Archives de catégorie : General

Paris( 75019 au [fleursarctiques] Vendredi 16 mars : Que faire de la notion de « lutte dans la lutte » ?…….

[reçu par mail sur la boite mail du laboratoire]

Que faire de la notion de « lutte dans la lutte » ?

Le mythe du Grand Soir a vécu. Sa fin emporte avec elle le Parti qui le
prépare, son programme, ses étapes, l’obéissance de ses militants à sa
ligne, et, plus fondamentalement, l’idée que c’est plus tard que se
résoudra le problème des rapports de dominations et d’autorités dont ce
monde est fait. Mais on ne va pas attendre la Révolution pour ouvrir des
possibilités d’émancipation. Alors que faire quand il n’est plus question
d’obéir en attendant un futur radieux ? Décréter qu’on abolit l’autorité
et les rapports de pouvoir pour échapper à ce monde ? C’est tomber dans
l’illusion de l’alternative et éluder la question révolutionnaire. En
pensant échapper à ce monde, on y construit son nid, et c’est à la
révolution qu’on échappe. Faire valoir l’exigence fondamentale que
changent les rapports de domination et de pouvoir ici et maintenant ne
peut se réaliser que dans la perspective d’une conflictualité globale avec
l’existant, donc dans une perspective révolutionnaire. Et, réciproquement,
cette conflictualité globale contient en elle des luttes internes contre
les rapports de domination et de pouvoir qui s’y reproduisent. C’est ce
que signifie sans doute la notion de « lutte dans la lutte ». Face à ce
constat, notre drôle d’époque propose une drôle de porte de sortie (sortie
de la perspective révolutionnaire qui implique sans doute trop de risques
et de plongée dans l’inconnu pour le rapport au monde « assuranciel » qui
se généralise). C’est l’idée qu’on pourrait s’impliquer dans les luttes
internes à la perspective révolutionnaire, sans se soucier de la question
révolutionnaire. Les luttes dans la lutte, mais sans la lutte, en somme.
Se libérer des rapports de pouvoir et de domination sans la révolution,
voilà ce que propose aujourd’hui la post-modernité triomphante à une
époque qui n’attendait qu’elle pour tenter de mettre fin aux souffles
révolutionnaires qui avaient traversé jusque là l’humanité et son
histoire. C’est cette question qu’on propose de discuter, à partir d’une
contribution à la réflexion en cours
(https://lesfleursarctiques.noblogs.org/?p=471) autour des Mujeres Libres
dans la révolution espagnole et de la question de la « non-mixité », à
lire ici :
http://www.non-fides.fr/?Les-Mujeres-Libres-dans-la-revolution-en-Espagne-une-lutte-dans-la-lutte

Le programme de mars à mai 2018 :
https://lesfleursarctiques.noblogs.org/files/2018/02/LFA_prog_mars2018_web.pdf

Marseille appel à la Solidarité avec SAMY prisonnier aux Beaumettes

[[Reçu par mail]]
Grand salut à Tous
Est-ce que vous pourriez lire dans les plusieurs émissions ce petit texte qu’on a écrit en faisant appel de solidarité avec Samy? Notamment on a absolument besoin d’argent……:)
Et s’il reste du temps aux émissions vous pourriez ajouter des infos sur Samy (et la lutte de Samy) à la base du texte publié à L’Envolée (dénier numéro publié)
ou plutôt j’aimerais moi même parler de lui, au moins vite fait, car on est en lien avec lui jour par jour, et je trouve que ce serait bien d’ajouter les nouvelles choses plutôt personnellement.
Dite-moi s’il y a la possibilité de lire ce petit texte et que je parle vite fait à votre émission.
Merci
Rosa

 

Samy Miout est incarcéré au centre pénitentiaire des Baumettes. Il se bat pour faire entendre  sa voix et celles des personnes enfermées, pour qu’on respecte leur dignité.

Lorsqu’il a subi des violences de la part des surveillants, sa plainte est restée sans suite. Lorsqu’il a entamé une grève de la faim et de la soif avec son co-détenu, le frigo (loué) de la cellule leur a été enlevé et on leur a coupé l’eau. Lorsqu’il a alerté sur l’état de santé de son co-détenu dont il a empêché le suicide, l’alerte est restée sans réponse. Lorsqu’il a lui même avalé de lames de rasoir, les surveillants ont prétendu que leur digestion serait facile…

Désormais, il est accusé de dégradation de cellule et de menaces sur des surveillants, avec des propos qu’il n’a pas formulé et alors qu’il était lui même menacé.

Nous sommes des personnes concernés par la prison et interpellés par son combat, qui avons tissé une amitié avec lui, à travers les barreaux. Pour l’aider à faire face à l’incarcération, pour l’aider à rémunérer l’avocat qui assurera sa défense, nous lançons cette cagnotte.

MERCI DE VOTRE SOLIDARITÉ !

Contact : parloirlibre@gmail.com / 0753131208

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valence 26000 Lundi 19 mars à la MPT du Petit Charran: Réfugiés nucléaires de Fukushima : 3 familles japonaises témoignent

[reçu par mail]

L’accident nucléaire survenu en mars 2011 est passé aujourd’hui à un état de crise chronique avec des fuites radioactives récurrentes. Alors que la contamination présente encore des risques sanitaires importants dans de vastes territoires, la politique de retour décidée par le gouvernement japonais avec la fin de l’aide publique auprès des évacués bouleverse la situation des sinistrés. Sept ans après, les victimes de l’accident glissent dans l’oubli.

Dans cette circonstance, trois mères accompagnées de cinq enfants se rendent à Genève le 16 mars pour lancer un appel en faveur des droits de réfugiés nucléaires auprès de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU. Elles iront ensuite témoigner dans différents lieux en Rhône-Alpes , en commençant par Grenoble.

Les familles seront à Valence lundi 19 mars 2018

Elles passeront la journée à la CRIIRAD ( 29 cours Manuel de Falla )

Nous les rejoindrons vers 18h avec les plats que nous aurons confectionnés ( merci d’indiquer par retour de mail ce que vous pensez préparer : il faut prévoir une quantité suffisante pour 12 personnes japonaises , des membres de la CRIIRAD et des membres de STOP nucléaire, de RECH ,……… )

A 20h, nous nous retrouverons à la MPT du Petit Charran pour une soirée témoignages

Kurumi Sugita de Nos Voisins Lointains 3:11 et SDN 38 , et Janick Magne , assureront la traduction

Merci de faire passer l’information de cette soirée

Saboter l’énergie. La lutte contre la construction du gazoduc TAP dans le Salento

indymedia grenoble

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Saboter l’énergie. La lutte contre la construction du gazoduc TAP dans le Salento, ed. Sans Patrie, mars 2018, 54 p., A5

Quelques mots d’introduction :

La question énergétique fait assurément partie aujourd’hui comme hier des points sensibles de la domination. Après la récupération dans les années 80 des luttes antinucléaires en France et en Allemagne (mais aussi en Suisse et en Italie) pour les dissoudre dans un nouveau capitalisme vert qui dissémine champs d’éoliennes et de panneaux solaires, tout en ayant conservé par ailleurs centrales à charbon ou nucléaires, il est temps de réinterroger à quoi sert toute cette énergie, et quel modèle de société elle sous-tend.

Si nous avons souhaité traduire une vingtaine de textes autour de la lutte contre le gazoduc TAP dans le Sud de l’Italie, c’est donc à la fois parce qu’il nous semble important de défendre sa dimension internationaliste (Ni ici ni ailleurs !), mais aussi parce qu’une partie des compagnon.ne.s qui y participe sur place porte un contenu offensif et des modes d’auto-organisation qui pourraient bien nous inspirer à Bure comme à Notre-Dame-des-Landes. Bien loin de la composition politique, du localisme et de sa défense d’un environnement trop chouette, ou encore du citoyennisme indigné contre les « projets inutiles », ils ont en effet élaboré au fil du temps des réflexions et des propositions qui entendent d’un côté approfondir cette lutte partielle vers une critique en soi de l’énergie (son usage, ses faux-besoins et ses structures), et d’un autre expérimenter des méthodes d’auto-organisation vers une conflictualité permanente avec un existant mortifère.

Une lutte de ce type n’est bien entendu jamais homogène, et comporte aussi des moments de conflit plus intenses que d’autres. Au printemps 2017, c’est la transplantation de 200 oliviers hors de la zone de chantier qui a déchaîné les passions, avec blocages de route, confrontations avec la flicaille, et même quelques attaques incendiaires. Ce fut aussi l’occasion rêvée pour les politiciens en tout genre d’accourir de partout pour tenter de récupérer ou de ré-encadrer vers des rails institutionnels une révolte qui prenait parfois des accents de rage plus incontrôlables et plus spontanés. Depuis, la zone a été décrétée rouge par le pouvoir avec tout ce qui s’en suit (occupation policière, contrôle du village de Melendugno, répression plus large), et la lutte est redevenue un peu plus atone.

Alors que le chantier du dernier tronçon dans les Pouilles n’en est qu’à ses débuts et que le projet est toujours en cours ailleurs (Grèce, Albanie), il reste beaucoup à faire pour mettre fin à cette nuisance. Comme l’ont encore écrit récemment quelques compagnons sur place, « en 2017 les travaux du TAP ont continué d’avancer sans que cette détermination initiale redevienne incisive, mais rien n’est encore perdu. Serons-nous encore capable de laisser derrière nous la politique et les bulletins d’adhésion ? Serons-nous encore capables de nous y opposer concrètement et avec courage ? Serons-nous encore capables d’inverser la roue ? Essayer est le minimum qu’on puisse faire. »

Cette petite brochure est donc aussi une proposition. Pour élargir la lutte contre le TAP au-delà des frontières, et offrir à d’autres encore la possibilité de contribuer à inverser la roue.

Des sans patrie

Sommaire :

- Quelques mots d’introduction
- Quelques lignes sur le TAP
- A ceux qui ne veulent pas du gazoduc
- De l’autre côté
- En riant sous cape
- Les absents
- Le ‘Beau pays’
- A notre tour, maintenant
- A quoi sert l’énergie ?
- La guerre à la maison
- Prenons acte
- Figures et figurines
- Bribes de mémoire
- Lettre ouverte au Dr. Giuseppe Serravezza
- Quel étonnement ?
- Propositions
- Eléments pour la lutte depuis le Val Susa
- Nous ne pouvons pas abandonner la critique
- Des étincelles, encore ?

- Fragments de lutte
- Identifier l’ennemi

PDF - 4.4 Mo

Afrin Un combattant tombé au combat,Haukur Hilmarsson du groupe solidarité révolutionnaire international

fight4afrinITALY

Aux plus de 300 civils et militants tombés ( inclus femmes et enfants)et 700 blessés sous l’attaque de l’armée turque, la deuxième armée de l’OTAN par nombre de personnel, est ajouté le nom de Haukur Hilmarsson, un compagnon islandais membre de l’Union révolutionnaire pour la solidarité internationaliste, qui – avec Les forces de guérilla des révolutionnaires internationaux et Sosyal Isyan – est l’un des groupes de combat anarchistes qui soutiennent YPG et YPJ au Rojava. Haukur Hilmarsson a fait partie des luttes contre l’austérité et les déportations des migrants en Islande.

texte construit aussi à partir ‘d’insurrection news

 

la feuille d’infos du CIRA février 2018

CIRA infos

LA FEUILLE D’INFOS DU CIRA #
202 FÉVRIER 2018

http://cira.marseille.free.fr/lettres/lettre202.pdf

samedi 17 mars 2018 à 17 h

MARSEILLE (CIRA) : Empreintes, l’histoire des frères Baudissard par Quebeuls en compagnie d’Isabelle Felici

C’est une histoire d’assassins, de bandits, de voleurs, de guerre, de déserteurs, de paysans, de frères, de frontière, d’émigration et de montagne. Une histoire de montagne car elle va se dérouler presque exclusivement dans cet espace de relief qui sera, comme à de nombreuses époques, un refuge et un asile pour des réprouvés. Histoire d’émigration car on verra trois des frères quitter l’Italie pour venir travailler en France et l’un d’eux s’y installer. La frontière, ils en joueront et la franchiront à de nombreuses reprises, d’abord pour le travail, ensuite comme limite administrative leur permettant d’échapper momentanément à leurs poursuivants, quand les recherches se feront trop pressantes à leur encontre. L’histoire des quatre frères Baudissard, paysans d’origine, qui vont chacun jouer un rôle dans ce récit. En 1918, Pietro est âgé de 37 ans, Ernesto a 31 ans, Alessandro 26 et Luigi 19. Deux déserteront, les autres seront exemptés de service, Pietro comme soutien de famille, Ernesto car il est amputé d’un doigt.
Les guerres. L’une, colonialiste, va déraciner un des frères de ses montagnes et lui faire découvrir un autre univers, celui de l’Afrique, de la colonisation et de ses durs combats. Alessandro a 20 ans lorsqu’il part. L’autre, sera la Première Guerre mondiale. La désertion entraîne la suite de l’histoire, elle est punie de mort et les tribunaux militaires italiens l’appliquent généreusement, avec 750 exécutions répertoriées et 15 345 sentences de réclusion à perpétuité. Une prime est offerte pour la capture, mort ou vif, des déserteurs Baudissard. L’histoire de bandits, condamnés à mort par contumace qui dans leur fuite vont voler, cambrioler des personnes parfois du peuple, parfois des propriétaires, peut- être plus riches que d’autres mais pas tant, sans but politique affiché. Leur fuite sera parsemée de nombreux blessés et les rescapés le devront à la chance.

Empreintes : l’histoire des frères Baudissard, 1917-1920 : le gesta romanzesche di tre banditi alle porte di Torino : les bandits des Hautes-Alpes par Quebeuls. Éditions du Fournel, 2017. 184 pages. 22 euros.
L’invitation au débat

Affaire du quai de Valmy : Des nouvelles de Krem, compagnon incarcéré pour avoir participé à l’incendie de la voiture de flic en mai 2016.

sans attendre..noblogs..org

Des nouvelles du transfert de l’une des personnes condamnées pour avoir participé à l’incendie de la voiture de flic quai de Valmy en mai 2016.

Ayant été condamné à une peine supérieure à 2 ans, il a été transféré, entraves aux pieds, de la Maison d’Arrêt de Fleury-Mérogis au Centre de Détention de Meaux, taule en « gestion déléguée » à GEPSA, filiale d’Engie. Si les prisonnier-es sont nombreux-ses à attendre des mois voire des années leur placement en CD, espérant des conditions de détention moins pourries, pour lui cela a été rapide.

Vu la volonté de l’AP de brimer les détenu-e-s et les personnes solidaires, pas sûr que ce soit une faveur :

En effet, après la condamnation le détenu peut demander une audience devant le juge d’application des peines qui doit avoir lieu dans les quatres mois à propos d’une éventuelle libération conditionnelle. Dans son cas l’audience a été planifiée 6 mois après sa demande. Ceci dit ce n’est pas étonnant car ils ne prennent aucun risque à dépasser les délais : le seul recours possible est de passer directement devant la juridiction d’appel. Sachant que cette juridiction (la chambre d’application des peines ou « chap ») est réputée pour être plus dure car elle statue en l’absence des concerné-es. Par ailleurs, cela zappe une audience et enlève donc une occasion de plus d’avoir un aménagement.

De plus, la demande d’aménagement de peine dépend du département dans lequel se situe la prison ce qui fait qu’il va sûrement devoir reformuler une demande au JAP de Meaux, et attendre une nouvelle date d’audience.

Enfin, Pendant plus de trois semaines, c’est à dire jusqu’au 3 mars aucun parloir n’a pu avoir lieu. Leur nombre est passé de 3 à 2 par semaine et ils se concentrent sur deux jours consécutifs. Les courriers mettent du temps à arriver ou disparaissent, semblant passer entre les mains de l’ancienne juge d’instruction. Le régime de détention reste « portes fermées », conditionné par un suivi « réinsertion » plus oppressant et individualisé qu’à Fleury.

Si chaque histoire est particulière, ces pratiques sont extrêmement courantes et c’est le système répressif dans son ensemble qui essaie de casser chaque individu, par la force de la bureaucratie, de la loi, mais aussi des milliers de petites et grosses vexations qui rythment le quotidien de celles et ceux qui sont pris dans les mailles de son filet.

Chacun-e à sa manière, faisons savoir à ces ordures que les prisonnier-e-s ne sont pas seul-es face à l’État et ses porte-clefs !

[Publié sur indymedia nantes, samedi 10 mars 2018]

L’Italie, c’est plus grave que le Brexit

[[reçu par mail]
les échos du 12 mars 2018

Les conséquences des élections en Italie seront bien plus graves pour l’Europe que le Brexit. Si l’on peut comparer le Brexit à une grippe passagère, le glissement de l’Italie vers l’euroscepticisme ressemble à une pneumonie, à traiter à fortes doses d’antibiotiques pour éviter des effets irréversibles.

A qui la faute ? En grande partie à l’Europe et à ses Etats membres, qui ont fait la sourde oreille aux problèmes de la péninsule. Tout d’abord, l’arrivée de millions de migrants sur les côtes d’Italie et le refus des autres pays européens d’en accueillir plus qu’une proportion minime ou de s’engager à une protection efficace des frontières maritimes. En parallèle, l’impact de la crise financière de 2008 et l’explosion de la dette publique, attribués par M. Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe, à la propension des pays de l’Europe du Sud à dépenser l’argent inconsidérément et à demander, ensuite, de l’aide. Dans les deux cas, on voit, de façon à la fois anecdotique et exemplaire, la disparition du principe de base de la construction européenne, à savoir la « solidarité communautaire ».

L’impact sur l’opinion publique italienne a été désastreux, et pour cause. Jusqu’à il y a dix ans, l’Italie était l’un des pays où l’opinion soutenait avec le plus d’enthousiasme le projet européen. Il n’a fallu qu’une décennie pour que cela soit remplacé par un euroscepticisme majoritaire qui n’a rien à envier au FN. Que les partis politiques traditionnels se soient montrés incapables de sortir le pays de la crise est indéniable, mais peut-on vraiment les blâmer, coincés, comme ils l’ont été, entre l’intransigeance dogmatique des pays du Nord sur le budget et l’arrivée de millions de migrants du Sud ?

On n’est, heureusement, pas à la veille d’un « Italexit » mais l’impact sur l’Europe d’un futur gouvernement de coalition, majoritairement eurosceptique, sera dramatique et bien plus grave que le Brexit. L’Italie n’est pas seulement l’un des pays fondateurs de l’UE, mais aussi un Etat membre sur le soutien duquel on a presque toujours pu se reposer pour faire avancer l’Union. N’oublions pas, c’est un pays à 60 millions d’habitants, avec une production industrielle qui dépasse celle de la France de 20 % et celle de l’Angleterre de 50 %. Or, au-delà des chiffres, c’est la posture politique qui compte.

Comment remédier à ce désastre annoncé ? Il n’y aura pas de miracle. Pour arrêter et inverser ce mouvement, il faut s’attaquer à ses racines :1) apporter à l’Italie toute l’assistance nécessaire pour résoudre le problème des migrants, qui est aussi le nôtre ; 2) adopter des politiques macroéconomiques qui permettent au pays du Sud de relancer leurs économies. La France aura à jouer le rôle majeur, en raison du dogmatisme et de l’égotisme de Berlin, et de l’incapacité de la Commission de sortir des schémas habituels. Un rôle rêvé pour le président Macron, avec son « Europe qui protège ».