Archives mensuelles : octobre 2014

Radiocane: émission de radio « Kurdistan, mon amour »

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Mentre prosegue la resistenza di Kobane, cerchiamo di fare il punto sulle forze in campo con Daniele, un compagno che ha dedicato molte analisi sulla questione del Kurdistan. Ne emerge un quadro preciso dell’esperienza del “confederalismo democratico” quale aspetto più interessante della resistenza in atto nei territori curdi.

cette  émission de radio pour donner  un point de vue radical Daniel celui qui témoigne (c’est un compagnon de l’autre côté des Alpes) , animateur d’une maison d’édition de Turin(Porfido).Celui-ci développe  dans ce reportage dans un cadre préscis de l’expérience du « confédéralisme démocratique »  quelque aspects intéressant  de la résistance en acte dans les territoires  kurde

http://www.radiocane.info/kobane

Grève et manifestation régionale le 15 novembre 2014 – Des milliers de personnes à la rue ou menacées d’expulsion Ne laissons plus faire, regroupons-nous, organisons-nous !

 

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En Rhône-Alpes (Annecy, Grenoble, Lyon, Valence, Vienne….) comme dans l’ensemble des territoires français : des milliers de personnes à la rue ou menacées d’expulsion. Ne laissons plus faire, regroupons-nous, organisons-nous !

Ce sont encore et toujours les plus pauvres, avec ou sans papiers, qui sont les premières cibles des politiques d’exclusion et d’austérité, alors mê-me que les spéculateurs augmentent leurs profits. L’hébergement et le loge-ment sont concernés au premier chef par ces logiques meurtrières. Les partis politi-ques au pouvoir ne font que stigmatiser toujours plus les populations d’origine étrangère en les expulsant hors de France et les populations les plus pauvres en les expulsant de leur logement.

Alors que le droit à un toit est un droit vital et fondamental, des milliers de femmes, d’hommes, d’enfants de la région Rhône-Alpes, étrangers ou français, sont à la rue ou menacés d’y être jetés à tout moment. Comme dans le reste de la Fran-ce. Les causes ?

- la politique de l’Etat et des collectivi-tés locales qui n’assument pas leur obligation absolue d’hébergement d’ur-gence été comme hiver de toute per-sonne quelle que soit son origine, alors que l’article 345-2-2 du Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF) énonce que toute personne quelle qu’elle soit doit pouvoir être accueillie dans un lieu décent.

Pire : ces institutions n’hésitent pas parfois à poursuivre les familles –notamment les Roms- et les personnes isolées jusque dans leurs squats ou « pauvres » campements et à les expulser !

- la cherté des loyers, la spéculation im-mobilière qui ont permis aux banques, à une minorité de riches bailleurs, privés ou publics, de spéculer, de s’enrichir (les pro-fits spéculatifs ont grimpé de 70% depuis 10 ans…). Pourtant en France, il y a 2,4 millions de logements vides pour 3,6 mil-lions de mal-logé-e-s.

- la complicité des gouvernements qui ont laissé faire, précipitant les personnes et familles aux revenus modestes dans les impayés et le logement précaire, par-fois dans la rue !

- plus largement une politique d’Etat qui est de plus en plus xénophobe et anti-sociale.

NOUS EXIGEONS :

- L’ouverture de structures d’hébergement d’urgence, et l’amélioration des conditions d’accueil sans condition d’accès, été comme hiver.
- L’arrêt des expulsions sans relogement, pour tout type d’habitation, des fermetures des places d’hébergement et des coupures de fluides (eau, électricité, gaz…).
- L’arrêt du harcèlement de la part des administration et bailleurs so-ciaux sur les locataires et les usager-e-s (contentieux, lettre menaçan-tes…) et le gel des loyers impayés.
- Une application des lois DALO et ALUR qui prévoient un très large accès de toute personne ou famille à un logement décent.
- la REQUISITION des logements vides, la construction massive de loge-ments réellement sociaux (PLAI : Prêt Locatif Aidé d’Intégration) et la baisse des loyers.
- Arrêt de la criminalisation de la migration et de la criminalisation des actions de solidarité avec les migrants.
- la régularisation de tou-te-s les sans-papier-e-s et l’arrêt des expulsions du territoire français.
- Un logement pérenne et décent pour tou-te-s !

Manifestation régionale : Samedi 15 novembre 2014 à 14H, Place de l’Opéra, à Lyon.

Nous partirons ensuite en cortège en direction du Préfet de Région…

[Nous appelons aussi tou-te-s ceux/celles qui luttent pour leur survie ou par solidarité à or-ganiser des manifestations et actions décentralisées partout en France afin de rendre visi-bles les invisibles. C’est par la création d’un rapport de force que nous ferons reculer la mi-sère et ceux/celles qui la produisent.]

A l’APPEL de : Les Alternatifs, CISEM [Coordination iséroise de so-lidarité avec les étrangers migrants], Centre d’Informa-tion Inter-Peuple, CNL, CNT 38, collectif Loge-ment/hébergement, Defends-toit, LDH, NPA 38, La Patate chaude, RESF, Solidaires, Sud Education, Un Toit pour Tous, UPC, La voix des femmes.

un évenement facebook a été mit en place par Solidaires isère pour aider a diffuser via ce support, avis a celles et ceux qui l’utilisent !

les documents (tract + affiche unitaire), a diffuser largement !

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Du lundi 13 au dimanche 26 octobre 2014, Opération Mos Maiorum

Plus d’infos : http://sanspapiersnifrontieres.noblogs.org/post/2014/10/13/operation-mos-maiorum-jour-1
www.frontexit.org

13 octobre 2014. Les contrôles dans le cadre de l’opération Mos Maiorum ont commencé.

(Marseille) Un énorme dispositif de contrôleurs et de flics arpentent les couloirs du métro et les arrêts de tram et de bus. Toute la journée des contrôles à la gare, à la porte d’aix, sur le boulevard d’Athène, aux allées Gambetta, à Noaille, à Bougainville… Des dizaines de contrôles routier dans toute la ville (Sakakini, 5 avenues, chartreux, plombière…). Attention: les flics contrôlent principallement les deux-roues!
Après les manifs de Kurdes contre le consulat Turc et les déclarations racistes du préfet de police de Marseille, il semble qu’un volet de l’opération Mos Maiorum à Marseille, cible particulièrement la communauté Kurde : hier des contrôles et une quinzaine d’arrestations ont eu lieu dans des cafés fréquentés par la communauté Kurde.
Un numéro d’urgence (ainsi qu’une adresse internet) est mis en place pour diffuser l’information sur les dispositifs de contrôles et de rafles, tenter d’y résister en s’y rendant en nombre, assurer le suivi juridique des personnes raflée : 06 05 54 85 55  antirafle2014@yahoo.fr
Une affiche en arabe, turc, anglais et français à imprimer, coller, tracter, diffuser est disponible sur le blog de sans papier ni frontière

(Paris) Aujourd’hui en fin de journée un contrôle a eu lieu Gare du Nord: des groupe de flics (PAF, CRS, SNCF) ont patrouillé et contrôlé plusieurs personnes dans le hall de la gare. Ils leur ont posé des questions sur d’ou ils venaient, où ils allaient, depuis quand ils étaient en france, etc., et notaient les réponses dans un calepin (pas de formulaire). Les personnes n’ont a priori pas été embarquées (du moins pas celles que les personnes présentes sur place ont vu se faire contrôler). Plusieurs flics étaient aussi postés sur la voie des trains en partance pour Calais avec barrage de contrôleurs devant l’accès au train. Ils avaient une réquisition du procureur qui leur permettaient de contrôler dans la gare et aux abords jusqu’à  21h. Ce matin plusieurs flics étaient présents à  la station de RER Saint Michel mais rien ne permet de dire s’il s’agissait de Mos Maiorum, d’une rafle comme il y en a tous les jours dans les transports et les rues ou de l’occupation policière permanente de la ville.

(Grenoble) A Grenoble ce midi une vingtaine de personnes ont été arrêtées dans le quartier de la Gare, menottées puis à priori emmenées au commissariat de Grenoble. Il y a eu nombre de contrôle d’identité au faciès toujours dans la même zone, effectuées par une vingtaine de policiers avec des chiens.
(valence) A Valence ce mardi après midiune dizaine de personnes arrêtés opération mené par 70 policiers,une compagnie de  CRS  de Marseille continuent la chasse depuis le 13 octobre au matin ,contrôle aux faciés et certain  commerces du  faubourg saint jacques sont particulièrement visé  et les conducteurs de voiture controle au  faciés  la communauté Kurde semblent particulièrement visé. La chasse continue dans les quartiers périphériques  de la ville. Le maire de la ville s’en félicitent au cours d’une réunion publique
OPPOSONS NOUS FACE AUX CONTRôLES ET AUX ARRESTATIONS
http://sanspapiersnifrontieres.noblogs.org/files/2014/10/manifcra-4octobre2014sete1.jpg

 

Plusieurs outils ont été mis en place au niveau européen :

Une carte interactive des contrôles en cours en Europe où chacun-e peut signaler la présence de flics.

application pour Android : http://download.ushahidi.com/track_download.php?download=android ou iOS : http://download.ushahidi.com/track_download.php?download=ios

Et pour les utilisateurs/trices de twitter, le hashtag #ReportMosMaiorum https://twitter.com/MapMosMaiorum

À bas toutes les frontières et les nations ! Contre les politiciens, flics et collabos qui les font exister, passons à l’attaque !

Pour les deux semaines du 13 au 26 octobre, l’Union Européenne a lancé une opération policière de grande envergure appelée « Mos maiorum »** visant à lutter contre l’immigration clandestine, mobilisant 18 000 policiers et se traduisant par des contrôles d’identité accrus dirigés vers les personnes sans papiers. Le but est de réaliser une collecte massive d’informations pour mieux connaître la façon dont les sans-papiers sont arrivés là afin de mieux leur barrer la route à l’avenir en ciblant mieux les points de passages à surveiller et en démantelant les réseaux de passeurs. Pour amasser ces informations, la consigne est d’arrêter le plus possible de sans-papiers et de les interroger (âge, sexe, nationalité, date et lieu d’entrée dans l’UE, trajet et moyen de transport, prix payé, destination, éventuels faux papiers, démarches de droit d’asile…).
Tout cela n’est pas une nouveauté, car même si elles risquent d’être plus nombreuses durant cette période, les rafles et les expulsions font rage dans toute l’Europe contre ceux dont les puissants ne veulent pas ou plus. En parallèle à l’effacement relatif des frontières entre les pays de l’UE, les frontières extérieures de l’Europe se ferment de plus en plus violemment à tous ceux qui espèrent trouver ici une vie plus facile et moins dangereuse qu’ailleurs, rejoindre des proches ou fuir une situation jugée invivable.
Mais dans tous les pays (« développés » ou non ), c’est le même système de domination qui pourrit les rapports et les conditions de vie : le capitalisme et l’exploitation économique assignent chacun à un niveau de l’échelle sociale, et plus tu es pauvre, plus ils veillent à ce que tu restes à ta place, à trimer et te laisser humilier, par le patron, le contrôleur, le client, le flic, le juge, le prof…
Les politiques migratoires, en en laissant entrer certains et pas d’autres selon des critères de rentabilité économique, tentent de maîtriser les flux migratoires mais surtout de faire peur à tous par les contrôles, les expulsions ou les séjours en Centres de Rétention pour que la part de sans-papiers tolérés en Europe se tiennent à carreaux, et acculés dans la clandestinité acceptent n’importe quel travail sous-payé sans pouvoir se plaindre de quoi que ce soit. Les frontières et les absurdes identités préfabriquées qui vont avec, les nationalités, sont pour les puissants un outil pour se partager le bétail humain à gouverner, trier les indésirables, diviser les exploités et leur faire accepter des conditions de misère.

Avec cette nouvelle opération, qui a visiblement un but médiatique (faire voir aux bons citoyens que la police travaille et que les États protègent la civilisation des barbares…), la politique européenne anti-immigration va peut-être se renforcer encore, mais pas changer de fond.
Qu’est ce qui peut faire changer la donne ? Nous, les exploités, avec ou sans papiers. Parce que la chasse aux immigrés clandestins est une partie de la guerre que le pouvoir mène tous les jours contre tous les pauvres, les indésirables. Une guerre à laquelle trop souvent on ne riposte pas.
Mais on pourrait s’opposer aux rafles de sans-papiers dans la rue, ou décider de s’en prendre aux institutions, aux entreprises, aux personnes qui rendent possibles l’enfermement et les expulsions. La liste est longue : balances (RATP, banques, bureaux publics), transports utilisés pour les expulsions (SNCF, Air France), constructeurs de centres de rétention (Bouygues, Vinci, Eiffage), associations qui y travaillent et donc les cautionnent (Croix Rouge, Ordre de Malte, Cimade, France Terre d’Asile)…

Pourquoi ne pas partir à l’attaque de tous ceux qui, politiciens, patrons, flics, exploiteurs de toute sorte, font de nos vies un perpétuel esclavage, qu’on ait ou pas leurs papiers ?

À bas toutes les frontières et les nations ! Contre les politiciens, flics et collabos qui les font exister, passons à l’attaque !

* Aliam vitam, alio mores : « Autre vie, autres mœurs »
** Mos maiorum : « Mœurs de nos anciens »

[Tract trouvé dans les rues de Paris, octobre 2014.]c’est possible à diffuser suite aux opérations policièe du me mardi 13 à valence
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Emission de radio sur le nucléaire

 

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Une émission de radio sur le nucléaire, "Nucléaire, la fabrique de l'oubli" commence à être diffusée sur Radio Escapades : 1° lundi du mois à 17h, rediffusion le vendredi à 18h
 
et sur Radio Bartas (107.7), dimanche à 17h et mardi à 21h.
 
Bientôt, ces épisodes seront disponible en ligne sur : lafabriquedeloubli.noblogs.org. Vous pouvez aussi y consulter les références des textes utilisés dans les différents épisodes, au fur et à mesure de leur sortie. N'hésitez pas à vous rendre à cette adresse pour plus d'informations et à faire circuler l'information...
 
En attendant, le premier épisode, ainsi qu'une petite présentation du projet sera écoutable en ligne sur le site de radio escapades sur la page de l'émmission "légitime offense" : http://www.radioescapades.org/emissions/legithime-offense à partir du 8 octobre. Ou en redif vendredi 10 à 18 h sur : http://radioescapades.org/live.html

Bologne, Italie : Les anarchistes ont toujours combattu la normalisation

Appel à solidarité avec les compagnon-ne-s inculpé-e-s pour les faits de Piazza Verdi

dimanche 12 octobre 2014

Toutes les versions de cet article : [français] [italiano]

 

La normalisation a plusieurs aspects, certains implicites – comme la télévision, les spots publicitaires, les « j’aime », les modèles culturels – et d’autres explicites, certains même extrêmement physiques : la prison, les hôpitaux psychiatriques, les prisons pour mineurs… Dans ces structures, les « déviants » sont enfermés et cachés de l’œil conformiste, bourrés de psychotropes pour être ramenés à la normalité.

Les asiles n’existent plus, mais ils survivent dans des structures jumelles : les hôpitaux psychiatriques. Et ils ont des dispositifs qui sont leur ramification directe : les TSO.

Les TSO (Traitements sanitaires obligatoires) sont des programmes de santé mentale capables de faire rester l’asile dans nos vies. Leur objectif est de normaliser les fous, les déviants, les non-aliénés, les rebelles, les indomptables. Avec les pilules du bonheur, normaliser signifie créer des zombies, des pantins, des marionnettes et des soldats. Ainsi que créer du profit par la vente des médicaments et par l’entretien des structures sanitaires.

La normalisation génère donc du contrôle et de l’argent. Elle est la fille du capitalisme et de la forme la plus complète et subtile du contrôle social, celle qui sépare les individus sains et les malades, à soigner et à normaliser. Voilà pourquoi les indomptables l’ont toujours combattue.

En 2007 à Bologne, quelques indomptables se sont opposé-e-s à la normalisation en cherchant à empêcher un TSO. Ils/Elles ont par la suite été arrêté-e-s et incarcéré-e-s.

Aujourd’hui, 7 ans plus tard, ils ont encore à affronter le procès qui n’a même pas encore atteint le jugement en première instance.

Les réquisitions du procureur, émises en juillet dernier, sont extrêmement hautes : elles vont de six ans et demi à sept ans et demi de réclusion.

Nous ne sommes pas étonnés que le pouvoir cherche toujours à réprimer les âmes des rebelles, et en réalité, dans cette affaire, un typique montage d’État a été ajouté aux accusations normales de résistance, violence et outrage à agent de la force publique : les compagnon-ne-s ont été accusé-e-s du vol d’une paire de menottes.

Ce qui ressemblait initialement à un simple désir de vengeance contre les compagnon-ne-s a aujourd’hui pris les traits de ce qui pourrait devenir un précédent légitimant une répression absurde et lourde contre ceux qui ne veulent pas être normalisés.

À leur normalité nous préférons la folie !

C’est pourquoi le vendredi 17 octobre à 16h sur l’esplanade Maggiore à Bologne, nous serons là aux côtés de nos compagnon-ne-s frappé-e-s par la répression de l’Etat.

Madda, Sirio, Juan, Fede et Fako libres !

voir Bologne, Italie : à leur normalité je préfère la folie – sur le procès pour les faits de Piazza Verdi

 

Bruxelles : Octobre à la bibliothèque Acrata et appel au soutien financier de la bibliothèque anarchiste Acrata

Activités Acrata octobre 2014

Jeudi 23 octobre – 19h30 – Discussion
La révolution sans attendre
Discussion autour d’un livre sur la compagnonne Maria Nikiforova (1885-1919)

Après le coup d’Etat bolchévik de 1917 en Russie, des anarchistes ont tenté en ville comme à la campagne de défendre une vision anti-autoritaire de la révolution. A la tête d’un détachement autonome de gardes noirs en Ukraine, Maria Nikivorova a été confrontée comme Makhno un peu plus loin à de nombreuses forces contre-révolutionnaires en même temps qu’au nouveau pouvoir.

A l’occasion de la présentation du livre « Maria Nikiforova, l’épopée d’une anarchiste à travers l’Ukraine (1885-1919) » (Mutines Séditions, septembre 2014) et de cette expérience historique, on pourrait aborder quelques questions : Quel prix ont payé ces compagnons en se coordonnant dans un « front commun » avec des groupes autoritaires ? Comment éviter de tomber dans le piège de « faire la guerre » au détriment d’« approfondir la révolution » ?

Bien entendu, le livre sur Maria Nikiforova est disponible au local.

Mardi (!) 28 octobre – 19h30 – Discussion
En parlant de technologie

Il est clair pour tout le monde combien la technologie est impliquée dans les processus qui évaluent, déterminent, contrôlent et oppriment la vie dans les paradigmes sociaux actuels comme dans ceux du passé. De l’autre côté, il n’est pas aussi évident de définir qu’est-ce que c’est la technologie vraiment, définir son rapport au pouvoir et le rôle qu’elle joue dans la vie humaine et dans la société.

Nous avons désormais atteint un point où l’optimisme technologique semble rendre la dystopie d’une société gouvernée par les algorithmes inévitable. Entre-temps, le vieux Etat-nation applique les nouvelles technologies pour mieux prévenir et réprimer toute dissidence.

Il y a beaucoup de questions et de doutes de comment affronter cette situation depuis une perspective antiautoritaire. Cette soirée veut alors être un moment pour partager ces doutes et questions.

Jeudi 30 octobre – 19h30 – Discussion
Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable

Ce livre de René Riesel et de Jaime Semprun, publié en 2008 et maintenant édité en anglais par les Editions Roofdruk (Amsterdam), examine la tentative de la part des forces autoritaires et citoyennes d’utiliser le spectre d’une catastrophe écologique comme alibi pour sauver « la civilisation ». Cette sauvetage passe alors par l’imposition d’une forme rationnée de « survie », justifiée par une campagne de propagande terrorisante, appliquée à travers une extension des forces coercitives de l’Etat et facilitée par le conformisme de masse régnant dans la société industrielle.

A travers une présentation critique de ce livre par des compagnons d’Amsterdam, nous proposons de porter le débat sur la société industrielle, le capitalisme vert et l’exploitation durable qu’ils impliquent.

Point mé-t(h)é-o
Prochaines dates : Mardi 7 octobre à 18h // Mardi 21 octobre à 18h

A la lumière d’un météo imprévisible, ce moment voudrait offrir de l’espace pour partager, discuter et approfondir de manière informelle des thèmes et événements actuels d’ici et d’ailleurs, la lutte sociale et des initiatives anarchistes.

Autour d’un tisane, on voudrait prendre l’initiative de réfléchir ensemble, en petit groupe, de cadrer des choses dans leurs contexte et les lier afin de mieux comprendre le monde qui nous entoure.

Amène ta curiosité et ton esprit critique.

Réunion mensuelle de La Lime
lundi 3 novembre – 19h
à la Baraque, 42 rue Presbytère Molenbeek
lalime@riseup.net

Un espace de discussions et de réflexions collectives directement
liées aux luttes.
Un moment où l’on peut parler de la répression en
générale et des moyens autonomes que nous sommes capables de mettre en
place pour faire face à ces situations qui nous sont imposées.
Un endroit où l’on peut venir partager ses derniers soucis avec
la police ou la justice et trouver du soutien ou de la solidarité.
Une caisse de soutien pour payer des mandats à
d’éventuels détenus, mais aussi partager des conseils par
rapport aux tracasseries techniques (avocats, parloirs, suivis des affaires,…)

lalime@riseup.net

Permanences Acrata :

chaque mardi de 17h30 à 20h
chaque jeudi de 17h à 21h
chaque samedi de 14h à 18h

Appel au soutien financier de la bibliothèque anarchiste Acrata

 

cela fait maintenant plus de six ans que le projet d’Acrata a vu le jour.En 2008, au centre-ville de Bruxelles, un espace est loué pour y installer une bibliothèque anarchiste et donner aux idées anarchistes et anti-autoritaires un point de rencontre, de discussion et d’approfondissement. Année après année, la collection de livres s’est agrandie et des archives se sont constituées. Elles sont depuis librement mises à disposition de tous ceux qui sont à la recherche d’idées de liberté et de révolution sociale, de la révolte contre l’existant et de critique de l’autorité dans tous les domaines de la vie.

De nombreux livres, brochures, journaux, affiches, revues ont pu rencontrer des cœurs et des cerveaux animés par le désir de se libérer du joug de l’autorité et de s’émanciper. Cet espace a aussi accueilli et organisé de nombreuses activités – discussions, présentations de livres, soirées de soutien et de solidarité aux luttes d’ici et d’ailleurs, projections.

Des compagnonnes s’y sont rencontrées, ils y ont trouvé d’autres individus avec qui approfondir leur critique de ce monde autoritaire, elles y ont affûté leurs idées via la confrontation avec d’autres.

Bref, ce local a tenté d’être un outil pour des anarchistes et des anti-autoritaires, une contribution à l’anarchie et à la critique radicale de ce monde, à Bruxelles et ailleurs.

Aujourd’hui, nous sommes en train de chercher un nouvel endroit pour continuer le projet d’Acrata pour deux raisons principales.

Premièrement, parce que nous voulons quitter le centre-ville de Bruxelles. En effet, celui-ci a très rapidement changé, ce qui a pour conséquence que le local se trouve aujourd’hui presque coincé entre des magasins de luxe et des restaurants branchés, avec la mentalité et les rapports sociaux que cela produit. Nous préférerions alors installer le projet d’Acrata dans un des quartiers où nous vivons, agitons et luttons au quotidien.

Deuxièmement, nous espérons saisir l’occasion d’un changement d’endroit pour aussi imaginer de nouvelles activités, pour peut-être inclure plus le local dans les luttes en cours, pour encourager de nouvelles dynamiques d’approfondissement et de débat critique.

Pendant toutes les années de l’existence d’Acrata, l’aspect financier a en grande partie été pris en charge par les compagnons et compagnonnes investis dans le projet, celui-ci étant parfois complété par des activités ou des concerts de soutien.

Aujourd’hui, nous lançons un appel à tous ceux et toutes celles qui soutiennent le pari de faire exister une bibliothèque anarchiste, un espace de rencontre et de discussion, un point de distribution de la parole écrite anti-autoritaire : un appel à contribuer aussi de façon financière à la continuation d’Acrata.

Comme souvent dans le passé lointain ou plus récent, des projets anarchistes ont fait appel à d’autres compagnonnes et compagnons pour les soutenir. Plutôt que de dénaturer le projet en y insérant les logiques commerciales que nous combattons (dans le cas d’une bibliothèque comme Acrata, il pourrait s’agir d’augmenter les prix des livres en distribution, voire de demander une contribution pour l’emprunt des livres), se sont alors créés des cercles d’amis, des projet en question. Ceux-ci, à travers un soutien financier souvent sous forme de cotisation, permettaient de faire face aux frais qu’implique un projet de bibliothèque. Nous espérons que cet appel permettra d’en faire autant pour le projet actuel d’Acrata.

Concrètement, nous vous invitons donc à souscrire à cet appel en nous communiquant le montant mensuel pour lequel vous vous engagez.

Des réponses à cet appel dépendra aussi l’avenir envisagé pour la bibliothèque Acrata.

Si vous avez des questions ou des suggestions, n’hésitez pas à nous en parler.

Il nous reste encore à faire un clin d’œil chaleureux à tous ceux et à toutes celles qui ont soutenu, de beaucoup de façons différentes, le projet durant ces années et qui l’ont saisi comme un outil pour affiner leurs idées anti-autoritaires.

Les compagnons et compagnonnes de la bibliothèque anarchiste Acrata

Acrata
Rue de la Grande Ile 32
1000 Bruxelles

acrata@post.com * www.acrata.be

Numéro de compte (nouveau n°) : BE83 0004 2496 821

Crest (Drôme) : Salut, les condés !

lundi 29 septembre 2014

Colère et indignation au réveil hier matin pour tous les gendarmes du groupement de la Drôme. Dans la nuit de samedi à dimanche, un ou plusieurs individus ont recouvert de tags injurieux contre les gendarmes et magistrats, le mur d’enceinte de la brigade de gendarmerie de Crest.

Précisons que le bâtiment, situé à l’entrée de la commune, est occupé par les enquêteurs de la brigade de recherches de Crest. Par ailleurs, le ou les individus ont pénétré dans le site militaire avant de taguer, là encore, des insultes sur les volets des logements et les boîtes aux lettres personnelles des gendarmes.

Hier matin, différents relevés de traces et indices ont été effectués sur les lieux dégradés par des techniciens en identification criminelle de Valence. Aussi, différentes vérifications sont en cours pour identifier le ou les tagueur (s), notamment autour des personnes placées récemment en garde à vue à la brigade de Crest. […]

 

un-ou-plusieurs-individus-ont-recouvert-de-tags-injurieux-contre-les-gendarmes-et-magistrats-les-batiments-de-la-brigade-de-gendarmerie-de-crest