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Allemagne : Lettre du prisonnier en lutte Thomas Meyer-Falk

Thomas Meyer-Falk a été condamné en 1997 pour braquage de banque avec prise d’otages (il a toujours refusé de se repentir, et notamment d’exprimer des excuses envers les « otages » lors de son procès): l’argent expropriée était destinée à financer et organiser des projets de lutte (légale et illégale). Depuis son arrestation en 1996 pour braquage de banque, il a été placé en isolement à la prison ‘Stammheim’ de Stuttgart jusqu’au printemps 1998. Il fut de nouveau incarcéré en isolement à partir de l’automne 1998 à la prison de Bruchsal. Âgé de 47 ans, Thomas est donc passé par plusieurs taules de l’Etat allemand et ses geôles d’isolement pour son refus en actes de l’autorité (refus de se plier aux ordres des matons, rébellion contre les conditions de détention, etc…). Il s’est longtemps revendiqué « red-skin » de la mouvance RASH (Red & Anarchist Skinheads).

Pour lui écrire :

Thomas Meyer-Falk
Hermann-Herder Str. 8
79104 Freiburg

Ci-dessous sa lettre lue lors de l’action anti-carcérale devant la prison de Stammheim (Stuttgart) le soir du nouvel an 2018 :

Il y a quarante ans mouraient, ici à Stammheim, Gudrun, Jan-Carl et Andreas.
D’après la version officielle, ils se seraient suicidés. Quiconque conteste cela encore aujourd’hui est poursuivi !
En 1997, précisément vingt ans plus tard, j‘étais moi-même en isolement ici à Stammheim et tournais en rond à Dachhof, seul. Exactement là où auparavant, Baader, Ensslin et Raspe devaient faire leurs rondes.
Puis encore vingt après, je suis désormais incarcéré en détention préventive à Fribourg (Allemagne).
Mais grâce ces mots, je peux être présent à vos côtés et je vous souhaite un réveillon du nouvel an combatif, une année 2018 vivante !
Cette année, la répression d’Etat a notamment frappé les personnes qui ont participé aux luttes contre le G20 à Hambourg. Et puis celles et ceux qui ont géré et soutenu Indymedia Linksunten. Tou.te.s ont besoin de votre solidarité, de toute notre solidarité. Tout comme les personnes qui sont maintenues prisonnières ici, derrière les murs de Stammheim !

Pour un monde sans autorité de l’Etat !

Pour un monde sans prisons !

Bonheur et liberté à vous tou.te.s !

Thomas Meyer-Falk
Prisonnier de longue peine depuis 1996.


Une autre lettre transmise en cette fin d’année 2017, cette fois-ci au rassemblement devant la prison de Fribourg (où il est incarcéré):

Une nouvelle année s’est écoulée. On se rappellera surtout de la répression contre « Linksunten », entre autres les perquis’ à KTS [1] et désormais celles partout à travers le pays en lien avec les luttes contre le G20. Et tous les individus visés par la répression d’État ont aussi besoin de notre solidarité !

Ici aussi, en prison, nous faisons face à la répression. Chaque jour, des détenus atterrissent en isolement. Mais le fait même d’être enfermé est aussi de la répression.

Ici, des prisonnier.e.s ou des personnes en détention préventive meurent. Certain.e.s se pendent, d’autres crèvent due soi-disant « mort naturelle », ce qui qui signifie que la mort nous accompagne dans notre quotidien.

Et la majorité de la société ne fait pas qu’y contribuer, elle exige des lieux d’enfermement comme cette prison-là.

Des protestations comme celle que vous faites aujourd’hui sont d’autant plus précieuses. Plutôt que de rester dans un endroit au chaud ou faire la fête vous êtes venu.e.s ici. Vous opposez un refus retentissant à la majorité de la société, à la justice et à l’État.

Ensemble et déterminé.es avec nous, prisonnier.e.s !

Je profite également de l’occasion pour exprimer toute ma gratitude à celles et ceux qui me rendent visitent, m’écrivent et me soutiennent. Mais aussi à vous tou.te.s, qui protestez contre le système carcéral !

Salutations solidaires et chaleureuses à vous tou.te.s ! De même qu’aux personnes concernées par les procédures judiciaires à l’encontre de « Linksunten » et qui sont confrontées à la répression du G20.

Malgré ce lieu irréel avec ces murs gigantesques et spots lumineux qui viennent évidemment à bout de toute transparence, à l’intérieur on vit comme nulle part ailleurs.

En vous souhaitant un Nouvel An bruyant et festif. Mais surtout une année 2018 vivante et combative !

Thomas Meyer-Falk

[Traduit de l’allemand de Freedom for Thomas]

[zad-chambarans] Réunion pour notre dame des landes

Grenoble( 38000) A Antigone (22 rue des Violettes) le  mercredi 10 janvier 2018 à 18:30   si tu cherches il y a un téléphone : 04 76 99 93 23

bonjour,

Comme vous le savez sûrement, le dossier emblématique de
Notre-Dame-des-Landes connaîtra bientôt son épilogue, l’État devant
prendre une décision avant fin janvier.
Au delà de la décision qui sera rendue, faire ou non un aéroport
(plusieurs échos pensent que ce sera non), la question de l’occupation
est un sujet politique à part, dont nous devons nous emparer. Quelque
soit la décision prise, il ne doit pas y avoir évacuation par la force.
Nous souhaitons discuter de tout cela et d’autres choses afin de décider
collectivement de ce que nous, habitants de la région grenobloise,
pouvons faire pour aider les occupants de la ZAD

Le temps presse, aussi Nous vous donnons rendez-vous dès ce mercredi 10
janvier, a 18h 30 à la bibliothèque Antigone 22 rue des violettes, Grenoble

Faites passer l’info.

[reçu par mail]]


bonjour à tout.e.s,

ces derniers jours les rumeurs les plus folles circulent, évoquent une intervention policière avant le rendu de la décision présidentielle.

Nous souhaitons vous rappeler que, comme les années précédentes, les informations vérifiées seront publiées sur le site de la zad (zad.nadir.org) et de l’acipa (acipa-ndl.fr).

[reçu par mail]]

Trentino [Italie] – À propos des découvertes des micro espions et des video camera

 provenance          8 janvier 2018

Ce sont des mois où les signes laissés par les espions du pouvoir semblent être tout sauf rares. Comme cela s’est passé dans d’autres villes pendant la période bruyante de Noël, nous avons découvert, même dans le Trentino, ce qui cachait derrière les étranges détails troublant sur  des voitures de deux compagnons. Il y a quelques mois, nous avons trouvé des microphones et des GPS installés sur les voitures (photos 1, 2, 3).

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Mais une deuxième constatation, encore beaucoup plus dérangeante, nous a laissé un peu plus pantois. Quelques semaines plus tard, en effet, nous avons trouvé une micro-caméra dans la cuisine d’une maison (photos 4 et 5).

(foto 4 e 5).

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4

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5

tout avait été placé dans un coin de la pièce, puis recouvert de mortier ne laissant qu’un trou microscopique pour la caméra (photos 6, 7, 8, 9).

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6
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Nous croyons que cette deuxième “surprise” est un grand pas supplémentaire Il est donc important de comprendre dans quelle mesure les sales boulots de Digos ou Ros sont poussés, espionnant la vie et l’intimité des compagnonnes et compagnons. (mises à jour de suivi)
 DIGOS :  flics en bourgeois (police politique)
ROS :carabinier en bourgeois (militaire surveillance politique)

Bulgarie : Des prisonniers en lutte , solidarité antifasciste..

Immediate call for international solidarity! source

voici relayé la lutte des prisonniers en Bulgarie cemessage date  du 28 décembre 2017

« L’Association des Prisonniers Bulgares (Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association), appelle à la solidarité internationale alors qu’elle se mobilise contre les abus qui ont lieu notamment dans la prison de Sofia. La situation déjà difficile des prisonniers a empiré depuis avril 2017, quand Peter Krestev a été réinstallé comme directeur de la prison. »

Bulgarie : l’antifasciste Jock Palfreeman monte une association de prisonniers

Jock Palfreeman est un jeune Australien venu visiter la Bulgarie en décembre 2007, et qui s’est retrouvé en prison après être intervenu dans l’agression de deux jeunes Roms par un groupe de hooligans racistes. Jock, en état de légitime défense, a grièvement blessé deux de ses agresseurs, dont un mortellement. Jock a été condamné à 20 ans de prison (nous avions publié en juillet dernier un appel pour le soutenir). Avec d’autres prisonniers, il a monté une association de prisonniers (c’est la première fois que ça se produit en Bulgarie) et lance un appel à la solidarité financière. En voici la traduction :

La Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association a besoin de votre aide !

Voici un appel relayé par Jock Palfreeman, un prisonnier politique antifasciste incarcéré en Bulgarie, président de la Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association (la première association de prisonniers en Bulgarie).

La Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association a une bonne nouvelle ! Après deux ans de travail fourni par des avocat.e.s, des ami.e.s, le paiement de taxes et d’honoraires, de témoignages, le démarchage par l’avocat de l’Association de plus de huit banques, et un assez bizarre incident avec un tampon, nous avons finalement un compte en banque pour l’Association !
Cela veut dire que nous pouvons passer à la nouvelle étape de l’Association. Car à quoi sert une association ou un syndicat s’ils ne peuvent défendre leurs propres membres !
Le plan est simple : l’argent récolté grâce aux dons internationaux sera utilisé pour payer les avocat.e.s qui défendront les prisonniers. Par exemple, un prisonnier pris avec un portable est puni de 14 jours d’isolement. Les prisonniers sont souvent illettrés (80%) et sans ressources (90%). Donc les prisonniers ne peuvent pas faire appel de la punition prononcée. C’est là que les prisonniers demandent à l’Association d’intervenir. Selon le cas et la complexité de l’appel, soit un prisonnier soit un avocat le fera pour le prisonnier. Parfois l’appel est relativement simple, mais il n’y a aucune garantie qu’il sortira de la prison et arrivera jusqu’au tribunal, donc un avocat est nécessaire pour acheminer le courrier. Mais faire appel d’une punition ne retarde pas sa mise en oeuvre. Donc avant l’audience d’appel, le prisonnier va à l’isolement. Il effectue la punition entière de 14 jours et il revient dans la population générale et c’est alors qu’il est appelé à l’audience. Le juge casse la décision de punition, mais les effets de la punition ont déjà eu lieu. Le prisonnier peut alors demander réparation, mais la loi bulgare a ceci d’étrange qu’il vous faut payer un dépôt qui correspond à un pourcentage des dommages et intérêts que vous réclamez. Donc vous avez besoin d’argent pour réclamer réparation, sans parler des frais d’avocat. Les réparations ne sont pas seulement des « questions d’argent ». C’est notre intérêt collectif que de voir l’état sanctionné pour des punitions distribuées à la légère dans l’espoir que les bureaucrates qui ont pris ces décisions soient punis et que les pratiques de l’état en matière d’administration des prisons changent. Jusqu’à maintenant, presque personne ne poursuit (ou ne peut le faire) l’administration pénitentiaire pour des punitions injustes ou pour d’autres types d’ordres illégaux et donc les prisons continuent à promulguer des règles illégales en toute impunité. Certains prisonniers sont même mis rapidement à l’isolement car la prison sait qu’après l’audience au tribunal la punition sera cassée et qu’elle ne sera plus exécutoire.
Bien sûr si nous gagnons des procès, l’argent sera reversé à l’Association par le biais d’un contrat passé avec les avocats et l’argent sera ainsi recyclé. Mais les procès peuvent prendre des années et même plus lorsqu’on réclame des réparations à l’état. Mais le temps joue pour nous !
Un autre problème est que l’administration pénitentiaire viole systématiquement les droits des prisonniers, en particulier ceux condamnés à des peines de 1 ou 2 ans. Cela peut prendre toute la durée de la peine de ces prisonniers pour obtenir une audience ou un procès. Sans avocat, beaucoup de dossiers sont oubliés dès que le prisonnier est libéré et ainsi l’administration peut répéter les mêmes violations sans arrêt. En employant des avocats, l’association peut aider à stopper les violations systématiques. Certaines procédures pourront être poursuivies même si le prisonnier a été expulsé, ce que l’ex-prisonnier ne pourrait pas faire depuis l’Iran, par exemple. Beaucoup de victimes des abus administratifs sont des immigrants sans-papiers condamnés pour le franchissement illégal de la frontière, et la plupart d’entre eux sont fauchés et ne comprennent pas le Bulgare, ce qui constitue un facteur important d’abus : le manque de traducteurs.
Le projet va fonctionner avec l’emploi d’avocats sur la base de dossiers spécifiques. Même si les avocats seront payés, il est entendu que les fonds de l’Association sont limités et qu’ils doivent être compréhensifs pour le montant des frais. Le travail des avocats doit donc être considéré comme principalement du volontariat ou au moins en grande partie subventionné par leur générosité.
Les frais pour faire appel d’une décision de la prison et défendre un prisonnier peuvent aller de 12 à 50 euros, il y a évidemment des cas plus complexes qui demandent plus d’attention et de temps, mais les frais pour la majorité des cas se situent dans cet intervalle de prix. Notre objectif est de récolter environ 3000 euros, ce qui permettra de défendre entre 60 et 250 prisonniers chaque année, ce qui correspond à 6 à 25% de la population de la prison centrale de Sofia qui compte 1000 prisonniers, même si nous ne voulons pas nous limiter à Sofia, c’est là où nous sommes le mieux organisés. Bien sûr si nous allons au-delà de notre objectif, plus de prisonniers seront défendus et nous serons capables de nous occuper plus souvent de cas plus compliqués.

Attention ! L’argent envoyé va directement à l’Association et en aucun cas à un prisonnier en particulier !

Informations bancaires :

Texim Bank Saint George Office
26 Alexander Stamboliski Boulevard
IBAN : BG29TEXI95451003928100 (attention ! Il y a un « I » et deux « 1 »)
BIC : TEXIBGSF
Mail : BPRA1309@gmail.com

Pour écrire en anglais à Jock  :

Jock Palfreeman
Sofia Central Prison
21, general Stoletov Boulevard
Sofia, 1309 Bulgarie

reformulé d’après des blogs tu trouveras..

Italie : Brèves d’actions directes contre l’armée, les flics, les frontières…

sans attendredemain    / 5 janvier 2018

Voici quelques traces d’attaques directes et de désordre en Italie contre diverses facettes de ce monde, qui ont pour la plupart eu lieu entre Noël et Nouvel An.

Turin, 1er janvier 2018: dégradations des voitures privées des flics de la mairie. Au cours de la nuit, plusieurs voitures personnelles des flics de la municipalité, garées via Bologna et reconnaissables par le coupon de la police municipale, ont été vandalisées: pare-brises cassés, rayures sur la carrosserie, sauts sur le capot. Il semblerait que deux personnes ont été repérées par les caméras de surveillance de la ville. Mais les deux avaient pris le temps de bien se dissimuler le visage avant d’attaquer, condition sine qua non pour se protéger un minimum de la répression). Pour un nouvel an joyeux et voyou !

Source


Milan, 1er janvier 2018: la presse locale nous apprend que cette année, « le Sapin de la Légalité », décoré par « L’association des Policiers Italiens de la Piazza Ferrara », au coeur de Corvetto, n’est pas apprécié: au cours de la nuit de la St-Sylvestre, un groupe de gens l’a livré aux flammes.

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Milan, 31 décembre 2017 : vers 21h, un cortège sauvage s’est formé et a déambulé autour de la prison de San Vittore. Quelques personnes de la manif ont posé plusieurs tags pour les détenus sur les murs de la taule et peu après, une des plus farceuses de la bande a introduit un puissant pétard dans la boîte aux lettres du local des surveillants de la prison: deux matons étaient présents, les rendant sourds quelques instants et nécessitant un contrôle auditif à l’hôpital. Ils en sont ressortis avec un arrêt de travail de 10 jours.

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Montichiari¹, courant décembre 2017 et début janvier 2018 : les journaux locaux nous apprennent que le monument à la gloire de l’armée des Carabinieri, édifié dans le parc « Caduti di Nassiriya », a été vandalisé à trois reprises en l’espace de moins d’un mois : entre le 16 et le 17 décembre, un tag disant « Carabineri alla linea » est inscrit à la base du monument. L’action est revendiquée par des anarchistes. Dans la nuit du 30 au 31 décembre, la plaque de marbre en mémoire des Carabinieri est brisée. Enfin, dans la nuit du 3 au 4 janvier 2018, un tag disant  » Parc Carlo Giuliani² – Flics assassins »est posé sur le monument. Apparemment, le système de vidéo-surveillance du parc ne fonctionne pas et il sera donc difficile de retrouver les responsables.

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Assemini (Sardaigne) et Cagliari : les incendies contre les complices de l’armée commencent à se faire sentir…

Peu avant Noël à Cagliari, un véhicule de l’entreprise VITROCISET, un collabo notoire de l’armée, est parti en fumée.

Dans un article en date du 9.12.2017, la presse nous apprend qu’il y a eu plusieurs attaques incendiaires contre l’entreprise des frères Rubino (RubinoGru sas), une des sociétés sous contrat avec l’armée italienne. Le 30 septembre 2017 à Assemini, en Sardaigne, un des gros véhicules de la compagnie (une grue mobile) a été volontairement détruit par le feu. Les dommages s’élèveraient à plus de 10.000 euros. Les journaflics ajoutent que cette attaque incendiaire n’a jamais été revendiquée, ni sur la toile ni auprès des médias. Cet incendie fait apparemment partie d’une longue liste de sabotages incendiaires similaires, puisque les journaux aux ordres des flics et du capital en évoquent d’autres qui se sont déroulés dans les semaines précédentes, s’élevant à plusieurs millions d’euros de dommages.

La Sardaigne est, depuis les années 50, un gigantesque champ d’entraînement militaire pour les armées des Etats. L’Otan et diverses armées du monde effectuent des essais militaires en Sardaigne, conduisant à un saccage en règle du territoire et à une pollution environnementale accrue. Depuis plusieurs années, divers groupes s’organisent pour lutter contre ces exercices militaires.

Un article de Courrier International en date du 08.09.2014 fait état d’un gigantesque incendie provoqué par un exercice de l’armée allemande: le 4 septembre 2014, « en milieu d’après-midi, un essai de tir de l’aviation allemande sur la base militaire de Capo Frasca (dans le Golfe d’Oristano sur la côte ouest de l’île) “a provoqué un important incendie qui a détruit 35 hectares de maquis méditerranéen de grande qualité”, rapporte Il Manifesto. Le feu n’aurait été maîtrisé que dans la soirée. D’après plusieurs quotidiens italiens, la polémique a éclaté notamment à cause de la gestion catastrophique de l’incendie. Les miliaires de la base auraient en effet refusé d’accompagner les équipes terrestres du corps forestier pour leur indiquer les zones à risque d’explosion, les obligeant à utiliser – tardivement – un hélicoptère.

Source


Saronno (Lombardie), nuit du 24 au 25 décembre 2017 : Tags contre la société marchande et la répression

Les journaux font part d’une balade particulière dans les rues commerçantes du centre-ville le soir de Noël. Plutôt que de laisser des cadeaux, les anonymes ont tagué des slogans contre la consommation et la répression. Parmi les magasins ciblés, on compte un « United Color of Benetton », dont ses vitres ont été taguées de slogans: « Assassins », « Santiago vit ! » et »Mort au capitalisme ».

« Abattons les frontières »

« Saccage le luxe »

« Contre l’Etat et le capital, je veux une mitraillette pour Noël »


NdT:
¹Ville et commune de Brescia, en Lombardie

[hors.norme] 20/21 janv 2018: rencontres nationales

 

On a annoncé la parution d’un livre  être paysan ensemble , ce livre coécrit par pierre antoine Landel et jacques Liotard peut donner à toutes celles et ceux les chemins du passé dans la Drôme, mais  ce livre mérite un débat et pour une fois  que les paysans qui ont lutté prennent la parole pour raconter le long et chaotique parcours.  Peut être une prochaine discussion au laboratoire autour de ce livre. mais  la discussion n’avance pas dans la Drôme depuis  la parution du texte« Hors norme » : l’État élimine les agriculteurs

note d’un individu du laboratoire: distribution  des textes et initiatives face à l’offensive de la région Rhône Alpes et du  département  ( premier département bio de france) pour la norme, certaines et certains ont lutté contre le puçage des brebis, moutons donc  …


[reçu par mail]

En ce début d’année une info sur les prochaines rencontres paysans hors normes à Mâcon.

j-P

Ps :au fait bon début d’année, plein de grèves, plein de luttes.

Bonjour à toutes et tous, Voici quelques informations concernant l’organisation de nos prochaines rencontres en janvier. Dates : nous avions retenu le samedi (20/01) et le dimanche (21/01) pour nos échanges. Compte tenu de l’ordre du jour assez dense, il serait préférable d’arriver le vendredi (19/01). Pour ceux et celles qui le peuvent, nous commencerons à travailler dès le vendredi midi. Pour les autres, une arrivée dans la soirée permettrait de commencer au complet dès le samedi matin. Les échanges formels se termineront dimanche avant le repas, l’après-midi étant consacré au rangement. Lieu : La date avait été retenue pour pouvoir participer à la veillée en mémoire de Jérôme Laronze. Nous sommes attendus à Mâcon le samedi soir à partir de 19h pour témoigner de notre soutien. Par conséquent, les rencontres se dérouleront à Cenves (69) qui se trouve à vingt minutes. Volontaires : Afin de mieux répartir les responsabilités, nous sommes à la recherche de volontaires pour coordonner les points suivants : accueil, couchage, repas, buvette, navette pour la gare, déroulé du programme, prise de parole, prise de notes. Merci de vous faire connaitre au plus vite par email. Orga : bouffe et couchage – On compte sur vos productions pour composer les repas. Pas de possibilité de cuisiner sur place en dehors de la soupe du samedi soir. – Pour le couchage, prévoir matelas et duvet. Il y a aura des places à l’abri et au chaud. Une participation libre aux frais vous sera demandée. – Pour ce qui est de la boisson, il y aura de la bière locale à prix libre. Pour le reste, prenez ce que vous voulez boire. Ordre du jour : Nous faisons une proposition d’ordre du jour qui pourra évidemment être amendée. Vendredi après midi : – accueil des participants – groupes de travail pour dégrossir les sujets traités en plénière. Vendredi soir : plusieurs possibilités – Inviter un représentant de Solidarité Paysan et éventuellement un adhérent local pour nous présenter la situation actuelle et les passerelles qui pourraient se créer avec les agri en difficulté – Témoignage de Jean-François du Puy de Dôme – Si vous avez des propositions, n’hésitez pas ! Samedi matin : – Groupes de travail pour dégrossir les sujets traités en plénière. – Préparation de la soupe du soir (veillée à Mâcon) Samedi après-midi : – Clarification par rapport à la critique de la gestion par les normes – Discussion autour d’un texte d’intention (Yannick propose une version martyre en pièce jointe qui pourra être retravaillée en groupe dès le vendredi) – Point sur les contrôles : récit des groupes locaux, détails sur les procédures administratives, présentation des légumes à la vente, balances, paquet hygiène, identification (ovins/bovins), plan d’épandage, transfo (abattage, fromagerie…) et les risque à venir Samedi 18h00 : départ pour la veillée Samedi soir : Veillée à Mâcon – nous offrons la soupe sur place – ceux qui le souhaite pourront profiter d’un micro ouvert Si nécessaire un groupe peut rester sur place pour retravailler le texte d’intention avant de le soumettre à l’assemblée Dimanche matin : – Validation du texte d’intention. – Choix d’organisation nationale (forme d’organisation, parole publique, moyens de diffusion, mandats, groupes de travail…) – Choix d’un lieu et d’une date pour les prochaines rencontres nationales et d’un groupe chargé de l’orga – Foire aux idées (grève de la cotisation FMSE, etc…) Dimanche après-midi : rangement Les plus vaillants peuvent rester sur place le dimanche soir pour ne repartir que le lundi matin. On vous attends nombreux. HN — Collectif d’agriculteurs et d’agricultrices contre les normes

document à lire en PDF pour continuer une discussion

 

Retour sur le 3e Forum social mondial antinucléaire……

[reçu par mail]

Du 2 au 4 novembre 2017 s’est tenu à Paris le 3e FSM antinucléaire, faisant suite à celui de Tokyo en 2015 et de Montréal en 2016. Il s’est prolongé par une visite groupée à Bure (à la Maison de la Résistance et au Bois Lejuc), le dimanche 5.

Plus de 400 personnes y ont participé, dont une petite centaine venues de vingt autres pays: Allemagne, Autriche, Belgique, Biélorussie, Brésil, Canada, Espagne, États-Unis, Finlande, Grande-Bretagne, Inde, Japon, Mexique, Niger, Pays-Bas, Portugal, Russie, Suisse, Turquie, Ukraine. La plupart des organisateurs s’accordent, malgré quelques réserves, à le considérer comme un succès.

Un gros boulot d’organisation

La douzaine de membres du “comité de facilitation”, qui (après délitement de “l’assemblée permanente” décidée en 2016) a assumé le gros travail d’organisation préalable pendant un an, provenait d’organisations et collectifs divers, miroir de l’état de fragmentation de la mouvance antinucléaire française. Ils ont vite choisi d’éviter les débats politiques de fond (entre les réseaux Sortir du nucléaire et Arrêt du nucléaire notamment) pour favoriser le travail commun. Fait remarquable, il y avait dans ce comité des membres de syndicats (SNU-FSU, Solidaires) et d’association (Attac) ayant commencé à s’interroger, voire à prendre position contre le nucléaire. Ce qui a un peu élargi l’audience militante du forum, et surtout permis, grâce à Solidaires, d’obtenir gratuitement les locaux de la Bourse du Travail, au cœur de Paris.

Le financement a été assuré exclusivement par les inscriptions, les cotisations des orgas participantes et les dons. Il a permis de payer un poste de travail technique pendant les derniers mois de préparation. L’hébergement a été assuré par les Parisiens, les questions d’intendance réglées avec l’aide complémentaire de quelques bénévoles. Un collectif d’interprètes, venu équipé de matériel, a assuré bénévolement, avec compétence et discrétion, la traduction simultanée des interventions dans les réunions plénières et certains ateliers.

Une soixantaine d’ateliers ayant été proposés par des groupes divers, il a fallu pousser les propositions portant sur des sujets similaires à fusionner, ce qui a obligé des groupes qui ne se connaissaient pas à partager le temps et l’espace, pas toujours avec bonheur. Les trente ateliers retenus ont souvent fonctionné, malgré les consignes, plus comme des conférences partagées que comme des débats avec simple exposé d’introduction, contraignant les discussions à se poursuivre dans les couloirs et dans la rue, faute d’espace prévu pour cela.

Parallèlement ou en introduction de certains ateliers ont été projetés plusieurs films, qui ont recueilli une bonne participation. Le samedi s’est clos par une soirée conviviale, malheureusement dans un lieu trop bruyant pour permettre les échanges informels.

Samedi midi, la troupe du Lacse (Laboratoire d’artistes créateurs sympathiques et engagés) a entraîné tout le monde dans une action théâtrale sur une place de la République à moitié vide, où seuls les tracts ont permis aux quelques passants qui n’étaient pas indifférents d’en comprendre un peu le sens.

Un programme chargé

Outre les trente ateliers programmés, trois séances plénières ont rassemblé les participants, où la dimension symbolique, voire spectaculaire, a souvent pris le pas à la tribune sur la dimension véritablement informative. La première, de présentation du forum, s’est ouverte sur une intervention vidéo de Naoto Kan, premier ministre japonais au moment de Fukushima, devenu depuis antinucléaire. La deuxième était consacrée aux témoignages de victimes du nucléaire (Tchernobyl, Fukushima, France) mais aussi de personnes luttant contre l’extraction d’uranium (Niger, Canada), la construction de nouvelles centrales (Inde, Turquie) et l’emprise du nucléaire sur des terres ancestrales (États-Unis, Canada). La plénière de clôture, ouverte sur des réflexions de Bertrand Méheust sur le rapport entre science, société et nucléaire, suivie par une première synthèse à chaud des débats en ateliers puis par l’annonce du prochain forum (à Madrid en 2019, organisé par le Movimiento Iberico Antinuclear), a été bouleversée par la montée à la tribune d’un groupe de femmes décidées à y rester debout, pour dénoncer sa composition entièrement masculine – fait incontestable – mais aussi le poids disproportionné des hommes dans la lutte antinucléaireaffirmation beaucoup plus contestable, ne serait-ce qu’au regard de la forte proportion de femmes présentes tant dans l’organisation du FSM que dans l’assemblée, les autres tribunes de plénière et les ateliers.

Pour quel bilan?

En quoi une rencontre mondiale antinucléaire conçue sur le modèle des forums sociaux mondiaux – une rencontre de trois jours rassemblant des acteurs multiples autour de moments de débat multiples mais brefs, où le travail spécifique de coordination des forces n’arrive à se faire qu’à la marge – peut-elle servir la cause antinucléaire ? Au regard de cette expérience, la réponse ne peut être que très mitigée.

Le FSM a-t-il permis de se faire entendre la cause antinucléaire auprès d’un large public ?

Bien que le FSM se veuille un événement médiatique et que celui-ci ait pris place au cœur de Paris, tous les grands médias l’ont ignoré, malgré deux conférences de presse de présentation. De la part des médias mainstream, rien d’étonnant vu l’emprise du lobby nucléaire sur ces médias, et le peu de courage civique de leurs journalistes. Les moyens de franchir cet obstacle auraient dû faire l’objet d’une réflexion spécifique, ce qui n’a été le cas ni lors de la préparation ni au cours du forum lui-même. On touche là à la faible disposition du milieu antinucléaire à s’attaquer à des problèmes plus larges touchant à l’organisation sociale dans son ensemble. Mais il faut aussi relever le peu d’intérêt manifesté par les milieux dits écologistes et la presse critique ou militante : malgré l’échec économique et technique de cette industrie et les risques immenses qu’elle fait peser sur toute la population, l’emprise du discours présentant le nucléaire comme un état de fait incontournable – ou en tout cas comme un mal mineur dans le contexte du changement climatique – semble malheureusement déborder largement les cercles du pouvoir.

A-t-il donné des éléments d’information, et de réflexion, à un milieu sensible mais peu informé? Pour ceux qui s’étaient donné la peine de venir participer, il y avait largement matière, que ce soit à travers les témoignages vivants de gens venus d’autres pays lors des plénières (non exemptes, il est vrai, d’une dimension de spectacle, plus lourde en termes financiers que riche en information) ou à travers les multiples ateliers, animés par des militants dans l’ensemble très au fait de leur sujet. Le fait que le nucléaire militaire ait trouvé toute sa place dans les ateliers, notamment grâce au traité international récemment signé et au prix Nobel qu’il a valu à ses promoteurs, est un point particulièrement positif, étant donné la séparation de fait entre antinucléaires luttant contre le nucléaire civil et ceux luttant contre les armes nucléaires.

La diffusion sur Internet, en bonne partie déjà effective (voir liste ci-dessous), de vidéos des trois plénières et de quelques ateliers ainsi que d’une vidéo de synthèse de vingt minutes peut être un bon relais du travail d’information accompli, voire pallier un peu le faible relais médiatique. On peut s’interroger toutefois sur le choix des ateliers ayant bénéficié du travail du vidéaste, donc de ce qui restera de mémoire filmique du FSM : les tendances défendant le principe d’un arrêt immédiat du nucléaire resteront invisibles sur le Web, à la différence de celles – dominantes encore aujourd’hui dans l’espace médiatique mais aussi chez les antinucléaires – partisanes d’une sortie progressive.

On pourra aussi regretter le peu de sollicitations à l’engagement militant entendues lors du forum. A croire que la lutte antinucléaire continue à être perçue par les militants eux-mêmes comme l’affaire de groupes spécialisés.

A-t-il fait avancer le débat sur les questions difficiles ou qui divisent ?

Les ateliers, censés être des lieux de débat, ont pour beaucoup pris l’allure de conférences d’experts avec la parole de la salle réduite à la portion congrue. Cette façon de faire, courante dans les milieux politiques dits de gauche, l’est encore plus dans un milieu où l’expertise et la contre-expertise d’accompagnement ont souvent supplanté la lutte politique et sociale contre les centrales. Dans d’autres cas, l’atelier a surtout servi à permettre à l’organisation promotrice d’exposer sa position. La discussion politique entre positions différentes en a été assez largement squeezée. Selon certains, les ateliers les plus intéressants furent ceux menés sans animateurs.

Arrêtons-nous, parmi les questions abordées en atelier, sur celles qui font débat dans le milieu militant antinucléaire.

– L’atelier sur “l’arrêt immédiat du nucléaire” était le fruit d’un compromis laborieux entre trois collectifs, d’accord simplement sur la nécessité absolue d’une telle décision. ADN Savoie a proposé une réflexion nouvelle sur le recours aux échanges européens d’électricité comme possibilité immédiate de compensation, et Décroissance Ile-deFrance a défendu le recours passager aux énergies fossiles. Mais le débat a très vite pris une tournure polémique, éliminant la part de réflexion socio-politique que voulait amener le Collectif contre l’ordre atomique.

– L’atelier sur “nucléaire et changements climatiques” a, semble-t-il, montré la dimension fortement idéologique qu’a prise la question climatique, certaines “grandes voix” déclarant qu'”il n’est pas question de revendiquer l’arrêt immédiat du nucléaire qui conduirait à augmenter les émissions de gaz à effet de serre”, tout en démontrant que cette augmentation ne serait que de 2,7% du total de ces émissions…

– Dans l’atelier sur le démantèlement, où toutes les interventions à la tribune ont montré par un biais ou un autre l’énorme dimension d’un problème qui n’est ni techniquement maîtrisé ni financé, la question cruciale de savoir s’il ne faut pas revendiquer un démantèlement des réacteurs différé, voire leur non-démantèlement après retrait du combustible, a été à peine débattue en toute fin d’atelier.

– La question des méthodes de lutte a été abordée de biais dans divers ateliers, et plus ouvertement dans celui du samedi matin, mais la part faite aux élus verts, évidemment vertement mis en cause, y a parasité un débat qui s’amorçait à peine sur les questions cruciales qui se posent aux antinucléaires “de terrain”: quelles formes d’action directe sont encore praticables? Faut-il nécessairement en passer par l’action spectaculaire? Comment toucher largement une population qui fait l’autruche? Comment briser le mur du silence médiatique? Comment éviter la répression? Etc.

Peu de réponses, ou d’amorces de réponses, à ces questions cruciales auront donc été apportées lors de ce FSM, dont l’un des plus grands défauts est le chevauchement temporel des divers ateliers, qui empêche de bénéficier de l’ensemble de l’information utile et de mener la réflexion de façon suivie et partagée.

A-t-il permis de créer des liens entre groupes militants de divers pays afin de promouvoir les échanges et l’entraide ? Si, comme l’a affirmé Chico Whitacker, le patriarche des FSM, tel est l’objectif principal des FSM, celui-ci aura en partie rempli sa fonction. Sans doute au moins autant grâce aux contacts informels établis dans les couloirs qu’aux échanges permis par les ateliers. Mais ces contacts ne devront pas attendre le prochain FSM prévu en 2019 en Espagne pour se consolider, car, dans un contexte où la crise de l’industrie nucléaire ne cesse de s’approfondir en multipliant les facteurs de risque de catastrophe, la mise en commun des forces devient une nécessité urgente.

En conclusion

Malgré son ambition et le gros travail d’organisation fourni, ce Forum social mondial antinucléaire n’a pas réussi à créer l’événement et n’a que peu contribué à faire avancer le débat entre militants antinucléaires. Sans faire l’impasse sur les faiblesses propres au “mouvement” antinucléaire (1), il y a lieu de s’interroger sur l’utilité de ce style de rencontre pour faire avancer la réflexion sur la réalité des rapports de force et les moyens de faire avancer la lutte dans le cadre concret de chacune des nations nucléarisées. Tout au moins le FSM aura-t-il contribué à la prise de conscience du caractère international de la menace que le nucléaire fait peser sur l’humanité et de la nécessité de rassembler nos forces.

Gianni et Nicole (du Collectif contre l’ordre atomique)

(1) Un débat vient de s’ouvrir à ce sujet avec la publication sur le site de Reporterre d’un article de Gaspard d’Allens, coauteur de Bure, la bataille du nucléaire (“Le mouvement nucléaire est trop vieux, il doit se réinventer“) et une réponse de Guillaume Blavette, administrateur suppléant du RSN, sur son blog de Mediapart (“Non, le mouvement antinucléaire n’est pas un spectre moribond”). Ce débat mérite bien d’autres contributions !

Pour en savoir plus, sur Internet

Présentation radiophonique du FSM dans l’émission “Vive la Sociale” (sur FPP) du 19 octobre 2017 : http://www.vivelasociale.org/les-emissions-recentes/91-fsm-antinucleaire

Textes et comptes rendus d’atelier peuvent être consultés sur le site international des FSM: http://nuclearfreeworld.net/fr/

Le site accompagnant la préparation du Forum (http://fsm-antinucleaire2017.nuclearfreeworld.net/) est censé être fermé fin 2017.

Les vidéos des plénières et de quelques ateliers sont disponibles sur Youtube, regroupées à l’adresse suivante: 

Le nucléaire dans le monde et les coûts du nucléaire : https://www.youtube.com/watch?v=unxEAcc01Yc

Ethos à Fukushima: stratégie de l’ignorance et mainmise du lobby nucléaire international : https://www.youtube.com/watch?v=6UxzVApMe-0

Les actions de désobéissance civile en Europe contre le nucléaire militaire :

https://www.youtube.com/watch?v=6yLZQZXgKek

Nucléaire et finance : le pouvoir des lobbies contre la démocratie :

https://www.youtube.com/watch?v=WLCs3AWnKo4

Vers un mouvement antinucléaire européen : https://www.youtube.com/watch?v=7iRSL3NmQZY

Les enjeux de la gestion de l’eau dans le nucléaire. Bassin fluvial, bassin de luttes ? : https://www.youtube.com/watch?v=hJPOTytGkNQ

Fukushima 2011-2017. Etat des lieux : la multiplication du cancer de la thyroïde chez les enfants : https://www.youtube.com/watch?v=f0Rey2UMW_g

Démantèlement des centrales nucléaires : https://www.youtube.com/watch?v=lCS9kSd9hFs

Santé et nucléaire : de l’invisibilité des travailleurs irradiés au mythe de la radioactivité quasi inoffensive : https://www.youtube.com/watch?v=zPKtr1gKjQc

Sortir du nucléaire : une chance pour les travailleurs et pour l’emploi ! :

https://www.youtube.com/watch?v=MkCHuXrJSdU


Merci Nicole, merci Gianni.

J’ai comme l’impression que les nucléaristes de tous les pays peuvent continuer à dormir sur leurs deux oreilles.

Les cobayes bienveillants, indifférents ou impuissants que nous sommes, si bien « pris en otages » comme on dit dans les médias dominants (« Le nucléaire ou la bougie ! », « Le nucléaire ou le réchauffement climatique ! »), feraient mieux, eux, de dormir moins profondément.

 

http://www.dailymotion.com/video/x70fzr

 

http://www.dailymotion.com/video/x70g6q

 

http://www.dailymotion.com/video/x70plg

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=R4GLAKEjU4w

 

Belle brochette de contre-experts bien installés dans le gâteau à la crème malgré le discours de plus en plus radical, on leur apprend ça maintenant dans les écoles de commerce ? Il vous reste du goudron et des plumes ? :

 

http://www.fukushima-blog.com/article-appel-international-hiroshima-tchernobyl-fukushima-des-crimes-contre-l-humanite-101458831.html

 

http://archivesautonomies.org/IMG/pdf/situs/encyclopediedesnuisances/edn-n08.pdf

 

https://www.youtube.com/watch?v=BWcTygNI-YE

 

 

 

 

 

Parution d’un livre: être Paysan ensemble 1860- 1990: une page d’histoire du syndicalisme paysan dans la Drôme

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SYNOPSIS :

De 1960 à 1990, le syndicalisme agricole drômois a été mené par un groupe de militants paysans motivés par l’engagement collectif. Réalisé à partir d’une quarantaine de témoignages, l’ouvrage présente les itinéraires de vie de ces militants qui ont connu le passage du statut de paysan à celui de chef d’exploitation. Trente ans plus tard, ils affirment l’efficacité des luttes pour répondre aux problèmes des agriculteurs, mais aussi pour redonner du sens au métier de paysan.

Lutte contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires de Bure – Pluie de convocations

note  Si tu habites dans la Drôme  ou  sur les contreforts du vivarais, si tu penses  que la lutte qui se mène à Bure est essentielle ; ça serait l’occasion de se rapprocher  du groupe   de  recherche autour de la lutte  contre l’enfouissement à  Bure ( celui-ci est  en constitution) tu peux les joindre par les  adresses du laboratoire..” face à la Privatisation de la violence qui à partir du 2 janvier, les agents de sécurité privée auront le droit d’être dotés de matraques, de bombes lacrymogènes et, surtout, d’armes à feu… on doit s’organiser”

 


Une pluie de convocations

En septembre dernier le juge d’instruction de Bar-le-Duc a supervisé une série de perquisitions opérées le 20 septembre 2017 dans le cadre d’une commission rogatoire suite aux dégradations commises à l’Hôtel- restaurant du site de l’Andra à Bure durant la semaine d’action de juin 2017.

Dans ce cadre, des enquêteurs de la Section de Recherche criminelle de la gendarmerie de Nancy mènent une enquête poussée qui s’étend plus largement aux événements antérieurs de l’été 2016, des 23 et 30 janvier 2017, du 18 février 2017, de mai 2017, de juin 2017, du 14 juillet 2017 et du 15 août 2017 et sans doute davantage. Depuis janvier 2017, les convocations en audition libre ou les citations à comparaître au tribunal se succèdent aléatoirement auprès de personnes dont les plaques d’immatriculation ont été relevées à l’occasion de ces événements, de personnes contrôlées ou conduites aux postes lors de contrôles routiers à différents moments de l’année, de personnes prétendument identifiées sur des photos, par leurs affaires perdues ou par des agents lors de journées de mobilisation, ou encore de militant-e-s associatifs en lutte contre le projet Cigéo.

Nous avons de bonnes raisons de penser que ces convocations vont aller en s’intensifiant au cours de l’année 2018 et qu’elles visent, à travers des enquêtes préliminaires liées aux plaintes en série déposées par des responsables de l’Andra ou des poursuites engagées à l’initiative du procureur de la république, à nourrir une procédure bien plus lourde destinée à étouffer la lutte avec sa judiciarisation et une intimidation policière (déjà très perceptible sur le terrain avec une présence constante et des coups de pression de la part des gendarmes mobiles). L’association de malfaiteurs est un cadre judiciaire maintes fois décrié, flou, fondé sur du délit d’intention et nourri par des présupposés sécuritaires du ministère de l’Intérieur. Sous couvert de convocation en audition libre ou en qualité de témoin, il s’agit progressivement de nourrir un dossier inconsistant au départ à à charge à l’arrivée. La méthode éprouvée en d’autres endroits est perverse et épuise les énergies, suscite les peurs, dissocie les militant-e-s avant de faire tomber un couperet judiciaire de milliers de pages quelques années plus tard, en resserrant le champ sur quelques obstiné-e-s considéré-e-s comme responsables en fin de course.

Face à cette répression de basse intensité, il est essentiel d’être solidaire-s contre la volonté de scinder le mouvement par les menaces, l’intimidation, de montrer notre cohésion au-delà de notre diversité d’opinions et de pratiques. C’est en communicant sur les convocations, en nous tenant informé-e-s les un-e-s les autres, en définissant collectivement nos lignes de défense et de résistance, en conservant notre farouche et joyeuse détermination à résister et en refusant de nourrir les fantasmes sécuritaires avec des déclarations en audition, que nous disperserons le fantasme d’une association de malfaiteurs, là où il y a surtout de notre part l’expression d’un furieux sentiment d’injustice et de révolte. Face une corruption organisée, institutionnalisée autour d’un projet radioactif qui progresse proportionnellement à l’omerta, la résignation et les mensonges scientifiques qu’il génère, nous ne nous laisserons pas atomiser, nous sommes nombreuses à vouloir vivre, créer et lutter ici, avec une vision politique et sociale qui va au-delà de la seule lutte antinucléaire !

Des chouettes hiboux de la legal team de Bure

AGENDA

Un atelier d’autodéfense juridique face aux auditions aura lieu à Bure le 22 janvier dans l’après-midi à la Maison de Résistance, au lendemain de l’Assemblée de lutte du 21 janvier.

EN CAS DE CONVOCATION OU D’INTERPELLATION

Contactez arr@riseup.net

* Si vous avez été contrôlé-e-s et/ou conduit-e-s au commissariat pour un délit quelconque autour de Bure

* Si vous êtes convoqué-e-s, afin que nous en discutions ensemble plutôt que vous restiez isolé-e-s face à cela

* Si vous avez été convoqué-e-s et auditionné-e-s par la police, pour que nous puissions déterminer ensemble des implications

* Si vous êtes convoqué-e-s devant un tribunal, pour une assistance juridique »

(reçu par mail)

 

Feux de la Saint-Sylvestre

attaque.noblogs.org

Europe 1 / lundi 1er janvier 2018

Dunkerque, 31 décembre 2017

Au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, 1.031 véhicules ont été incendiés et 510 personnes ont été interpellées en France, des chiffres en hausse par rapport à l’an dernier, a indiqué lundi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié sur Twitter. La nuit de dimanche a notamment été marquée par la violente agression dont ont été victimes deux policiers à Champigny-sur-Marne. Au total, le ministère de l’Intérieur a comptabilisé huit policiers et trois militaires de l’opération Sentinelle blessés.


Au total, « 1.031 véhicules ont été incendiés, soit directement, soit par propagation », annonce le ministère. « Si ce nombre demeure moins élevé qu’en 2012 (1.193) et 2013 (1.067), il est en légère hausse par rapport à l’an dernier (2016, 935). Ces faits ont concernés les départements urbains traditionnellement touchés par ce phénomène », complète la Place Beauvau. Concernant les arrestations, « 510 personnes ont été interpellées, en augmentation sensible par rapport à l’an dernier (454 interpellations en 2016). Il en est de même du nombre de personnes placées en garde à vue durant la nuit (349 gardes à vues en 2017, contre 301 en 2016).

Un peu partout en France, les médias régionaux ont décompté un certain nombre de voitures brûlées pendant la nuit de la Saint Sylvestre. En région île-de-France, Le Parisien donne les chiffres de 250 voitures brûlées et 197 personnes placées en garde à vue. D’après Ouest France, cinq véhicules ont été brûlées à Rennes. En Auvergne-Rhône-Alpes, une dizaine de véhicules ont été visé, selon Le Dauphiné.

A Strasbourg, on recense pas moins de 75 véhicules brûlés selon le syndicat de police Alliance, et France Bleu Alsace ajoute qu’une quinzaine de voitures auraient aussi été mises à feu à Mulhouse et six à Colmar. La Voix du Nord rapporte la dégradation de deux véhicules à Dunkerque, et neuf dans la région de Roubaix à croire Nord Éclair. Enfin, à Toulouse, plus de 40 voitures ont été incendiées relate La Dépêche.

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Champigny (Val-de-Marne) : « Sous tous les cieux sans vergogne, c’est un usage bien établi, dès qu’il s’agit de rosser les cognes, tout le monde se réconcilie… »

extrait du Parisien / mardi 2 janvier 2018

A Champigny, deux fonctionnaires ont été attaqués dimanche soir, dont une femme rouée de coups à terre. Une agression dénoncée par le président de la République. A Aulnay-sous-Bois, un policier a été frappé à la tête lors d’un contrôle. […]
Dans la nuit du réveillon, deux policiers ont été roués de coups alors qu’ils arrivaient les premiers sur une rixe à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). L’officier s’est vu prescrire huit jours d’ITT, sa collègue sept. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, s’est rendu lundi soir au commissariat de Champigny.

Le syndicat policier Alliance a immédiatement fait part de sa colère. « Ce lynchage de policiers est inacceptable, s’indigne Frédéric Lagache [le conard ci-contre; NdAtt.] , secrétaire général adjoint du syndicat Alliance. Lorsqu’on s’en prend verbalement ou physiquement aux policiers, la sanction doit être exemplaire. Or ce n’est pas le cas la plupart du temps. Aujourd’hui, il est temps de revenir aux peines planchers pour les agresseurs de policiers. »

Le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI) [proche de la CFDT – la gueule du chefaillon à droite; NdAtt.] estime, lui, que « ces images reflètent malheureusement le quotidien des policiers ». « Il faut que l’exécutif réagisse aussi aux personnes — même quand il s’agit d’artistes — qui appellent publiquement à la haine antiflic », relève Christophe Rougé, chargé de communication du SCSI.

Il était un peu plus de minuit à Champigny quand la tension a monté brutalement lors d’une soirée organisée dans un hangar loué pour l’occasion, dans une zone industrielle. Selon nos informations, un premier groupe aurait été refoulé de cette soirée où le tarif d’entrée était de 15 €. Mais il serait revenu à la charge en enfonçant une porte.
Plusieurs centaines de personnes sont à l’extérieur de la salle et se retrouvent dans l’échauffourée. « Ils ont commencé à casser à peu près tout ce qu’ils voyaient », soupire un policier. Sur une vidéo, on voit notamment des jeunes retourner une voiture. « Ils ont forcé la grille, démoli le muret. Le plafond en Placo est tombé ! Ils m’ont même giflé », souffle le gérant.
C’est dans ce contexte très tendu que l’officier de permanence du district et sa collègue foncent sur place sans attendre les renforts. On connaît la suite : sur la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux intitulée par ceux qui l’ont postée « Elle a pris chère (sic) », on voit la policière, tombée au sol, qui reçoit des coups violents, notamment au visage et en bas des reins. […] L’officier, lui, a le nez cassé. Quand les renforts arrivent, les auteurs du lynchage s’enfuient. Deux personnes ont toutefois été interpellées pour des jets de projectiles. […]

Selon nos informations, une autre agression de policiers a eu lieu à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). C’est dans le secteur de Tourville et de la cité des 3000 que les forces de l’ordre sont intervenues pour contrôler un scooter volé et chargé. Un fonctionnaire de la brigade anticriminalité (BAC) a reçu plusieurs coups au niveau de la tête lors de l’intervention. L’un de ses collègues a fait usage de son arme de service pour se dégager. Le policier blessé a été transporté à l’hôpital Robert Ballanger pour subir un pour examen. Il a reçu plusieurs coups au niveau de la tête et souffre de contusions. Il s’est vu délivrer huit jours d’incapacité totale de travail. Selon nos informations, trois suspects ont été interpellés avant d’être placés en garde à vue.

Tag plus ancien que ces réjouissances de la Saint-Sylvestre (image reprises de La rue ou rien)

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250 voitures partent en fumée en Île-de-France

Le Parisien / lundi 1er janvier 2018

Ce bilan, établi pour la zone police, est légèrement en hausse par rapport à l’année dernière. Habituel corollaire de la nuit de la Saint-Sylvestre, 250 voitures ont été brûlées en zone police, dans la région Ile-de-France. 163 véhicules ont été incendiés à Paris en petite couronne, soit une trentaine de plus que l’an dernier. Parmi ces voitures, une cinquantaine ont été touchées par propagation.
En grande couronne, 87 véhicules ont brûlé, dont 20 par propagation, soit sensiblement autant que pour la Saint-Sylvestre 2017.
Toujours pendant cette nuit de Nouvel An francilienne, 197 personnes ont été placées en garde à vue pour divers motifs. Trois policiers ont été blessés en petite couronne.

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Val-de-Marne : 23 bagnoles incendiées

Le Parisien / lundi 1er janvier 2018

Outre les événements de Champigny où deux policiers ont été tabassés, la nuit de la Saint-Sylvestre a une nouvelle fois été marquée par des incendies de véhicules et des violences urbaines. Sur le département, 23 véhicules ont ainsi été incendiés à Limeil, Villejuif, Nogent, Choisy, Valenton, Créteil, Villeneuve-Saint-Georges, Boissy, Chennevières et Vitry. 25 personnes ont été placées en garde à vue pour divers délits.
A Limeil, les forces de l’ordre ont dénombré cinq feux de poubelles, deux scooters incendiés. Les sapeurs-pompiers ont été pris à partie lors de leur intervention, ce qui a nécessité des renforts de police pendant trois heures. A Choisy, une personne a été transportée par les pompiers après avoir été blessée par coup de couteau suite à un vol à main armée dans une boulangerie. Un véhicule de police a été dégradé après avoir reçu des projectiles. Des effectifs d’une compagnie d’intervention ont eux aussi reçu des projectiles à Fontenay.

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Savigny-sur-Orge et Saint-Michel (Essonne) : Il y en a qui prennent de l’avance

Le Parisien / lundi 1er janvier 2018

Avant les voitures brûlées du Nouvel An, la police a dû faire face aux voitures dégradées en Essonne. Dimanche, une patrouille est appelée à Savigny-sur-Orge. Des affrontements se sont produits dans le quartier des Prés-Saint-Martin. En quittant les lieux, plusieurs personnes ont dégradé une dizaine de véhicules en s’en prenant aux pare-brise, carrosseries…
Quelques heures plus tard, vers 19 h 30, la police est de nouveau appelée pour des dégradations d’une dizaine de véhicules. Cette fois-ci, les plaignants appellent de la rue du Général-de-Gaulle à Saint-Michel-sur-Orge. Grâce à la plaque d’immatriculation d’une voiture en fuite, la police parvient à interpeller 8 jeunes hommes, dont un mineur. Placés en garde à vue, ils ont nié toute implication dans ces deux affaires. La police n’ayant pas encore reçu toutes les plaintes et devant procéder au visionnage de la vidéoprotection, les 8 suspects ont été remis en liberté ce lundi.

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Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) : L’année se termine bien, avec des flics caillassés

Le Parisien / lundi 1er janvier 2018

L’année 2017 s’est terminée plutôt violemment à Dammarie-les-Lys, dimanche soir. Vers 23 h 45, une voiture de police qui patrouillait dans la Plaine-du-Lys s’est fait caillasser par une vingtaine de jeunes munis de projectiles divers à hauteur du rond-point des 80-Parlementaires. Un seul a été interpellé : un Dammarien âgé de 18 ans et demi qui n’a pas reconnu les faits. Il a été placé en garde à vue et pourrait être jugé en comparution immédiate ce mardi après-midi au tribunal correctionnel de Melun.

 

extrait du Le Parisien / mardi 2 janvier 2017

Ses dénégations n’ont rien changé. Brian, âgé de 18 ans, a été condamné à six mois de prison ferme, lors des comparutions immédiates au tribunal de Melun, ce mardi après-midi. Il était jugé pour des violences sur des policiers, commis dans le quartier de la Plaine-du-Lys, à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), le soir du nouvel An.
« On est dans un contexte particulièrement délicat. Il est inadmissible que les policiers soient caillassés alors qu’ils ne font que leur travail », a martelé la procureur de la République lors de ses réquisitions. Elle a demandé huit de prison avec un mandat de dépôt.
Vers 23 h 45, dimanche, une patrouille de police circule dans le quartier lorsqu’une bouteille de bière se fracasse sur son véhicule. Les policiers s’arrêtent quelques mètres plus loin. « Une vingtaine d’individus jettent des canettes, des pierres, des bouteilles en verre », résume le président qui parle « d’échauffourées ». Les policiers répliquent alors avec des tirs de balles en caoutchouc et des grenades de gaz lacrymogène. Personne n’a été blessé. Six véhicules de police, dont trois de la brigade anticriminalité, arrivent en renfort. Les premiers policiers décrivent alors un jeune homme au blouson rouge, noir et blanc en train de s’enfuir. Une autre patrouille l’interpelle à 150 m de là. […]

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Val d’Oise : On peut faire mieux…

Le Parisien / mardi 2 janvier 2018

Le phénomène des voitures brûlées la nuit de la Saint-Sylvestre est en nette baisse. Seize à dix-sept voitures auraient été incendiées dans la nuit entre dimanche et lundi, sur tout le territoire du Val-d’Oise, alors qu’il y en avait eu 33 l’an passé. Ce chiffre est assez proche du nombre d’infractions de ce type relevé parfois au cours d’une nuit dans l’année.
À Saint-Gratien, la sénatrice, conseillère municipale et ancien maire, Jacqueline-Eustache-Brinio dit n’avoir relevé aucune voiture brûlée dans sa commune. « Ça fait quelques années que c’est comme ça, mais ce n’est pas un phénomène qui nous a beaucoup touchés », indique-t-elle. Sarcelles compte cinq voitures brûlées, ce qui confirme la tendance.
Les violences à l’encontre des forces de l’ordre qui accompagnaient généralement les incendies sur la voix publique, ont disparu. Des policiers d’Argenteuil ont bien essuyé un jet de pierre, mais le projectile est tombé à côté.

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Toulouse : Bagnoles en flammes et affrontements avec les keufs

France3 / lundi 1er janvier 2018

Le quartier toulousain du Mirail a connu une nuit de la Saint-Syvestre particulièrement agitée. Des affrontements ont opposé les forces de l’ordre à une centaine de jeunes et une cinquantaine de véhicules ont été incendiés.
Pendant toute la nuit de la Saint-Sylvestre des affrontements ont opposé une centaine de personnes du quartier du Mirail, notamment à La Reynerie, aux forces de l’ordre qui, de source policière, ont eu « beaucoup de mal à contenir et limiter les exactions« .
Les forces de l’ordre, caillassées par des jeunes gens « extrêmement déterminés », ont fait usage de nombreuses grenades lacrymogènes.
Une cinquantaine de voitures ainsi qu’une caravane ont été brûlés. Des véhicules de police ont été endommagés.
Aucun blessé n’est pour l’heure à déplorer. Il n’y aurait pas eu d’interpellation.
Dans un communiqué, le syndicat Unité SGP Police Midi-Pyrénées a souligné le « professionnalisme (…) » et le « sang-froid des policiers qui ont fait face à des situations aussi dangereuses qu’intolérables puisque provoquées ».
Pour sa part, le syndicat Alliance déplore « des évènements devenus sur Toulouse une triste habitude ». « Il reste un gros travail à faire sur les cités », poursuit Alliance qui formule « des voeux pour les Toulousains et leur sécurité de renforts d’effectifs policiers d’un minimum de 150 fonctionnaires ».

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Besançon : Ce sont la halte-garderie et la ludothèque qui mangent

L’Est Républicain / lundi 1er janvier 2017

La halte-garderie et la ludothèque du quartier des 408 sont parties en fumée, dans la nuit du réveillon, à la suite d’un acte volontaire […].
Vers 1 h 30, des mains malveillantes ont d’abord levé de force un volet, brisé une vitre, puis introduit une sorte de cocktail Molotov à l’intérieur du bâtiment, qui abrite également une épicerie solidaire, une salle polyvalente et les locaux d’activités de la maison de quartier.
Les pompiers, dont la caserne se situe à une centaine de mètres à peine, sont très vite intervenus. Leur réactivité a permis de sauver le reste du bâtiment, mais les dégâts restent très importants.
Tout le matériel de la halte-galerie, ainsi que les livres, les jouets de la ludothèque ont été totalement détruits. L’espace calciné – entre 200 et 300 m² au total – sera confiné dans les semaines et mois à venir, le temps que les travaux interviennent.
Les policiers ont procédé, dès cette nuit, aux constatations et prélévements d’usage. Le quartier est équipé de plusieurs caméras de vidéosurveillance, qui pourraient être utiles aux enquêteurs pour identifier le ou les auteurs de cet acte déplorable.
« C’est un geste criminel et inacceptable », réagissait ce lundi matin le maire de Besançon, présent ce lundi matin sur place aux côtés d’autres élus municipaux et du directeur de cabinet de la préfecture. « Ceux qui ont fait ça détruisent des lieux qui servent aux gens du quartier. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’on maintiendra les services publics partout. Pas de zone de non-droit. La république restera là », a ajouté Jean-Louis Fousseret.
Une dizaine d’enfants profitaient de la halte-garderie. Des solutions seront proposées aux familles impactées, notamment via d’autres structures aux Époisses ou à Megevand. Perte sèche également concernant la ludothèque des 408, qui était très fréquentée, très appréciée par les plus jeunes et leurs parents.
Après la police, après les élus, après le personnel municipal missionné pour charger les débris noircis dans la benne, place désormais aux experts en assurance et en travaux. La municipalité estime d’ores et déjà le préjudice de cet incendie volontaire à « plusieurs centaines de milliers d’euros ».

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france bleu  Drome Ardèche             lundi 1 janvier 2018 à 12:26 – Mis à jour le mardi 2 janvier 2018 à 10:34

Des voitures brûlées en Drôme Ardèche pendant la nuit de la Saint-Sylvestre

Les chiffres précis sont contrôlés par le ministère mais une quinzaine de voitures auraient brûlé dans la Drôme. Quelques véhicules incendiés aussi en Ardèche.

Avec le passage à la nouvelle année, certains ne trouvent rien de plus intelligent que de brûler des voitures.
L’information, sensible, est contrôlée par le ministère de l’Intérieur et les préfectures mais d’après ce que nous savons, un peu plus d’une quinzaine de voitures ont été calcinées dans la nuit de la Saint-Sylvestre, en Drôme et en Ardèche.

Valence et Romans

Le plus gros de ces voitures incendiées se trouvent dans la Drôme, essentiellement dans les villes de Valence et de Romans où au total une quinzaine de véhicules ont été brûlés. La plupart dans les quartiers du Plan (à Valence) et de la Monnaie (à Romans).

Quelques feux de voitures en Ardèche

En Ardèche, rien de notable dans les villes de Privas, Aubenas ou Guilherand-Granges. En revanche une voiture a été retrouvée calcinée à Rompon, une autre au Teil (qui avait été volée), et une autre à Annonay (pour laquelle est soupçonnée une arnaque à l’assurance).

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Alsace : Les flics au mortier !

FranceBleu / lundi 1er janvier 2017

Comme chaque année, c’est à Strasbourg que se sont concentrés la plupart des incidents de la nuit du Nouvel An en Alsace. Selon le syndicat de police Alliance, cinq policiers ont été légèrement blessés, dont quatre victimes de tirs de pétards de type mortier. Deux agents ont été visés au niveau des jambes dans le quartier du Neuhof, allée Reuss. L’un a subi des examens après avoir vu un mortier exploser près de son oreille près du parc des Poteries, rue Colette. Un autre policier a été touché à la main, dans le quartier de l’Esplanade, avenue du général de Gaulle.
À Strasbourg, une quinzaine de personnes ont été interpellées dans le cadre de violences urbaines. « Tirer des mortiers sur les forces de l’ordre, c’est malheureusement une triste tradition », commente Sébastien Gérardin [sa sale gueule ci-contre; NdAtt.] , secrétaire général du syndicat Alliance dans le Bas-Rhin : « On a également vu des pompiers être pris pour cible. Ce sont des images affligeantes. »
Lundi 1er janvier, ni la préfecture du Bas-Rhin ni celle du Haut-Rhin n’ont communiqué autour du bilan officiel de la nuit de la Saint-Sylvestre. Le syndicat Alliance parle de son côté de 75 voitures brûlées à Strasbourg, contre une cinquantaine l’année dernière. On compte sept interpellations dans le cadre d’incendie et de tentatives d’incendie. Deux voitures ont également brûlé à Sélestat, et une à Haguenau.
Au total dans le Bas-Rhin, 1.500 policiers, gendarmes et militaires de l’opération Sentinelle étaient mobilisés cette nuit de la Saint-Sylvestre, dont 1.000 rien que dans l’agglomération strasbourgeoise.
Selon nos confrères des DNA, les pompiers sont sortis près de 200 fois dans le département du Haut-Rhin, où plus d’une quarantaine de voitures auraient été incendiées. À Mulhouse, il y en aurait eu plus d’une vingtaine dans les quartiers Drouot et Bourtzwiller. On compte aussi 17 personnes interpellées pour des outrages, des attroupements, des rébellions et des jets de pierres. Moins d’une dizaine de voitures auraient été incendiées sur Colmar.[…]
Les policiers de Colmar qui ont interpellé un majeur et un mineur de 16 ans : lorsqu’ils sont intervenus sur des feux de poubelles rue de Lausanne, les forces de l’ordre ont été accueillies par des jets de pierres, l’un d’entre eux a lancé un engin en verre et sentant l’essence. Ils ont été relâchés après leur garde à vue, l’enquête se poursuit.

Strasbourg

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Nantes : Voitures en flamme et barricades

Ouest-France / lundi 1er janvier 2018

Des voitures ont brûlé la nuit dernière dans l’agglomération nantaise. Cinq personnes ont été interpellées pendant le réveillon et placées en garde à vue.
C’est devenu l’apanage des soirées de réveillon du 31 décembre, et Nantes n’y échappe pas. Des voitures ont été incendiées la nuit dernière à plusieurs endroits de l’agglomération.
Depuis plusieurs années, l’Etat ne communique plus sur le nombre de véhicules détruits, pour ne pas entretenir un effet de rivalité entre les quartiers. Donc pas de comptage officiel et précis. Selon nos informations, une vingtaine de voitures ont brûlé cette nuit. Et ce matin, plusieurs carcasses calcinées ont été enlevées, notamment quartier Malakoff, et à Saint-Herblain.
Les forces de l’ordre ont dû faire face à des tensions, dans ce quartier de Malakoff, où des jeunes gens avaient construit des barricades à l’aide de poubelles, auxquelles ils ont mis le feu. Ces violences n’ont pas fait de blessé. Quatre personnes ont été interpellées dans ce secteur et ont été placées en garde à vue. Une personne a été interpellée à Rezé, après un incendie de voiture.
Plus de cinq cents policiers et gendarmes étaient mobilisés sur l’ensemble du département, et autant de pompiers.

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Puy-de-Dôme : une quinzaine de véhicules incendiés (et le cabinet d’expertise comptable en bonus)

La Montagne / mardi 2 janvier 2017

Une quinzaine de véhicules ont été incendiés dans la nuit du 31 décembre, essentiellement dans l’agglomération de Clermont-Ferrand. Dans le Puy-de-Dôme comme ailleurs, les consignes ministérielles sont claires: les incidents survenus lors de la Saint-Sylvestre ne doivent faire l’objet d’aucune communication officielle.
Néanmoins, selon nos informations, le passage de 2017 à 2018 s’est globalement effectué en douceur dans le département. Sur les routes, les forces de l’ordre présentes en nombre entre dimanche soir et lundi matin n’ont pas relevé d’excès massifs: en zone gendarmerie par exemple, seulement vingt automobilistes alcoolisés ont été épinglés au fil des trente-deux points de contrôle mis en place.
Comme chaque année, la nuit a tout de même été marquée par plusieurs incendies volontaires. Principale cible: des véhicules en stationnement. Une quinzaine au total ont été détruits pendant la nuit. Ce mardi matin, quatre épaves calcinées sont encore visibles sur un seul et même parking de la rue de Flamina, au nord de Clermont-Ferrand.
L’embrasement de plusieurs containers à poubelles dans la même artère a fait éclater la vitrine d’un cabinet d’expertise comptable. Les employés ont repris le travail ce mardi matin dans une forte odeur de brûlé.

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Rhône : Une nuit relativement calme, mais quand-même 78 voiture qui finissent en cendres

Le Progrès / mardi 2 janvier 2017

Dans la région lyonnaise, en zone police, 61 véhicules ont été incendiés la nuit de la Saint-Sylvestre et 17 ont brûlé par propagation.
Et contrairement à ce qu’affirmait la Préfecture lundi, ce bilan est en hausse par rapport à l’année dernière, où l’on comptait 54 véhicules incendiés et 20 brûlés par propagation.
Pas d’agression violente comme ont pu en vivre des policiers à Champigny-sur-Marne et à Aulnay-sous-Bois, en région parisienne. Pas de guet-apens non plus pour les sapeurs-pompiers protégés dans leurs interventions par des forces de l’ordre largement déployées sur la voie publique. La soirée et la nuit de la Saint-Sylvestre avaient été placées sous haute surveillance. 860 policiers, gendarmes et militaires avaient été mobilisés pour assurer le bon déroulement des festivités du Nouvel An. […]

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Sarthe : Neuf voitures en feu

Le Maine Libre / lundi 1er janvier 2017

Durant la nuit de dimanche à lundi, les pompiers sont intervenus à plusieurs reprises sur des incendies, au Mans, mais aussi en campagne.
Au Mans, trois quartiers ont été touchés : Vauguyon, avec un feu de poubelle rue Robert-Collet vers 21 h 20, puis un premier feu de voiture rue Alfred-Sisley vers 21 h 40 et un second rue Jean-Bart, à l’angle de la rue de Ruaudin, vers 23 h 25 ; les Sablons, avec un feu de voiture rue des Pyrénées vers 22 h 25 et un feu de voiture qui s’est propagé à deux autres véhicules rue d’Espagne vers 3 heures ; Bellevue, avec un feu de poubelles avenue de Belgrade vers 1 heure.
En dehors du Mans, les pompiers sont intervenus à Allonnes pour deux feux de voitures rue Maurice-Ravel vers 19h30 dimanche, pour un feu de haie à Aubigné-Racan vers 2 heures ce lundi et à Torcé-en-Vallée pour un feu de voiture vers 7h45. Ce sont donc neuf voitures qui ont brûlé entre dimanche et lundi en Sarthe.

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Nord : Neuf incendies de voitures à Roubaix et Wattrelos (beaucoup moins que l’année dernière)

La Voix du Nord / lundi 1er janvier 2017

En tout, les sapeurs-pompiers de Roubaix sont sortis dix-huit fois de leur caserne pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. Ils sont intervenus neuf fois pour circonscrire des feux de voitures volontaires à Roubaix et Wattrelos et neuf fois pour des malaises ou des blessés à domicile. Si, avec ces neuf sorties, la nuit dernière entre 22 h 44 et 6 h 20, les sapeurs-pompiers reconnaissent «  une nuit plus calme qu’avant  », ils estiment toujours à forte raison que ces dégradations «  ne sont pas normales. » Ils se souviennent toutefois de nuits de la Saint-Sylvestre plus agitées les années précédentes, passée à éteindre des feux de voitures volontaires dans tout le Roubaisis.
Pour rappel, une vingtaine d’incendies de ce type avaient été répertoriés l’an dernier dans la nuit du 31 décembre 2016 au 1er janvier 2017.

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Nord : Nuit agitée à Dunkerque

La Voix du Nord / lundi 1er janvier 2017

Comme tous les ans, des incendies ont marqué la nuit du réveillon dans le Dunkerquois. Dès minuit passé, les mises à feu ont débuté. Ce sont d’abord des poubelles qui ont été incendiées entre à 0 h 30 et 1 h 20, rue du Jaguar aux Glacis, puis rue de la Ferme à Petite-Synthe et enfin rue du Jeu-de-Mail.
Vers 2 h, un premier véhicule a été incendié route de Steendam à Coudekerque-Branche, puis un quart d’heure plus tard, un second véhicule a été détruit par les flammes sur un parking de la rue d’Aquitaine, à Grande-Synthe.
Entre trois heures et 6 h 30, les feux de poubelles ont repris, rue Jeanne-d’Arc à Grande-Synthe, rue de Belle-Vue, près de la gare de Dunkerque, ainsi que route de Bergues, à Cappelle-la-Grande.
La vitre de l’arrêt de bus Reynaert, boulevard de la République, à Malo, a été brisée.

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Béziers (Hérault) : Feux de poubelles et de voitures

Midi-Libre / mardi 2 janvier 2018

Bien qu’il soit encore difficile d’avancer un bilan définitif, il semblerait que le Biterrois soit particulièrement concerné par les incendies de voitures et autres poubelles.
Tous les ans à pareille période, les feux de voitures et de poubelles se multiplient dans le Biterrois. La nuit de la Saint-Sylvestre n’a pas dérogé à cette triste règle.
De 22 h à 2 h 30 du matin, les pompiers ont eu fort à faire avec quelques incendiaires qui ont détruit des voitures et des conteneurs à ordures.
Pour l’heure, la préfecture ne confirme ni ne commente les chiffres. Une seule certitude, le Biterrois a été le secteur du département de l’Hérault où l’activité a été la plus soutenue. On parle tout de même d’une dizaine de voitures. Mais rien n’est confirmé…

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Belfort : Et quatre

L’Est Républicain / mardi 2 janvier 2018

Une nouvelle fois, la nuit du réveillon de la Saint-Sylvestre a été le théâtre de violences urbaines gratuites. Quatre véhicules et cinq poubelles ont été détruits par le feu cette nuit de Nouvel an. Les pompiers sont intervenus principalement entre 22 h et 23 h 15. À 18 h, une poubelle a été incendiée près de la résidence Louis-Clerc, à Delle. À 22 h, c’est une voiture qui s’est embrasée à côté de l’école Jean-Macé d’Offemont. À 22 h 35, une poubelle est partie en fumée rue Brossolette, à la Miotte, à Belfort. Au même moment, une poubelle flambait rue de Copenhague (Résidences). À 22 h 50, rue Aristide-Briand à Offemont, c’est une voiture qui a été incendiée. À 23 h, une poubelle s’est embrasée impasse des Champs-Blessonniers à Beaucourt, en même temps qu’un véhicule rue Léon-Blum (Résidences) à Belfort. Un nouveau feu de voiture s’est produit à 23 h 15 rue Brossolette à Belfort. Enfin, une poubelle a été incendiée à 1 h 30 près de l’école primaire Rucklin à Belfort.

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Rennes : Cinq bagnoles en feu et un pompier à terre

Ouest-France / lundi 1er janvier 2018

Cinq voitures ont brûlé durant la nuit du Nouvel An sur le secteur de Rennes. Par ailleurs pompier a été agressé lors d’une intervention de secours à Saint-Jacques-de-la-Landes.
Les pompiers rennais estiment que la nuit a été relativement calme par rapport à d’autres années, mais elle s’est tout de même soldée par cinq feux de voiture. La première intervention a eu lieu vers minuit sur un feu de voiture sur le parking aérien du Blosne place de Banat. Le feu s’est propagé dégradant  une seconde voiture. A 2h 50 deux autres voitures étaient en feu rue Jules Lallemand, dans le quartier de Cleunay, le feu a endommagé un troisième véhicule. A l a même heure deux autres voitures ont brûlé square de Nimègue, à nouveau dans le quartier du Blosne.
Par ailleurs un pompier a été agressé dans le cadre d’une intervention de secours à 4 h du matin, à Saint-Jacques-de-la-Landes. Un homme de 22 ans ivre a donné un coup de pied provoquant la chute du pompier. Il a été placé en garde à vue au commissariat.

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Poilley (Ille-et-Vilaine) : Vive les vandales à la campagne et nique la France !

La Gazette de la Manche / mardi 2 janvier 2018

La commune de Poilley, dans le Nord-Est de l’Ille-et-Vilaine, s’est réveillée lundi 1er janvier 2018 avec un spectacle déplorable. Plusieurs biens publics ont été la cible de dégradations lors de la nuit du Réveillon de la Saint-Sylvestre.
« La vitre de l’abris de bus est cassée », peste le maire de Poilley, Gérard Barbedette, qui présente une longue liste de dégradations. « Ils s’en sont pris à la boîte aux lettres de La Poste, mais aussi à l’école où ils ont défoncé une porte. Des trottinettes et des jeux pour les enfants de l’école ont été retrouvés en pagaille à travers le bourg. Les guirlandes du sapin ont été arrachées et cassées. »
Mais le plus difficile à avaler pour le maire reste le monument aux morts vandalisé. « Le blason aux couleurs du drapeau tricolore, qui se trouvait au pied du monument aux morts, a sans doute été « shooté ». S’attaquer aux morts pour la France , je trouve ça déplorable, lâche et inadmissible. »
Le maire a donc déposé une plainte et précise qu’une enquête de la gendarmerie est en cours pour retrouver le ou les auteurs de cette série de dégradations.

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Oise : Ça chauffe à Creil et Beauvais, ça boit à la campagne…

Le Courrier Picard / lundi 1er janvier 2018

Le dispositif était impressionnant : une centaine de policiers nationaux et plus de 300 gendarmes déployés sur l’ensemble du département de l’Oise. La nuit de la Saint-Sylvestre a beaucoup mobilisé parmi les agents.
En zone police, c’est-à-dire à Beauvais, Creil, la nuit a été quelque peu agitée. Une quinzaine de voitures ont été brûlées entre Creil et Beauvais. Dans la ville préfecture, des incidents ont éclaté dans le quartier Saint-Lucien. Des jeunes gens ont cherché le contact avec la police. Ces accrochages ont nécessité l’intervention de CRS déployés à Creil, jusqu’à 2 h 30 du matin. Six personnes ont été interpellées et un véhicule de police a été dégradé. Dans le secteur de Compiègne, la soirée est restée globalement calme.
En zone gendarmerie, on dénombre 4 voitures incendiées. Deux dans le quartier Saint-Siméon et du Réservoir de Noyon. Les gendarmes ont été sur le terrain dès 17 h afin de lutter contre l’alcoolémie excessive des fêtards. Quelque 2 000 véhicules ont été contrôlés. En tout, sept cas d’alcoolémie ont été décelés et deux usages de stupéfiants. 80 contraventions ont été dressées et un vol à l’arraché a même été élucidé. Un homme avait volé un téléphone portable à une femme, dans la rue, à Gouvieux, vers 19 h. Les gendarmes, nombreux, l’ont interpellé rapidement.
La nuit aura donc été plus calme que les années précédentes, de l’aveu de tous les intervenants.

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Aurillac (Cantal) : Ici aussi on crame des bagnoles !

La Montagne / mardi 2 janvier 2017

La patrouille de police est intervenue, dans la nuit du 1er au 2 janvier à 2 heures du matin, pour un feu de voiture rue Henri-Dunant, à Aurillac. A leur arrivée, les agents de police ont constaté que la voiturette brûlée était renversée.
La propriétaire, une habitante d’Aurillac âgée d’une quarantaine d’années, a porté plainte.

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Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique) : Incendies en avance au milieu des vignobles

Ouest-France / lundi 1er janvier 2018

La petite commune de Saint-Julien-de-Concelles, à l’est de Nantes, a connu une épidémie d’incendies nocturnes de véhicules, le samedi 30 décembre. Cette fois, c’est une petite commune, Saint-Julien-de-Concelles, à l’est de Nantes, qui a connu une épidémie d’incendies de véhicules. Avec une nuit d’avance sur les habituels incendies de la nuit du Nouvel an.
Samedi 30 décembre, vers 21 h 30, une voiturette a été incendiée par une main malveillante. Le feu, en se propageant, a fait fondre deux portes plastiques de la maison voisine. Quelques minutes plus tard, toujours dans le bourg, c’est une Twingo qui partait en fumée, contaminant une Safrane. Puis une Renault et le véhicule stationné tout contre.
Une dernière voiture a été attaquée par le (ou les) pyromane. Sauf que son propriétaire est intervenu à temps pour éteindre le feu qui commençait à prendre dans les coussins.
Le malveillant est-il cet homme à casquette, qui avait tenté un peu plus tôt dans la soirée de s’introduire dans l’hôtel de ville, en forçant les baies vitrées ? Cet inconnu avait été mis en fuite avant d’avoir pu y pénétrer. Il est recherché par les gendarmes depuis.

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Aulnay (Seine-Saint-Denis) : Comme quoi la famille c’est une forme de police !

Le Parisien / lundi 1er janvier 2018

Une association de mères de famille a passé la soirée à « patrouiller » dans la cité de l’Europe, avec l’objectif de prévenir les débordements de la nuit du nouvel an.
23h59, ce dimanche 31 décembre, cité de l’Europe à Aulnay-sous-Bois : une clameur géante s’élève des immeubles. Des dizaines d’explosions de pétards déchirent le silence de la nuit. La cité, très calme jusque-là, se réveille d’un coup. De petites fusées de toutes les couleurs éclairent le ciel, tandis que les vivats fusent depuis les fenêtres. « Bonne année 2018 ! Que dieu vous bénisse et vous apporte du bonheur. Pour une fois, aucune voiture n’a été brûlée. Je suis fière de vous », adresse Fatou, une « mama » du quartier, à un groupe de jeunes rassemblés devant un petit square.
Yacine, la main posée sur le cœur, lui retourne ses vœux de bonheur. « Ce soir, tout se passera bien », assure-t-il. Une promesse tenue grâce au travail d’une quarantaine de mères de famille, réunies autour de l’association « Les femmes capables ». Elles ont passé la nuit de la Saint-Sylvestre à vadrouiller dans les allées de la cité, à l’affût du moindre débordement.
Autour de Yacine, une vingtaine d’adolescents écoutent respectueusement les membres de la « patrouille », équipés de gilets réfléchissants et de sifflets. A leur arrivée, joints et bouteilles d’apéritifs ont instantanément disparu. « Ils ont honte de boire et de fumer leur décontractant devant nous », souffle Mazhia, 53 ans. Plusieurs jeunes confirment : « Ici, tout le monde se connaît. Et nos mères, on les respecte plus que quiconque ! »
Si les rapports sont cordiaux et respectueux, pas question, cependant, « de parler avec ceux qui ont demandé à ne pas être dérangés », souffle une maman, alors que des adolescents s’éloignent à sa vue. Accoudé à une fenêtre, Thabt, la soixantaine, salue l’initiative. « Cette présence est rassurante », dit-il. Mais le père de famille est prudent. Bien sûr, il y a « ceux qui restent à la cité et s’ennuient. Mais les jeunes ont bon dos : j’en connais quelques-uns, bien plus âgés, qui en profitent pour incendier leur propre véhicule pour faire jouer l’assurance. »
Aux alentours d’une heure, une voiture de police s’arrête devant une Ford abandonnée. A l’intérieur du véhicule, un petit groupe d’enfants et d’adolescents passe la soirée. Les « mamas » accourent. Un dialogue s’engage. La police part. Les enfants sont sermonnés. L’un d’eux a jeté un bout de bois sur la voiture banalisée et s’est enfui en courant. Une « bêtise qui aurait pu mal tourner, car les rapports sont tendus ». Une victoire de plus pour « les femmes capables ».
Dans la nuit de dimanche à lundi, 4 voitures ont été incendiées à Aulnay-sous-Bois. « Zéro à la cité de l’Europe », indique la ville.