Le gouvernement par la peur au temps des catastrophes. Réflexions anti-industrielles sur les possibilités de résistance

Nous offrons aux lecteurs du blog du laboratoire anarchiste une émission de radio, car comme vous l’avez remarqué, on a  été exclu-e-s d’antenne de radio Mega.. Voici une partie de notre  point de vue contre le nucléaire et son monde; Le livre est disponible à la bibliothéque du laboratoire

Le gouvernement par la peur au temps des catastrophes.
Réflexions anti-industrielles sur les possibilités de résistance

Éditions de la Roue, 2013.

Cet ouvrage, dans sa première partie, étudie la nature du système de domination contemporain, marqué par le rôle nouveau et prépondérant désormais dévolu à l’État, et établit une étroite corrélation entre la défense de l’idée de progrès et la justification de la servitude. Face à la réalité actuelle comme aux perspectives qu’elle dessine, ce texte examine les formes de lutte que peuvent revêtir la résistance à la soumission et les exigences de la défense du territoire, considéré comme la résultante des rapports spatio-temporels tissés entre un groupe humain et son environnement ; et il conçoit cette défense comme la mise en jeu de cet antidote au désespoir que contient une réflexion fondamentale de Lewis Mumford : « La mégamachine est un éléphant qui craint jusqu’au plus petit souriceau. »

Dans une seconde partie, l’édition de plusieurs textes actuels illustre que rien n’est impossible, mais que tout reste à faire dans une perspective anti-industrielle, la seule qui puisse éviter de reproduire les séparations à l’oeuvre dans cette société ; et la réédition d’écrits antinucléaires de l’après-Tchernobyl montre que si la lutte contre la nucléarisation du monde connaît une régression, celle-ci est sans mystère : le Parti de l’État, écolocrates compris, nous avait déjà divulgué l’essentiel de ses mensonges, de ses méthodes et de ses projets. Une catastrophe plus tard, il y aurait un étrange et fatal aveuglement à n’en pas tenir compte. La résistance et le rejet salutaires s’ancreront dans cette « superstition de la liberté » qui a survécu aux religions, aux idéologies, au spectacle moderne et à tous les outrages du temps.

* l’émission de radio du collectif antinucléaire 13 :Avec un des auteurs de l’ouvrage, nous commentons certains textes post-Tchernobyl et en particulier un texte critique « Tout continue… » daté de 1992 sur le rapport Bataille, préalable à la loi du même nom qui organisera l’enfouissement des déchets haute radioactivité en profondeur.

Nous évoquons également la création du Comité « Irradiés de tous les pays, unissons-nous » en 1987.

Bonne écoute ! https://www.youtube.com/watch?v=Ff_uOzCa4DA&list=PL539E6BFB01244F14&index=2