Archives de catégorie : General

Volano( italie)incendie des antennes-relais

 

Par les médias locaux que samedi 4 août, à l’aube, une attaque incendiaire a détruit le Wind et Vodafone, près de la voie ferrée de Volano, dans le Trentin. Le feu s’est propagé dans tout le local  avec des flammes de 25/30 mètres de haut. Non loin de là se trouvait un TAG »Liberté pour les anarchistes de l’Op. Scripta Manent « . https://roundrobin.info/wp-content/uploads/2018/08/Volano-Incendiato-ripetitore-scritte-di-solidariet%C3%A0-con-anarchici-Scripta-manent.jpg

Déjà en avril 2011, les antennes -relais avaient  été touchées par une attaque de ce type. Volano et ses environs sont restés sans couverture téléphonique ou avec un signal très faible pendant la majeure partie de la journée.

traduction de roundrobin.info/

A nouveau une loi contre la libre circulation , la libre installation!!

note pour continuer la discussion plus particulièrement   à tous ceux  et celles qui ont eu peur de passer la porte du laboratoire anarchiste  pour la discussion

Non à la nouvelle loi asile-immigration

Mercredi 1 août, le parlement a définitivement adopté la nouvelle loi asile immigration qui durcit encore les modalités d’accueil des immigré-e-s et facilite les expulsions. Le gouvernement, au travers de son ministre de l’intérieur G. Collomb, avait déjà  lancé son grand plan anti-migrant-e-s et sans papiers dès le 12 décembre 2017 en publiant la nauséabonde circulaire autorisant le « recensement » des personnes étrangères dans les centres de d’hébergement d’urgence par des « équipes mobiles » de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Ces équipes seront composées d’au moins un agent de préfecture compétent en droit des étrangers et d’agents de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, auxquels peuvent s’ajouter «des personnels compétents en matière de veille ou d’évaluation sociale» elles ont pour but de  «s’entretenir avec les personnes étrangères» pour «procéder à l’évaluation administrative» de leur situation.

Sous couvert de pouvoir mieux les « orienter en fonction de leur situation », comme le disent très bien les associations d’aide aux migrant-e-s, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une logique «de recensement, d’étiquetage et de triage» qui va conduire à instaurer un contrôle généralisé des personnes étrangères. Cette mesure n’aboutira qu’à augmenter la précarisation, le passage à une certaine forme de clandestinité des personnes et enfants en les éloignant des centres d’accueil, les renvoyant de fait dans la rue, impliquant déscolarisation, rupture de soins, …

On peut craindre aussi des sanctions financières envers les associations qui s’opposeraient à cette circulaire, sachant que pour la plupart elles dépendent d’aides publiques.

Le  juge des référés du conseil d’État a été saisi par des associations d’aides aux migrant-e-s pour en demander la suspension, le ministre de l’Intérieur a assuré qu’elle serait maintenue qu’elle qu’en soit la décision.

La loi « asile-immigration », qui vient d’être définitivement adoptée, s’inscrit dans la continuité des lois anti immigré-e-s qui se sont succédées ces vingt dernières années. Le président la présente comme une loi « d’humanité et de fermeté », mais n’est en fait qu’une loi anti-migrant-e-s et sans papiers, compliquant les démarches administratives, facilitant les mises en rétention et les expulsions, qu’ils appellent maintenant avec sobriété « éloignement ».

Pour faire croire à son « humanité » et donc nous la « vendre », le gouvernement annonce que cette nouvelle loi va améliorer, faciliter le traitement des demandes d’asile. Ce traitement passerait de 1 an à moins de six mois, en regardant de plus près, toutes les mesures ne sont faites que pour, au contraire, compliquer la dépose de dossiers par les migrant-e-s, voir même les dissuader et augmente par contre les possibilités de fichage et facilite les ex-pulsions. On pourra noter l’absurdité qu’entre le dépôt et la réponse de demande, les personnes ne sont pas considérées comme des demandeuses d’asile et peuvent donc avoir des difficultés à obtenir un hébergement d’urgence, voir même être placées en en centre de rétention.

Plus précisément dans la loi concernant la demande d’asile :

  • Le délai pour déposer un dossier de demande d’asile passe de 120 à 90 jours

– Le budget 2018 prévoit 150 postes supplémentaires en préfectures, le gouvernement voulant réduire le traitement de la demande d’asile, en passant de onze à six mois. Problème, ces nouveaux postes ne sont pas uniquement alloués au traitement des demandes d’asile donc comment cela impactera la vitesse de traitement des dossiers ?

  • Création de 200 places en centre d’accueil et d’examen des situations (CAES) dans chaque région, soit plus de 2 600 places sur l’ensemble du territoire. 1 300 places seraient opérationnelles depuis le 31 janvier. Avec ces centres, L’État développe des structures couplant accueil et contrôle administratif afin de mieux parquer/surveiller et faciliter les expulsions
  • Restriction des conditions d’accès au titre de séjour «étranger malade» alors que dans le même temps il y a la création d’un « passeport santé » pour la patientèle solvable des hôpitaux

En ce qui concerne les sans-papiers :

  • Passage de 6 à 24 h pour la durée de retenue administrative pour vérification du droit au séjour
  • augmentation du délai maximum de rétention, il passe de 45 à 90 jours avec prolongation possible de 15 jours si la personne fait obstacle à son éloignement
  • Maintient en rétention dans le délai courant entre l’ordonnance de libération prononcée par le juge et l’appel du préfet.
  • 400 places de plus pour la rétention administrative
  • Possibilité de recourir à l’assignation à résidence pendant le délai de départ volontaire
  • Renforcement du régime de l’assignation à résidence avec obligation de demeurer au domicile pendant une plage horaire
  • Possibilité de placer en rétention un demandeur d’asile présentant une « menace grave pour l’ordre public » (arrêté d’expulsion, interdiction du territoire)
  • Limitation du droit du sol sur l’île de Mayotte. Seuls les enfants dont au moins un des deux parents en situation régulière depuis plus de trois mois sur l’île avant la naissance pourront désormais demander la nationalité française.

Le gouvernement se félicite d’avoir augmenté les expulsions de 14 % en 2017 et de 100% celles concernant les « dublinés » (personnes ayant fait des demandes d’asiles dans plusieurs pays européens), pourtant Emmanuel Macron annonçait encore le 5 septembre 2017 : « Nous reconduisons beaucoup trop peu » d’où cette nouvelle loi asile-immigration qui va plus loin dans le fichage, le parcage et les expulsions. Car ne soyons pas dupe, quand le président parle « d’humanité » dans cette loi c’est avant tout pour une immigration choisie, des mesures « en faveur de l’attractivité et de l’accueil des talents et compétences » en passant par notamment l’ex-tension du « passeport talent » à de nouvelles catégories, la directive facilitant l’installation en France des étudiants cher-cheurs, … Cela se retrouve même dans le domaine de la santé où bientôt seul-e-s les patient-e-s étrangers/ères riches auront accès au soin, le président ré-affirmant que les migrants économiques n’ont pas vocation, selon lui, à rester sur le territoire. On voit clairement la politique anti-migrant-e-s mise en place par ce gouvernement, en organisant le recensement, le fichage, le parcage, la rétention, l’expulsion des demandeurs/euses d’asile et des sans papiers qui ne seraient « pas assez bien pour la France ».

La fédération anarchiste s’est opposée et s’opposera toujours aux lois racistes, anti-immigré-e-s et contre les sans papiers des gouvernements en défendant la liberté de circulation, d’installation par l’abolition des frontières et des nations.

 4 Aout 2018

La Fédération Anarchiste

Marseille : Grève de la faim au centre de rétention

Depuis vendredi au centre de rétention administrative de Marseille, panne de climatisation et d’eau s’y succèdent. Plus de douche, un accès extrêmement limité à l’eau potable. Certaines personnes sont tombées malades à force de boire l’eau de la cuvette des chiottes. Depuis hier soir, une grève de la faim généralisée a été lancée et se poursuit toujours.

Tout avait été fait pour maquiller que les centres de rétention étaient des lieux carcéral comme les autres. Et pourtant, dans la réalité, s’en est. Avec sa loi du silence, ses mensonges d’État, ses violences et mauvais traitements cachés… mais tout se justifie, l’essentiel est de maintenir la machine à expulser… en marche.

Ces derniers jours, un seuil a encore été franchi : depuis vendredi, panne de climatisation et d’eau s’y succèdent. Plus de douche, un accès extrêmement limité à l’eau potable. « Certaines personnes sont tombées malades à force de boire l’eau de la cuvette des chiottes », selon l’une des personnes enfermées. Depuis hier soir, une grève de la faim généralisée a été lancée et se poursuit toujours.

Le juge des libertés et de la rétention de ce dimanche, saisi de la question, l’a balayé d’un revers de main en rejetant – sans audience et sans que personne ne soit entendu – les requêtes en demande de libération des personnes enfermées. 1 minute, c’est le temps qu’il aura fallu au juge pour se décider à fermer les yeux.

Reprenant à son compte les attestations sur l’honneur rédigées par le directeur zonal de la police aux frontières, le juge indiquait que si une panne d’eau et de climatisation avait eu lieu du vendredi 15h au samedi 23h, tout était désormais revenu à la normale et que les « retenus » avaient eu accès, durant cette période, à des bouteilles d’eau de façon illimitée et que des rondes leur avaient permis d’accéder à des sanitaires pour la douches et les toilettes.

Ces attestations mensongères n’étaient accompagnées d’aucune note des technicien.es étant intervenu.es, d’aucune facture ou aucune preuve, mais qu’importe… entre escrocs, la confiance règne.

Pourtant la réalité était toute autre.

Author: Article 13

Niscemi lors du camping NO MUOS Arrestation Turi Vaccaro

Le MUOS (Mobile User Objective System) est un projet de la Marine de l’armée des USA, visant à assurer les télécommunications entre les unités mobiles légères (par exemple, soldats sur le terrain ou drones). Le système sera composé de 5 satellites et de 4 terminaux terrestres, qui accueilleront chacun 3 antennes paraboliques géantes. Il est considéré par la Navy comme une de ses armes les plus puissantes du XXIème siècle.

Un des terminaux est prévu à Niscemi, en plein cœur de la Sicile, à l’intérieur de la base militaire américaine NRTF (Naval Radio Trasmitter Facility), dans laquelle sévissent, depuis 1991, une quarantaine d’antennes verticales qui communiquent avec les militaires évoluant dans les airs, sur terre, sur mer et dans les profondeurs sous-marines.Les antennes NRTF, auxquelles viendront s’ajouter celles du MUOS, représentent une attaque de plus menée par la classe au pouvoir contre les populations.

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Le 5 août, à l’issue du camping No Muos à Niscemi, la police a tenté d’arrêter le  compagnon Turi Vaccaro, un militant pacifiste historique. L’arrestation a été empêchée et Turi a réussi à s’enfuir, protégé par la solidarité de nombreux camarades et compagnons. Aujourd’hui, nous apprenons que quelques heures plus tard, malheureusement, il a été capturé puis emprisonné à la prison de Gela. L’accusation est d’avoir gravé avec un marteau sur la parabole du Muos l’inscription « NO MUOS ».
Nous considérons l’incident comme inacceptable.
Nous sommes solidaires et complices de quiconque s’oppose de manière active et déterminée à la militarisation et à la dévastation environnementale que représentent les Muos. Dans l’après-midi de demain, jeudi 9 août, nous serons devant la prison de Gela à partir de 15h30.
Les luttes ne s’arrêtent pas et les antennes tomberont. Maintenant et toujours pas de Muos!

Cassons la spirale identitaire

Anarchisme Anarchie

 

Article de Lucioles, bulletin anarchiste de Paris et sa région, août 2014.

« L’agression militaire à Gaza et plus largement le colonialisme israélien en Palestine sont inacceptables. Mais attention à ne pas tomber dans la simplification et les dérives communautaires. La plupart des habitants d’Israël ne soutiennent pas les choix de « leur » gouvernement. Comme dans n’importe quel pays en fait. Nombreux sont ceux qui refusent de servir dans l’armée (et pour cela ils mangent cher). La plupart des habitants de la bande de Gaza (ou de la Cisjordanie) sont loin d’être des intégristes qui soutiennent le terrorisme du Hamas en lisant Mein Kampf. Et le longtemps rêvé gouvernement indépendant palestinien, celui de Mahmoud Abbas comme de n’importe qui d’autre, se révèle être ce que tous les gouvernements sont : exploitation, police, prisons. La plupart des « juifs » de France n’en ont rien à cirer d’Israël et la plupart des « musulmans » de France ne sont pas du tout antisémites. Toutes les personnes qui croient en un dieu ou autres mythes de ce genre (souvent juste parce qu’éduquées à croire en ces vides superstitions) ne sont pas des fondamentalistes aveugles. Cependant, il y a aussi des énergumènes qui portent et propagent des vieux relents racistes, parfois adoubés de vieux oripeaux religieux. Et à voir les attaques et actes antisémites à Aulnay, Paris, Sarcelles, Valenton, à voir la répression policière de la manif’ de Barbes du 19 juillet, à en croire l’alarmisme créé par médias et politiciens, on se croirait au début de la spirale d’une guerre civile. Mais au fait, le racisme, la peur, les fondamentalismes religieux, la guerre entre pauvres, ça sert les intérêts de qui ?

Il y a partout des gens qui s’en fichent des identités qu’on leur a collé dessus, et d’autres qui les acceptent juste parce qu’ils les voient comme « naturelles », sans se poser la question. Ces identités communautaires (religieuses, nationales, ethniques) ne sont, en effet, rien d’autre que des cases dans lesquelles on veut nous faire entrer pour nous faire obéir. Pour mieux nous contrôler, nous exploiter, nous isoler des autres exploités, voire parfois nous faire nous entre-tuer. Le communautarisme et son frère jumeau, le racisme, sont de bons instruments dans les mains de l’autorité. Et ça marche : ils entraînent sur la pente dégueulasse de la guerre entre pauvres.
L’identification avec une catégorie définie par le pouvoir peut être faite par soi-même (« fier d’être … ») ou par les autres (« sale … »). Et souvent le fait que quelqu’un soit attaqué car identifié selon une identité supposée fait qu’il se réapproprie cette même identité et la retourne en malsaine fierté (et haine envers les autres, comme le montre bien l’exemple des abrutis de la LDJ). Il y a là une spirale qui ne fait qu’enraciner encore plus le sentiment d’appartenance communautaire et les sales dynamiques qui vont avec. En effet le communautarisme est très souvent accompagné de la peur et de la haine envers ceux qui sont supposés (ou qui se disent) appartenir à d’autres communautés. Ce processus ne fait que renforcer l’identification des personnes selon des lignes d’appartenance que nous n’avons pas choisies, mais qui nous ont été imposées (par l’éducation, le racisme subi, des mobiles psychologiques de « recherche de force »… ). Il ne fait que nous enfermer encore plus dans nos cages.
Ne nous cachons pas, pourtant, derrière le doigt des bonnes intentions. La radicalisation religieuse, et notamment le fondamentalisme islamique de certaines couches des classes populaires, en France, est un problème. Il ne s’agit pas de « liberté » religieuse. Il s’agit d’une autorité, une encore, qui veut en perspective s’imposer à tous. Le flagrant racisme anti-« arabe » d’une partie de la société ne doit pas cacher le développement du fondamentalisme islamique, ni excuser d’autres formes de racisme, comme l’antisémitisme. Et c’est aussi à une partie de l’extrême-gauche d’arrêter de flirter avec des dérives intégristes et antisémites, en espérant récupérer de la visibilité politique.

Arrêtons d’écouter les sirènes religieuses, nationales et communautaires. Qu’on brûle les drapeaux, mais tous. Ceux des agresseurs et aussi ceux « des victimes ». Parce que c’est aussi à cause des drapeaux, du nationalisme, de la religion, qu’il y a des agresseurs et des victimes – et les dominants de n’importe quel côté ne sont jamais parmi ces victimes.

Il faut savoir faire la différence, voir qui sont nos vrais ennemis. Et les vrais ennemis des exploités sont les exploiteurs. Ces derniers justifient aussi leur autorité par la religion, les différentes religions. Les dominants, eux, reconnaissent très bien leurs ennemis. Ce sont les pauvres, tous les pauvres, peu importe s’ils mettent des rosaires, se coiffent de kippas, ou portent des qamis.
Les chefs communautaires, ceux-la mêmes qui, indirectement, montent leurs « fidèles » respectifs les uns contre les autres, se serrent la main, donnent des interviews ensembles quand les choses vont trop loin et menacent leurs intérêts. Et le premier de leurs intérêts, à eux tous, au delà de la petite concurrence sur le partage des secteurs de pouvoir et des parties de la population, est le maintien d’une distinction nette entre une élite qui détient le pouvoir (eux, quelle que soit leur « appartenance ») et des larges masses qui, comme des troupeaux, sont censées suivre leurs bergers respectifs. Et nous on serait vraiment assez cons pour croire à ces fausses identités construites exprès pour nous maintenir soumis ?

Qu’on m’ait enseigné, dans mon enfance, à m’agenouiller le dimanche, le samedi ou le vendredi (et à bosser et obéir les autres jours), c’est bien ça mon problème. Mes ennemis ne sont pas ceux qui ont été éduqués à s’agenouiller un autre jour, mais ceux qui veulent que moi et les autres on continue d’obéir. Les autres personnes qui sont censées rester à genoux sont probablement dans la même situation et ils pourraient devenir mes alliés pour la libération de chacun de nous. Qu’on se mette, enfin, debout. Et on verra clairement que nos ennemis ne sont pas les autres exploités, mais ceux qui veulent nous garder à genoux. »

[Extrait de Lucioles n°18, bulletin anarchiste de Paris et sa région, août 2014]

 

Valence (26000) la caisse de solidarité du laboratoire annonce: le 8 août on n’attends pas des miracles!

 

Mercredi en plein été  à 18h30, Apéro et grignotage( vegan) de solidarité pour la caisse du même nom et pour  la solidarité pour les 2 personnes qui ont participé à la marche
Vintimille- Calais Tidiane et Seydou, arrêtées lors de la Marche solidaire pour les Migrant.e.s, partie de Vintimille le 30 avril dernier et devant rejoindre Londres le 8 juillet.La Marche solidaire, arrivée à Calais samedi 7 juillet, s’est présentée dimanche matin au port de Calais pour passer la frontière franco-britannique et prendre le ferry en direction de Londres, étape finale de la marche. Les marcheuses et marcheurs ont été contrôlé.e.s par la police : les personnes avec papiers ont été relâchées, les personnes sans papiers ont été retenues. Il s’agit des marcheurs et marcheuses de plusieurs collectifs de sans-papiers de la région parisienne qui ont rejoint la marche depuis le passage de la marche à Paris, ainsi que des exilés ayant fait le chemin avec la Marche solidaire. 17 personnes ont été libérées mais 2 sont toujours retenues en centre de rétention ,  tidiane  toujours enfermé au CRA de Coquelles. et solidarité pour  les 3 algériens les 3 personnes accusées d’avoir mis le feu pour : » créer une diversion pour permettre « à tout le monde de
> sortir du centre  Jugés en comparution immédiate, trois Algériens devaient expliquer leurs gestes captés par les caméras de vidéosurveillance. Deux écopent de six mois de prison ferme : l’un pour être entré dans une chambre avec un drap enflammé, l’autre pour avoir étalé du dentifrice sur l’une des caméras et tenter de permettre une évasion sans laisser de traces. Le troisième homme, aperçu en train de tenter de fuir, a été condamné à un mois de prison ferme.  et solidarité .pour les sept de Briançon et pour toutes et tous ceux qui sont tombés dans la guerre sociales en cours.. Contretous les aménageurs de la machine à expulser

The protesters occupied the i360 tower in Brighton (Lesbians and Gays Support the Migrants)

Peaugres (Ardèche) : Des cages que l’on appelle liberté

Indymedia Nantes / lundi 6 août 2018

Une pensée pour toutes les personnes, qu’ils et elles soient enfermées dans des cages ou non, qui voudraient les voir détruites, en ayant conscience que celles-ci ne sont pas que matérielles.
Dans nos pensées sont aussi tous les êtres vivants qui animent nos envies de détruire comme de vivre.

La semaine passée, nous avons attaqué le zoo/safari de Peaugres, en mettant le feu à ses quatres caisses d’entrée, des petites cabines en préfabriqué recouvertes de panneaux en bois. Nous avons placé sur chacune d’elle deux dispositifs, le premier (une demi plaquette d’allume feu) sous une des fenêtres, en espérant que la chaleur ferait exploser la vitre et permettrait au feu de se répandre à l’intérieur, et le deuxième, (1,5 L d’un mélange d’essence et d’huile et le reste des allumes feu) au pied de la fenêtre, sous les panneaux en bois. Notre idée était de multiplier les endroits de départ de feu, pour que celui-ci se propage plus efficacement. Par ailleurs nous avons aussi vérifié que l’incendie ne pourrait vraisemblablement pas se propager à la forêt proche (séparé de celle çi par de la terre ou du bitume, et absence de vent).

Toutes les cabines semblent avoir été détruites, mais nous n’avons pas de confirmation quant à l’efficacité des dispositifs sous les fenêtres.

Ci dessous, quelques-unes des raisons qui ont motivées cette attaque, et des réflexions qui nous sont venues pendant la préparation de cette dernière.

Les zoos sont des prisons présentés comme des lieux de divertissement, de découverte, d’éducation et même de sensibilisation et de conservation d’une faune prétendument sauvage. Alors que bien souvent celle-ci est née en captivité, et qui à l’époque où elle a été découverte par les colons occidentaux a été décimée et mise en cage pour être ramenée ici, exhibée, utilisée comme cadeau et objet de divertissement, comme fond de commerce de cirque ou de zoo.

Ces lieux et la propagande qui les entoure sont l’incarnation de la mentalité spéciste qui détruit le monde dont ils seraient sencé être un échantillon. C’est à dire la supériorité qu’instaurent les êtres humains sur le reste du vivant et en vertu de laquelle ils et elles se donne la possibilité de disposer et d’enfermer des êtres non-humains pour leur bon plaisir, qu’il soit culinaire, affectif, culturel ou scientifique.

Les zoos ne sont pas sans nous rappeler que les colons ne se sont pas limités à massacrer et exiler des animaux non-humain, et que c’est sous couvert des mêmes arguments et ambitions – divertir et éduquer par l’exhibition – que se sont développés et popularisés des « zoos humains » tout au long d’un processus sanglant de colonisation. Une démonstration de racisme ostensible toujours présente, entre autre dans les mentalités et structures qui dénigrent et/ou exotisent une catégorie de personnes.

Et ce sont ces lieux (dans leur forme dite « safari »), résolument basés sur la domination spéciste que l’on voudrait faire passer pour des endroits où se « sensibiliser à l’environement », où « découvrir la nature », où les animaux serait « à l’état sauvage » et « en liberté ». Mais, sans prétendre faire de définition exhautive, les animaux « à l’état sauvage » ça ne veut pas dire enfermé.es dans des parcs qui ne peuvent qu’être trop petits, traversés par des voitures toute la journée, nourri.es et soigné.es par des humain.es, les privant de toutes capacité à être autonome, et à se mouvoir.
Les murs et grillages électrifiés qui entourent ces parcs ne sont pas leur « environement naturel ». Celui-ci pourrait être, par exemple, les zones actuellement en train de se faire saccagées par les compagnies pétrolières qui fournissent l’essence qu’utilise la clientèle de ses safaris pour voir ces animaux, (et certes, celles de nos dispositifs).

Pas plus qu’elle n’existe pour les individus dans une société où l’on voudrait nous laisser penser qu’il n’y a pas d’autres barrières que celles visibles des prisons et des frontières, la liberté n’est pas laissée à ces animaux non humains. Un mot plus approprié existe pour décrire leur situation matérielle : la captivité.

Ce mensonge, l’état « naturel, libre et sauvage » en plus d’être un argument marketing, se retrouve dans le contenu pédagogique qui enseigne à son public que la « nature » et la faune qui la compose se limitent à des espaces cloisonnés et reconstitués par des humain.es. Ce qu’il sous-tend, c’est qu’il est normal de voir ours et girafes en france, normal que des animaux soient dans des cages, normal que les autres espèces soient asservies à l’être humain, lequel se doit de les « protéger ».

Les zoos ne sont rien d’autre que des prisons, des business dont les participantes justifient hypocritement l’enfermement sous couvert de protéger des espèces décimées, alors que participant à normaliser, à banaliser et à exalter la domination de l’espèce humaine sur ce qui l’entoure.

Cette idée, selon laquelle il existe des êtres « à protéger » sert de manière plus générale de prétexte à la mise en place de divers types d’enfermement.  On la retrouve dans les discours de l’état qui, sous couvert de protéger, surveille et contrôle les individus dont il prétend assurer la sécurité par la mise en place de dispositifs sécuritaires (des lois au caméras en passant par le fichage et l’encouragement à la délation). Elle est sous-jacente et participe aussi au maintien d’autres formes de domination structurelle comme le patriarcat et le racisme par exemple.
L’état, la figure du père ou quelque autre acteur cherchant à asseoir une position de pouvoir, s’assure d’ancrer la peur dans des individus et leur ôte tout moyen d’être autonomes dans l’organisation de leur propre défense ; créant par là non seulement une dépendance à une instance protectrice mais aussi la sensation de faiblesse et d’impuissance qui auto-alimente cette logique. Pour illustrer brièvement ce propos, c’est le fait de dire à une personne catégorisée « femme » qu’elle est à la fois en danger, faible et inapte à user de la violence physique ou verbale.

C’est le principe de la prison dorée, où certes, les êtres enfermés ne sont pas libre, mais au moins « en sécurité ». Et pour les personnes qui refusent de se soumettre à cette logique protecteur.ice/protégé.e, et/ou jugées dangeureuses pour les autres, pour elle-même ou pour la paix sociale, des prisons beaucoup moins dorées sont prévues.

Pour la destruction de toutes les prisons, quelle que soit la forme de leurs barreaux.

Nous n’avons pas peur de la liberté

UNE-Centre-Retention-Administrative-LyonDeux grillages pour empêcher leur  « fuites »

l’avocate Javotte de Brema a défendu le 2 Août les 3 personnes accusées d’avoir mis le feu pour : » créer une diversion pour permettre « à tout le monde de sortir du centre ».

ils ont été condamné deux écopent de six mois de prison ferme, et un autre à un mois ferme.ils sont actuellement à la Maison d’arrêt de Lyon-Corbas

on ne peut attendre que certains certaines s’organisent  pour manifester car un jour en prison c’est un jour de trop

« Avons nous besoin  des patries parcellaires qu’ont faites nos maîtres, alors que nous avons une plus vastes: la terre »   manuel Devaldès réflexions sur l’individualisme

Sabotons la machine à expulser

 

Liberté immédiate pour Seydou et Tidiane, les 3 du CRA saint exupéry ( condamnés le 2/08/201)

note: comme la marche vintimille calais est passée dans la Drôme,  pas une affiche aucun tract pour signaler ces arrestations, pour les 3 condamnés du CRA saint exupéry lors du procés du aout.Mercredi 8 aout à 18h30t, au laboratoire anarchiste. Apéro grignotage pour la caisse de solidarité

trouvé http://www.oclibertaire.lautre.net

Les circonstances de leur arrestation sont relatées dans la pétition.

Nous exigeons la libération immédiate des 2 personnes sans-papiers, Tidiane et Seydou, arrêtées lors de la Marche solidaire pour les Migrant.e.s, partie de Vintimille le 30 avril dernier et devant rejoindre Londres ce 8 juillet.

La Marche solidaire, arrivée à Calais samedi 7 juillet, s’est présentée dimanche matin au port de Calais pour passer la frontière franco-britannique et prendre le ferry en direction de Londres, étape finale de la marche. Les marcheuses et marcheurs ont été contrôlé.e.s par la police : les personnes avec papiers ont été relâchées, les personnes sans papiers ont été retenues. Il s’agit des marcheurs et marcheuses de plusieurs collectifs de sans-papiers de la région parisienne qui ont rejoint la marche depuis le passage de la marche à Paris, ainsi que des exilés ayant fait le chemin avec la Marche solidaire. 17 personnes ont été libérées mais 2 sont toujours retenues en centre de rétention à Calais.

Les autorités françaises et britanniques avaient été avertie de la marche et de la présence de sans-papiers dans les rangs des manifestant.e.s. Aucune opposition de leur part n’avait été communiquée aux organisateurs.

La police aux frontières aux ordres de la préfecture du Pas-De-Calais a choisi de faire un tri entre les marcheuses et marcheurs juste avant l’embarquement amputant ainsi la marche contestataire contre les frontières de celles et ceux qui en sont les premières victimes entravant ainsi leur droit de manifestation et d’expression.

En 2012, la Marche Européenne des Sans-papiers avait traversé plus de 8 frontières européennes pour revendiquer la libre-circulation, la régularisation et la justice sociale pour toutes et tous. A cette époque les autorités des pays concernés n’avaient pas entravé l’action.

En 2014 également, plus de 400 sans-papiers de différents collectifs allemands, français, italiens mais aussi tunisiens et marocains, s’étaient rendus à Bruxelles pour une semaine d’actions en marge d’un sommet européen consacré à la migration.

Nous demandons aux autorités, l’Etat et son ministère de l’intérieur, à reconnaître, selon les termes du juge des libertés de Rouen « l’arrestation déloyale » de Tidiane et Seydou et à les libérer immédiatement.

Pour le droit de circuler, de manifester et de s’exprimer pour tou.te.s avec ou sans papiers.

Marche des Solidarité

 

 

 

 

 

Barbate ( Andalousie) 40 migrants réussissent l’évasion..

Le monde  06 /08/2018

A Algérias, où se trouvent le commandement du système intégral de surveillance extérieur de la garde civile, le sous lieutenant MMF est le seul avec deux autres gardes civil pour contrôler les 112km de côtes qui vont de Barbate à Sotogrande, sur lesquels des radars et cameras à longue portée et infrarouge sont installés » j’ai une embarcation avec des immigrants en eaux espagnoles » annonce t’il , par radio , à une patrouille stationnée à Barbaté

La patrouille stationnée à Barbate ne parvient pas à arrêter embarcation.. les quelques quarante migrants qui se trouvent à bord sautent à l’eau avant de traverser la plage en courant sous l’œil des touristes, allongé-e-s sous les parasols

je leur souhaites de continuer leur envie de liberté..

feu au CRA et contre les lois qui nous emprisonnent  de + en +