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Nîmes( Gard) : Mobilisation contre toutes les expulsions !

note:ALex ( 26400)Pour l’instant les personnes menacées d’expulsion (sous prétexte de Dublinage)du CAO  ne sont pas expulsées.


Reçu par Mail

Lors qu’une mobilisation a lieu à Nîmes afin d’inciter le Préfet du Gard à ne pas appliquer les mesures dîtes de Dublinage qui permettraient d’expulser la trentaine de personnes retenues en centre d’accueil et d’orientation (CAO), nous pensons important de préciser et d’élargir les raisons pour lesquelles lutter contre les expulsions nous paraît primordial.

La suite ici : https://cevennessansfrontieres.noblogs.org/post/2017/03/30/mobilisation-a-nimes-contre-toutes-les-expulsions/

Qui est là est là et qui n’est pas là n’est pas là

 

Alfredo Cospito, dans Croce Nera Anarchica, n. 3, février 2017

Pendant ces trois années je me suis trouvé face à des choix qui m’ont mené à travers un parcours plein de carrefours et d’embûches.
Comme dans un champ miné, j’ai dû décider, après mûres réflexions, où mettre mes pieds, ce qui était en jeu c’était mon orgueil et le respect que j’ai de moi-même. Le premier choix que j’ai eu à affronter a été celui entre le fait de continuer à porter ma contribution ou bien de me laisser glisser sur la peau le temps de la taule, en attendant patiemment de sortir. Même si ma situation me restreint, j’ai choisi de continuer à porter la contribution à travers la parole écrite. Une fois cette décision prise, je me suis trouvé face à une deuxième embûche : me limiter, du « haut » de mon « statut » (sic.) de prisonnier « révolutionnaire », à dispenser des bénédictions à droite et à gauche, approuvant toute pratique anarchiste, en faisant bien attention à ne pas me créer des ennemis, ou bien utiliser l’arme de la critique, même dure, essayant d’ébaucher des analyses, d’ouvrir des débats. J’ai choisi le chemin le plus simple (du moins pour moi) : pousser ma critique à ses aboutissement extrêmes, sans mâcher les mots, quitte à me faire incendier et me retrouver isolé (moins de lettres, moins de nouvelles, moins de solidarité en général).

Toujours conscient, cependant, qu’entre pensée et action il y a un abyme.
Dans les mots, même fort, il y a toujours quelque chose qui sonne faux, même quand ils portent avec eux des risques réels, concrets, qui se traduisent en des années de taule pour apologie ou instigation à crimes et délits.
Dans « ma » cellule, les mots que j’écoute avec le plus d’attention sont toujours ceux qui suivent les actions, ceux qui se font chair et sang. Ils sont vivants, réels, on ne peut pas s’y méprendre. Ils se détachent de l’incessant jacasser ambiant d’un mouvement anarchiste enfermé en soi-même, atteint par une manque de courage et de fantaisie embarrassants. Un mouvement qui se nourrit d’apparence, de rhétorique et parfois de démagogie, avec ses rassemblements, ses assemblées, ses manifestations communicatives, ses campagnes d’information et d’implantation sur le territoire, un blabla qui ne s’arrête jamais. Les revendications, tu peux ne pas être d’accord avec, mais tu es sûr qu’elles sont sincères, parce que fille d’une action, parce que écrite en se mettant en jeu pour de vrai, en risquant sa propre vie. En ces temps de réalité virtuelle, cela n’est pas rien. Et puis, quand ces revendications se parlent entre elles, en devenant des campagnes d’actions, le brouhaha ambiant, le jacassement, disparaît définitivement et tout devient plus sérieux, plus dangereux, plus vrai.

La plupart des anarchistes, ici en Italie aujourd’hui, me paraît malade d’un grégarisme et d’une prudence soporifique. Nous sommes limités par milles peurs : la peur d’être enterrés vivants dans quelque taule, la peur de mourir pendant une action, la peur de rester seuls, sans le consensus des gens ou mis de côté par nos compagnon.nes e.lles.ux-mêmes. Vaincre ces peurs nous rendrait plus lucides. Des nombreuses « luttes » sont bâties sur ces peurs, sont le produit de ces peurs. La peur nous empoisonne, les compromis sont ses fruits empoisonnés. Puis, c’est le tour des jolis mots, des jolies théories, les jolis stratégies à long terme, de colorer en rose toute cette merde, nous poussant à la prudence, au « réalisme » politique. Mais malheureusement, même peinte en rose, la merde reste de la merde. Justement à cause de cela, pour un anarchiste les demi-mesures ne devraient avoir aucun sens. Avec l’avancée de la technologie (le bras armé de la civilisation) le temps à notre disposition est limité. La civilisation se nourrit de tout et de son contraire. Démocraties et dictatures, science et religion, libertés civiles et libre marché, consensus et constriction, capitalisme et socialisme, éco-compatibilité et centrales nucléaires… Milles facettes d’un seul phénomène, celui de la civilisation, gardées ensemble par le collant d’une technologie toujours plus envahissante, qui n’est pas seulement en train d’anéantir l’humain, mais aussi de bouleverser la vie sur cette planète en profondeur. Avec une mise de cette taille, toute demi-mesure, toute action non destructrice, reste un palliatif inutile, une impardonnable perte de temps. Il ne faut plus écouter les belles âmes de la « révolution », qui trouvent toujours une excuse pour repousser, pour compliquer les choses. L’attentisme et le gradualisme ne cessent d’être en permanence justifiés par l’excuse selon laquelle nous devrions être compris des gens et être implantés sur le territoire. En misant sur la soi-disant « reproductibilité » des petites actions on arrive à des pratiques toujours plus insignifiantes, qui débouchent dans la résistance passive ou dans des blocages civilisés de routes ou de trains, toujours bien pesés, jamais excessifs, repoussant l’affrontement violent avec le système à un lendemain qui n’arrivera jamais. Le prosélytisme ne sert à rien, le fait de trop approfondir, de trop creuser, nous rend vides, inoffensifs.

Trop d’informations équivalent à l’absence d’informations. Il y a trop de mauvaise odeur d’intellos, trop de mauvaise odeur de politique, trop de mauvaise odeur de peur.
Que faire ? Chercher ses affins, encourager par l’action les forces réelles, vivantes. « Jeter le cœur au-delà de l’obstacle », ne se souciant plus des conséquences et des stratégies « révolutionnaires », en contrant la recherche spasmodique et obsessive du consensus ; porter des positions qui mettent en danger la vie paisible des spécialistes de la parole, des professionnels des assemblées. Nous donner les instruments pour communiquer entre nous sans autorité, sans nous connaître personnellement, à travers les mots qui suivent les actions, en dépassant les beaux parleurs, nous débarrassant une fois pour toutes des porte-paroles de l’idéologie et des professionnels de la médiation. Les campagnes d’action, déjà mises en pratique et efficaces, sont le plus grand résultat de cette communication sans autorité hors de toute organisation ou coordination.
Nous confiant à nos instincts les plus irrationnels, les plus naturels : rage, haine, amour, fraternité, sororité, vengeance.
Que la volonté de destruction ne devienne plus jamais créatrice, il n’y a rien à construire.
Que l’action parle, maintenant, tout de suite.
Qui est là, est là ; qui n’est pas là, n’est pas là.

traduit de l’italien par Attaque de   Croce Nera Anarchica,

*****

Pour lui écrire :

ALFREDO COSPITO
Casa Circondariale di Ferrara
Via Arginone, 327 – 44122 Ferrara, Italie

Les adresses des autres compagnon.ne.s incarceré.e.s lors de l’Opération « Scripta manent » :

NICOLA GAI
(condamné avec Alfredo pour l’affaire de la jambisation de Roberto Adinolfi, A.D. d’Ansaldo Nucleare)
Casa Circondariale di Ferrara
Via Arginone, 327 – 44122 Ferrara, Italie

BISESTI MARCO
Casa Circondariale – Strada Statale per casale, 50/A – 15121  Alessandria, Italie

MERCOGLIANO ALESSANDRO
Casa Circondariale di Ferrara
Via Arginone, 327 – 44122 Ferrara, Italie

CREMONESE DANILO EMILIANO
Casa Circondariale di Ferrara
Via Arginone, 327 – 44122 Ferrara, Italie

BENIAMINO ANNA
c.c. Rebibbia Femminile – via Bartolo Longo 92 – 00156 Roma, Italie

SPEZIALE VALENTINA
c.c. Rebibbia Femminile – via Bartolo Longo 92 – 00156 Roma, Italie

Crest (26000) le 08 avril Carnaval populaire

indy grenoble

ll n’y a plus de carnaval à Crest depuis 8 ans, après 22 années de fête carnavalesque, celui-ci à été gentiment remercié par la mairie Maritonniene.

Nous voulons renouer avec son histoire!

Petite mise en bouche pour la journée du Samedi 8 avril et son grand Carnaval Populaire à Crest à partir de quand vous voulez, on sera sur le marché toute la matinée avec plein de petites surprises, un repas partagé et le carnaval partira autour de 14h ! Ce serait super de vous y voir avec vos bouilles déguisées, de la farine plein les poches, de la peinture pour recolorer la ville, et des confetti plein les yeux, voire même un char et des instruments ! *Qui veut jouer, joue, qui veut crier, crie, qui veut chanter chante… * C’est la journée où tout est possible !

Quel est ce tremblement qui semble venir des tréfonds de la terre ?

Quel est ce cri aux mille voix qui surgit de la nuit des temps ?

Quelle est cette folie qui nous guette ?

D’où vient cette sensation folle que plus rien ne sera jamais comme avant ?

C’est la bête qui se réveille après des années d’attente.

Elle grogne et gronde dans les profondeurs de notre ventre. Elle pousse pour que le verrou saute. Elle resurgit du passé pour briser la chape mortifère de silence et de résignation.

Elle vient nous conter une histoire ancienne. Celle des renversements joyeux, des folles pagailles, des multitudes bigarrées et masquées, du Caramantran jugé et brûle.

C’est ce récit qui veut renaître de ses cendres. C’est le Carnaval populaire qui veut renouer avec son histoire. C’est Nous ensemble, colorées et vivants.

Carnaval, emporte nous !


P.S.: Pour qui vient de loin, on peut loger, nourrir, dorloter. Venez ! Qu’on puisse créer des ponts, relier nos envies et initiatives !

*Pour que ça prenne, il faut qu’on soit nombreux-ses …*

contact : zutzutzut@riseup.net

Barcelone/Madrid (Espagne) : attaques solidaires avec les compagnon.nes en procès à Aachen

Brèves du Désordre

Attaque des bureaux de la Lufthansa

Au matin du 28 mars, nous avons décidé de briser la vitrine des bureaux de la Lufthansa (les seuls de la ville) situés rue Bailén à Barcelone.

Il s’agit d’une compagnie aérienne qui réalise expulsions et extraditions, comme celle de nos compagnonnes anarchistes arrêtées l’an dernier en Espagne et actuellement incarcérées en Allemagne. En ce moment se déroule le procès où on les accuse d’avoir braqué une agence de la Pax Bank de la ville de Aachen.

Pour l’extension de la solidarité et l’action directe !
Feu à toutes les prisons !
Pour l’anarchie !

[Traduit de l’espagnol de Indy Barcelone, 31 mar 2017]


Incendie d’un véhicule de sécurité privée

A l’aube de lundi dernier [27 mars 2017, NdT], une voiture est morte carbonisée dans le quartier universitaire de la ville de Madrid. Cinq litres d’essence ont été plus que suffisants pour mettre un terme à sa vie. Ensuite, nous espérons seulement que la chaleur a atteint les compagnon.nes kidnappé.es dans les prisons de l’Etat allemand pour leur donner de la force et que bien d’autres véhicules des forces répressives, publiques comme privées, suivront le même chemin.

Nous méprisons cet existant, ainsi que toutes les structures et personnes qui le protègent, et nous aimerions que cette attaque ne soit comprise que comme un petit échauffement et un avertissement. Une parmi les nombreuses autres attaques qui se sont produites et se produiront en vue du G20 cet été à Hambourg.

Cellule insurgée pour l’effondrement.

[Traduit de l’allemand par Lechatnoiremeutier de contrainfo, 2. April 2017]

Caen (calvados) le 08 avril causerie/projection autour de la révolution libertaire en Espagne

note: Après la  lecture des livres: « Chronique passionnée de la colonne de fer » de Alberto Paz,et « ! AZARAGOZA O AL  CHARCO ! ARAGON1936-1938 Récits de protagonistes libertaires« . de les Giménologues….


reçu par mail:

En PJ le fly qui annonce la prochaine  causerie que nous organisons à La Pétroleuse dans le cadre du cycle sur l’anarchisme.

Samedi 08 Avril 16h30 – à La pétroleuse (163, Cours Caffarelli, sur la presqu’île) Causerie autour de la révolution de 1936 en Espagne , et projection du  documentaire « Ortiz, général sans dieu, sans maître », avec l’intervention d’un compagnon.

I L Y A UN AN, CELA FAISAIT 80 ANS que la révolution libertaire espagnole de 1936 avait eu lieu. Le choix d’employer le terme révolution est volontaire car l’appellation “guerre d’Espagne” permet souvent de rejeter dans l’oubli la révolution sociale libertaire qui s’est dressée pourtant presque seule et dès le début des évènements en Catalogne spécialement contre le soulèvement militaire d’un quarteron de généraux, dont un certain Franco. Mais, le mythe “anti-fasciste” et sa propagande stalinienne a encore aujourd’hui la vie dure faisant croire à une guerre exclusive entre deux formes d’Etat.
Rescapé du groupe Nosotros qui joua un rôle de premier plan dans le mouvement anarcho-syndicaliste cénétiste des années 1920-30 puis responsable d’une colonne en Aragon en 1936 Antonio Ramirez Ortiz semble incarner cette “révolution inconnue” . Si, bien-sûr, nous ne souhaitons pas porter l’homme en héros, et sans s’attacher à sa seule personne, nous suivrons néanmoins son récit pour re-découvrir la tentative de faire triompher un anti-fascisme révolutionnaire, de mener ensemble l’affrontement armée et la révolution sans omettre ses difficultés ni ses contradictions. Ortiz nous servira ainsi de fil conducteur pour explorer le rôle du conseil de défense d’Aragon et les réalisations anarchistes significatives à travers les collectivités rurales.
Cette deuxième causerie propose, donc, une relecture de la révolution espagnole depuis 1936 jusqu’au labyrinthe de la politique, des atermoiements et des trahisons ayant annihilé l’élan subversif de manière significative à partir de mai 1937 où la révolution s’est perdue sous les coups de boutoirs des fascistes, du stalinisme de front populaire, de la république et fait moins connu des “anarchistes de gouvernement”.

La projection discussion sera suivie d’une auberge espagnole. On apporte et partage ce que l’on veut et peut. Parce que les causeries sont aussi l’occasion d’échanges moins codifiés, autour d’une bouffe ou d’un godet, histoire que les langues se délient.

Des anarchistes.

texte en PDF

Valence( 26000) Contrôle des tenues au lycée Loubet: « C’est humiliant »(maj)

L’image contient peut-être : une personne ou plus et texte

Depuis des mois, la direction du collège-lycée Émile Loubet applique des directives sexistes au sein de l’établissement : la tenue des élèves filles est critiquée, la longueur de leur jupe est mesurée, les étudiantes sont attendues à l’entrée le matin et écopent de remarques déplacées quant à leur « tenue indécente » ou leur maquillage trop coloré.

Depuis les beaux jours, des affiches sont apparues au sein du lycée rappelant la nécessaire « tenue décente » obligatoire – bien sûr celle-ci ne concerne que les filles et leur jupe ou short, aucun élève garçon n’a jamais subi de sanction ou de réprimande.

La tenue vestimentaire des jeunes filles est même un motif d’exclusion. Attacher l’accès à l’éducation à la liberté de se vêtir ; sexualiser des adolescentes et leur faire avoir honte de leur corps qu’elles devraient cacher ; légitimer, à l’entrée d’un établissement scolaire, le harcèlement de rue, en appliquant devant des adolescent.e.s des distinctions aux filles selon la façon dont elles sont habillées… ces comportements et les sanctions infligées aux étudiantes sont scandaleuses.

Contrôle des tenues au lycée Loubet, à Valence : "C'est humiliant"
Rendez-vous devant Émile Loubet le mardi 4 avril, à partir de 7 h 15 pour informer et communiquer sur cette situation qui ne peut plus durer et que doivent affronter seules les lycéennes jusqu’à présent. Soyons nombreux.ses pour leur apporter notre soutien !

Les Loubéens et Loubéennes solidaires proposent à leurs camarades de revêtir à compter du mardi 4 avril jeans troués, shorts et jupes courtes, jusqu’à l’abandon de ce type de mesures.

L’académie sera prévenue de la dérive prise par la direction de l’établissement et toute sanction punitive qui serait menée à l’encontre d’élèves eu égard à cet événement organisé par des personnes extérieures serait immédiatement signalée à l’inspecteur d’académie également.

Stop au sexisme digne du XIXe siècle à Émile Loubet !


 

La solidarité entre les lycéen-e-s  du public a fonctionné. mais des élèves de deux lycées ont été oublié-e-s  dans la miobilisation….!

 200 personnes mobilisées contre le règlement intérieur d’un lycée à Valence

Valence (26000)Encore un non compte-rendu du procès de la deuxième mutinerie au QMC du centre pénitencier

lu surhttp://lenumerozero.lautre.net

Vendredi 10 janvier 2017 s’est tenu le procès de deux prisonniers Romain Leroy et José Torres, accusés d’être les auteurs de la mutinerie du 27 novembre 2016, au sein du Quartier Maison Central du nouveau centre pénitencier de Valence. En l’espace de 2 mois, ce sont deux mutineries qui éclatent … et révèlent les conditions de détention drastiques et inacceptables, qui ne correspondent pas à celles des prisonniers longues peines. Ce qui suit tente de relayer la parole des prisonniers en lutte et de les soutenir.

Appel a solidarité avec les mutins et rendez-vous devant le tribunal

Adeline, la compagne de R. Leroy a appelé à un soutien lors d’entretien téléphonique avec les radios de l’Envolée et Papillon (écouter l’émission de l’envolée du 20 janvier et celle de Papillon du 2 février). Ce qui en transparaissait, c’était sa détermination, prête à lutter et ne pas laisser ces 2 personnes se faire massacrer et isoler par le tribunal de Valence. Le jour du procès, elle a les yeux qui brillent, elle a même la pêche, car c’est son jour à elle aussi, son jour de lutte partagée contre la pénitentiaire. Elle s’est bougé pour réunir ce monde en soutien.

Devant le tribunal, nous connaîtrons La famille de José. Dés l’arrivée du fourgon où se trouve les prisonniers, toute une équipe de cousins, sœur, père monte au portail, qui sépare la rue, de la cour du tribunal pour se faire entendre de José. Ils arrivent même a prendre une photo de lui. Les représailles ne tardaient pas : à peine le procès a commencé on a fait sortir la sœur de José en accusant de filmer dans la salle…

Un procès public transformé officieusement en huis clos

Comme au procès de la première mutinerie, c’est une armada de flics sur-armés qui bouchent l’entrée du tribunal. Il sera impossible de passer le pas de porte du tribunal, encore moins d’accéder à la salle d’audience. (a moins d’avoir une carte de presse des médias au botte de l’état, ou un écusson de l’administration pénitentiaire, ou un bête uniforme bleu …). Seuls quelques proches des prisonniers pourront rentrer en prouvant leur lien familial avec une carte d’identité. Les flics laisseront planer le doute de faire entrer à l’audience la compagne de Romain Leroy pour affirmer leur autorité sur elle et faire monter la pression sur elle, sur lui et enfin sur nous … le procès commence, elle ne peut toujours pas entrer dans la salle d’audience. Les flics ont bien vu qu’elle était accompagnée d’un soutien anti-carcéral ! On imagine très bien R. Leroy cherchant inquiet, stressé, énervé de ne pas trouver sa femme à l’audience. Pour J. Torrés, les flics de l’escorte appliquent un autre stratagème pour le faire monter en pression. Ils prétexteront que la sœur filme le procès avec son téléphone et iront rapporter au juge, qui la fera sortir définitivement de la salle. Une manière bien salace de punir les mots de soutien clamés par la famille lors de l’arrivée au tribunal des 2 inculpés .

Les autres personnes qui étaient là pour apporter leur soutien, entendre et relayer la parole des prisonniers… ne pourront pas rentrer… sans explication, ou plutôt avec des prétextes différents : une fois le tribunal est plein…, une fois c’est un simple non, vous vous ne rentrerez pas, une fois c’est ordre du procureur général…bref l’accès au tribunal est interdit.

Ce procès comme le précédent est censé être public… mais une fois de plus, la justice fera ce qu’elle veut… La police sera à son service et la parole des prisonniers en lutte ne sortira pas…

Mise en scène caricaturale de la « dangerosité » des prisonniers et du soutien extérieur.

Contrairement au procès de la première mutinerie, ni R. Leroy, ni J. Torres ne sont considérés comme des prisonniers particulièrement dangereux pourtant le dispositif de sécurité est une nouvelle fois impressionnant et démesuré. Il manque juste les tireurs d’élite !

L’accès au tribunal est sous surveillance. D’ailleurs deux caméras globes filment la place en continu… A l’entrée, Les flics carapacés sont armés de tasers, de gazeuses, de matraques télescopiques … et tout cela serait risible s’ils ne s’en étaient pas servi. Une fois la compagne de R. Leroy, les personnes interdites d’accès à l’audience sont amassées devant l’entrée du tribunal pour montrer leur mécontentement. Une personne se met à chanter une chanson anti-flic dans une autre langue. Et puis, un dialogue s’installe entre le chanteur et une personne passante bien énervée de pas arriver à déposer plainte contre les flics. C’est juste ça qui n’est pas apprécié par les flics et en découle une violente attaque des flics à coups de matraques, de gazeuses, d’étranglements ils embarquent 2 personnes au comico pour une garde à vue d’environ 24 heures. On pouvait lire dans le torchon local dixit le dauphiné libéré, que suite à une manifestation anti-carcérale et des contrôles d’identités se passant mal, les flics ont arrêtés 2 personnes. Ces 2 personnes sont accusées de violences et outrages sur personnes dépositaires de l’ordre. L’attaque des flics à coups de matraques et gaz au poivre était donc un simple contrôle contrôle d’identité ! C’est vrai que par les temps qui courent, les gens devraient savoir … que ce sont les pratiques courantes de la police.

Une mutinerie, le seul moyen de se faire entendre pour dénoncer les conditions impossibles de détention en QMC :

Les prisonniers protestaient contre le régime de détention trop strict de la nouvelle prison de Valence.

Ça fait 10 ans que je suis en prison, et je n’ai jamais vu ça
raconte Romain.

Il parle d’un régime carcéral trop strict, inadapté aux détenus lourdement condamnés, et d’une administration sourde à toute revendication.

On demandait simplement à ce que ça fonctionne comme une vraie maison centrale
enchaîne José, l’autre meneur de la mutinerie.

Les prisonniers avaient fait part de leurs revendications de manière pacifique à plusieurs reprises auprès de la direction de l’établissement (courriers, refus de réintégration des cellules ou blocages de cour de promenade). Ils avaient alerté l’OIP et le Contrôleur général des lieux de privation de liberté

y a un peu tout qui ne va pas dans cette prison. Le problème est le mauvais fonctionnement de cette maison centrale gérée comme une maison d’arrêt disciplinaire (un seul mouvement à la fois, pas de cuisine), les parloirs se passent mal car ils (les surveillants, NDLR) sont tout le temps sur notre dos. Ils ne sont pas capables de livrer les cantines. On veut fonctionner comme une vraie centrale, avec d’avantage de liberté […] On vous parle de longues peines, de plus de convivialité, du mode de vie […] On a demandé à parler au directeur, on les a saoulés avec ça […] Des surveillants sont même venus nous dire de faire quelque chose,
a déclaré José Torres.

À R. Leroy d’ajouter :

Voilà dix ans que je suis incarcéré. Le système pénitentiaire français se préoccupe plus de la modernité des nouvelles prisons que de la vie à l’intérieur. Je n’ai pas fait cette mutinerie que pour parler de Valence. Ce n’est pas la seule prison de niveau 4 en France. Il y a un gros problème de communication dans ces prisons.

Quand des prisonniers se révoltent et se mutinent … ils prennent des risques énormes. L’un des inculpés, José Torres terminait sa peine de 7 ans et demi de prison (+ 18 mois pris à l’intérieur pour un chargeur de téléphone rentré illégalement, ça fait cher payé le chargeur !). Il devait bénéficier d’un aménagement de peine courant 2017.

Romain Leroy écrit dans un courrier

Quand les écrits ne font rien que reste-il à part les actes ?

Lui, a été transféré à Moulins, sous les conditions de détention de maison d’arrêt. Une proche dira, hors de l’audience :

c’est pas vrai que le QHS sont fermés depuis les années 80, ou alors ils ont juste changé de nom et s’appellent maintenant les QMC

un verdict sévère, démesuré et des magistrats obnubilés par les dégâts :

Le tribunal n’entendra que l’avocat du centre pénitentiaire qui chiffre les dégâts à 1 696 000 euros. Une somme pareille pour 4 cellules cramées ! Une des proches ajoutera : « vous vous rendez compte a ce prix là, tout ce qu’on pourrait construire ! »

Les dégâts proviennent très majoritairement de l’intervention des pompiers, alors ça aurait été moins coûteux de tout laisser disparaître ! Et le procureur N. Julia, lui réclame quand même 8 ans de prison ferme… A l’audience, les deux prisonniers ont reconnu s’être emparés des clefs du surveillant mais ont nié les violences. Ils ont reconnu avoir « cassé quelques caméras et ouvert les portes des cellules de 40 détenus », mais ils ont nié avoir incendié les quatre cellules et dégradé du matériel mobilier.

Néanmoins, après 6 heures d’audience, malgré une défense et des prisonniers relatant les conditions de détentions insupportables le verdict est salé : 5 ans de prison ferme pour les deux mutins. Directement, R.Leroy et J.Torres font appel à cette décision.
Le procureur est satisfait lui qui voulait un exemple.

Solidarité avec les mutins :

suite à ce procès et cet appel que demande les 2 mutins, soyons au rendez-vous et restons en contact avec eux. Ne laissons pas l’administration pénitentiaire les isoler, les faire oublier ou faire taire.
Pour un compte rendu plus détaillé de ce qu’il s’est joué dans la salle, on peut écouter l’émission de l’Envolée du vendredi 17 mars avec Adeline et Michèle.

[Publication] : Avalanche n°10, journal international de correspondance anarchiste, est sorti !

Brèves du Désordre

Les anarchistes se sont toujours appropriés des moyens pour faire des idées antiautoritaires et des luttes une matière pour alimenter le dialogue et l’action subversives. C’est en ce sens-là que cette publication se veut aussi un moyen et plus précisément, celui d’offrir un espace pour nourrir le débat international entre anarchistes. C’est pourquoi ces pages laisseront surtout la place aux combats dont le ressort est anarchiste : des luttes autonomes, directes et auto-organisées ; des combats qui poussent vers la destruction du pouvoir sous toutes ses formes ; des luttes qui se déroulent aujourd’hui, comme hier ou qui sont à venir.

On peut
lire ici Avalanche n°10 en français, mars 2017, 20 p
ou sur leur site (en anglais, français, espagnol, allemand) :
http://avalanche.noblogs.org/


Sommaire :

* Editorial
* Un regard sur le Free Alabama MovementEtats-Unis, janvier 2017
* Demolition Now. Un regard critique sur la grève de septembre 2016 dans
les prisons aux U.S.A. — Etats-Unis, janvier 2017
* La lutte radicale mapuche. Résistance ancestrale contre l’État et le Capital — Chili, mars 2017
* De l’autre côté. Contre le gazoduc TAP et ses défenseurs — Italie, janvier 2014
* Ni intégration, ni loi — Allemagne, mars 2017
* De l’oseille pour Kalimero ! — France, février 2017

Montélimar, Valence [Drôme] contre le nucléaire et son monde: deux villes « sensibles »!

Dauphiné Libéré

Montélimar

La police insultée lors du carnaval

C’était jour de fête samedi 24mars, à Montélimar. Malgré la pluie, des centaines de personnes s’étaient déplacées pour le carnaval..Des policiers municipaux assurent la sécurité lorsqu’un jeune  montilien est venu les narguer, le mineur de 16 ans mimait des gestes de boxe .

au bout d’un moment  les  policier miunicipaux ont voulu l’interpeller, mais le jeune les ont injurié. Le mineur déjà sous contrôle judiciaire a été arrêté  le  mercredi 29 mars par la police nationale  a été placé en garde à vue, où il a nié la version de la municipale. Présenté devant un magistrat , il devait être placé en centre éducatif fermé


valence

Dauphiné Libéré

Photo Le DL

Ce dimanche 2 avril, l’association Planète autisme devait organiser une journée de sensibilisation, maison des sociétés à Valence. Vendredi, l’association apprenait qu’elle ne disposerait pas de la salle « pour des raisons de sécurité » arguait la Ville.  Son maire Nicolas Daragon (LR) publie ce samedi un communiqué où il explique cette fermeture « pour éviter tout risque d’envahissement ».

L’édile  dénonce le rôle d’associations qui soutiennent les sans-papiers et «  créent un appel d’air qui incite de nouveaux groupes à rejoindre Valence alors que les structures d’accueil ne disposent plus de la moindre place. Elles les nourrissent de vains espoirs. »

Samedi 24 mars, un groupe de 23 Albanais avaient occupé pour la nuit cette maison des sociétés. Des sans-papiers qui ont été depuis  relogés dans des hôtels environnants, par la préfecture de la Drôme.

[ Prisons]: Solidaires dans les luttes, face à la répression !

adresse de Mehdi Ferrari (inculpé à la suite de la mutinerie à la prison de Vivonne), pour lui écrire : Mehdi Ferrari, n° d’écrou 85882 603, Maison D’arrêt Bordeaux Gradignan, 36 rue Bourdillat, 33170 Gradignan


Bois-d’Arcy (Yvelines) : Tensions en taule

Un détenu de la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy a été déféré ce vendredi au palais de justice de Versailles, pour avoir agressé deux surveillants dans sa cellule, mercredi. Ce jour-là, cet homme de 33 ans, incarcéré depuis fin octobre, a fait tomber une surveillante, l’a giflée et lui a craché dessus, avant de lui lancer qu’elle allait « crever ». Il avait aussi menacé un de ses collègues, de lui « tirer dessus à la kalach». Interrogé, le détenu, condamné à cinq reprises pour vol agravé, plusieurs défauts de permis et des violences avec armes, a reconnu les faits, expliquant que la surveillante « l’énervait ». Présenté dans l’après-midi au tribunal correctionnel, il a obtenu le renvoi de l’audience au 28 avril prochain.

Cet épisode est le dernier d’une série d’actes de violence commis dans l’établissement commencé il y a tout juste une semaine. Lors de la remontée des promenades du matin dans le quartier F 1, vendredi dernier, un surveillant s’est fait gifler en tentant de réintégrer un détenu en cellule. Le lendemain, un détenu de 20 ans s’est pendu, après avoir agressé les gardiens à deux reprises pour les intimider (voir encadré). Dimanche, durant la distribution du repas, un prisonnier, mécontent que l’agent ne se soumette pas immédiatement à ses doléances, a frappé un surveillant au visage et l’a mordu à la main. Enfin mardi, vers 13 heures, un surveillant qui demandait à un détenu en semi-liberté et à son chauffeur de déplacer leur véhicule garé devant le portail de la maison d’arrêt a été violemment agressé par les deux hommes.

Dénonçant cette « montée des violences envers le personnel du centre pénitentiaire », les représentants du syndicat UFAP des gardiens de prison de Bois-d’Arcy s’avouent « très inquiets ». Le syndicat estime que la cause principale de ce regain de tension est la surpopulation carcérale : la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy accueille plus d’un millier de détenus alors que sa capacité officielle est de 592 places.


Nouveau rassemblement devant la prison de Fleury-Mérogis samedi 8 avril

Après le rassemblement devant la taule de fleury-merogis du samedi 11 mars, un deuxième s’annonce pour le 8 avril meme heure, meme endroit!

Pour se faire entendre à l’intérieur, pour parler à l’extérieur avec les proches. Contre toutes les prisons!


SOLIDAIRES DANS LES LUTTES, SOLIDAIRES FACE À LA RÉPRESSION !

RASSEMBLEMENT devant la prison de FLEURY-MÉROGIS Samedi 8 AVRIL À 13H

Printemps 2016. Loi Travail. Le gouvernement impose une nouvelle loi pour mieux nous exploiter. Mais des milliers de gen.te.s descendent dans la rue : grèves, manifs, blocages, occupations, émeutes et actions en tout genre. Le pouvoir, de concert avec les syndicats et les médias, tente la division du mouvement entre bons et mauvais manifestant.e.s pour mieux réprimer : interdictions de manifester, nasses, violences policières, condamnations, incarcérations… Il semble que certaines enquêtes soient toujours en cours. En décembre dernier, une personne a été incarcérée pour des dégradations lors d’une manifestation sauvage en avril. Le 18 mai, alors que se tient une manifestation de flics sur la place de la République à Paris, une contre-manifestation sauvage s’élance et laisse éclater sa colère en incendiant une voiture de police quai de Valmy. Les médias et la Justice parlent de « tentative d’homicide » pour mieux frapper. Des personnes sont arrêtées et mises en détention, aujourd’hui quatre personnes sont encore derrière les barreaux, et quatre sous contrôle judiciaire.

Juillet 2016. A Beaumont-sur-oise, Adama est arrêté et, comme tant d’autres chaque année, meurt entre les mains des gendarmes. Plusieurs jours d’échauffourées s’ensuivent. Immédiatement les médias relaient les versions mensongères et grossières des flics et du pouvoir, mais la ténacité de la famille permet de mettre à jour une autre version, et d’exprimer une rage qui fait echo à beaucoup d’autres. Des rassemblements, communiqués, manifestations, et actions de soutien à travers la France permettent d’instaurer un rapport de force. Mais cette agitation dérange. Aux arrestations des émeutiers solidaires s’ajoutent celles de deux frères d’Adama suite à une perturbation de conseil municipal. Aujourd’hui l’un d’eux est mis en examen et incarcéré avec d’autres, accusé d’avoir tiré sur des policiers pendant les émeutes.

Octobre 2016. Deux voitures de flics qui protégeaint une caméra de surveillance plusieurs fois sabotée, brûle à Viry-Chatillon. Outre les arrestations, les perquisitions dans le quartier de la Grande Borne à Grigny et des dizaines de garde-à-vue, le harcèlement policier se fait de plus en plus insistant. Tous les flics ont quartier libre et se lâchent sur la population.

Septembre et novembre 2016. Deux mutineries éclatent à la nouvelle prison de Valence, au sein du Quartier Maison Centrale (pour les longues peines). Les 25 septembre et 27 novembre derniers, des prisonniers s’attaquent à des matons pour récupérer leurs clefs et ouvrir les cellules du bâtiment. Une cinquantaine de mutins détruisent alors les caméras de vidéo-surveillance et mettent le feu à des matelas. Des agents de l’ERIS, l’équipe régionale d’intervention et de sécurité, interviennent à chaque fois et les mutineries prennent fin en quelques heures. L’État s’est vengé de ces actes de révolte en accusant quelques prisonniers d’être les meneurs et responsables de ces mutineries, pour montrer l’exemple et saper leur aspect collectif. Pour celle de septembre, 3 personnes ont été condamnées à 3 ans de prison ferme par le tribunal de Valence, le 6 janvier dernier. Pour la suivante, les deux prisonnniers ont été jugés le 10 mars 2017, par le même tribunal. Ils ont pris cinq ans ferme chacun, ils ont fait appel.

Février 2017. Un contrôle de police à Aulnay-sous-Bois s’accompagne d’insultes racistes, de violences et du viol de Théo. Ce n’est pas une bavure, juste une opération de police comme il y en a tant dans les quartiers populaires. La police asseoit son pouvoir : elle frappe, insulte, humilie, viole et tue pour mieux nous mater. La scène est filmée et Théo témoigne. Malgré les tentatives du pouvoir de minimiser et de vouloir grossièrement faire passer ce viol pour un accident, des quartiers d’Aulnay se révoltent, suivis de nombreuses villes de la région : manifs, rassemblements, incendies, affrontements avec la police, actions en tout genre. De nouveau apparaît la figure du casseur et de la racaille. Médias, police et Justice travaillent ensemble pour taire la révolte, pour séparer les bon.ne.s des méchant.e.s. La réponse est immédiate : des centaines d’arrestations et de nombreuses condamnations.

L’État ne veut pas que soit remise en cause son autorité. Il veut une population docile qui accepte la marche absurde de ce monde où certains s’engraissent en exploitant et en soumettant d’autres. Quand éclate une révolte, il tente de nous diviser, et peut ensuite réprimer plus facilement dans l’isolement et l’indifférence. Que ce soit contre une nouvelle loi, contre nos conditions de vie de merde, contre des violences policières, ou contre la prison, on a raison de se révolter.


Retrouvons-nous pour discuter avec les personnes qui se rendent au parloir, avec de quoi se faire entendre, pour que résonnent nos cris et slogans solidaires à travers les murs.

Solidarité avec les enfermé.e.s ! Vive la révolte, liberté pour tou.te.s !

Samedi 8 avril 2017 à 13h00 devant la MAH de Fleury-Mérogis 7 avenue des peupliers, 91705 Ste-Geneviève-des-bois Ou rendez-vous à 11h45 à Porte d’Orléans, place du 25 août 1944 devant le café La Rotonde pour organiser le covoit’ et prendre le bus collectivement

Pour s’y rendre en transport en commun : * bus 109, direct depuis la porte d’Orléans : départ à 12h20- arrivée à 13h00 à la MAH (le suivant 50’ plus tard, donc faut pas le louper !)

* RER C ou D, jusqu’à Juvisy prendre la sortie Condorcet et prendre le bus DM05 : départ 12h23- arrivée à 12h51 à la maison d’arrêt des hommes (le suivant 40’ plus tard).

* RER D direction Corbeil-Essonnes jusqu’à Grigny Centre. Puis prendre le bus 510 à la gare RER : départ 12h17- arrivée à la maison d’arrêt des hommes à 12h35 ; ou le suivant départ à 12h47, arrivée 13h05.

Pour s’y rendre en voiture : * Depuis le périph’ suivre la A6 en direction d’Evry, puis prendre la sortie n°7 fleury-mérogis. Suivre l’avenue Victor Schoelcher puis avenue du Docteur Fichez (entre 2 ronds-point), la maison d’arrêt est indiquée sur la gauche.

[Publié sur indymedia nantes, mardi 28 mars 2017]