note: Après la lecture des livres: « Chronique passionnée de la colonne de fer » de Alberto Paz,et « ! AZARAGOZA O AL CHARCO ! ARAGON1936-1938 Récits de protagonistes libertaires« . de les Giménologues….
reçu par mail:
En PJ le fly qui annonce la prochaine causerie que nous organisons à La Pétroleuse dans le cadre du cycle sur l’anarchisme.
Samedi 08 Avril 16h30 – à La pétroleuse (163, Cours Caffarelli, sur la presqu’île) Causerie autour de la révolution de 1936 en Espagne , et projection du documentaire « Ortiz, général sans dieu, sans maître », avec l’intervention d’un compagnon.
I L Y A UN AN, CELA FAISAIT 80 ANS que la révolution libertaire espagnole de 1936 avait eu lieu. Le choix d’employer le terme révolution est volontaire car l’appellation “guerre d’Espagne” permet souvent de rejeter dans l’oubli la révolution sociale libertaire qui s’est dressée pourtant presque seule et dès le début des évènements en Catalogne spécialement contre le soulèvement militaire d’un quarteron de généraux, dont un certain Franco. Mais, le mythe “anti-fasciste” et sa propagande stalinienne a encore aujourd’hui la vie dure faisant croire à une guerre exclusive entre deux formes d’Etat.
Rescapé du groupe Nosotros qui joua un rôle de premier plan dans le mouvement anarcho-syndicaliste cénétiste des années 1920-30 puis responsable d’une colonne en Aragon en 1936 Antonio Ramirez Ortiz semble incarner cette “révolution inconnue” . Si, bien-sûr, nous ne souhaitons pas porter l’homme en héros, et sans s’attacher à sa seule personne, nous suivrons néanmoins son récit pour re-découvrir la tentative de faire triompher un anti-fascisme révolutionnaire, de mener ensemble l’affrontement armée et la révolution sans omettre ses difficultés ni ses contradictions. Ortiz nous servira ainsi de fil conducteur pour explorer le rôle du conseil de défense d’Aragon et les réalisations anarchistes significatives à travers les collectivités rurales.
Cette deuxième causerie propose, donc, une relecture de la révolution espagnole depuis 1936 jusqu’au labyrinthe de la politique, des atermoiements et des trahisons ayant annihilé l’élan subversif de manière significative à partir de mai 1937 où la révolution s’est perdue sous les coups de boutoirs des fascistes, du stalinisme de front populaire, de la république et fait moins connu des “anarchistes de gouvernement”.
La projection discussion sera suivie d’une auberge espagnole. On apporte et partage ce que l’on veut et peut. Parce que les causeries sont aussi l’occasion d’échanges moins codifiés, autour d’une bouffe ou d’un godet, histoire que les langues se délient.
Des anarchistes.
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