Archives mensuelles : mars 2015

[Montreuil] Fuck vigipirate !

source c’est à tout de suite

Dans la nuit du 1 au 2 mars, rue de Saint-Mandé à Montreuil, une camionnette Eiffage Construction est partie en fumée.

Eiffage est une entreprise qui construit des prisons.

Ni le plan vigipirate ni la météo printanière ne nous ont dissuadés d’attaquer

Signé : Des giboulées enragées

_____________________________

[Publié sur Indymedia Nantes le 3 mars 2015]

Du Son Contre La Prison le 12 juin 2015

Du Son Contre La Prison le 12 juin 2015
…5eme édition, on recommence ou plutôt on continue.

C’est le vendredi 12 juin 2015 de 21h à minuit, à Saint Étienne, à Ursa Minor.
Du Son Contre La Prison c’est un concert retransmis en direct sur les ondes pour faire toujours plus de bruit à l’intérieur comme à l’extérieur.
Grâce à toutes les radios qui participent chaque année un peu plus, on tente d’envoyer des messages de solidarités dans de nombreuses prisons et centres fermés un peu partout en fRance et aussi dans quelques villes en Suisse et en Belgique. L’année dernière, 48 radios ont participé à cette soirée et on les remercie.

Du Son Contre La Prison c’est de la musique, des messages et des infos. Il est possible d’écrire tout au long de l’année à DSCLP- la gueule noire- 16, rue du Mont- 42100 St Etienne ou téléphoner le soir du 12 juin.

Ce concert, c’est une façon pour nous de ramener la question carcérale sur le devant de la scène.
Cette année, dans les médias de masse, on a entendu les discours humanistes de l’État français sur la lutte contre la surpopulation carcérale et sur la promotion des aménagements de peines ; en réalité, le pouvoir durcit la détention.
On continue de construire en grand nombre des prisons de plus en plus sécurisées et aseptisées, rendant les conditions de détention encore plus dures et l’isolement toujours plus prégnant. La répression de toute forme de contestation est bien sûr toujours aussi forte, accumulant les peines aux peines et reculant sans cesse l’espoir d’une libération.
De la même manière, la nouvelle réforme (bracelet électronique, contrôle judiciaire…) ne vise pas à éviter d’aller en prison, elle tend à mieux nous enfermer dehors.
Cette année encore, nous avons lu des lettres de prisonnières et prisonniers dénonçant la machine « à broyer » carcérale. Combien de fouilles abusives et de censure de courrier ? Combien de remises de peines, de transferts, de parloirs annulés arbitrairement ? Combien de revendication brisées et étouffées par l’administration pénitentiaire ?
Du Son Contre La Prison, c’est aussi se faire l’écho de ces luttes, avec la volonté de développer les solidarités entre l’intérieur et l’extérieur, et ce à travers l’outil radio. C’est aussi se faire plaisir en écoutant du bon son !

contact : dusoncontrelaprison@riseup.net

Nous avons donc besoin de relais dans les différentes régions qui fassent connaître l’initiative Du Son Contre La Prison derrière les barreaux et partout où cela peut intéresser. Le but est de faire en sorte que la communication entre intérieur et extérieur circule au mieux pour donner à la retransmission radio le plus d’impact possible.
Concrètement ça peut être plein de choses : diffuser l’information du concert et de sa retransmission aux parloirs pendant les semaines qui précèdent
l’événement, recouvrir les murs d’affiches, contacter une radio qui ne fait pas encore la rediffusion, assurer l’aspect technique de la rediffusion dans votre radio locale, parler du concert dans vos émissions de radio… et tout ce que vous imaginerez !

plus d’infos : dusoncontrelaprison.noblogs.org

[ZAD du Testet] Le temps des milices revient

reçu par mails

je vous fais suivre ci-dessous une information d’actualité sur la ZAD de Sivens qui vient du site Tant qu’il y aura des bouilles :

https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/

 

Merci de faire suivre à votre tour,

Mercredi 4 Mars

[15h 15]

Convoi humanitaire bloqué Place de la Libération (sic). Les GM refusent de le laisser partir.

Des infos de l’interieur: les pro-barrage sont entrés sur la ZAD en mode commando et sèment la terreur. Trois  véhicules détruits ainsi que le chapiteau, saccage de la cabane radio. Pas de blessés mais ils tentent d’attraper les occupants.

L’Hélico tourne au dessus de Gaillac.

Visiblement la République est tombée, l’heure des milices à sonnée.

Rejoignez-nous pour dénoncer la terreur FNSEA.

où des  actions décentalisées

 

Minden (Nevada, Etats-Unis) : émeute dans un centre de rééducation pour mineurs

Emeutes dans un centre de rééducation pour mineurs à l’ouest du Nevada

Synthèse du Chatnoiremeutier, 2015/03/04.

Dans la soirée de samedi 28 février 2015, une révolte a éclaté dans un camp de rééducation pour adolescents “à risque” dans la région rurale de l’ouest du Nevada. Quatre membres du personnel de la Silver State Academy “Rite of Passage” [2] ont été blessés dont un a dû être hospitalisé. A la suite de cette émeute, dix jeunes ont brièvement réussi à se faire la belle. Deux bâtiments ont été incendiés et les dégâts matériels dans la buanderie et un atelier d’entretien sont très élevés.

Il s’agit du quatrième soulèvement en quatre mois [3] dans ce camp, situé à 8 miles au nord de Yerington et à 70 miles au sud-est de Reno,. Six des évadés ont été repris peu après l’émeute qui a éclaté samedi aux environs de 20h, et les quatre autres le lendemain matin.

Reformulé de la presse US, 03/03/2015

NdT :
[1] Cette “académie” est un centre de redressement non-clôturé pour jeunes hommes âgés de 14 à 17 ans, qui sont pour la grande majorité envoyés sur l’ordre des tribunaux (des services probatoires et organismes de la justice pour mineurs). La Silver State Academy, gérée par l’association “Rite of Passage” (basée à Minden dans le Nevada et parrainée par le service d’Etat à l’éducation du comté de l’Eldorado de Californie), a pour but d’inculquer obéissance et discipline par le travail, le sport et l’éducation aux jeunes condamnés. C’est une alternative à la prison. Au départ, elle comptait un éducateur pour huits jeunes. Aujourd’hui, c’est approximativement un éduc’ pour trois jeunes. Elle “accueille” avec une “approche cognitivo-comportementale” environ 25 jeunes .
[2] Trois révoltes de moindre ampleur ont éclaté durant le mois de décembre 2014 dans ce centre de rééducation.

source Brèves du Désordre

[Valence] Contre l’expulsion de la famille Maliki. ,Communiqué du Collectif de Lycéen-ne-s, Enseignant-e-s et associations

communiqué du Collectif de Lycéen-ne-s, Enseignant-e-s et associations
La famille M. va être renvoyée au Kosovo alors qu’elle y est en danger de mort.
Gentrit est élève au collège Loubet de Valence, cela fait deux mois qu’il ne va plus
à l’école par peur d’être expulsé, son petit frère, qui est pris en charge
psychologiquement en France, souffre de troubles psychiques post-traumatiques suite
aux violences que leur père a subies en s’opposant à la mafia serbe. Nous, lycéens
de Loubet nous opposons à cette expulsion. Nous avons manifesté devant la préfecture
à deux reprises(200 personnes à chaque fois) fin janvier afin d’obtenir une audience
avec monsieur le Préfet pour lui demander la levée de l’OQTF et l’octroi d’un titre
de séjour. Face à l’absence de décision de la part de la préfecture nous avons
décidé de repartir en marche ce matin, mardi 3 mars 2015. Etaient présents des
élèves d’Emile Loubet, de Camille Vernet, de Briffaut et de Laffemas, des élus, des
enseignants, des associations et des citoyens touchéspar la situation de la famille.
Nous avons fait halte devant la Préfecture, sommes passés devant l’Académie et avons
fini par être reçus en audience par la directrice de cabinet du Président du Conseil
général. Une lettre sera envoyée de sa part au Préfet pour l’informer de notre
rencontre. Nous sommes toujours sûrs dans notre but et ne lâcherons pas : nous
voulons la régularisation pour la famille M. Une banque alimentaire va être mise en
place dans la semaine au lycée Loubet. Une soirée de soutien aura lieu le samedi 14
mars à la Maison des Syndicats de Valence de 18h30 à 00h00. Ces actions ont pour but
d’aider à subvenir aux besoins de la famille auxquels ils ne peuvent répondre, et à
communiquer le plus largement possible afin de sensibiliser un maximum de citoyens.
Nous ne lâchons rien, nous continuons de nous battre.

Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion...

[émission de radio en italien)Radiocane – Mise à jour sur l’Operation Pandora et les compagnon*Prisonnier * en Espagne

reçu par mail

Une mise à jour sur l’opération‘Pandora, avec l’une des compagnonn-e-s impliqué-e-s dans l’enquête. Une occasion pour quelque réflexions sur les prisons spéciales en Espagne FIES (littéralement, Fichier intérieur de suivi spécial) La solidarité et la situation de Monica caballero et Francisco solar, encore détenu-e-s dans les prisons espagnoles.
écoute la contribution

note pour rendre lisible   La lutte des prisonniers en Espagne et contre les FIES

lu et traduit de informa- azione.info

[Taules] : arrivée de nouveaux brouilleurs d’ondes de marque Thales.

Alors que de récents faits divers ont démontré que certains prisonniers détenaient des téléphones portables leur permettant parfois d’aller sur Internet, le ministère de la Justice vient d’annoncer que de nouveaux brouilleurs « de haute technologie » allaient être déployés dans l’ensemble des établissements pénitentiaires. Leur coût n’a pas été précisé.
Le ministère de la Justice promet une généralisation de nouveaux brouilleurs


 

informations trouvées sur brèves du désordre

Portables en prison : l’installation de nouveaux brouilleurs généralisée

Le parisien, 26 Févr. 2015, 18h30

Christiane Taubira a annoncé jeudi l’installation de nouveaux brouilleurs d’ondes de téléphones portables dans les prisons françaises.

Les prisons françaises vont bientôt être équipées de nouveaux brouilleurs d’ondes, plus précis et plus efficaces. L’annonce a été faite jeudi par la ministre de la Justice Christiane Taubira, en marge d’un déplacement à la direction interrégionale des services pénitentiaires à Fresnes (Val-de-Marne).

Deux prisons franciliennes ont déjà testé ces nouveaux brouilleurs, de marque Thalès, et l’expérience « semble probante », selon la garde des Sceaux. Avant ce test, des brouilleurs étaient déjà installés en détention, mais le modèle utilisé n’était pas « extrêmement efficace », de l’aveu même de la directrice de l’administration pénitentiaire, Isabelle Gorce.

Pour y remédier, l’administration a donc mis à l’essai un nouveau modèle conçu par le groupe de haute technologie Thalès et adapté à l’univers carcéral. Il permet notamment de brouiller les communications dans des zones plus restreintes et plus ciblées, évitant ainsi de perturber les communications des personnels surveillants.

Ces nouveaux brouilleurs devraient permettre aux prisons françaises de bloquer tous les contenus que les détenus tentent d’envoyer vers l’extérieur et sur la Toile. Début janvier, des prisonniers des Baumettes à Marseille (Bouches-du-Rhône) s’exhibaient sur Facebook avec des liasses de billets ou encore de la drogue.

« Cette prison est devenue un centre de vacances », s’indignait une syndicaliste de FO. Plusieurs enquêtes avaient alors été ouvertes. « 700 à 800 téléphones portables » ont été saisis en 2014 dans des colis adressés aux personnes incarcérées.


 

information complémentaire rébellyon.infos

Dans la lutte contre les émeutes  en prison, l’état s’est saisi de l’occasion de la lutte contre le terrorisme voir PDF

Le gouvernement par la peur au temps des catastrophes. Réflexions anti-industrielles sur les possibilités de résistance

Nous offrons aux lecteurs du blog du laboratoire anarchiste une émission de radio, car comme vous l’avez remarqué, on a  été exclu-e-s d’antenne de radio Mega.. Voici une partie de notre  point de vue contre le nucléaire et son monde; Le livre est disponible à la bibliothéque du laboratoire

Le gouvernement par la peur au temps des catastrophes.
Réflexions anti-industrielles sur les possibilités de résistance

Éditions de la Roue, 2013.

Cet ouvrage, dans sa première partie, étudie la nature du système de domination contemporain, marqué par le rôle nouveau et prépondérant désormais dévolu à l’État, et établit une étroite corrélation entre la défense de l’idée de progrès et la justification de la servitude. Face à la réalité actuelle comme aux perspectives qu’elle dessine, ce texte examine les formes de lutte que peuvent revêtir la résistance à la soumission et les exigences de la défense du territoire, considéré comme la résultante des rapports spatio-temporels tissés entre un groupe humain et son environnement ; et il conçoit cette défense comme la mise en jeu de cet antidote au désespoir que contient une réflexion fondamentale de Lewis Mumford : « La mégamachine est un éléphant qui craint jusqu’au plus petit souriceau. »

Dans une seconde partie, l’édition de plusieurs textes actuels illustre que rien n’est impossible, mais que tout reste à faire dans une perspective anti-industrielle, la seule qui puisse éviter de reproduire les séparations à l’oeuvre dans cette société ; et la réédition d’écrits antinucléaires de l’après-Tchernobyl montre que si la lutte contre la nucléarisation du monde connaît une régression, celle-ci est sans mystère : le Parti de l’État, écolocrates compris, nous avait déjà divulgué l’essentiel de ses mensonges, de ses méthodes et de ses projets. Une catastrophe plus tard, il y aurait un étrange et fatal aveuglement à n’en pas tenir compte. La résistance et le rejet salutaires s’ancreront dans cette « superstition de la liberté » qui a survécu aux religions, aux idéologies, au spectacle moderne et à tous les outrages du temps.

* l’émission de radio du collectif antinucléaire 13 :Avec un des auteurs de l’ouvrage, nous commentons certains textes post-Tchernobyl et en particulier un texte critique « Tout continue… » daté de 1992 sur le rapport Bataille, préalable à la loi du même nom qui organisera l’enfouissement des déchets haute radioactivité en profondeur.

Nous évoquons également la création du Comité « Irradiés de tous les pays, unissons-nous » en 1987.

Bonne écoute ! https://www.youtube.com/watch?v=Ff_uOzCa4DA&list=PL539E6BFB01244F14&index=2

[TARN] Regain de tensions contre les oposants de la ZAD du Testet

et aussi regain de tensionàSivens ici

Encore une attaque violente de pro-barrages ce samedi au niveau de l’entrée côté D999…Des affaires persos (outils, papiers d’indentité,etc…) brulées et un copain tabassé, les quelques gendarmes présents au moment des faits s’étant fait débordés. Grosse présence policière (fourgons de GMs) alentours depuis.

Communiqué de presse de la coordination des opposants au projet, le 1/03/2015 :

http://i.huffpost.com/gen/2670378/thumbs/o-AGRICULTEURS-SIVENS-570.jpg

Barrage de Sivens, les pro-barrage sont dangereux
Dans la vallée de Sivens, les pro-barrage sont toujours plus violents. Après avoir bloqué et interdit l’accès plusieurs week-ends de suite, ils se mobilisent nuit et jour jusqu’au 5 mars quitte à affamer les occupants du site. Ils font pression sur les élus du CG qui se réunissent le 6 mars  espérant que ces derniers  opteront pour un barrage pourtant majoritairement contesté. Ils ont donné un premier assaut  samedi matin qui s’est soldé par de la violence.
Nous sommes très inquiets quant à leur capacité de nuisance physique, et la propagande qu’ils sont capables de faire circuler via leur syndicat agricole, quelques élus et et la presse locale. Nous en avons averti la préfecture.
Ici, depuis la Seconde guerre mondiale, nous refusons que les milices fassent la loi.

repris sur le blog tant qu’il y aura des bouilles

[Brochure] : Au pays des démocraties

Brèves du désordre

« La question –dit Alice– est de savoir
si vous avez le pouvoir de donner
tant de significations différentes aux mots.
La question –dit Humpty Dumpty– est de savoir
qui commande, voilà tout
. »

Alice, idéaliste un peu ingénue, est en train de se demander ces jours-ci s’il est possible que le mot « terroriste » ait un autre sens, dictionnaire historico-éthique en main. Humpty Dumpty, matérialiste un peu mal dégrossi, lui répond que vu que c’est l’Etat qui commande, et vu que le langage appartient à celui qui commande, alors « terrorisme » signifie ce que veut l’Etat. Voilà tout.

Dans les années 70, l’Etat accordait l’appellatif de « terroriste » à quiconque lui contestait le monopole de l’utilisation de la violence, c’est-à-dire employait des armes à feu ou des explosifs, surtout aux participants d’organisations combattantes spécifiques, surtout si ces organisations étaient l’expression d’un plus vaste mouvement de contestation, surtout si cette contestation visait à déclencher une révolution. Pour l’Etat, c’étaient surtout ceux qui l’attaquaient les armes à la main qui étaient des « terroristes ».

A présent que les organisations armées spécifiques ont presque entièrement disparu, que les arsenaux subversifs sont désespérément vides, que les mouvements de contestation empruntent rarement des dimensions considérables, qu’ils ne posent (presque) jamais la question révolutionnaire, Alice voudrait pouvoir en déduire que l’Etat a renoncé à l’utilisation de ce terme, le considérant incompréhensible à quelques exceptions sporadiques près. La définition de « terroriste » appliquée à celui qui prenait gendarmes et magistrats pour cible plutôt qu’adressée à celui qui massacrait travailleurs pendulaires et passants lui était déjà insupportable, mais en somme… vous savez comment sont les gens, lorsqu’ils voient du sang couler ils prennent peur et deviennent confus. On peut alors supposer qu’il n’a pas été trop difficile pour la propagande de jouer sur cette méprise, de démoniser le régicide et pas le tyran. Mais aujourd’hui, basta, après avoir assisté au cours de ces dernières décennies à une aussi triste baisse de funérailles institutionnelles, finissons-en avec l’épouvantail du « terrorisme » !

Eh bien non. En cette époque si dépourvue d’ « ennemis extérieurs » crédibles mais en même temps en manque de consensus solides, lorsqu’il n’est plus resté personne pour l’applaudir, l’Etat a décidé de prendre de l’avance, de ne pas attendre l’apparition de quelque menace subversive pour déployer la machine de guerre de la rhétorique anti-terroriste : mieux vaut prévenir que réprimer. Mais prévenir qui de faire quoi ? Comme l’affirmait un fin connaisseur de l’art de gouverner, « tandis que les individus tendent, poussés par leur égoïsme à l’atonie sociale, l’Etat représente une organisation et une limitation. L’individu tend continuellement à s’évader. Il tend à désobéir aux lois, à ne pas payer les impôts, à ne pas faire la guerre. Peu nombreux sont ceux — héros ou saints — qui sacrifient leur propre moi sur l’autel de l’Etat. Tous les autres sont en état de révolte potentielle contre l’Etat. »
C’est peut-être pour cela que l’Etat s’est permis de définir « terroriste » quiconque le critique, le contrecarre, s’oppose à lui, sans trop faire de distinction entre la signification des mots et la nature des faits ? Parce que, à part les saints à prier et les héros à décorer, tous les autres seraient de potentiels rebelles ?

« Mais cela n’a pas de sens ! ». Bien sûr que non, douce Alice, mais garde toujours en tête qui est-ce qui commande. Voilà tout.

… lire la suite en téléchargeant le PDF ci-contre :

Comment cela a commencé
L’Etat s’équipe
Consensus et obéissance
Quelles conséquences ?
Les points sensibles

[Traduit de l’italien de Finimondo, février 2015]