Archives mensuelles : janvier 2015

Pour que la solidarité se propage ! Avec amour et force

 

 

FALT

Quelques mots écrits par des anarchistes de Pandora avant leur arrestation :

Pour celles et ceux qui luttent, la solidarité n’est pas un concept vide, éloigné de notre capacité offensive et des conflits qui se développent au sein même de la lutte.

Pour celles et ceux qui luttent, la solidarité n’est pas une « affaire » qui n’émerge que lors de « moments » répressifs concrets, parce que la répression n’est pas un « moment », sinon une part inévitable et permanente des mécanismes de l’État contre celles et ceux qui se rebellent.

Pour celles et ceux qui luttent, la solidarité entre celles et ceux qui se soulèvent contre la misère quotidienne est une constante qui permet de créer et de maintenir des liens combatifs qui brisent le cercle du harcèlement, de l’isolement, de la prison et/ou de l’immobilisme.

Pour celles et ceux qui luttent, la solidarité transcende les frontières imposées, pour les déborder et les détruire à travers l’agitation et l’action.

Pour celles et ceux qui luttent, le sens de la solidarité cherche à faire s’évanouir la solitude de l’enfermement, livrer une bataille contre l’oubli de nos compagnon-ne-s enfermé-e-s par les États, mettre en lumière la logique du pouvoir qui cherche à les conduire à l’abandon.

Pour celles et ceux qui luttent, la solidarité cherche à se traduire en véritable intention qui génère des gestes de rébellion qui délivrent les nôtres.

Pour celles et ceux qui luttent, personne ne devrait être seul-e, ni en prison, ni dans la taule à ciel ouvert dans laquelle nous vivons.

Pour celles et ceux qui luttent, tout reste à décider, tout reste à faire. Prenons l’initiative…

Pour tous les compagnons et toutes les compagnonnes qui continuent avec fierté de parier pour la rupture de toutes les chaînes.

La continuité de la lutte dépend de chacun-e, dépend de tou-te-s, jusqu’à ce que plus un mur ne soit encore debout.

VIVE L’ANARCHIE

Pour leur écrire :

Beatriz Isabel Velazquez Davila
Lisa Sandra Dorfer

P. Madrid VII – Estremera
Ctra. M-241 km 5,7
28595 Estremera
Madrid
España

Alba Gracia Martínez
Noemí Cuadrado Carvajal
Anna Hernandez del Blanco

P. Madrid V – Soto del Real
Carretera M-609, Km 3,5
28791 Soto del Real
Madrid
España

Enrique Balaguer Pérez
P. Madrid VI – Aranjuez
Ctra. Nacional 400, Km. 28
28300 Aranjuez
Madrid
España

David Juan Fernández

P. Madrid III – Valdemoro
Ctra. Pinto-San Martín de la Vega, km. 4,5
28340 Valdemoro
Madrid
España

Mónica Andrea Caballero Sepúlveda
Ávila-Prisión Provincial
Ctra. de Vicolozano s/n Apdo. 206
05194 Brieva (Ávila)
España

Francisco Javier Solar Domínguez
C.P. de Villabona Finca Tabladiello
33480 Villabona-Llanera (Asturias)
España

lu et recopié ici

[Parution] : Ricochet n°2, janvier 2015

lu et recopiés sur brèves du désordre

Ricochets n° 02 – Bruxelles, j

RICOCHETS est un bulletin né au sein du combat contre la construction d’une maxi-prison au nord de Bruxelles. C’est un combat en dehors de tout parti et organisation officielle, un combat qui propose d’empêcher directement, concrètement, par nous-mêmes, la construction de cette nouvelle taule. C’est un vaste combat, car la maxi-prison est le projet emblématique des temps qui courent : un serrage de vis général, une accentuation de la répression, un violent réaménagement de la ville en fonction des besoins du pouvoir et de l’économie…

RICOCHETS a pour but de partager les nouvelles de cette lutte, de diffuser ses différentes expressions, de l’approfondir par des réflexions critiques. Il entend créer un espace autonome de liaison entre celles et ceux qui se battent directement contre cette nouvelle prison et ainsi ouvrir une possibilité : celle que leurs actions puissent faire des ricochets dans un élan incontrôlable.

On peut le télécharger ici sur Lacavale

 

(Barcelone/Madrid) Opération « Pandora » [mise à jour] et tags de solidarité

Salut quelques erreurs se sont glissées dans le message concernant les détentions dans le cadre de « l’opération Pandore » qui a touché une partie du mouvement anarchiste en Espagne ces dernières semainesLes sept personnes incarcérées NE sont PAS en isolement. Seul 1 d’entre eux-elles est en isolement (régime FIES de type 1).

Pour le reste ce n’est pas le cas. 2 compagnonnes sont même dans la même cellule ! [1] Certain.e.s se croisent au préau et tou.te.s peuvent recevoir de la visite des membres de leurs familles (même quand les proches sont aussi des compagnon.ne.s).

Voila pour les quelques précisions.

Pour le reste, tout geste de solidarité est en effet bienvenu.

[1] Note de la modération: En Espagne il est possible de se retrouver isolé à 2, surtout si ces 2 personnes sont proches. Ce sont des techniques d’isolement qui viennent d’Allemagne consistant à mettre face à face pendant des années 2 personnes, coupées de tout autre lien social. Il s’en suit généralement un processus d’auto-destruction mutuel. Dans le cas présent nous ne connaissons pas les « détails » de la situation.
Quoi qu’il en soit: Courage et solidarité avec les compagnons!

reçu  sur la boite mail du laboratoire

et information prise sur le site du brèves du désordre

Buenos Aires (Argentine) : manif et tags solidaires contre l’ambassade d’Espagne

Lundi 29 décembre 2014 vers 18h, plus d’une trentaine de personnes sont allées protester contre l’incarcération des 7 anarchistes détenu-e-s lors de l’opération Pandora en Espagne.

[Traduit de l’espagnol de contrainfo, 4 January 2015]

[ Aveyron](Saint)-Victor et-Melvieu 21 décembre : Naissance de » l’Amassada » contre RTE et les éoliennes industrielles et son monde

lu sur indymedia nantes

En ce premier jour de l’hiver, nous sommes une centaine ici réunis pour édifier ce bâtiment, quintessence des savoir-faire cabaniers aveyronnais, qui clouant, qui sciant, qui charpentant, qui cuisinant. Ici, ce pourrait être au milieu d’un méga-transformateur, ce pourrait être au-dessus de sources taries, ce pourrait être les pieds sur le béton, avec trônant sur chaque crête alentour des éoliennes géantes. Voilà le type d’avenir qu’ils envisagent pour l’Aveyron et pour Saint-Victor : une immense zone industrielle de l’électricité, une toile d’araignée de lignes à haute et très haute Tension. Ils n’en démordent pas, malgré les protestations qui s’élèvent depuis quatre ans. Ils sont même sûrs de leur réussite, puisque l’enquête publique – cette mascarade – n’a même pas commencé que les mairies reçoivent déjà les plans d’acheminement des convois exceptionnels transportant le transfo. « Il faudra bien qu’ils comprennent », pensent-ils, c’est inéluctable, la consommation et la production électriques vont augmenter, « c’est le progrès en marche », celui-là même qui piétine les récoltes pour sonder les sols et divise les villages pour sonder les âmes. Et quand des habitants excédés réaffirment au responsable du projet que personne ici n’en veut, celui-ci finit par conclure cyniquement : « moi j’avance ! »

Il nous voudrait têtes baissées et mains liées, mais aujourd’hui l’air que nos mains se mettent à jouer ensemble n’est pas du tout celui prévu par Monsieur Perrin. C’est l’air des projets qu’on enterre et des aménageurs qui vont se faire voir ailleurs. Nous aussi on avance. Car ici, ne s’étale déjà plus un terrain à bétonner, mais des champs, et bientôt une cabane, un verger, un potager…

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Cette journée de construction met face à face deux réalités incompatibles : d’un côté une terre habitée où s’épanouit une vie riche, humainement et écologiquement ; de l’autre une terre stérilisée par leur business qui parachute çà et là un pylône, une éolienne ou un transfo, et où les autochtones ont tout juste le droit de mesurer les champs magnétiques et d’admirer les crêtes qui clignotent. Ils ont des projets pour faire du fric sur ce territoire, nous avons des envies communes pour y vivre ensemble, ils ont la loi pour les imposer, nous avons notre détermination, la justesse de notre cause et la force d’être ensemble pour leur résister. La zone à défendre ce n’est pas juste Saint-Victor, c’est tout l’Aveyron !

L’amassada, comme premier chantier, comme première incarnation physique du mouvement de lutte contre le transformateur et les aérogénérateurs, n’est pas une manifestation symbolique. Elle constitue un rempart puissant, un obstacle de bois, de tôles, de chair et de rêves face à l’avancée de leur désert. Elle nous donne un toit pour nous assembler, pour nous organiser et pour avancer ensemble. Un abri pour les palabres, les repas, les stratégies et les chants. Un espace pour esquisser une vie bien différente de celle promise par RTE. Elle est notre affirmation commune : le transformateur ne se fera pas !

L’amassada est solidement ancrée dans cette terre et cette culture, mais ses fenêtres sont grandes ouvertes sur le monde. Elle est fille de la bergerie de la Blaquière sur le Larzac et sœur du potager collectif du Sabot de Notre-Dame-des-Landes ; elle est la complice des « presidio » italiens du Val Susa, ces cabanes construites par les opposants à la ligne TGV Lyon-Turin pour défendre leurs terres convoitées par la mafia des aménageurs. Nous avons avec nous ces habitants des territoires qui un peu partout résistent, nous avons avec nous les tracteurs, les tritons et les oiseaux, les dizaines de milliers d’opposants aux projets nuisibles. L’amassada se construit au sein d’un mouvement historique de protestation, capable de s’arroger des victoires et de redonner l’espérance. Ce sera un lieu de combat et de liberté, un lieu qui sera celui de tous, sans clés ni serrures. Il nous appartient maintenant d’imaginer ensemble comment et de quoi le peupler, quelle chaleur y installer pour que la marque de notre détermination y demeure indélébile, pour qu’il abrite, dans quelques années, les souvenirs de nos victoires !

Contre la Zone Industrielle de l’électricité : Amassada partout !

lire plus : http://douze.noblogs.org/post/2014/12/22/saint-victor-21-decembre-naissance-de-lamassada

[Italie] : A toute volée !

Le Tav [TGV italien] est partout, malheureusement. La Valsusa pas, heureusement. Ceux qui veulent s’opposer au Tav peuvent le faire partout ; pas besoin de se rendre dans le Piémont. Pas besoin de partir et de revenir ensemble avec les maires, pas besoin de partager la polenta avec des élus, pas besoin d’applaudir des magistrats. Ils n’ont pas besoin de devenir polytiglottes pour communiquer avec les différents animaux politiques à l’intérieur du zoo assembléaire. Ils peuvent le faire seuls, ou avec qui ils veulent. Avec ceux qu’ils aiment et estiment, pas avec ceux qu’ils tolèrent et supportent. Où et quand ils veulent, pas aux endroits et aux échéances écrites sur l’agenda militant. Il suffit d’un peu d’imagination et de détermination.

Le Tav est partout, et il l’est désormais depuis de nombreuses années. Et depuis de nombreuses années la possibilité de le frapper l’est également. Comme cela s’est en effet passé ces dernières années un peu à travers toute l’Italie. Et comme cela arrive encore aujourd’hui. Aujourd’hui plus qu’hier ? Ce qui est certain c’est qu’aujourd’hui les médias sont en train de donner une grande résonance à ces faits, à la différence d’hier. Ce qui pourrait augmenter les probabilités d’une généralisation. Tant mieux. Mais en ayant clairement à l’esprit que le sens d’un acte n’est pas donné par son share télévisé, ni par son partage (to share, justement) citoyen. Dans le cas contraire, nous devrions tous remercier Erri De Luca d’avoir défendu publiquement la nécessité du sabotage, et même les juges du tribunal de Turin de ne pas avoir condamné l’un d’entre eux le 17 décembre dernier comme acte de terrorisme. Comme s’ils avaient le mérite du retour du sabotage, ce sabotage qui avait été au cours des ans excommunié et refusé par beaucoup, par trop de subversifs à courant alternatif.

Le Tav est partout, le saboter est facile et à la portée de tous les hardis et toutes les ardeurs. Ce qui se passe ces derniers jours en est la énième confirmation. Comme cela était déjà arrivé plusieurs fois dans le passé, il suffit d’un seul coup de cloche pour provoquer un écho qui pourrait à son tour se transformer en une volée. Un écho à distance, pas une contagion directe. Une inspiration individuelle, pas un complot collectif. De la fantaisie singulière, pas de la stratégie commune. C’est ce qui pourrait arriver dans les prochains temps, faisant enfin sortir la lutte contre le Tav des frontières étroites d’une vallée civilisée pour s’étendre à un pays chaotique. Et si ce n’est pas la revendication spécifique d’une lutte qui doit se diffuser mais ses modalités, eh bien, que cela soit : que ce soit le sabotage qui se diffuse partout, pas la légitimité de la politique. Que ce soit toute cette société à être bloquée, pas seulement un train trop coûteux et nuisible.

Et lorsque ce courant cessera d’être continu pour redevenir alternatif, lorsque les médias reprendront leur silence mussolinien sur les faits qui se produisent, lorsque le calcul de la politique reprendra le dessus sur l’excès de rage, alors, comme toujours, il suffira d’un peu d’imagination et de détermination. Et d’un autre, d’un nouveau coup de cloche.

lu et recopié ici

[Traduit de l’italien de finimondo, le 23/12/14]

Balade anticarcérale à la prison de Dortmund

Au début de la soirée du Nouvel An, environ 20 personnes se sont rassemblées devant la prison dans l’est de Dortmund pour une manif inopinée. Avec des feux d’artifice et des slogans scandés comme Liberté pour tous les prisonniers, la manif a attiré l’attention des prisonniers. Un bref discours a été tenue en référence à la société carcérale et à la situation des prisonniers […]

Le contact visuel avec les prisonniers a été possible à la prison; à quelques mètres seulement des personnes incarcérés depuis le rassemblement. Les prisonniers ont poussé des cris, tendu les poings et faisant du bordel, montrant leur joie et la solidarité avec le rassemblement. Leurs cris positifs ont aussi été entendus pendant le discours. La communication de courte durée entre l’intérieur et l’extérieur n’a pas pu être empêchée par les cris des matons. Le rassemblement s’est fait sans contact direct avec les flics et il n’y a pas eu d’arrestation à signaler.

Pendant l’action, les murs de la prison ont été embellis avec des symboles et des slogans anarchistes. A la fin les gens ont souhaité une heureuse nouvelle année aux prisonniers. Nous espérons avoir au moins montrer un petit signe de solidarité et rompu le quotidien d’ennui de la prison.

"Feu aux prisons" & "Liberté pour tous"

"Vive l'anarchie ! (A)"

Contre une société qui a besoin de prisons devant les prisons pour la Saint-Sylvestre Nous reviendrons, aucun doute.

Des anarchistes de Dortmund

reçu par mail

Les « Brèves du désordre » sont de retour !

Autour du 15 novembre 2014, l’ensemble du site qui hébergeait les archives du journal Cette Semaine (1992-2009) et les Brèves du désordre depuis 2003 a subi une attaque informatique massive. Notre hébergeur l’a alors suspendu sine die et sans mot dire. Que derrière cette volonté d’éliminer le contenu du site se trouvent des hackers en manque d’expériences avant de pouvoir se vendre au plus offrant, des fascistes vindicatifs ou quelque service de l’Etat désireux d’effacer d’un coup une des expressions anarchistes au sein de la guerre sociale, nous ne le savons pas. Et peu importe, au fond.

Même si tout n’a pas été récupéré, la grosse dizaine de milliers de pages d’archives de brèves, journaux, brochures, affiches, tracts et traductions est à nouveau disponible. Et bonne nouvelle, les Brèves du désordre ont été mises à jour tout le mois de décembre dernier et insérées dans une interface plus commode !

On peut désormais retrouver l’ensemble ici :
- Site du journal « Cette Semaine » et ses annexes : cettesemaine.info
- Site des Brèves du désordre (2003-2013) : cettesemaine.info/spip
- Site des « nouvelles » Brèves du désordre (2013 à maintenant) : cettesemaine.info/breves

Pour finir, ce petit épisode fâcheux aura au moins eu l’avantage de rappeler à chacun la fragilité d’internet, un système de communication bâti par l’ennemi et dont il a le contrôle. La lutte continue donc loin des écrans, de jour comme nuit, seuls ou à plusieurs, contre toutes les dominations et pour l’anarchie !

Des contributeurs occasionnels, 3 janvier 2015

reçu  par mail

quelques jolies brèves du désordre

lNouvel an oblige, quelques jolies brèves du désordre (trouvées sur le site de la ProvRance) pour bien commencer l’année…

[Sisteron] Quatre engins de chantier ont été totalement détruits par le feu et un autre très endommagé, la nuit dernière (01/01/2015) à Sisteron. Les engins étaient stationnés dans le parc de la société de location Sud Alpes fermée à l’occasion des fêtes de fin d’année, dans la zone d’activités Sisteron-Val de Durance.Une enquête de gendarmerie est en cours afin de déterminer les causes de ce sinistre.
[Martigues/Port-de-Bouc] La nuit de la Saint-Sylvestre a été particulièrement tendue à Martigues et Port-de-Bouc. Pompiers et policiers ont, à de multiples reprises, été pris pour cible par des jets de mortiers et de pétard dans plusieurs quartiers des deux villes. A deux heures du matin, un important cordon de CRS a été déployé par exemple dans le quartier de Notre-Dame-des-Marins pour permettre aux secours d’éteindre les multiples feux de conteneurs allumés dans le quartier. A Port-de-Bouc, les pompiers ont été pris pour cible dans différents quartiers de la ville, aux Aigues-Douces et au Tassy notamment.

[Marseille] C’est dans la nuit de lundi à mardi que quatre ordinateurs ont disparu dans les locaux de la direction de la culture et du patrimoine du conseil régional, boulevard de Dunkerque à Marseille (2e). Un ou plusieurs individus sont parvenus à pénétrer dans les locaux sans effraction mais ont ensuite forcé les portes de plusieurs bureaux. “Il est possible que les malfaiteurs aient eu accès à un badge. Mais sur les raisons de ce vol, cela reste flou, car prendre autant de risques pour quatre ordinateurs qui ne valent pas grand-chose, cela paraît suspect. Peut-être y avait-il, en revanche, des informations intéressantes dans ces ordinateurs”, lâchait hier un proche de l’enquête.
[Marseille] Dimanche en fin de soirée, un détenu de la maison d’arrêt des Baumettes a soudainement fait appel à un surveillant, lui faisant part de maux de ventre très douloureux. “Là, le surveillant en réfère à son supérieur qui lui-même fait passer le mot à l’officier de garde qui décide d’appeler les marins pompiers”, détaille Jérémy Joly, secrétaire local du syndicat des surveillants. Craignant sans doute des complications, les marins ont alors pris la décision de transporter le détenu vers l’hôpital Nord. Sur place, profitant de la demande d’un médecin de désentraver le patient pour l’examiner au mieux, le détenu a tenté de filer en bousculant un agent pénitentiaire. Un autre est parvenu à le rattraper mais s’est blessé aux deux poignets et à un genou dans l’interpellation.
C’est pas nous qui allons les plaindre !!!!

reçu par mail

[Drome]Un automobiliste percute une voiture de police ( Auto-tamponneuse) : deux blessés [mise à jour]

Mercredi 31 décembre 2014 à 12h11

Ce mardi soir, un automobiliste n’a pas hésité à foncer à plusieurs reprises sur des policiers pour échapper à un contrôle à Bourg-de-Péage (Drôme). Deux policiers de la BAC ont été blessés.

Ce mardi soir, vers 23 heures, à Bourg-de-Péage, le conducteur d’un fourgon commet une infraction routière sous les yeux d’une patrouille de police. Il refuse de s’arrêter et s’enfuit en direction de la Lacra, le contournement de Valence.

Blessés aux cervicales

Les policiers se mettent à sa hauteur, sur la voie d’à-côté. L’automobiliste fait alors des écarts pour tenter de les percuter. La patrouille renonce et c’est la BAC, la brigade anti-criminalité, qui prend le relais. La Ford des policiers romanais réussit à passer devant le véhicule et ralentit pour que le conducteur s’arrête. Rien n’y fait. Au contraire. Le conducteur fonce et percute l’arrière du véhicule de police. Choc violent pour les deux policiers, blessés aux cervicales (11 et 4 jours d’ITT).

Une herse pour dégonfler les pneus du fuyard

Finalement, les policiers de Valence alertés voient le fourgon arriver sur la bretelle de sortie au Plateau des Couleures. Ils déploient leur herse à crevaison lente. Le fourgon, pneus dégonflés, s’arrête enfin. Le conducteur est un chômeur qui vit dans les Vosges. Il n’avait pas bu mais il roulait sans permis, ce qui expliquerait sa fuite. Il est, depuis, en garde à vue.

le même média donne sa version du procés de l’homme qui a fait de l’ auto- tampon avec la voiture de la BAC ici

Bolivie : Non à la construction d’une centrale nucléaire ! [mis à jour]

lu et recopié sur brèves du désordre

Energie nucléaire : les grandes tendances mondiales

 

Bolivie : Une porte ouverte de plus pour le capitalisme

Sur le territoire dominé par l’État de Bolivie est prévu de construire une centrale d’énergie nucléaire dans le département de La Paz. Le pantin du Pouvoir ne cache pas ses intentions progressistes, civilisatrices et développementistes et nous avons pu voir ces dernières années à quel point il a protégé les intérêts capitalistes, néo-coloniaux et bourgeois, en essayant par exemple de construire une route qui fasse partie de la IIRSA* qui passerait par le TIPNIS**, la route du Dakar ou son satellite en tant qu’icône de surveillance et de bénéfices des multinationales de la télécommunication. Selon le pouvoir, ces intérêts ont des fins « pacifiques » pour la recherche et le développement de nouvelles technologies en matière de recherche médicale et agroalimentaire. L’État bolivien est obsédé par l’installation d’un réacteur, une centrale nucléaire ne peut en aucun cas n’avoir aucun lien avec l’entreprise militaire.

Dans les pays qui ont installé ce type d’énergie depuis des années, cela a été un échec, malgré le fait que cette énergie émette moins de carbone que les résidus fossiles, car ils ne savent pas comment éviter de générer des résidus radioactifs et créer un stockage sécurisé. Leur impact commence dès l’extraction de l’uranium, puis par la fabrication des combustibles nucléaires, l’opération des centrales atomiques s’achevant par la génération de déchets hautement radioactifs.

Plusieurs facteurs nous font rejeter ce type d’énergie, en tant que stimulateurs du capitalisme, de l’expérimentation sur les animaux, des mutations génétiques sur les animaux humains et non-humains, les maladies cancéreuses, la pollution, l’emmagasinage des déchets toxiques dont le danger se prolonge sur le long-terme pour des centaines de milliers d’années, un potentiel péril radioactif qui peut devenir hors de contrôle et la fabrication d’armes de guerre. Le Pouvoir n’est pas intéressé par ces motifs, parce que son contrôle cherche à s’étendre et à se renforcer.

Rejet total de tout projet capitaliste et destructeur de la terre.
Motivons-nous pour combattre l’État/Capital.

NON A LA CENTRALE NUCLEAIRE !

Note de Contra Info : * IIRSA = “Initiative d’intégration de l’infrastructure de la région sud-américaine”, un projet néolibéral ayant pour but de développer des infrastructures (routes, aéroports, voies navigables, chemin de fer, liaison à fibre optique, etc.) pour promouvoir le commerce et les échanges et les meilleures conditions pour la libre exportation.
** TIPNIS = “Territoire indigène et parc national Isiboro Secure”
December 31st, 2014

[Traduit de l’espagnol par contrainfo de irakunditxs, diciembre 3, 2014]


La Bolivie investira 2 milliards $ dans le nucléaire

AFP, 02 octobre 2014 à 18h34

La Bolivie investira 2 milliards de dollars pour le développement de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, a annoncé jeudi le président Evo Morales.

Le président bolivien, qui avait déjà annoncé il y a plusieurs mois qu’il envisageait de développer l’énergie nucléaire avec le soutien de l’Argentine et de la France, a déclaré que « la meilleure façon de nous libérer (de la dépendance technologique) est de développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ».

« Cette énergie nucléaire à des fins pacifiques va être lancée dans le département de La Paz, avec d’ici 2025 un investissement de plus de 2 milliards de dollars », a précisé le président issu de la gauche nationaliste, à l’occasion de la signature d’un projet hydroélectrique avec une compagnie espagnole.

La centrale nucléaire, dont la construction devrait débuter cette année, comportera notamment des unités de cyclotron (accélérateur de particules) à usage médical et de recherche.

Premier président bolivien d’origine amérindienne, Evo Morales est le favori des élections du 12 octobre, où il concourt pour un troisième mandat qui le maintiendrait à la tête du pays jusqu’en 2020.

Il a assuré qu’après les élections, « quel qu’en soit le vainqueur, les questions énergétiques, ces plans, ces programmes, doivent devenir politique d’État ».

En 2010, La Paz avait annoncé des accords avec l’Iran, avec lequel le président Moralès a noué des liens étroits, pour la construction d’une centrale nucléaire en Bolivie dans le cadre de programmes de coopération technologique et financière.

Depuis son arrivée au pouvoir, M. Morales a fait de la politique énergétique une priorité et a déjà nationalisé les richesses pétrolières du pays, des fonderies, des compagnies d’électricité, des raffineries et des compagnies de télécommunication.


Lithium et nucléaire : la France et la Bolivie s’associent

Un blog quelconque, Lundi 24 novembre 2014

Le ministère bolivien des Hydrocarbures et de l’Énergie ainsi que celui des Mines et de la Métallurgie ont signé quatre lettres d’intention avec une délégation du Commissariat à l’Énergie Atomique et à l’énergie alternative (CEA) français. Ces documents ont pour objectif de permettre à la Bolivie de développer son industrie du lithium ainsi que les secteurs de l’énergie nucléaire et solaire grâce aux savoirs-faire hexagonaux.

« Les lettres d’intentions que nous avons signées sont, pour nous, vitales, importantes et structurelles », a déclaré César Navarro, Ministre bolivien des Mines. Ces accords portent sur l’ensemble de la chaîne industrielle du lithium, présent en très grande quantité dans le salar d’Uyuni (un désert de sel situé sur les hauts plateaux du Sud-Ouest du pays). Le gouvernement souhaite développer l’exploitation du lithium de ce désert afin de produire des batteries.

Les accords portent également sur l’énergie nucléaire que souhaite développer le gouvernement bolivien à des fins pacifiques. Le Président Evo Morales, récemment réélu, a en effet annoncé au début du mois d’octobre ses ambitions dans le domaine nucléaire : il compte investir deux milliards de dollars dans cette filière d’ici à 2025.

« La meilleure façon de nous libérer de la dépendance énergétique et technologique est de développer l’énergie nucléaire », a déclaré M. Morales à la suite de la découverte d’un gisement d’uranium dans la province de Santa Cruz par la compagnie minière publique de ce pays d’Amérique du Sud.

La Bolivie est déjà en pourparlers avec la France et l’Argentine pour développer son programme nucléaire. Evo Morales a notamment déjà signé un accord avec son voisin argentin pour construire une centrale nucléaire dans les Andes d’ici à 2025.


Exportation d’armes : Bolivie, un coup commercial et puis plus rien ?

La Tribune, 17/10/2014, 7:00

La Tribune vous propose une série sur les nouvelles terres de conquête des industriels de l’armement français. En 2013, la France a vendu des hélicoptères de transport. D’autres groupes (satellite d’observation, contrôle et surveillance du trafic aérien, artillerie…) pourraient également marcher dans les pas du succès d’Airbus Helicopters.

Les industriels de l’armement français vont-ils s’installer durablement en Bolivie ? Ce sera dur, le marché bolivien étant étroit. « Il y a pas mal d’opérations à faire », souligne toutefois un industriel, qui connait bien le pays. Plusieurs groupes pourraient d’ailleurs marcher dans les pas du succès d’Airbus Helicopters, qui a réussi à vendre à La Paz, fin 2013, 6 Super Puma AS332 C1e (Super Puma), et cela, six mois après la grosse brouille entre Evo Morales et François Hollande, lequel avait interdit en juillet 2013 à l’avion présidentiel bolivien – un Falcon 900 EX de Dassault Aviation – de survoler le territoire français au moment de l’affaire Snowden.

Le contrat, d’un montant supérieur à 150 millions d’euros, comprend aussi un gros volet support, avec maintenance, pièces de rechange, formation des pilotes et des mécaniciens. En Bolivie, Airbus Helicopters a déjà livré deux Ecureuil et 4 EC145 à l’armée de l’air bolivienne. En outre, le premier des six Super Puma C1e commandé fin 2013 a déjà été remis à l’armée de l’air en présence d’Evo Morales.

Thales en piste pour signer un beau contrat

C’est d’abord Thales qui a toutes les chances de conclure un contrat d’environ 200 millions d’euros avec La Paz, qui a choisi sur décision présidentielle le groupe tricolore en vue de s’équiper d’un système de contrôle et de surveillance aérien civil et militaire (ATM) équipé de dix radars. Un système qui sécurisera le ciel bolivien et luttera contre les narco-trafiquants. Des discussions entre François Hollande et Evo Morales, qui vient d’être réélu pour un troisième mandat, ont permis fin septembre à New York de faire avancer le dossier. Thales doit encore finaliser les termes du contrat, qui pourrait être signé cette année, voir en 2015. « Evo Morales veut aller vite », a-t-on expliqué à La Tribune.

Enfin, la filiale espagnole du groupe propose à la Bolivie un petit drone de surveillance Fulmar (moins de 25 kg) pour surveiller ses frontières. Pour sa part, Nexter, qui avait déjà vendu en 2010 des systèmes d’artillerie (LG-1 MK-III de 105 mm), a gagné un petit contrat de modernisation cette année (environ 7 millions). Le groupe continue de proposer à La Paz de l’artillerie de 105 mm.

Un satellite d’observation

Après le Chili et le Pérou, la Bolivie est également très intéressée par l’acquisition d’un satellite d’observation. « Les Boliviens ont identifié un besoin », avait-on expliqué fin mars chez Thales Alenia Space. Depuis, le dossier a un petit peu avancé. « Il y a un projet en gestation et donc des pré-offres qui circulent », explique un bon connaisseur du pays. dossier. Une compétition où il faudra compter avec les Chinois, très présents en Bolivie dans le domaine des télécoms. « Ils nous ont dit que la compétition serait ouverte », précisait-on fin mars chez Airbus Defence and Space.

Par ailleurs, l’avion de transport militaire A400 (Airbus Defence and Space), un appareil de l’armée de l’air française, a atterri mercredi sur une base aérienne proche de La Paz pour de nouveaux essais en haute altitude.

La France en Bolivie

En matière économique et commerciale, la Bolivie reste un partenaire marginal du commerce extérieur de la France (0,01 %). « L’isolement, la faible diversification de l’économie et le cadre juridique encore peu propice aux investissements dissuadent nombre de nos entreprises », explique l’ambassade de France en Bolivie. Au total, seule une dizaine seulement sont implantées en Bolivie. Dans le domaine de l’armement, à l’exception du contrat signé en 2013 avec Airbus Helicopters (161 millions d’euros), aucune trace d’un contrat d’armement signé avec La Paz depuis au moins 2006.

Seuls les investissements réalisés dans le gaz demeurent significatifs. En avril 2011, Total a officialisé la découverte de champs gaziers permettant à la Bolivie d’augmenter ses réserves prouvées d’environ 30%. Les importations en provenance de Bolivie sont faibles (106e fournisseur de la France), bien qu’en expansion régulière. Les exportations françaises vers la Bolivie ont atteint 22,5 millions d’euros en 2010, ce qui situe la France au 13e rang des fournisseurs de la Bolivie.

La nouvelle manne des hydrocarbures

La Bolivie, pays le plus pauvre d’Amérique latine, caracole aujourd’hui en tête de la région en termes de croissance, grâce notamment à la nationalisation des hydrocarbures, une manne devenue capitale pour Evo Morales. La croissance pour 2014, estimée par le gouvernement à 6,5 %, placerait, selon la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Cepalc), la Bolivie cette année en tête des pays avec la plus forte expansion économique de la région, dépassant l’Équateur et la Colombie. Premier président amérindien de Bolivie, porté par un discours anti-américain et pro-indigène, Evo Morales ne manque pas de souligner l’effet positif généré par sa mesure la plus radicale : la nationalisation des hydrocarbures.

Appuyé des forces militaires et de la police, le gouvernement avait occupé manu militari dès mai 2006 les installations et champs de pétrole détenues par des pétroliers comme le brésilien Petrobras ou l’espagnol Repsol, et négocié de nouvelles conditions contractuelles plus favorables à l’Etat. En août, la compagnie pétrolière publique bolivienne YPFB a pris le contrôle du groupe Transierra, qui transporte du gaz naturel vers le Brésil, en rachetant la totalité des actions que détenaient le brésilien Petrobras et Total, pour 133 millions de dollars. Petrobras détenait 44,5 % du groupe et Total 11 %, tandis que le solde, 44,5%, reste aux mains de l’entreprise YPFB-Andina, consortium formé par YPFB et l’entreprise espagnole Repsol.

Les recettes pétrolières de l’Etat, environ 673 millions de dollars annuels en 2005, ont grimpé à 5,8 milliards de dollars en 2013, selon la compagnie pétrolière d’État YPFB. Durant la même période, le PIB triple, passant de 9,5 milliards de dollars à 30,3 milliards. Le PIB par habitant, quelque 1.000 dollars, passe à 2.757 dollars, et le salaire minimum de 72 dollars à 206 dollars, générant un flux de fonds qui permet au gouvernement d’investir dans les programmes sociaux et les infrastructures publiques.

Un climat propice aux affaires

La mainmise de l’Etat ne vise pas seulement les hydrocarbures, mais s’étend aux entreprises de télécommunications, fonds de pension, centrales hydroélectriques, aéroports ou à l’exploitation minière. Mais ces nationalisations, qui font fuir le plus souvent les capitaux étrangers, n’ont pas eu cet effet sur la Bolivie, selon un rapport du ministère de l’Economie, auquel a eu accès l’AFP. La Bolivie a engrangé « en 2013 1,75 milliard de dollars d’investissements directs internationaux nets (IDE) », selon ce rapport qui rappelle qu’en 1998, lors de la vague de privatisations, l’IDE avait atteint un pic de 1,02 milliard.

Le boom économique « résulte d’une excellente conjoncture externe au sein de laquelle l’économie bolivienne a évolué », a indiqué à l’AFP le professeur d’économie à l’Université San Andrés, Armando Mendez. Selon l’économiste, alors que « la Bolivie exportait en 2005 1,4 milliard de dollars en gaz, elle en exporte aujourd’hui 6,8 milliards, soit près de cinq fois plus » avec des cours beaucoup plus élevés.

la Bolivie veut se lancer dans le nucléaire

La Bolivie investira 2 milliards de dollars pour le développement de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, a annoncé début octobre Evo Morales. Le président bolivien, qui avait déjà annoncé il y a plusieurs mois qu’il envisageait de développer l’énergie nucléaire avec le soutien de l’Argentine et de la France, a déclaré que « la meilleure façon de nous libérer (de la dépendance énergétique) est de développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ».

« Cette énergie nucléaire à des fins pacifiques va être lancée dans le département de La Paz, avec d’ici à 2025 un investissement de plus de 2 milliards de dollars« , a précisé le président bolivien. La centrale nucléaire, dont la construction devrait débuter cette année, comportera notamment des unités de cyclotron (accélérateur de particules) à usage médical et de recherche. En 2010, La Paz avait annoncé des accords avec l’Iran, avec lequel le président Morales a noué des liens étroits, pour la construction d’une centrale nucléaire en Bolivie dans le cadre de programmes de coopération technologique et financière.

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