Chili] Actualisation sur la répression envers les compagnon-nes anarchistes et grève de la faim de Juan, Nataly et Guillermo

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Chili: les anarchistes Juan Flores, Nataly Casanova et Guillermo Duran se déclarent en grève de la faim
Les compagnons anarchistes Juan, Nataly et Guillermo ont été arrêté-es à Santiago le 18 septembre 2015. Juan est maintenu en détention provisoire dans la prison de Santiago 1, accusé d’être impliqué dans deux attentats à la bombe qui ont eu lieu le 13 juillet et le 8 septembre 2014, et ont été revendiqués par la Conspiration des Cellules de Feu (Chili); il est aussi inculpé de participation à une attaque coordonnée contre deux commissariats de police le 11 août 2014 qui a été revendiquée par CIV (Conspiration internationale de la vengeance). Nataly est maintenue en détention provisoire à la prison de San Miguel, accusée d’avoir participé à l’attentat à la bombe le 13 juillet et possession d’explosifs. Guillermo est en arrestation domiciliaire totale, accusé de possession d’explosifs en lien avec la même affaire. Le 1er avril 2015, les trois compagnon-nes ont sorti leur première lettre ouverte dans laquelle ils embrassent l’appel aux journées de solidarité avec les prisonniers de la guerre sociale au Chili (entre le 10 et le 20 avril), qui ont été lancées par les prisonniers rebelles Tamara Sol Farías Vergara, Alejandro Astorga Valdés, Carlos Gutierrez Quiduleo, Juan Aliste Vega, Freddy Fuentevilla Saa, Hans Niemeyer Salinas, Marcelo Villarroel Sepúlveda, Alfredo Moreno Canales, et également soutenues par les compagnon-nes récemment placé-es en détention préventive Natalia Collado et Javier Pino (les lettres en espagnol de Natalia Collado et Javier Pino, NdT). Le 6 avril 2015, Enrique Guzmán – un ami proche et compagnon de Juan, Nataly et Guillermo – a été arrêté et quelques jours plus tard envoyé en détention provisoire [cf les deux textes ci-dessous, NdT], accusé d’avoir participé à l’attaque coordonnée contre deux postes de police (mentionnée ci-dessus). Dans le même temps, les flics ont harcelé plusieurs de leurs soutiens, allant jusqu’à (littéralement) enlever un autre compagnon au milieu d’une rue. Le 15 avril, Juan, Nataly et Guillermo ont annoncé dans une lettre qu’ils se mettaient en grève de la faim [initiée le 14/04/2015, NdT], exigeant : la libération immédiate du compagnon Enrique Guzman ; la fin des agressions et sanctions disciplinaires envers les prisonniers en lutte ; le transfert immédiat de la compagnonne Nataly Casanova du régime d’isolement à une aile « ordinaire » de la prison [Elle fait face actuellement à l’isolement pour son attitude insoumise et rebelle en prison: voir ici, NdT]; la fin du harcèlement des gens qui manifestent la solidarité avec les compagnon-nes incarcéré-es ; la fin des poursuites fondées sur l’ADN ; Lire les trois lettres des compagnon-nes annonçant leur grève de la faim en anglais *********************************************************************************************************** Des suites de l’affaire du 18 septembre
Prison préventive pour un autre compagnon
lEnrique est resté près d’une semaine dans un flou juridique, grâce aux magouilles du parquet qui a décidé d’utiliser le délai que permet la loi antiterroriste, obtenant ainsi de le laisser une semaine en taule sans que personne ne sache sous quelles accusations ni dans quelle situation il se trouvait. Grâce à la loi antiterroriste le parquet du tribunal Sud a accusé le compagnon de placement d’engin explosif, plus particulièrement contre le 1° commissariat et aussi contre le 39° commissariat à El Bosque. L’imagination fabuleuse du parquet accuse de nouveau une personne pour deux actes qui ont eu lieu de façon coordonnée, tout comme il y a quelques mois le parquet avait accusé Juan Flores pour les même faits. La preuve supposé du parquet serait des mégots. La seule chose claire et évidente c’est que le parquet souhaite prendre sa revanche et cherche à frapper l’entourage de Juan, Nataly et Guillermo, en condamnant et illégalisant les visites qu’Enrique rendait à Juan et Nataly. En attendant, la prison préventive pour Juan et Nataly est maintenue.
Avec dignité, sans nier les liens entre personnes et en ne laissant pas l’État se mêler de nos complicités.

Beaucoup de tendresse pour les compagnons en prison ! ___________________________________________________________________________ Le 06 avril à 13:57, le compagnon Enrique Alfonso Guzman Amadeo, âgé de 25 ans, est arrêté par la police dans la maison de sa famille, à Puente Alto. Cette arrestation est en lien avec l’affaire de Juan, Nataly et Guillermo, qui ont du faire face à la répression le 18 septembre. Ces enflures de la DIPOLCAR (service de renseignement de la police) et le parquet du tribunal Sud l’accusent d’avoir attaqué avec Juan Flores le 1° commissariat dans le centre de Santiago. Enrique aurait été surveillé de près par la police ces 25 jours passés, afin de prendre des infos et trouver une raison pour l’arrêter. Il apparaît qu’Enrique a rendu visite à Juan et Nataly en prison. Ce qui une nouvelle fois met en avant le besoin de la part du Pouvoir d’illégaliser des relations et des liens entre compagnons et la tendresse non repentie. Face à la presse Enrique s’est montré digne et fier, en insultant ces saloperies de journalistes qui le harcelaient. Le 07 avril il est passé devant le tribunal pour son arrestation. Le parquet du tribunal Sud a obtenu que son arrestation soit prolongée, grâce à des magouilles juridiques, jusqu’au 13 avril, et l’on ne sait pas clairement de quoi il est accusé ni sous quelle législation. Le tribunal a ordonné qu’on lui fasse un prélèvement ADN, car la police aurait soit disant trouvé un mégot dans la maison de Nataly Casanova le 18 septembre, au moment de son arrestation, et ce mégot serait, selon la police, celui d’Enrique, et le même ADN serait présent dans les relevés pris sur le lieu de l’attaque explosive sur le 1° commissariat. On ne sait pas où se trouve Enrique actuellement. Probablement à Santiago 1, ou dans la Section de Haute Sécurité du CAS. Solidarité avec Juan, Nataly et Enrique qui sont en prison !

Les compagnons anarchistes Juan, Nataly et Guillermo ont été arrêté-es à Santiago le 18 septembre 2015.

Juan est maintenu en détention provisoire dans la prison de Santiago 1, accusé d’être impliqué dans deux attentats à la bombe qui ont eu lieu le 13 juillet et le 8 septembre 2014, et ont été revendiqués par la Conspiration des Cellules de Feu (Chili); il est aussi inculpé de participation à une attaque coordonnée contre deux commissariats de police le 11 août 2014 qui a été revendiquée par CIV (Conspiration internationale de la vengeance).

Nataly est maintenue en détention provisoire à la prison de San Miguel, accusée d’avoir participé à l’attentat à la bombe le 13 juillet et possession d’explosifs.

Guillermo est en arrestation domiciliaire totale, accusé de possession d’explosifs en lien avec la même affaire.

Le 1er avril 2015, les trois compagnon-nes ont sorti leur première lettre ouverte dans laquelle ils embrassent l’appel aux journées de solidarité avec les prisonniers de la guerre sociale au Chili (entre le 10 et le 20 avril), qui ont été lancées par les prisonniers rebelles Tamara Sol Farías Vergara, Alejandro Astorga Valdés, Carlos Gutierrez Quiduleo, Juan Aliste Vega, Freddy Fuentevilla Saa, Hans Niemeyer Salinas, Marcelo Villarroel Sepúlveda, Alfredo Moreno Canales, et également soutenues par les compagnon-nes récemment placé-es en détention préventive Natalia Collado et Javier Pino (les lettres en espagnol de Natalia Collado et Javier Pino, NdT).

Le 6 avril 2015, Enrique Guzmán – un ami proche et compagnon de Juan, Nataly et Guillermo – a été arrêté et quelques jours plus tard envoyé en détention provisoire [cf les deux textes ci-dessous, NdT], accusé d’avoir participé à l’attaque coordonnée contre deux postes de police (mentionnée ci-dessus). Dans le même temps, les flics ont harcelé plusieurs de leurs soutiens, allant jusqu’à (littéralement) enlever un autre compagnon au milieu d’une rue.

Le 15 avril, Juan, Nataly et Guillermo ont annoncé dans une lettre qu’ils se mettaient en grève de la faim [initiée le 14/04/2015, NdT], exigeant :

la libération immédiate du compagnon Enrique Guzman ;
la fin des agressions et sanctions disciplinaires envers les prisonniers en lutte ;
le transfert immédiat de la compagnonne Nataly Casanova du régime d’isolement à une aile « ordinaire » de la prison [Elle fait face actuellement à l’isolement pour son attitude insoumise et rebelle en prison: voir ici, NdT];
la fin du harcèlement des gens qui manifestent la solidarité avec les compagnon-nes incarcéré-es ;
la fin des poursuites fondées sur l’ADN ;

Lire les trois lettres des compagnon-nes annonçant leur grève de la faim en anglais

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Des suites de l’affaire du 18 septembre

Prison préventive pour un autre compagnon

loboEnrique est resté près d’une semaine dans un flou juridique, grâce aux magouilles du parquet qui a décidé d’utiliser le délai que permet la loi antiterroriste, obtenant ainsi de le laisser une semaine en taule sans que personne ne sache sous quelles accusations ni dans quelle situation il se trouvait.

Grâce à la loi antiterroriste le parquet du tribunal Sud a accusé le compagnon de placement d’engin explosif, plus particulièrement contre le 1° commissariat et aussi contre le 39° commissariat à El Bosque. L’imagination fabuleuse du parquet accuse de nouveau une personne pour deux actes qui ont eu lieu de façon coordonnée, tout comme il y a quelques mois le parquet avait accusé Juan Flores pour les même faits.

La preuve supposé du parquet serait des mégots.

La seule chose claire et évidente c’est que le parquet souhaite prendre sa revanche et cherche à frapper l’entourage de Juan, Nataly et Guillermo, en condamnant et illégalisant les visites qu’Enrique rendait à Juan et Nataly.

En attendant, la prison préventive pour Juan et Nataly est maintenue.

Avec dignité, sans nier les liens entre personnes et en ne laissant pas l’État se mêler de nos complicités.

Beaucoup de tendresse pour les compagnons en prison !

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Le 06 avril à 13:57, le compagnon Enrique Alfonso Guzman Amadeo, âgé de 25 ans, est arrêté par la police dans la maison de sa famille, à Puente Alto.

Cette arrestation est en lien avec l’affaire de Juan, Nataly et Guillermo, qui ont du faire face à la répression le 18 septembre. Ces enflures de la DIPOLCAR (service de renseignement de la police) et le parquet du tribunal Sud l’accusent d’avoir attaqué avec Juan Flores le 1° commissariat dans le centre de Santiago.

Enrique aurait été surveillé de près par la police ces 25 jours passés, afin de prendre des infos et trouver une raison pour l’arrêter. Il apparaît qu’Enrique a rendu visite à Juan et Nataly en prison. Ce qui une nouvelle fois met en avant le besoin de la part du Pouvoir d’illégaliser des relations et des liens entre compagnons et la tendresse non repentie.

Face à la presse Enrique s’est montré digne et fier, en insultant ces saloperies de journalistes qui le harcelaient.
Le 07 avril il est passé devant le tribunal pour son arrestation. Le parquet du tribunal Sud a obtenu que son arrestation soit prolongée, grâce à des magouilles juridiques, jusqu’au 13 avril, et l’on ne sait pas clairement de quoi il est accusé ni sous quelle législation. Le tribunal a ordonné qu’on lui fasse un prélèvement ADN, car la police aurait soit disant trouvé un mégot dans la maison de Nataly Casanova le 18 septembre, au moment de son arrestation, et ce mégot serait, selon la police, celui d’Enrique, et le même ADN serait présent dans les relevés pris sur le lieu de l’attaque explosive sur le 1° commissariat.

On ne sait pas où se trouve Enrique actuellement. Probablement à Santiago 1, ou dans la Section de Haute Sécurité du CAS.

Solidarité avec Juan, Nataly et Enrique qui sont en prison !

Traduit de Publicacion Refractario par Camotazo, 16 avril 2015