Archives de catégorie : General

Mardi 30, les EHPAD sortent de leur retraite ( mise à jour)

Retour aux EHPAD et aux aides apportées aux personnes âgées.

Mardi 30 janvier, journée d’action…

Communiqué du Syndicat CNT interpro de l’Ardèche :

Mobilisation du 30 janvier 2018

Soutien à la Grève dans les EHPAD  et auprès des associations de services à la personne

La CNT interco 07 se joint aux organisations syndicales et auprès de associations de services à la personne appelant à la grève dans les EHPAD ce 30 janvier 2018 afin de dénoncer les conditions de travail catastrophiques dans ces établissements.

Les organisations syndicales dénoncent depuis de nombreuses années le manque d’effectif et de moyens, sans succès, bien au contraire.

La mission parlementaire « IBORRA » l’a même relevé dans sa conclusion.

En 2006, le « Plan Solidarité Grand Âge » préconisait au plus tard en 2012 les effectifs devaient être renforcés par la mise en place de ratio de « un agent pour un résident ». Cela n’a jamais été fait, la politique ultra libérale du gouvernement Macron veut au contraire supprimer des postes !

Les travailleuses et les travailleurs des EHPAD sont en souffrance :

Le taux d’absentéisme est en moyenne de 10%, les accidents du travail en EHPAD seraient aujourd’hui 2 fois supérieurs à la moyenne nationale, et supérieurs à ceux dans le secteur du BTP.

Nous sommes toutes et tous concernés. Mobilisons-nous et obtenons des conditions de travail décentes pour les salariés et du respect pour les personnes âgées. Les EHPAD ne  doivent pas être des mouroirs.

Tous et toutes dans la rue le 30 janvier 2018

 

Rassemblements :

10h à Privas      14h au Cheylard         14h30 à Villeneuve de Berg

CNT INTERPRO 07 18, avenue de Sierre 07200 AUBENAS

Permanences syndicales tous les mercredis de 17h30 à 19h

Tel 06 79 37 32 87                                 cntinterpro07@cnt-f.org

Un tract pour cette journée de mobilisation

Les retraités soutiennent les personnels des EHPAD en grève !

 

[Valence] mercredi 31 /01 Projection du film « Les balles du 14 juillet 1953 » au laboratoire anarchiste

note une erreur  s’est glissée pour l’annonce du débat du mercredi 31   ( ce n’est pas le jeudi 31)sur indymedia grenoble et rebellyon.info

« Quand les manifestants du MTLD arrive à la place Nation éclatent les premiers heurts. Les policiers tirent froidement sur les marcheurs.
Bilan : sept morts dans les rangs du MTLD et des dizaines de blessés.
S’ensuit une série de mensonges à tous les étages des institutions de l’Etat. Tout a été fait pour camoufler la tuerie. »

Dans le cadre des activités habituelles du laboratoire, ce film sera présenté et suscitera un débat :

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affiche prête à circuler en pdf

Rennes : Les intégristes catho ratent la marche antiavortement

Rennes : Des bus en route pour la vie ?

Expansive / dimanche 21 janvier 2018

Dimanche 21 janvier à 14h30, une « Marche Pour la Vie » et contre l’avortement était organisée à Paris. Des départs en bus était prévu dans différentes villes. Une cinquantaine de personnes, en Bretagne, comptaient y accéder en prenant un bus qui s’arrêtait entre autre à Beaulieu sur un parking de Rennes 1.

Le 18 janvier, les anti-choix s’en sont pris au Planning Familial de Rennes en recouvrant les vitres du local de leurs ignobles affiches et tags.  […]

Un groupe d’environ 40 personnes bien déterminées a rejoint le lieu de rendez-vous afin d’empêcher le départ du bus qui est arrivé à 8h.

Empêcher le départ de ce bus, c’est bien ce qui nous a motivées à nous lever aux aurores ce dimanche matin. Un couple de « marcheurs », pensant que nous allions prendre le bus pour la marche, nous accompagne pour trouver leur route jusqu’au lieu du rendez-vous. Eux décident de monter. De notre côté, nous nous sommes simplement positionné.es à l’avant et à l’arrière du véhicule. Nous avons déployé la banderole « AVORTEMENT ACCESIBLE ET GRATUIT POUR TOU.TES ». Le groupe de percussions commence à jouer, et nous scandons les slogans : « A Paris, vous n’irez pas ! Mon corps, mon choix, ça n’vous regarde pas ! » ; « Gouines, bi.es, trans et pédé contre l’hétéronormativité » « Ah, Ah, Ah, antipatriarcat ». Nous chantons, dansons pour se réchauffer, et pour égayer le tout, nous ajoutons de la couleur avec quelques fumigènes.
Des jeux s’improvisent sous les yeux et caméras des « marcheurs » ratés planqués à l’intérieur du bus et d’un pauvre RG de permanence un dimanche matin. Au lever du jour, des camarades nous apportent thé, café et viennoiseries.
Il est 10h30, et le car n’a toujours pas démarré.

A l’intérieur du bus, les occupants sont moins rigolos. Une personne du bus a tenté d’arracher le masque d’une camarade, déséquilibré par son geste, il s’effondre sur la barrière ainsi que sur elle. Quelques insultes ont fusé, puis ils se sont tous réfugiés dans le bus.
Plus tard, une fervente chrétienne s’impatiente, pointe son chapelet vers nous. Malheureusement, nous n’avons pu éviter ses bénédictions.

Espérant rejoindre la marche, les réseaux sociaux les occupent. C’est ce que nous avons pu constater sur leurs comptes twitter.

 Pourquoi nous définissent-ils spontanément comme des « antifas » et non comme des féministes ? Se considéreraient-ils comme des fascistes ?!?

Les marcheurs pour la vie ont appelé la police. Une voiture est arrivée, puis un flic est venu nous parler afin de nous dire que nous avions bien joué notre coup. En effet, puisque nous ne gênions pas la circulation, nous pouvions rester. Il a ensuite rassuré les marcheurs immobilisés en leur disant que nous n’étions pas un black block ! Après nous avoir demandé à quelle heure nous comptions partir, il a conclu ironiquement « ah, ça va, vers 10h30 ils vont rater la messe ».

À 11h15, deux voitures arrivent, de la brigade cynophile et de la sécurité départementale. Pas très matinaux et certainement habillés à la va-vite : mi-uniforme mi-civil, ils ont permis au bus de repartir. Après être resté 4h, le moteur allumé, le bus est donc parti puis s’est arrêté, à l’abri des regards, pour déverser des « marcheurs » ratés rennais qui sont retournés à leurs voitures. […]

*****

et la version des journaflics :

Le Télégramme / dimanche 21 janvier 2018

Un car affrété par l’association familiale catholique a été bloqué pendant trois heures à Rennes par une cinquantaine de manifestants. Il acheminait vers Paris des Vannetais qui devaient participer à la marche pour la vie. Deux personnes ont eu leurs vêtements brûlés.
Le car était parti de Vannes à 6 h du matin et avait fait une première halte à Ploërmel pour embarquer d’autres personnes. Tout se passait bien jusqu’à la halte à Rennes, vers 7 h 45 près de l’école de Chimie à Beaulieu, où le car devait embarquer les derniers passagers, ceux de l’AFC de Rennes.

« On attendait le car, témoigne un passager rennais. Quand il est arrivé, on est monté à bord et le car a été encerclé par une cinquantaine de manifestants. Visiblement, ils savaient qu’on allait embarquer à cet endroit ».

Les manifestants, pour la plupart encagoulés ou portant un foulard, posent immédiatement des barrières à l’avant et à l’arrière du car pour le bloquer. L’un d’eux jette un fumigène à l’intérieur du car. La fusée incandescente rebondit sur une vitre et atterrit sur un siège occupé par un homme. Celui-ci parvient à se dégager mais son manteau est brûlé. Le pull-over d’une jeune femme est également brûlé tout comme le siège, très endommagé.
Les passagers parviennent heureusement à rejeter le fumigène à l’extérieur au bout d’une quinzaine de secondes ! Une personne fait alors un malaise et est contrainte de sortir pour respirer un peu d’air frais avant de reprendre sa place à bord.

Pour les passagers, âgés de 15 à 75 ans, l’attente est longue et angoissante. « Au début, il faisait nuit. Ils jouaient du tam-tam, lançaient des cris de haine, dansaient autour du car et nous prenaient en photo. Ils ont même réussi à prendre une des feuilles de présence, raconte un responsable de l’AFC. Des passagers sont descendus pour parlementer avec eux. En vain ».

La police, appelée à la rescousse, arrive environ 30 minutes après l’épisode du fumigène. La patrouille tente de raisonner les opposants, sans grand succès. Finalement, les opposants acceptent de laisser partir le car vers 10 h 30. Une annonce qui ne sera pas suivie d’effets.

Ce n’est que lorsque les renforts de police sont arrivés que les barrières ont pu être enlevées. Les manifestants ont alors laissé partir le car. Il était environ 11 h. Le véhicule a été escorté sur quelques centaines de mètres par la police et a pu prendre l’autoroute. Ils sont arrivés à Paris vers 16 h 15, soit une heure et demie après le début de la marche pour la vie.

France : Brèves d’évasions depuis les prisons pour étrangers (décembre/janvier 2018)

 

note: [Valence] information, : Le  samedi 27 /01 états généraux migrants 26/07 maison des sociétés  de 10h à 16h pour des nouvelles actions en  2018 avec tous et toutes , migrants, assos, syndicats,


Évasions à la pelle du centre de rétention de Vincennes (ou comment l’incendie ouvre la voie vers la liberté)

La presse locale nous apprend que les évasions s’enchaînent au centre de rétention de Vincennes. Tout part de la nuit du 5 au 6 décembre, où une révolte incendiaire éclate et rend inutilisable l’ensemble de l’unité 3 peu après une tentative d’évasion de 7 retenus. A la suite de cette mutinerie, les retenus du bâtiment dévasté sont transférés dans un autre bâtiment qui, à la différence des autres, donne directement sur la rue et semble avoir quelques failles de sécurité. Depuis le 6 décembre, ce sont au total 26 sans-papiers qui sont parvenus à se faire la belle. Un flic affirme que des « retenus fracturent des portes de l’unité la plus proche pour se rendre dans la nouvelle » et tenté l’évasion. La dernière tentative, qui remonte à la nuit de dimanche à lundi (du 21 au 22 janvier) a été une réussite pour trois retenus.

Dans la nuit de la Saint-Sylvestre, on apprend que 17 sans-papiers sont parvenus à s’échapper du centre fermé. Un flic peste, impuissant, en disant que « la veille, une dizaine de personnes étaient venues retirer leurs effets personnels au coffre […] On se doutait bien qu’ils préparaient une évasion. ». Ce dernier détaille ensuite la méthode utilisée par les futurs évadés, qui ont réussi à embrouiller un agent de propreté et à lui dérober son badge magnétique permettant d’ouvrir les portes.

La préfecture tient à rassurer les flics en disant que tous les retenus de cette unité « passoire » vont être transférés dans l’ancienne aile dévastée, qui vient d’être rénovée et que des travaux de sécurisation vont avoir lieu dans les bâtiments en service.

****

Sète : les flics, ultimes obstacles pour gagner la liberté

Dans la nuit de lundi 8 janvier 2018, un retenu a tenté de s’évader du centre de rétention, situé dans le port de Sète. Pour ce faire, il n’a eu d’autre choix que d’assommer un flic, qui a du être transporté à l’hosto, où deux points de suture ont été posés sur son crâne. Depuis, il souffre de maux de tête et de douleurs aux cervicales. Malheureusement, un autre keuf, présent dans les parages, a pu intervenir pour défendre son collègue et interpellé le retenu, non sans mal, avec l’intervention de nombreux autres flics. Le courageux a été placé en GAV pour cette tentative d’évasion.

[Toulouse] Journée de rencontres « Des femmes face à la prison » : regards croisés, vécus et luttes.

[[reçu par mail

 

[TOULOUSE] JOURNÉE DE RENCONTRES « DES FEMMES FACE À LA PRISON » : REGARDS
CROISÉS, VÉCUS ET LUTTES.

 PROJECTION – ÉCHANGES  – TABLES DE PRESSE – REPAS – BAR ET CONCERT !

_EL CAMBUCHE_,_ LES TROIS PASSANTS_,_ BRUITS DE TÔLES_ et DES
TOULOUSAINES ANTI-CARCÉRALES vous invitent à la 4ème journée de
rencontres, d’échanges et de débats « DES FEMMES FACE À LA PRISON » :
REGARDS CROISÉS, VÉCUS ET LUTTES.

RENCONTRE – DÉBAT autour du documentaire anti-carcéral réalisé au
Mexique « ILS NOUS ONT VOLÉ NOS NUITS » tissé collectivement avec 11
femmes mexicaines. Débat en présence de femmes ayant vécu la prison en
France.

_LA RENCONTRE EST OUVERTE À TOUS ET TOUTES, L’IDÉE ÉTANT DE PARTAGER ET
DE CONNAÎTRE DES RÉALITÉS DIVERSES, DES VÉCUS, DES EXPÉRIENCES ET LUTTES
CONTRE LA PRISON, L’ENFERMEMENT, L’ISOLEMENT, LE SYSTÈME CARCÉRAL…_

LE DIMANCHE 11 FÉVRIER 2018 – À PARTIR DE 12H30

LE HANGAR
8 BIS RUE DE BAGNOLET
31100 – TOULOUSE
MÉTRO : ARÈNES

Cliquez ici pour télécharger le flyer (programme):
https://liberonsles.files.wordpress.com/2018/01/flyerfemmestoulouse3.pdf

Au fil du temps nous avons observé la lutte incessante, la résistance et
le travail que mènent les femmes dans et hors les prisons, comme
tisserandes de la mémoire contre l’oubli, mais aussi comme porteuses d’une
lutte infatigable contre le système judiciaire et pénitentiaire.
Cependant, et y compris dans nos propres espaces leur existence et leur
combat sont méconnus. C’est pourquoi, dans ce documentaire, sans
fabriquer une vision innocentante et victimisante, nous avons ouvert un
espace de paroles à ces femmes confrontées à l’enfermement, à
l’humiliation, à la maltraitance du corps, à la torture sexuelle, au
harcèlement, à la stigmatisation et à l’hypothétique « justice ». Elles nous
rappellent la valeur de la lutte, tant à l’intérieur qu’à
l’extérieur des geôles. Nous en parlerons ensemble.

POUR FAIRE MIROIR, ÉCHANGER ET PARTAGER DES RÉFLEXIONS, DES FEMMES AYANT
VÉCU LA PRISON EN FRANCE PARTICIPERONT À CETTE JOURNÉE. C’EST À TRAVERS
LEURS VOIX ET LEURS RÉFLEXIONS QUE NOUS VOULONS ABORDER CES SUJETS ET
TROUVER LES CHEMINS, LES ESPACES, LES MOMENTS ET LES ACTIONS POUR LA
LIBERTÉ.

AU PROGRAMME :

À PARTIR DE 12H30 – ACCUEIL et BRUNCH à prix libre

À 14H00 – PRÉSENTATION de la journée et présentation des intervenantes /
RENCONTRE – DÉBAT autour du documentaire anti-carcéral réalisé au Mexique
« ILS NOUS ONT VOLÉ NOS NUITS » tissé collectivement avec 11 femmes
mexicaines. Débat en présence de femmes ayant vécu la prison en France.

À 14H30 – PROJECTION DU DOCUMENTAIRE : « ILS NOUS ONT VOLÉ NOS NUITS »,
documentaire collectif filmé récemment au Mexique comme un outil de lutte
anti-carcérale et contre l’oubli. (1H10)*

À 16H00 – DÉBATS ET ÉCHANGES : COMMENT LA PRISON S’EMPARE DE LA VIE DES
FEMMES ; discrimination systématique, rôles assignés, appropriation du
corps / LUTTES INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES ; l’importance de tisser des
réseaux anti-carcéraux pour faire face à l’enfermement, la taule,
l’isolement, la société carcérale…

À 18H30 –  APÉRO – REPAS  ET CONCERT  avec:
– _FANDANGO MANO Y VUELTA_ « Son Jarocho » venu du Golf du Mexique et
nourri d’influences européennes, africaines et indigènes.

BRÈVE PRÉSENTATION DES INTERVENANTES :

– ANNELYSE BENOIT : _« incarcérée fin des années 80 durant quatre ans dans
le cadre des diverses procédures contre Action directe. À ma sortie, avec
d’autres ex-prisonnier-e-s et prisonnier-e-s, création de la Commission
pour l’organisation des prisonniers en lutte (Copel), collectif
anti‑carcéral qui éditait le journal « Rebelles ». Par la suite, mon
engagement politique et ma solidarité envers les militants
emprisonnés m’ont amenée à visiter plusieurs d’entre elles/eux
incarcérés pour de longues peines. La solidarité à perpétuité. C’est
encore le cas aujourd’hui. »_

– CHRISTINE RIBAILLY : 47 ans, enfin sortie le 22 décembre 2016 après
quatre années de dédale pénitentiaire (17 transferts dans le nord de la
métropole). Christine était incarcérée depuis novembre 2012 pour diverses
condamnations d’outrages et rébellions envers des flics et des matons.
Rentrée pour quelques mois, elle est finalement restée plus de quatre ans
en détention dont plus de la moitié en quartier disciplinaire et beaucoup
en isolement. En prison, cette bergère se rebelle contre l’autorité
pénitentiaire, et en paye le prix : 17 condamnations
judiciaires et près de 120 procédures disciplinaires. Tout son dossier
crie sa haine de l’institution pénitentiaire.

– SYLVIA :_ « 41 ans, fille de braqueur issu du gang de la banlieue sud de
Paris, femme de prisonnier et ex‑prisonnière …. une irrécupérable aux
yeux de la société …. une enfermée dehors par procuration ou une
délinquante au casier judiciaire avec mention puisque j’ai, parmi d’autres
chefs d’inculpation, l’association de malfaiteurs … La prison ? 34 ans
de ma vie, quand je suis rentrée en détention  je la
connaissais déjà, pourtant je n’avais visité que mon papa et en
m’enfermant on ne m’a appris qu’une chose : ne plus en avoir peur mais la
combattre en dénonçant sans tabou ce système carcéral qui détruit
beaucoup….»_

*« ILS NOUS ONT VOLÉ NOS NUITS » [ Nos robaron las noches ]

Ce documentaire collectif, réalisé au Mexique en octobre 2016, est un
outil de lutte anti-carcérale. C’est un documentaire fait maison, avec nos
propres moyens, par des personnes solidaires et non spécialistes. Sa
réalisation a été rendue possible grâce à la complicité de mères, de
compagnes, de femmes solidaires, de filles de prisonnier.e.s et
d’ex-prisonnières, et la participation de La Voix des Zapotèques Xiches en
Prison de Oaxaca, du Groupe de Travail Nous ne sommes pas tous et toutes
là du Chiapas, de La Croix Noire Anarchiste de Mexico et du groupe Les
Trois Passants de Toulouse.

Dans ce documentaire, 11 femmes témoignent de la manière dont la prison
s’empare de leurs vies. Elles expriment leurs vécus, leurs luttes et
comment elles en sont arrivées à une position anti-carcérale.

______________

NOUS PROFITONS DE CETTE INVITATION POUR RELAYER LES ÉVÈNEMENTS SUIVANTS:

Pièce de théâtre « PISSER DANS L’HERBE ». Mise en scène : Marie-Paule
GUILLET, Interprétation : Philippe GIAI-MINIET, Texte de Christine
RIBAILLY et Philippe GIAI-MINIET

LA PIÈCE DRESSE UN TABLEAU QUI INTERROGE LA JUSTICE, L’ADMINISTRATION
PÉNITENTIAIRE ET LES MODES RÉPRESSIFS PRÉCONISÉS DEPUIS TOUJOURS.

SUIVIE D’UN DÉBAT AVEC CHRISTINE RIBAILLY

– À TOULOUSE LE 9 FÉVRIER À 19H30 : Organisé par La Troupe de théâtre «
Les Morphaloups » à la Maison de quartier de Bagatelle, 11 impasse du
bachaga Boualam, Toulouse – Métro ligne A / Bus 13 : arrêt Bagatelle (Prix
Libre)

– À GAILLAC LE 16 FÉVRIER À 20H : Organisé par Le Comptoir du
Chinabulle, 47 rue du Château du Roi , 81600 – Gaillac (Prix Libre)

__________________

Les trois passants
https://liberonsles.wordpress.com/
À bas les murs des prisons !
La lutte durera jusqu’à ce que nous soyons tous et toutes libres !

France : Chronique des révoltes en prison contre la grève des matons

 

sans attendredemain

Quand les matons font grève et bloquent les prisons, les prisonniers trinquent et dans certains cas se révoltent : diminution voire suppression du temps de promenade, fin des activités sportives et/ou culturelles, refus de parloirs aux proches, aggravation des conditions de survie au sein de la taule (accès aux soins et à l’hygiène, approvisionnement en eau, etc…).

Le mouvement des geôliers (contre tous les risques que comportent leur sale métier) dure maintenant depuis plus d’une semaine, et il n’est pas rare qu’à l’intérieur jaillissent des révoltes. C’est qui s’est passé dans certaines taules, où des prisonniers se sont révoltés contre un quotidien rendu encore plus insupportable.

Jeudi 18 janvier à Fleury-Mérogis, plus d’une centaine de prisonniers ont refusé de réintégrer leurs cellules à l’issue de la promenade écourtée, qui se sont mis à taper sur les portes et à insulter le personnel. Cette insoumission des prisonniers s’est d’abord traduite au sein du bâtiment B1 en restant immobiles à l’issue de la promenade, ce qui a nécessité l’envoi des ERIS vers 10h30 pour rétablir l’ordre. Puis c’est au sein du bâtiment B2 que plus d’une centaine de prisonniers ont refusé de remonter dans leurs cellules après la promenade du midi. Là encore, l’AP a immédiatement eu recours aux ERIS pour mettre fin à la protestation, qui a duré plus d’une heure.

Samedi 20 janvier à Maubeuge (Nord), la colère des prisonniers était encore plus palpable, à en croire un article de la Voix du Nord : c’est en fin de matinée que la mutinerie a commencé, lorsqu’un groupe d’une vingtaine de détenus s’est rassemblé dans les coursives du bâtiment A2 et s’est mis à détruire des vitres et du mobilier, à entasser des poubelles et à déverser de l’eau savonneuse pour perturber toute intervention des ERIS ou autres. Par ailleurs, 70 autres mutins ont saboté les serrures de cellules dans trois autres ailes de la prison, d’après un maton de Force Ouvrière. Cinq mutins présumés ont été placés en quartier disciplinaire.

Dehors, la colère gronde aussi du côté des proches et des membres de familles de détenus en raison de cette situation invivable qui dure depuis le début de semaine. «  On est venu mercredi et vendredi pour voir notre cousin, explique l’une d’entre elles. Ça nous a été refusé. On l’a eu au téléphone, à l’intérieur, ils n’en peuvent plus d’être coincés dans leur cellule. Ils sont énervés […] »

Le lendemain après-midi, la protestation des prisonniers s’est poursuivie à la prison de Maubeuge, où une quarantaine d’entre eux a refusé de regagner leurs cellules.

A Longuenesse (Pas-de-Calais), près de Saint-Omer, un détenu a agressé deux matons en début de soirée dimanche (21 janvier 2018), à l’aide d’un pied de table (une barre de fer de 80cm de long, de 5 cm sur 5 cm). Les deux souffrent de contusions au bras et ont passé quelques heures à l’hopitalLe maton syndiqué FO, Julien Martin, n’a pas hésité à qualifier cette attaque de « guet-apens » et de « tentative d’assassinat ».

Mardi 23 janvier, 28 détenus de la prison de Nantes ont refusé de remonter en cellule après la promenade vers 17h, par crainte de se voir complètement supprimer les parloirs. A Uzerche (Corrèze), il y a eu un début de rébellion dans la matinée après que l’ensemble des prisonniers s’est vu refuser l’accès à la cantine. Dans l’après-midi, un détenu mineur de la maison d’arrêt de Pau, énervé par le mouvement d’humeur des matons, frappait la porte de sa cellule à coups de pied lorsqu’une surveillante est venue lui ouvrir. Elle s’est mangée la porte en pleine face. Sonnée, elle a été immédiatement emmenée à l’hosto par les flics venus suppléer les matons en grève. Ces derniers sont suppléés la nuit par trois membres du groupe ERIS, les Equipes régionales d’intervention et de sécurité venus de Bordeaux, un policier de la Bac et deux officiers de l’ENAP, l’école nationale d’administration pénitentiaire, basée à Agen.

Dans la matinée de mercredi 24 janvier à Epinal (Vosges), des détenus ont répondu par le feu au blocage des matons : certains d’entre eux ont multiplié les foyers d’incendie dans l’une des coursives de la taule. D’ailleurs, ce début de révolte a fait reprendre du service aux matons « en grève », qui ont épaulé pompiers, flics et ERIS pour rétablir l’ordre.

contre le nucléaire et son monde

[reçu par mail]

éléments pour la suite du débat

Bonjour,

 

Ben oui, trop tard… les femmes sont des hommes comme les autres, avec moins de poils sur les fesses, on ne peut nier l’évidence (les Chinois aussi d’ailleurs).

https://reporterre.net/Paul-Watson-C-est-la-nature-qui-reglera-le-probleme

http://partage-le.com/2017/10/7943/

https://collectiflieuxcommuns.fr/IMG/article_PDF/article_a240.pdf

Comme dirait Guy Fargette : le pessimisme ressemble à l’optimisme en ceci qu’il est une illusion (on ne peut pas en dire autant la destruction de la planète malheureusement).

Choc des civilisations !

 

https://www.cairn.info/revue-herodote-2004-4-page-31.html

 

Dernières prospectives du Kepel, toujours aussi péremptoire – c’est le péché mignon des « experts » et autres « spécialistes » –  mais emballé par Supermacron, l’eusse-tu cru ?

 

https://www.herodote.net/Gilles_Kepel_eviter_une_guerre_entre_l_Arabie_et_l_Iran_-article-1693.php

Question piège aux castoriadisologues : Pourquoi le désir, la volonté d’autonomie individuelle et collective (au sens de remise en cause des croyances de la tribu, des traditions héritées, des dieux, des ancêtres, etc.) naissent-ils en Grèce entre le VIIIème et le Vème siècle avant le crapaud de Nazareth, puis renaissent en Europe occidentale vers la Renaissance et les Lumières, mais pas dans les autres parties du monde ? Il me semble que C.C. n’a jamais vraiment essayé de répondre à cette question qui peut elle aussi nous entraîner rapidement vers des explications ou des analyses « essentialisantes », mais peut-être qu’il a essayé d’y répondre et que cela m’a échappé ? (C’est malheureusement cette « spécificité » européenne, cette ouverture au monde, cette curiosité pour les autres, ce désir de savoir, de comprendre, d’aller voir au-delà des limites, qui nous a amenée aussi là où nous en sommes, non ?). Un grand merci d’avance pour les éclairages éventuels.

Cordialement. Henri

https://www.youtube.com/watch?v=KPkeLyqVGU4

Lyon le 3/02 Rencontre -débat contre l’A45, la carrière de Saint-Julien-Molin-Molette et les grands projets inutiles en général

[reçu par mail]

Rencontre -débat atelier des canulards le 3/02   à 15h contre l’A45, la carrière de Saint-Julien-Molin-Molette et les grands projets inutiles en général (voir affiche en PJ)

Notre Dame des Landes, centre d’enfouissement nucléaire de Bure, ferme-usine des Mille Vaches, ligne à grande vitesse Lyon-Turin, Center Parcs (Roybon, le Rousset, Poligny)… vous connaissez ?

Ces Grands Projets (souvent) Inutiles et (toujours) Imposés (GPII) publics ou privés sont imposés aux populations par les politiciens, les aménageurs, les industriels et les prédateurs du béton comme des évidences du progrès, malgré leur inutilité.

Le projet d’A 45 entre Lyon et St Étienne en est un de plus. L’État, Wauquier, le maire de St Étienne, Vinci et autres multinationales s’acharnent à vouloir éventrer le plateau mornantais, au nom du toujours plus : toujours plus d’autoroutes, de bagnoles, de camions, de flux, de croissance et surtout de profits.

Ce projet ne se contente pas de pourrir les zones qu’il traverse (destruction ses milieux naturels, des terres agricoles, du cadre et modes de vie, pollutions sonores, des eaux, de l’air ), il massacre d’autres zones plus éloignées. C’est le cas de Saint-Julien-Molin-Molette (Pilat). Sa carrière de pierres devrait être agrandie afin de fournir des cailloux pour la construction de l’autoroute.

Face à ces armes de destruction massive, sociale, économique et écologique, le collectif Center Parcs Ni Ici, Ni Ailleurs de Lyon vous invite à rencontrer les opposants à l’A45 et à la carrière de Saint-Julien et des naturalistes, afin de vous informer, de débattre, d’être activement solidaires des luttes ici et ailleurs et de continuer à lutter contre tous des GPII et leur monde.

La NINA c’est quoi ?

La coordination Center Parcs, Ni Ici, Ni Ailleurs (CP NINA), regroupe des collectifs, des associations et des individus qui contestent les projets d’implantation des Center Parcs de la société Pierre &Vacances sur les sites de Roybon (Isère), Le Rousset (Saône et Loire) et Poligny (Jura).

Elle dénonce la destruction des milieux naturels et la privatisation des biens communs (forêts, zones humides), la réduction des zones rurales à des bulles tropicales pour touristes, le gaspillage d’argent public (communes, CD, Régions) en faveur d’un opérateur privé, la multiplication des GTII…

La NINA combat autant l’artificialisation de la nature que la marchandisation du monde et des individus.

La caravane, c’est quoi ?

Entre le 8 et le 29 avril 2018, la NINA a décidé de faire son sac et de sillonner les routes. Cette caravane reliera les 3 sites en lutte. Elle traversera villes et villages afin d’informer, de créer des liens et des échanges entre luttes et de partager des moments ensemble autour de son info shop et de sa cuisine mobile.

Elle passera à Lyon le mercredi 25 avril. D’ici là, des rencontres, des débats et des projections sont prévus à Lyon.

Contact : nina-lyon@riseup.net

Blog : http://nina-lyon.tk/

Zone contenant les pièces jointes
 
jpespasa

Témoignages de « famille » de prisonniers face aux mouvements d’humeur syndicale des matonss

vhttps://www.francebleu.Besançon

Dix jours après le début du mouvement social, les gardiens pénitentiaires continuent de bloquer les entrées des établissements. En Franche-Comté, plusieurs maisons d’arrêt sont concernées. Les familles de détenus se sentent prises en otage. Témoignage.

 

La situation s’est encore dégradée en ce début de semaine. Les CRS ont suspendu, quelques heures, le blocus des gardiens pénitentiaires, ce mardi, à Besançon. Ils sont venus ravitailler l’établissement en nourriture et en médicament. Un déblocage très temporaire. Depuis plus d’une semaine, il n’y a plus aucun surveillant à l’intérieur. Des policiers et gendarmes ont été mobilisés pour assurer la surveillance des détenus et la distribution des repas. De leur côté, les familles et proches de détenus se sentent pris en otage. Ils n’ont aucune nouvelle de leur conjoint, père, fils, ami.

« Ils ne peuvent même plus aller se doucher »

Il n’est pas rare, ces derniers jours, de voir attendre des personnes devant l’entrée de la maison d’arrêt. Et pour cause, beaucoup de familles n’ont pas été prévenues de la poursuite du blocage et patientent dans l’espoir, vain, de pouvoir accéder au parloir quelques minutes. Un rendez-vous qu’elles avaient pris depuis plusieurs jours.

« Il n’y a plus aucun surveillant à l’intérieur. Pendant un temps, ils n’ont même pas eu de repas, confie Angélique*, angoissée d’avoir aucune nouvelle de son conjoint. En début de semaine, les robinets d’eau ont carrément été coupés, de peur que les détenus inondent leur cellule. Ils vivent eux aussi, un calvaire. Ils sont enfermés H24, toute la journée. Ils ne peuvent pas aller en promenade, ceux qui travaillent ne peuvent plus y aller. Même pour prendre une douche, c’est impossible, car elles sont situées à l’extérieur de la cellule et que personne ne peut les emmener. Et _nous, familles de détenus, nous n’avons aucune nouvelle depuis plusieurs jours_,  une lettre. »


d’autes nouvelles de la guerre sociale ici

Valence [Drôme] cente pénitentiaire 100 prisonniers contre le mouvement d’humeur des matons

dauphiné libéré  du 24 janvier

hier matin , quelques heures  avant la mise en place  d’un nouveau blocage du centre pénitentiaire , deux surveillants  étaient évacués vers le centre hospitalier Légèrement intoxiqués par les fumés  d’un feu allumé par un détenu  dans sa cellule du quartier  » arrivant »

une centaine de détenus ont refusé  e regagner leur cellule

vers midi, profitant  de cette situation  de sous- effectif, une centaine  de détenus de la maison d’arrêt , ont refusé de regaagner leur cellule après la promenade . Alertés, les équipes  régionales d’intervention  et de sécurité ( Eris) de Lyon  ont « ramené » le calme vers 17h30.


 lire aussi sur le blog attaque-noblogs.org des mouvements de révolte dans les prisons ailleurs qu’au centre pénitentiaire de  valence