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[Solidaire dans les luttes, solidaire face à la répression] Rassemblement samedi 11 mars devant la prison de Fleury-Mérogis

 Rien ni personne  ne nous empêchera d’être solidaire dans les luttes ,solidaire face à la répression à valence le  9 et le 10 mars 2017 ( jour du procès des deux prisonniers de la deuxième mutinerie).


Le Chat Noir Émeutier

Rassemblement devant la Maison d’arrêt des Hommes de Fleury-Merogis le 11 mars à 13h!

Printemps 2016. Loi Travail. Le gouvernement impose une nouvelle loi pour mieux nous exploiter. Mais des milliers de gen.te.s descendent dans la rue : grèves, manifs, blocages, occupations, émeutes et actions en tout genre. Le pouvoir, de concert avec les syndicats et les médias tente la division du mouvement entre bons et mauvais manifestant.e.s pour mieux réprimer : interdictions de manifester, nasses, violences policières, condamnations, incarcérations… Il semble que certaines enquêtes soient toujours en cours. En décembre dernier, une personne a été incarcérée pour des dégradations lors d’une manifestation sauvage en avril.

Le 18 mai, alors que se tient une manifestation de flics sur la place de la République à Paris, une contre-manifestation sauvage s’élance et laisse éclater sa colère en incendiant une voiture de police quai de Valmy. Les médias et la Justice parlent de « tentative d’homicide » pour mieux frapper. Des personnes sont arrêtées et mises en détention, aujourd’hui 4 personnes sont encore derrière les barreaux, et 4 sous contrôle judiciaire.

Septembre et novembre 2016. Deux mutineries éclatent à la nouvelle prison de Valence, au sein du Quartier Maison Centrale (pour les longues peines). Les 25 septembre et 27 novembre derniers, des prisonniers s’attaquent à des matons pour récupérer leurs clefs et ouvrir les cellules du bâtiment. Une cinquantaine de mutins détruisent alors les caméras de vidéo-surveillance et mettent le feu à des matelas. Des agents de l’ERIS, l’équipe régionale d’intervention et de sécurité, interviennent à chaque fois et les mutineries prennent fin en quelques heures. L’État s’est vengé de ces actes de révolte en accusant quelques prisonniers d’être les meneurs et responsables de ces mutineries, pour montrer l’exemple et saper leur aspect collectif. Pour celle de septembre, 3 personnes ont été condamnées à 3 ans de prison ferme par le tribunal de Valence, le 6 janvier dernier. Pour la suivante, les 2 prisonnniers seront jugés le 10 mars 2017, par le même tribunal.

Février 2017. Un contrôle de police à Aulnay-sous-Bois s’accompagne d’insultes racistes, de violences et du viol de Théo. Ce n’est pas une bavure, juste une opération de police comme il y en a tant dans les quartiers populaires. La police asseoit son pouvoir : elle frappe, insulte, humilie, viole, pour mieux nous mater. La scène est filmée et Théo témoigne. Malgré les tentatives du pouvoir de minimiser et de vouloir grossièrement faire passer ce viol pour un accident, des quartiers d’Aulnay se révoltent, suivis de nombreuses villes de la région : manifs, rassemblements, incendies, affrontements avec la police, actions en tout genre. De nouveau apparaît la figure du casseur et de la racaille. Médias, police et Justice travaillent ensemble pour taire la révolte, pour séparer les bon.ne.s des méchant.e.s. La réponse est immédiate : des centaines d’arrestations et de nombreuses condamnations.

L’État ne veut pas que soit remise en cause son autorité. Il veut une population docile qui accepte la marche absurde de ce monde où certains s’engraissent en en exploitant et en en soumettant d’autres.
Quand éclate une révolte, il tente de nous diviser, et peut ensuite réprimer plus facilement dans l’isolement et l’indifférence. Que ce soit contre une nouvelle loi, contre nos conditions de vie de merde,contre des violences policières, ou contre la prison, on a raison de se révolter. Pour être plus fort.e.s, il nous faut rester solidaires, ne pas laisser nos compagnon.ne.s de lutte seul.e.s avec les juges, et les matons.

Retrouvons-nous samedi 11 mars 2017, à 13 heures devant la prison de Fleury-Mérogis, pour discuter avec les personnes qui se rendent au parloir, avec de quoi se faire entendre, pour que résonnent nos cris et slogans solidaires à travers les murs.

Cliquer  pour télécharger le tract au format PDF

 

Mode d’emploi pour démonter un compteur Linky et rebrancher un ancien compteur

lu sur indymedia .grenoble et publié après la réunion du mercredi  premier mars.. une décision: »On continue contre le linky soit  par des actions collectives ou individuelles.. »

Attention, danger

Débrancher un compteur communicant demande de la prudence. Il faut de sérieuses connaissances en électricité, sans quoi cela peut se révéler dangereux. Faites appel à des gens compétents.

L’ancien compteur

Avant toute chose, il faut avoir pu garder son ancien compteur. C’est le cas si vous l’aviez bien barricadé (par exemple en soudant des barres métalliques autour) et si les sous-traitants de Enedis n’ont pas pu l’enlever.

Sinon, trouvez un ancien compteur ou achetez-en un à réinstaller ; mono-phasé – ou triphasé selon votre abonnement. Voyez votre facture. On vend des compteurs neufs sur des sites comme Manomano pour les modèles anciens, et de nombreux autres sites proposent des compteurs de deuxième génération (électroniques). On en trouve aussi d’occasion sur les sites de revente.

Démonter le Linky

Pour déposer le Linky, on peut être amené à le déplomber si on ne peut pas remplacer la platine (planche) sur laquelle est fixé le compteur. Il est évidemment préférable, pour des raisons légales, de ne pas déplomber. Travaillez avec des gants isolants, des lunettes de protection et des outils isolés.

1) Coupez votre disjoncteur dans votre maison pour ne pas être en charge, afin d’éviter un flash dans le point 3 ci-dessous.

2) Repérez ce qu’on appelle « la grille » EDF qui supporte les fusibles EDF. Ceux-ci déterminent votre puissance souscrite. La grille se trouve en amont du compteur, soit dans la colonne de l’immeuble, soit dans votre coffret.

3) Déplombez-la et retirez en premier le fusible de la phase, puis ce qu’on appelle la barrette de neutre.

4) Vérifiez que votre domicile n’est plus alimenté, en réenclenchant votre disjoncteur et en allumant une lampe. Si vous avez un testeur de tension, vous pouvez aussi l’utiliser sur une prise, en position « voltmètre ». Rien ne doit briller ! Ou alors vous avez coupé le courant du voisin…

5) Cette vérification faite, rabaissez votre disjoncteur.

6) Démontez la platine (planche) sur laquelle est fixé Linky, pour avoir accès aux branchements à l’arrière.

7) Débranchez les fils sous le fusible et la barrette neutre sur la grille EDF.

8) Côté compteur : repérez bien l’ordre et les couleurs du branchement. En principe, à gauche la phase rouge ou marron ou noire ; puis le neutre bleu qui arrive de la grille EDF ; puis le neutre (bleu) qui repart vers votre domicile ; puis la phase rouge ou noire ou marron qui va aussi vers le domicile. On trouve le schéma sur Internet ou sur le capot qui cache les vis de serrage des fils.

9) Coupez ensuite ces fils au ras du compteur si vous n’avez pas déplombé, sinon débranchez-les.

10) Enlevez le Linky et fixez votre propre compteur.

11) Rebranchez les fils dans le même ordre qu’avant démontage du compteur (cf point 8).

12) Remettez la barrette de neutre en premier sur la grille EDF puis le fusible. Cet ordre est important pour votre sécurité. Refixez le capot de protection.

13) A ce stade, vous pouvez réenclencher votre disjoncteur chez vous et vérifier que votre compteur tourne dans le bon sens, sinon cela voudrait dire que vous avez confondu votre gauche avec votre droite….

14) Il vous reste à bien relever les chiffres inscrits sur le nouveau compteur avec la date et l’heure de votre intervention, ceci en vue d’embrouilles avec EDF, afin qu’on ne puisse pas vous accuser de fraude.

15) Dernière manipulation : barricadez votre compteur. Et empêchez qu’un compteur Linky puisse être fixé au dessus ou à côté.

Pour cela, soyez créatifs. Si possible, la soudure est la plus efficace. Il serait dommage que Linky revienne une semaine plus tard au même endroit. Voir la photo ci-dessous.

Remarque : On trouve des compteurs neufs chez les grossistes en matériel électrique qui les vendent comme sous-compteurs pour les particuliers (plusieurs appartements dans une même maison). Si vous voyez des bâtiments promis à la démolition, récupérez les compteurs avant qu’ils ne partent à la casse.

Nous vous conseillons, une fois tout cela terminé, de ne pas abimer le Linky (c’est tentant) et de le ramener rapidement au centre Enedis le plus proche pour ne pas être accusé de dégradation.

À vous de jouer.

Post scriptum :

Si vous ne pouvez pas utiliser de soudures pour protéger votre vieux compteur, voici une autre méthode.

Il s’agit d’interdire l’accès et le démontage des vis plombées qui tiennent les capots de compteur en place. Donnez un coup de perceuse avec un foret de 5 mm sans abîmer les plombages, puis comblez le trou avec de la pâte à souder à froid. C’est facile et pas cher. En soldes, on trouve des boîtes de 4 ou 5 boulettes pour moins de 5 € en GMS et on peut faire deux compteurs avec une boulette.

Cela permet au minimum de retarder la dépose du compteur.


PDF en provenance du Laboratoire Anarchiste.

 

Compléments d’informations :
Rajout technique au mode d’emploi
par anonyme,
le 1er mars

Concernant le mode d’emploi un petit rajout a la fin du point 13 :si le compteur tourne dans le mauvais sens pas d’inquiétude il faut simplement, sous votre disjoncteur que vous abaissez, intervertir la phase 1 avec la phase 2 ;le sens de rotation correct est rétabli !

Besançon : La cour de la fac de lettres repeinte lors des « portes ouvertes »

attaque.noblogs.org 19 février

Reçu par mail, tiré de l’Est Républicain et annoté / Vendredi 17 février 2017

André Mariage, le doyen de la fac des lettres, a été vivement mis en cause, ce jeudi, pour avoir lui aussi parlé de « séquestration » dans la salle du conseil d’administration [Mardi 14 février vers 14h30, le Conseil d’Administration de l’Université de Franche-Comté a été interrompu par une vingtaine de manifestant-e-s, qui ont finalement réussi à le faire annuler. Le groupe entendait dénoncer les mesures d’austérité visant les facultés, en s’opposant notamment à la dernière réforme au niveau national, qui instaure la sélection à l’entrée en master. Une soixante de flics en tenue anti-émeutes ont fait irruption dans le bâtiment: 19 personnes ont fini en GAV pendant 24h pour « séquestraton », dont deux d’entre elles ont été prolongées de 24h pour « violences sur agents »: elles sont toutes ressorties libres; NdR]

Par ailleurs, il avait aussi parlé de « dégradations importantes » en fin de semaine dernière. Samedi dernier, jour de portes ouvertes et de forum sur les études à l’étranger, il avait découvert des tags dans toute la cour de la fac.

Avec des termes dénonçant la main mise du « marché » sur l’université, mais aussi des insultes sur le président comme sur le doyen. Des employés municipaux [de la Brigade anti-graffiti, NdR] avaient réussi à tout effacer à temps [D’après des personnes présentes à 8h, l’administration de la fac des lettres a mis en place une déviation de parcours au moment de l’ouverture de ces « portes ouvertes », afin que les visiteurs ne voient pas les nombreux slogans. Mais cela a lamentablement échoué, comme en atteste les photos prises le même jour et publié sur le net. Par ailleurs, le CROUS et ses instruments de flicage (comme la carte IZLY, gérée par la BPCE (Banque Populaire / Caisse d’Epargne), n’ont pas été épargnés NdR]. Plainte a été déposée. Les auteurs n’ont pas encore été identifiés.

*Jacques Bahi est le président de l’UFC.

*Frédéric Muyard, membre du conseil d’administration de l’UFC: Vice-président chargé de la Formation et de la Vie étudiante, vice-président de la CFVU.

[Besançon] des étudiants interrompent le conseil d’administration de l’Université. Le choix de laRépression à l’université

reçu par mail:

 Est républicain:Le 17/02/2017

À Besançon, la « séquestration » du conseil d’administration par
les étudiants fait du bruit

 

Une mobilisation contre la sélection en master à l’université de
Franche-Comté s’est soldée par des gardes à vue. Si l’action a été
présentée par la faculté et les médias comme une « séquestration
», la vérité est plus complexe. Dix-neuf d’étudiants ont été placés en garde à vue mardi soir,accusés d’avoir « séquestré » les membres du conseil d’administration (CA) de l’université de Franche-Comté, alors qu’ils se mobilisaient contre la sélection en master. Jeudi 16 février, ils
sont tous libres… après 48 heures de garde à vue pour deux d’entre eux.


reçu par mail

the times they are changing (very bad)
En 1997, pour tenter d’empêcher des suppressions de postes, à
l’initiative de tous les syndicats enseignants, nous avons occupé
l’Inspection Académique du Doubs durant 8 jours et neuf nuits. Lors de
notre entrée dans le bâtiment, l’Inspecteur d’Académie fut soulevé
du sol par la foule en colère qui forçait le passage.Pour ma part,
j’ai dormi quelques nuits sur la moquette de son bureau. Nous avons
finalement vidé les lieux après négociation et sans aucune poursuite
ni sanction d’aucune sorte. Un an auparavant, pour dénoncer le chômage
des précaires, nous avions occupé le rectorat de Besançon et « retenu »
le recteur durant une heure, sans sanctions ni poursuites, après avoir
obtenu un réemploi des auxiliaires. En 2000, nous avons réoccupé
l’Inspection Académique, toujours pour les mêmes raisons. Au petit
matin, une vingtaine de CRS nous a poussé dehors, sans un coup de
matraque ni jet de gaz, encore moins de menottes. Ni poursuites. Oui,
c’était possible.
En 2017, une vingtaine d’étudiants, comme des milliers l’ont fait
avant eux à Besançon et ailleurs, intervient pour empêcher le vote
d’une mesure qu’ils contestent par le CA de leur université. Là, le
président, syndiqué au snesup, réputé à gauche, appelle
immédiatement la police et les accuse de « séquestration ». La police
empêche les étudiants de sortir, les plaque au sol et les menotte dans
le dos avant de les enfermer, jusqu’à 48 h, à 7 dans une cellule 4 m2
puant la pisse. Puis la préfecture invente une histoire entièrement
fausse : des « violences » de leur part, qui n’ont jamais eu lieu, comme
une vidéo à paraître en est la preuve formelle. Une moitié
d’entre-eux, claironne-t-elle, ne seraient « pas étudiants », alors que
c’est le cas de deux d’entre-eux seulement, une troisième étant
lycéenne.Tout le monde peut le vérifier. Ils auraient aussi tous
dissimulé leur visage pour commettre leur « délit », alors qu’en
réalité seuls deux d’entre-eux, que tout le monde a immédiatement
reconnu, portaient par dérision une photo du président sur le visage.
Des membres du CA auraient enfin été « choqués » par cette
« séquestration », alors que nombre de ces élus le nient absolument et
disent n’avoir été choqués que par l’intervention totalement
disproportionnée des policiers. La procureure et le recteur en
rajoutent, ce dernier, pourtant historien de métier, poussant le
ridicule jusqu’à parler de « prise d’otage ». La presse diffuse
abondamment le gaz de la désinformation. 19 étudiants sont à présent
visés par une enquête préliminaire pour « séquestration »,
« rébellion », « violences volontaires » et risquent la prison ferme. Ils
sont menacés d’un conseil de discipline qui pourrait leur interdire de
poursuivre leurs études. Deux mois auparavant, l’Unef locale, plus
« modérée » et en meilleurs termes avec l’institution, avait
pareillement bloqué le même CA, sans aucune conséquence…
J’ai le vertige. Que s’est-il passé dans notre pays entre ces deux
moments ? Un spectaculaire durcissement de la répression policière,
judiciaire et symbolique de la contestation sociale, désormais
systématiquement criminalisée. De ce durcissement, à mettre surtout
au crédit d’une « gauche » qui a fini de couper tous les ponts avec ceux
qui luttent pour une société plus juste, ces 19 étudiants sont les
dernières victimes en date, comme les centaines de condamnés, dans
l’indifférence générale, du mouvement contre la loi Travail. Quand
toutes les institutions de l’Etat « démocratique », prônant le « dialogue
social », mentent pareillement pour écraser les oppositions et
parviennent à faire détourner le regard de la majorité, c’est bien
que nous sommes entrés dans une sorte de fascisme à visage libéral.

Nantes : affrontements et saccages pour accueillir le meeting de Le Pen

 

reçu par mai de la FA présente dans la manifestation:

Bonjour,

Une petite vidéo, qui va de nouveau vous faire détester la police (même
si nous n’avons pas besoin de leurs actions violentes pour détester les
personnes travaillant dans la police, et la police, de façon générale) :
https://www.youtube.com/watch?v=zq6qU6rKrds
(22 grenades de désencerclement en 30 secondes, le nouveau jeu de la BAC…)


 lu sur Brèves du Désordre

Manif contre la venue de Marine Le Pen à Nantes : 11 gendarmes et policiers blessés

AFP, 26/02/2017 à 17:11

La manifestation à Nantes (entre 2.000 et 3.000 participants) pour protester contre la venue ce dimanche de Marine le Pen a été émaillée par des heurts faisant onze blessés parmi les forces de l’ordre. [L’appel était lancé par des partis politiques (PCF, NPA, Ensemble), des syndicats (CGT, Solidaires) et des associations d’extrême-gauche et antifascistes.]

Selon le ministère de l’Intérieur, « 11 policiers et gendarmes ont été blessés et contusionnés ».Parmi eux, un gendarme a été brûlé au deuxième degré aux jambes. Il a été hospitalisé, a précisé la gendarmerie nationale. Huit personnes ont été interpellées dont quatre ont été placées en garde à vue, d’après le ministère.

Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a « condamné avec la plus grande fermeté les violences commises », dans un communiqué.

Lors de la manifestation, des personnes qui se sont greffées au cortège ont lancé des projectiles en direction des forces de l’ordre qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes.

La manifestation, selon des sources syndicales et policières, était fortement encadrée par les forces de l’ordre. Le rassemblement s’est dispersé vers 17H30, seuls quelques petits groupes sont restés un moment sur place, cherchant à en découdre dans les rues avec les forces de l’ordre, avant de se disperser à leur tour.

Parmi les dégradations, la porte d’entrée principale de l’hôtel de ville de Nantes a été taguée, du mobilier urbain a été endommagé, notamment de nombreux abris de tramway. Des devantures de magasins ont également été saccagées par divers projectiles et des pots de peinture. Des banques et arrêts de bus avaient été protégés dès le matinée par des panneaux de bois.

Six compagnies de CRS et de gendarmes mobiles -soit plus de 500 hommes— avaient été déployées, ainsi que quelque 200 policiers urbains.

Opération escargot

Un nouvel appel a été lancé par l’Union démocratique bretonne et les Zadistes pour protester contre la venue de la candidate FN à la présidentielle. Une opération escargot est ainsi prévue ce dimanche midi pour bloquer les routes d’accès au Zénith où se tiendra à 15H00 le meeting de Marine le Pen.


Et le communiqué de la CGT, aussi crapuleux et collabo que de coutume :

Dans un communiqué, la CGT 44, membre du collectif appelant à la manifestation samedi, « condamne avec la plus grande fermeté la casse organisée par des petits groupes venus à cette manifestation uniquement pour en découdre avec les forces de l’ordre. Cette volonté d’affrontement ne servira que Marine Le Pen qui n’hésitera pas à dénaturer le fond de notre action citoyenne et politique. Mais devrons-nous, pour autant, face à ce risque qui devient régulier, cesser toute manifestation à Nantes ? Devrons-nous nous résigner à ne plus utiliser ce droit constitutionnel, cet acte démocratique ? Pour la CGT 44, c’est un non très clair. Nous ne sacrifierons pas les moyens d’action et les revendications de milliers de salariés sur la pression de quelques individus. Par ailleurs, nous nous interrogeons sur le dispositif policier. Comment peut-on imaginer que les quelques 600 policiers présents, armés et formés, ne parviennent pas à encadrer 800 casseurs ? Pour rappel, le parcours et le déroulé de la manifestation était connu de tous (publié dans la presse la semaine précédente). »
(Presse Océan, 26.02.2017 17:56)


Marine Le Pen à Nantes : des autocars pris pour cible en marge du meeting

Le Parisien | 26 février 2017, 19h15 (extrait)

Plusieurs autocars transportant des militants du Front national ont été pris pour cible dimanche par des manifestants hostiles à la venue de Marine Le Pen à Nantes, peu de temps avant le début de son meeting, a constaté une journaliste de l’AFP…

Auparavant, une cinquantaine de militants anti-FN s’en sont pris à des autocars transportant des élus et militants du parti d’extrême droite sur la route nationale N137 reliant Rennes à Nantes.
Ils répondaient à un appel à organiser une opération escargot pour « nasser le Zénith ».
Selon une source policière, des zadistes ont enflammé des pneus sur la route. L’un des autocars a été recouvert de peinture, avant d’être escorté jusqu’au Zénith par des camionnettes de gendarmerie.

La circulation a été momentanément bloquée dans les deux sens sur la N137.
« Trois bus, deux venant de Rennes et un de Vitré ont été attaqués. Il y avait un barrage, la voie était bloquée, et ils ont brûlé des pneus. On ne pouvait plus avancer (…) Moi j’appelle cela des sauvages« , a déclaré à l’AFP Emeric Salmon, conseiller régional FN de Bretagne.
« A 20 km avant d’arriver à Nantes, il y avait des jeunes qui étaient sur le côté, encagoulés. Ils ont stoppé la circulation et se sont attaqués à moi et à mon collègue avec des bâtons et des barres de fer« , a déclaré à l’AFP la conductrice d’un des autocars, Alda Pereira. « Ils nous ont balancé de la peinture, ils ont dégradé le car, arraché les balais d’essuie-glace. »

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Pantin (Seine St Denis) : coup de chaud pour l’installateur de fibre optique

Brèves Du Désordre

indymedia Nantes

En début de semaine rue Chevreuil à Pantin, on a mis le feu à un utilitaire de l’entreprise Orange, un de ceux qui servent pour installer la fibre optique (avec les vitres arrières opaques car derrière il n’y a pas de siège mais du matériel électrique).

La fibre optique est une technologie qui conquiert tous les espaces, elle fait partie du système nerveux du Capital et de l’Etat qui permet un accroissement exponentiel du contrôle, et elle sert la colonisation de nos imaginaires et l’aliénation.

(par ailleurs, Orange est aussi une de ces entreprises qui exploitent le travail des détenu.e.s)

Un oeil attentif croisera ces installateurs un peu partout. Ils tissent leur toile, rentrons leur dans les plumes

valence ( Drôme) le 1/03/2017 la première des causeries au laboratoire: contre le Linky

Le 1/03/:2017 celle -ci commencera à 18h  cette causerie qui inaugure ce cycle . La discussion sous forme de causeries chères à Albert Lbertad se veut la plus égalitaire possible, étant entendu que nous ne sommes ni experts ou expertes, ni spécialistes ni universitaires et grand bien nous en fasse.:

Nous ne voulons pas fonctionner dans des mégapoles  automatisés , mais vivre dans des villes non fliquées. Les murs autrefois construits autour de la vile la parcourent maintenant en tous sens, sous forme  de dispositifs  plus ou moins  visibles  dirigés non plus contre des envahisseurs , mais contre  des citadins indésirables.Contre la smart city sous contrôle électronique, restons maître de notre vie: boycottons les marchands de bonheur, refusons le linky

comme écrivaient les compagnons de Caen:

« Tout cela pose, plus généralement, la question de la place d’une intervention anarchiste dans un monde qui semble de plus en plus hermétique à une révolution anti autoritaire et ses points de repère classiques. Le sol révolutionnaire se dérobe à mesure que se renforce l’atomisation. Comment, alors, agir quand ce que l’on porte semble de moins en moins partagé, partageable et compréhensible ? Si les postures anarchistes semblent régulièrement peu audibles, les révolutions en Egypte, Tunisie et au Levant ont été cependant l’occasion de voir s’illustrer des pratiques anarchistes dans des conditions difficiles. En Grèce également le mouvement anarchiste s’est largement développé dans la période récente. Si de telles poussées n’étaient pas « prévisibles », il semble bel et bien que l’action de ces anarchistes dénote d’une recherche et d’un goût retrouvés pour la liberté. »

l’appel à la manifestation à Grenoble le 11mars lire ici

 

 

Bourg les valence ( Drôme) Conférence de la Libre Pensée: Islam et Laïcité

reçu par mail:

Vous trouverez en fichier joint une invitation pour les Conférences de David Gozlan, Secrétaire National de la Fédération Nationale de la Libre Pensée, sur « Islam et Laïcité ». Lors de ces conférences seront en vente  les Actes du colloque du même nom.

 

Mercredi 8 Mars 18 h à Bourg-lès-Valence Salle Cheneviers  – MJC Jean Moulin  20 avenue Jean Moulin

Jeudi 9 Mars 20 h à Aubenas  Pôle de Services   quartier les Oliviers

lire la pièce jointe suivre le lien

 

Compiègne (Picardie)Compiègne : une vingtaine de miradors de chasse vandalisés dans la forêt

attaque.blogs..org

courrier Picard / Mardi 21 février 2017

L’Office national des forêts (ONF) liste les dégâts : une vingtaine de tours en bois ont été vandalisés les derniers jours en forêt de Compiègne. Ces structures de deux mètres de haut, amovibles, sont mises en place pour les chasseurs, par le gestionnaire des massifs. Les chasseurs tirent ainsi du haut vers le bas (tir fichant). «  Ils ont des armes puissantes maintenant, cela permet d’éviter les balles qui se perdent  », indique un responsable de l’ONF. Les équipements visés ont été sciées, puis mises à terre. Les dégâts se chiffrent à des milliers d’euros. Le méfait a été signé. Des tags ALF ont été retrouvés (pour Animal liberation front, à savoir Front de libération des animaux). «  Ou c’est peut-être des gens qui veulent mettre de l’huile sur le feu, il faut rester prudent  », prévient le responsable ONF.

Par ailleurs, des arbres coupés par l’ONF ont été retrouvés tagués («  ONF m’a tué  »). Ce genre d’inscriptions n’est pas une première, dans un secteur où l’office est accusé régulièrement de mettre trop de zèle dans ses coupes.

[Marseille] Distributeur de billets de banque cramé en solidarité

 

Le DAB de la poste situé rue Lacédémone (6è) à Marseille a été cramé en fin de semaine dernière.

Un salut plein de chaleur à toutes les personnes qui sont descendues dans les rues ces dernières semaines (et avant!) pour s’attaquer à la police, à la justice, et à ce qui leur pourrit la vie de façon plus générale

et parmi elles, aux anarchistes incarcérés à Paris et ailleurs… Une pensée particulière à Krem et Kara¹, placées en préventive (accusées toutes deux de l’incendie d’une voiture de keuf en mai dernier).

Liberté pour tous et toutes

[Publié sur indymedia nantes, mercredi 22 février 2017]

NdCNE:

¹On peut écrire à Kara Wild à cette adresse:

  • (David Brault) Kara W.
    428682
    MAH de Fleury, 7 Ave des Peupliers,
    91705 Sainte-Geneviève-des-Bois Cédex