette fois-ci, la pression exercée sur les sans-papiers reste tout autant inadmissible. Mais qu’on ne s’y trompe pas, il serait absurde de pointer un parti politique comme seul responsable. En effet, la préfecture « socialiste » du Pas-de-Calais n’est pas en reste quand il s’agit d’envoyer ses sbires en uniforme terroriser les migrantes et les migrants. Nous n’attendons rien des politiques, qui ne trouvent pas mieux à faire que de dresser les unes et les uns contre les autres. Nous considérons en revanche que la solidarité entre celles et ceux qui subissent la violence de l’Etat est la seule réponse adéquate face à leur cynisme.

Nous attaquerons les responsables et les structures qui cautionnent de tels mefaits.
Nous continuerons à combattre le racisme, où qu’il se trouve.

A bas les frontières !
Mort aux Etats et aux nations !

Toulouse : Un commando masqué saccage les locaux de l’UMP

20Minutes, 14.04.2015 à 21:35

Les locaux de l’UMP31, situés rue Gabriel-Péri, à Toulouse, ont été saccagés mardi après-midi par un commando d’une dizaine de personnes cagoulées. Après s’être introduits dans les locaux, ils ont sorti les bureaux, les chaises, ainsi que de nombreux dossiers, qu’ils ont lancés par la fenêtre sur le trottoir.

Deux tags, « Expulsons l’UMP » et « Solidarité Calais », ont également été inscrits sur la façade du parti de droite. Un tract revendiquant le soutien aux expulsés de Calais a été retrouvé sur place.

Plainte de l’UMP

Mardi après-midi, Harmonie, une jeune femme qui travaille dans une rue adjacente à l’UMP31, a vu arriver le commando vers 15h40. « Ils portaient tous des masques blancs et des gants, raconte-t-elle. Ils ont déboulé dans la rue en provenance du Canal du Midi, en courant comme des malades ».

La police était sur place pour les premières constatations. Un masque blanc a d’ailleurs été retrouvé sous une voiture dans la rue. L’UMP31 a indiqué qu’elle porterait plainte pour ces dégradations.

Locaux de l’UMP de Toulouse vandalisés : « Solidarité aux réfugiés de Calais »

La Voix du Nord, 14/04/2015

Les locaux de l’UMP Haute-Garonne à Toulouse ont été vandalisés mardi après-midi par une dizaine d’individus revendiquant leur « solidarité aux réfugiés de Calais », une revendication qui a surpris un responsable local de cette formation politique, Pierre Esplugas.

Le siège de l’UMP Haute-Garonne, situé dans le centre-ville de Toulouse, a été « visité mardi après-midi par huit ou dix personnes qui ont jeté des papiers, des sièges et des téléphones dans la rue », a indiqué une source policière par téléphone à l’AFP.

Deux inscriptions, « Expulsons l’UMP » et « Solidarité aux réfugiés de Calais », ont été inscrites sur les murs extérieurs du bâtiment, a-t-on précisé de même source.

« Les individus ont remis un tract à la bénévole de permanence intitulé l’UMP de Calais expulse : expulsons l’UMP » avant de prendre la fuite, a-t-il ajouté.

Interrogé, le porte-parole de l’UMP 31 Pierre Esplugas a dénoncé « des méthodes violentes et inacceptables ». « Ces gens se trompent de bouc émissaire : l’UMP n’est en rien responsable des expulsions de Calais », a-t-il déclaré à l’AFP en se référant au gouvernement socialiste.

Et en ce qui concerne le démantèlement du camp de Sangatte en 2002 alors que Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur, M. Esplugas a exprimé sa « surprise » à la lecture du tract en sa possession, jugeant que « la question de Sangatte était ancienne ».

Le centre de Sangatte à Calais (Pas-de-Calais), qui hébergeait en moyenne 1.500 migrants, avait été fermé en 2002. Depuis, nombre de réfugiés dorment dans des parcs, dans le port et en divers endroits un peu dissimulés de la ville en attendant de pouvoir embarquer clandestinement pour l’Angleterre.

La ville de Calais a pour sénatrice-maire et conseillère générale l’UMP Natacha Bouchart. Elle administre les Calaisiens depuis 2008.

Valence : quatre ans de prison dont deux ans de prison ferme pour l’incendiaire d’un immeuble sur les boulevards

source de l’information
L’incendiaire des boulevards le 17 janvier 2014 à Valence dans la Drôme à été condamné ce mardi à quatre ans de prison dont deux fermes. Il devra aussi payer plus de 190 000 euros aux victimes, principalement les familles des appartements au dessus du magasin qu’il visait.
version de france bleu drome Ardèche. cette vesion des faits ne correspondent pas à la réalité la personne condamnée est un guitariste passionné qui a débuté sur scéne dés le plus jeune age à jouer dans les groupes rock des années 80 ,parfois pour des concerts de solidarité avec des luttes, c’est incohérent qu’un musicien veuille détruire des instruments de musique . Pourquoi les journalistes n’évoquent pas la boite intérim juste en dessus du magasin de musique ? Pour eux peut être le travail est sacré Mais cette condamnation très lourde assortie d’une très longue obligation de soin( 3 ans)
celle -ci comme le rappelle non fides
Vous avez obtenu votre diplôme en journalisme. A l’université ou dans une Haute Ecole, vous avez appris à regarder la réalité sociale à travers des livres des sociologues, des mémoires d’hommes d’Etat et des manuels rhétoriques sur la manipulation. Vous avez déchiffré le principe de la démocratie : tandis que le pouvoir est apparemment entre les mains du peuple souverain, c’est l’argent et la politique qui gouvernent. Vous vous engagez donc à renforcer et développer cette imposture dans chaque article que vous rédigerez.

Vous avez appris à attirer les gens que vous interviewez dans un piège. Vous débitez platitude sur platitude, et cherchez toujours à diviser les gens et à les monter les uns contre les autres ; vous êtes le dirigeant de la cacophonie des opinions ; le maître d’œuvre des sentiers battus.

Vous honorez le principe de la neutralité ; vous ne choisissez pas votre camp. A l’intérieur de cette neutralité, vous réduisez toutes les idées et toutes les questions à de simples opinions, sans poids ni engagement. Au pire, vous savez vous servir d’une forme un peu plus de gauche ou de droite, mais vous abjurez toute idée propre, toute analyse personnelle et transcrivez simplement l’existant, c’est-à-dire que vous n’êtes qu’un scribe du pouvoir.

Vous savez décrire un conflit social de telle manière que personne n’y entende plus rien. Vous savez comment faire pour que personne ne se reconnaisse dans des révoltes. Vous savez qu’il vaut mieux présenter les prisonniers révoltés comme des bêtes, les jeunes émeutiers comme des barbares, les sans-papiers comme des profiteurs, les anarchistes qui s’attaquent au capital et à l’Etat comme des terroristes sanguinaires capables de poser une bombe n’importe où, n’importe quand. Vous maîtrisez la tactique de la division et de la séparation.

Vous savez aussi que faire silence peut être une tactique intéressante, matière en laquelle votre amie la police vous a certainement déjà instruits. Vous savez qu’il vaut parfois mieux ne rien dire du tout d’une révolte dans un centre fermé pour illégaux, d’une action directe, d’un sabotage, d’une attaque contre les structures du pouvoir. Habiles comme vous êtes, vous anticipez le fait que beaucoup de gens pensent que quand quelque chose n’apparaît pas dans les médias, cela n’existe pas. Vous séduisez les mouvements sociaux et les invitez à se prostituer en leur accordant cinq lignes gracieuses dans votre journal.

Vous maîtrisez la technique du scandale et savez exploiter la misère des gens pour faire résonner la voix du pouvoir. Comme tout charognard mesquin, vous tournoyez autour de la misère des autres. Vous connaissez la puissance des mots et vous êtes grands maîtres dans la déformation, la manipulation, la falsification et la ridiculisation de toute lutte sociale. Vous n’oubliez jamais qui sont vos alliés, et vous êtes toujours prêt à donner un coup de main à la police et aux services de renseignements. Vous savez que selon les exigences de la situation, vous pouvez vous présenter comme « journaliste critique » en dénonçant de petits scandales, pour mieux cacher le grand scandale de ce monde mortifère.

Enfin, vous excellez dans votre stupidité. Vous embrouillez tout, vous confondez noms, endroits et idées, vous manquez de toute connaissance réelle à propos des sujets sur lesquels vous écrivez. Vous la jouez parfois compliqué et complexe pour que vos lecteurs se sentent idiots. Quand vous donnez la parole à toutes sortes de spécialistes et de professeurs, vous savez que personne n’y comprendra rien, et vous pourrez alors présenter votre propre stupidité comme la réponse du commun des mortels. Vous ne prouvez pas seulement que vous avez fait de votre stupidité votre plus grande vertu, mais vous aidez surtout à garder tout le monde dans l’ignorance.

Extrait de Hors Service, journal anarchiste, n° 9, 24 septembre 2010]

Turin (italie) Les éco-anarchistes Billy, Silvia et Costa sont de nouveau en procès le 23 avril 2015 .

Le procés débutera à 9h au Palais de justice de Turin, prèsence solidaire aux inculpé-e-s de diverses epressions de lutte contre la nocivité. A partir de 18h à Vistorio (valchuisella) , initiative de solidarité pour ceux qui luttent contre les manipulations de l’existant, projection d’un documentaire : « un monde sans humain » ( France 2012) , àprès la projection discussions et réflexions sur la lutte contre les nouvelles technologie
note en supplément de la traduction: l’exposition universelle 2015 à Milan a pour thème nourir la planéte, enegie pour la vieLa région rhones alpes sera très présente par son agriculture bio et ses technologies ..
Le procès de Billy, Silvia et Costa arrive : relançons la lutte contre les nuisances: Nucléaire nouvelles lignes THT,TGV.le Bio , champ d’ éoliennes industriel,champ de panneaux photovoltaîque, nano technologies et les technologies du contrôle social….

traduction d’un texte paru sur informa azione en février 2015

Cela fait cinq ans déjà notre arrestation en Suisse, à un barrage routier dans un col,sur le canton de Zurich, a été retrouvé dans la voiture dans laquelle on circulait :explosifs, des bouteilles de gaz propane, des jerricanes d’essence et divers copies d’un écrit vindicatif revendiquant l’attaque du « Binning et Rohrer Nanotechology Center », signé par le Front de libération de la Terre Suisse. Une structure alors en construction, propriété d’IBM et en collaboration avec l’ETH, école polytechnique fédérale de Zurich .
Le procès a eu lieu un an et demi après notre arrestation avec trois accusations à notre charge : actes prémédités d’incendie criminels ; dissimulation et transport d’explosifs; commerce illégal (importation) d’explosifs. Les réquisition faites par le procureur fédéral Hansjörg Stadler, allaient entre 3 ans et 4 mois et 3 ans et 8 mois le juge fédéral Walter Wütrich a largement acceptées tous les chefs d’accusation, le tribunal a confirmé ceux-ci, à l’exception du trafic illicite de matière explosives (importation) pour laquelle nous avons été acquittés.
En parallèle, le procureur de Turin avait immédiatement lancé une large enquête autour des cartouches d’explosifs que les Suisses ont trouvé ce jour là, dans le but d’être en mesure de déterminer l’origine. L’enquête terminée, les accusations portées par le procureur Enrico Di Arnaldi Balme ,par nous assumées , sont également trois: acte de terrorisme avec des engins meurtriers et explosifs, la possession et le transport des explosifs dans des lieux publics et recels d’ explosifs, des accusations qui ont l’aggravation de la finalité de terrorisme.

Dans ces cinq années, notre analyse de cette structure a seulement continué et à se confirmer et, par conséquent, notre perception anarchiste et écologiste n’a pu que se renforcer. Les nano – biotechnologie sont les ultimes sentiers fréquentés de la course du système capitaliste techno-industriel au ravage et à la dévastation de la Terre. Les chemins qui, comme tous les précédentes (on pense à l’ère de l’industrialisation), se présentent comme des miracles ce qui, nous pouvons facilement imaginer, le futur est destiné à se transformer en cauchemar.
Les technologies qui naissent du changement de monde considèrent que l’ère de l’informatique a amené avec elle, supplanter la vision mécaniste des leviers et des engrenages avec une vision mathématicienne et faites de bits d’information où la réalité dans son ensemble doit être capable de s’adapter à un algorithme. Une nouvelle vision parce qu’il réponde mieux aux besoins du système. En s’affirmant , elle a entrouvert des possibilités pour la science qui jusque là presque inimaginable afin d’obtempérer à cette tâche que les temps et de l’autophagie du système lui exige les rendements comme toujours, plus impérieux :Réussir à s’ approprier quelque chose dans l’ univers afin de les décomposer en ses plus petits infinitésimaux composants, dans ses « bits ».il s’agit , d’arriver à obtenir quelques unités de base universelles, à travers lesquelles les scientistes peuvent réduire tous les existants, à un degré suffisant d’interchangeabilité ,et d’équivalence, de sorte que plus tard, avec l’ingénieurisation de cette nouvelle (car inaccessible auparavant) matières premières, tout e choses dans cet univers deviennent utilisables pour les exigences de la domination. Ces technologies sont donc, pour le système un pilier sur lequel reconstruire les processus essentiels pour sa croissance. de production et d’approvisionnement. Une croissance sans limite dans une planète déjà pillé hors de toutes les limites possibles. Et la convergence de la science, comme avec les OGM, est la dernière des promesses d’une croissance qui aurait du résoudre la crise écologique à qui nous a apporté le même progrès écocide

Comme on l’a déjà écrit, le « Binning et Rohrer Nanotechology Center » est devenu opérationnel et inauguré quelques mois avant notre procès en Suisse. Depuis presque trois ans il offre aujourd’hui 950m2 de surface aux collabos de la recherche fondamentale sur de nouveaux matériaux et éléments de construction dans l’échelle nanométrique. Un site de recherche qui permettra aux chercheurs, une grande partie d’ IBM et aussi l’EPF et d’autres partenaires, pour pousser la connaissance, mais par dessus tout les possibilités de l’application des nanotechnologies , plus loin, mais bien plus loin que l’utilisation actuelle dans les produits cosmétiques , pneus ou les spray nanotech. C’est ce que promet le directeur de cette structure, Matthias Kaiserswerth. Pour nous, même si les gens d’IBM , de l’ ETH s ‘enorgueillit d’avoir ente les mains un laboratoire unique au monde – et pour certains aspects ils ont raison – la réalité est que les lieux où ils sont en train de pousser en avant l’ ingénieurisation et la manipulation du vivant et de la planète sont nombreux, et surtout, ils sont un peu partout. Les centres de recherche d’entreprises multinationales aux universités, des pôles de recherche scientifique aux institutions supranationales, c’est un monde qui se déplace parallèlement à la réalité que nous vivons, et nos études du cerveau et construit le futur et qui nous sera imposé et dont les liniments déjà nous avons déjà sous les yeux. Un monde qui a un nom et une adresse.

Pendant des années, nous avons ressenti toujours plus l’urgence d’essayer de construire des luttes contre ce progrès, justement à partir du constat de son caractère indispensable pour le système, ainsi que le constat de la nuisance représenté par les découvertes bio et nanotechnologies. Nocivité, et il convient de le préciser,pas en tant que préjudice à la santé humaine, problème environnemental, mais en en tant que rapport entre pouvoir et technologie qui se traduit en un remodelage \ remplacement \ destruction des écosystèmes et du vivant. Un concept e nuisance bien plus large et qui est directement lié à la seule vraie nuisance le système lui-même. Une urgence que nous continuons de ressentir et nous sommes convaincu-e-s que , face à ce bond en avant que le système technologique et industriel est en train d’accomplir, elle doit se traduire par une critique nécessairement radicale t et qui ne peut pas faire abstraction du contexte social et économique , dont ces nuisances sont le produit et auquel elles sont nécessaires. La critique qui, à son, tour sache transformer les rivières d’encre et les mots nécessaires pour l’ exprimer et la développer, dans la lutte et en action directe. Donc, nous restons encore convaincu-e-s de la nécessité de développer des luttes écologiques radicales afin de contrer ce développement techno-industriel mortifère, en maintenant cependant la ligne claire de voir dans la lutte seulement une possibilité réelle de tout jeter, et non un espace dans lequel pour essayer de tailler leur propre rôle dans le théâtre politique ou d’offrir des alternatives «eco-soutenables» au système.
Ce que nous voyons, c’ est les lieux du pouvoir techno-scientifique et la décentralisation et de se molécularise rdans une constellation d’intérêts et de projets ultra- spécifiques, même si entre eux ils sont toujours nécessairement interconnectés entre eux. Intervenir et frapper là où ça fait le plus de mal est toujours moins évident et moins facile à comprendre. Une source permanente d’inspiration à cet égard est représenté par ceux qui, dans le monde, continue de ressentir l’urgence de la lutte, en faisant avancer des projets, des campagnes, des mobilisations et des luttes en défense de ce qui on se sent partie, et de sabotage et attaque destructrice contre ces rouages qui composent le système industriel technoscientifique, patriarcale et capitaliste.
Se mettre en jeu à travers la lutte, nous savons que, probablement, tôt ou tard, cela signifie être face avec la répression et de cela, on ne peut pas échapper à celà. La chose à partir de laquelle, cependant, «vous pouvez» et en effet vous devez échapper, être laissé seul / et les personnes touchées / par la répression. Soutien à / aux prisonniers / ee ‘quelque chose que vous ne pouvez pas « que ce soit, et en plus de solidarité» et de soutenir «d’une façon rapide,et tout aussi important et fondamental et le suivi des luttes les quelles les compagnon-/e- /s sont en train de payer.
Dans notre cas, comme nous sommes en dehors de ces murs, nous avons vraiment apprécié les énergies de beaucoup / et à travers les soirées et les initiatives de ces derniers mois, en plus de la chaleur du soutien plus quotidien et nécessaires, ils ont donné l’espace à notre affaire, mais, surtout, aux questions sur lesquelles nous voulons comparer et transmettre nos sentiments. Ceci reste fondamental,.
Le 23 Avril est la date à laquelle a été mis de l’audience préliminaire, où ils vont décider ce procès se fera oui ou non Pour notre part, ce que nous ressentons, pas l’’intérêt d’attirer l’attention sur notre cas particulier, le procès contre nous, mais plus le désir d’être en mesure de transformer ce moment en une opportunité, pour la mobilisation, et par-dessus tout pour relancer ces thématiques et le sentiment que nous avons en commun.
Au centre de l’attention ce n’est pas la répression, mais l’acte sans aucune délégation à d’autres / et contre le bio et les nanotechnologies, contre le nucléaire, contre toutes les autres nocivité de ce système mortifère et en conclusion: contre ce présent d’anéantissement et de dévastations.

Pour la libération de la Terre. La libération animale.
Billy, Costa, Silvia, Février 2015

Compte tenu du procés, nous soutenons de nombreux frais juridiques, nous demandons à tous et toutes les initiatives de soutien avec des avantages et des dons sur le compte postal payables à Marta Cattaneo IBAN: IT11A0760111100001022596116, préciser la raison: solidarité avec Billy Silvia Costa

NDT: »ultime » traductionde ce motà partirdu livre « défense et illustration de la novalangue française »de Jaime Semprun céditions de l’encycloédie des nuisances

contact : info@resistenzealnanomondo.org

www.resistenzealnanomondo.org, www.silviabillycostaliberi.noblogs.org
http:/<a href="http://www.resistenzealnanomondo.org" title="Perché “Resistere al <strong>nanomondo”? »>/silviabillycostaliberi.noblogs.org/
lire en français au cas pour un débat de soutien et plus le champ de contrôle
téléchargeable sur infokiosque .net

L’agitation par le jardin. Moscou, 1918.

lu sur le blog sous la cendre
L’agitation par le jardin

« A Moscou par exemple, nous devrions créer tout un réseau de jardins potagers sur une base communiste. Ce serait le meilleur moyen de faire de l’agitation parmi les gens, les gens qui sont par essence des anarchistes naturels ».

Lorsque Maria Nikiforova prononce ce discours au Congrès panrusse des anarchistes-communistes en décembre 1918, elle sort tout juste de la prison de Boutirki et est sous surveillance du pouvoir bolchévik qui se constitue. Les anarchistes cherchent alors par où faire repartir un processus révolutionnaire stoppé par les bolchéviks. Ce n’est pas pour rien que ressurgit ces idées de pratiques pour croiser les gens, tisser des liens, favoriser une certaine autonomie matérielle, et finalement pour essayer de maintenir un cap révolutionnaire dans une période où l’Etat reprend la main et les révolutionnaires de l’ordre sonnent la fin de la récré.

Maria Nikiforova est née en 1885 en Ukraine. Elle rejoint très jeune un groupe d’anarchistes-communistes, et prend part à diverses expropriations armées. En 1908, elle est arrêtée et condamnée à mort, peine commuée finalement en 20 ans de travaux forcés. Déportée en Sibérie après une tentative d’évasion, elle parvient à s’échapper. Elle rejoint le Japon, puis les Etats-Unis, et s’installe à Paris, lieu depuis lequel elle participe à au moins un braquage de banque à Barcelone avec des compagnons espagnols.

Elle s’engage dans l’armée pendant la Première guerre mondiale contre l’Allemagne, d’où elle apprend le début de la révolution en Russie au début 1917. Elle rentre immédiatement au pays et participe à l’agitation anarchiste-communiste appuyant le processus révolutionnaire, en visant la suppression du gouvernement et de la propriété privée, des prisons et des casernes, de l’argent, et le développement d’une fédération de communes libres. Concrètement, les compagnons diffusent des journaux et tissent des complicités, notamment avec les révolutionnaires de Kronstadt, exproprient les villas de notables pour développer des activités sociales (jardins d’enfant, bibliothèques…), et participent aux révoltes contre le gouvernement provisoire.

Elle rejoint ensuite l’Ukraine, où elle participe à la lutte contre les armées austro-allemandes et tsaristes, et contre les nationalistes. Elle est alors considérée comme une « héroïne de la révolution ». C’est là-bas qu’elle est arrêtée par les bolchéviks. Transférée à Moscou, elle sortira de prison sous caution, avec l’appui de révolutionnaires de tous bords. C’est à ce moment qu’elle tient ce discours sur les jardins potagers.

Il est évident que cette cheffe de guerre sous surveillance modère alors ses propos – par la suite, elle se lance avec d’autres compagnons dans une série d’attaques armées contre les bolchéviks et les tsaristes, ce qui la mènera à son exécution en septembre 1919. Pour autant, les pratiques de jardins collectifs, de squats, d’activités sociales diverses sur des bases révolutionnaires et antiautoritaires font écho avec ce que nous pouvons modestement expérimenter les uns, les unes et les autres aujourd’hui.

Pour en savoir plus : Maria Nikiforova. La révolution sans attendre, de Mila Cotlenko, Mutines séditions, 2014.