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Un mois D’août à Tenerife

Un mois d’août à Tenerife

plage mer côte arbre le sable océan horizon plante ciel le coucher du soleil palmier rive vague vent crépuscule soir paume baie plan d'eau Tenerife Tropiques cap les îles Canaries Plante ligneuse Sont des échelles Famille de palmiersEn ce mois d’août dans les Canaries espagnoles, l’île de Tenerife est bien entendu pleine à craquer de touristes. Fière de compter la plus forte concentration d’hôtels 5 étoiles en Europe à Adeje, dans le sud de l’île, Tenerife abrite aussi un centre de rétention (CIE, Centro de Internamiento de Extranjeros). Il est situé loin des regards, à Hoya Fría, en banlieue de Santa Cruz. D’un côté il y a ces masses d’étrangers munis des bons papiers et d’un portefeuille bien garni qui viennent polluer le parc naturel au pied du volcan pour tenter d’oublier leur servitude volontaire, d’un autre il y a des étrangers d’un autre style.

Ceux-là, bien moins nombreux et de loin, sont enfermés de long mois entre des murs barbelés, tabassés et humiliés parce que trop pauvres et dépourvus du petit papier nécessaire pour franchir les frontières de la riche Europe. Les uns ont pris le risque de se voir refuser un bagage trop volumineux à l’aéroport, les autres de sombrer avec leurs frêles embarcations. Les uns s’en vont mourir à petit feu de cancers de la peau sur le sable noir, les autres crèvent directement en Mer Méditerranée (2.300 en 2018 et 3.100 en 2017, bilans officiels) devant une frontière militarisée en fuyant guerres et misère.

Samedi 3 août 2019 vers 9h du matin, vingt-quatre sans papiers ont déjoué tous les plans de la police et réussi à franchir les hauts murs du centre de rétention de Santa Cruz pour s’évader. Mutinerie face aux conditions d’enfermement, désir d’une liberté qu’aucune prison spéciale ne réussira jamais à étouffer, toujours est- il que les autorités ont immédiatement lancé une vaste chasse à l’homme. Si dix d’entre eux ont été vite repris aux alentours, et dix autres épuisés les jours suivants, les quatre derniers courent toujours, désespérément bloqués dans l’île à touristes.

Samedi 10 août 2019, certainement encouragés par le premier groupe de courageux, ce sont cette fois treize sans-papiers qui se sont organisés patiemment et ont réussi à s’évader vers 22h30, à la faveur de la nuit et du changement de gardes. Après avoir découpé le grillage et blessé un flic, ils se sont évanouis dans la nature. Cinq d’entre eux ont échappé à la nouvelle chasse à l’homme.

A Tenerife, qui accueille chaque année à bras ouverts plus de cinq millions d’étrangers bien sous tous rapports en étant la principale destination touristique des îles Canaries, quelques dizaines de nouveaux migrants ont débarqué ces deux semaines-là en provenance d’Algérie. Ils ont immédiatement été enfermés à double-tour dans le CIE de Hoya Fría. Peut-être se souvenaient-ils que le nom de Tenerife est issu de la langue amazigh, puisque l’île était peuplée par les Guanches, les seuls berbères à n’avoir pas été islamisés et dont la civilisation a été exterminée après avoir durement résisté lors de la conquête espagnole de Tenerife au XVe siècle. La plupart des survivants furent vendus comme esclaves, et la principale trace qu’ils ont laissé, en plus de gravures dans la roche, se trouve aujourd’hui sous forme de momies (les Guanches embaumaient leurs morts) au Musée de la Nature et l’Homme. Un musée peuplé de corps de berbères vaincus qui se trouve précisément à Santa Cruz, à deux pas du centre de rétention.

Entre les africains vilement exposés sous cloche pour des visiteurs en tongs contre un billet de cinq euros, et ceux dont les corps trop pauvres finissent dans le ventre des poissons, qui fera le lien ? Entre les smartphones, tablettes et autres data centers qui permettent aux esclaves anesthésiés de rester connectés au boulot tout en se prélassant loin de leurs petits soucis quotidiens, et les guerres par exemple liées à l’extraction de minerais indispensables à ces joujoux technologiques, des guerres qui poussent des millions d’être humains à fuir l’endroit où ils ont grandi, qui fera le lien ? Entre l’industrie du loisir qui permet à des millions de touristes de se déplacer d’un pays à l’autre et les frontières assassines qui tentent de repousser quelques milliers de voyageurs indésirables, qui fera le lien ? Entre des sans-papiers révoltés qui parviennent parfois à brûler leur lieu de réclusion ou à s’en évader et la machine à contrôler, trier et enfermer dont les tentacules se déploient à tous les coins de rue, qui fera le lien ?

Il est plus que temps de raser à la source ce monde d’exploitation, de guerres et de frontières. Liberté pour toutes et tous, avec ou sans papiers, comme on disait il y a quelques années déjà…

[reçu par mail]

De Toulouse à Bayonne: a propos d’un flic infiltré débusqué au contre – sommet du G7

Ceci est une texte rédigé en urgence afin que l’info tourne et que toutes les personnes et tous les groupes que cette personne a approchés ces derniers mois puissent s’organiser en conséquence. Il semble que cette flic infiltrée se faisait appeler « Dan », « Rose », « Rose des sables » ou « Clara » en fonction des villes et des groupes dans lesquels elle évoluait, et elle avait sûrement bien d’autres surnoms. Elle a la soixantaine, est assez fine, mesure entre 1,55 m et 1,65 m, c’est une grande fumeuse, elle a les traits tirés et porte presque tout le temps des lunettes de soleil (voir photos). Elle prétendait venir de Clermont-Ferrand auparavant et avoir eu une activité militante là-bas. Elle disait également qu’elle travaillait à Enedis sur Toulouse actuellement.

Sur le camp du contre-sommet, lors d’une assemblée assez sensible portant notamment sur l’organisation du départ de la manif de Bayonne, cette femme a été remarquée (par des personnes la connaissant du mouvement GJ à Toulouse) en train de prendre discrètement, avec son téléphone portable, des photos des gens participant à l’AG. Ces personnes ont décidé d’intervenir et de se confronter à elle, à l’écart de l’AG.

Lorsque son téléphone est checké, il apparaît que plusieurs centaines de photos d’actions, de manifs et d’AG ont été prises les 3 jours précédents. Par la suite, les camarades se sont rendus compte que certaines de ces photos, notamment celles de personnes prises en gros plan, donc clairement identifiables, ont été envoyées (accompagnées de rapports détaillés sur leurs activités, ainsi que des comptes-rendus de réunion en groupe restreints) à un supérieur qui lui demandait des précisions et lui donnait des consignes. Dans la confusion qu’a provoquée cette découverte, cette keuf a réussi à disparaître du camp (et il est probable qu’elle ait été exfiltrée du centre Pierre & Vacances où elle s’était sans doute réfugiée, lors de l’attaque du camp par les flics qui a eu lieu quelques heures plus tard). A noter qu’elle a tenté, juste avant, d’envoyer un message intitulé « téléphone HS » sur un groupe Telegram d’orga du G7, ce qui nous indique qu’elle était en contact avec d’autres flics présents sur ces listes.

Bien plus qu’une simple indic

Ce qui frappe dans cette histoire, c’est l’ampleur des connexions et des informations auxquelles cette personne avait accès. A ce jour, on sait qu’elle est apparue dans le mouvement Gilets Jaunes à Toulouse courant janvier, qu’elle a participé à l’organisation des parcours de manifestations, qu’elle s’est positionnée sur de nombreux groupes Telegram et Facebook (elle a à ce jour deux Facebook connus : « Dan boro » et « Rose des sables »), qu’elle a pris part aux assemblées et à différentes commissions du mouvement, qu’elle a réussi à approcher et à se connecter avec des personnes et des groupes qui pouvaient être perçus comme les plus déters du mouvement. Il faut également savoir qu’elle était dans les groupes d’organisation Telegram des hébergements GJ lors des Actes nationaux de Toulouse et qu’elle a donc pu procéder à un fichage conséquent. Nous sommes donc loin d’avoir affaire à une simple indic de la police, comme il y en a bien sûr ici et là. Cette personne organisait, impulsait et poussait à des actions ; elle mettait en relation des gens afin que la police puisse procéder à des arrestations. C’est l’État qui organisait ses coups de filet…

On a retrouvé cette situation à Toulouse, Bordeaux et Montpellier, mais également et surtout dans l’organisation du contre-sommet du G7. Pour paraître crédible, cette pourriture de flic s’appuyait sur les connexions en mettant en avant la place qu’elle occupait dans d’autres villes, dans d’autres réseaux – une technique de flic bien rodée.

Concernant le contre-sommet, elle a incité pendant des mois de nombreuses personnes de différentes villes à s’y rendre, en leur promettant une mise à disposition sur place de matériel défensif et offensif. Il est apparu qu’elle avait incité et facilité de nombreuses actions, et qu’elle était le seul contact sur place pour des personnes venant des quatre coins de la France et d’autres pays. Cette technique de flicaille, notamment de RG, est bien connue : pousser à l’infraction et ensuite interpeller… Elle organisait (et « sécurisait »…) la venue de personnes sur le camp et elle occupait une grande place dans la logistique du contre-sommet (organisation de la manif à Bayonne, autres « camps » près de Bayonne, et ouvertures possibles de squats, connexions avec des participants aux réus de la plate-forme officielle de l’anti-G7…). Le plan des keufs a sûrement été mis à mal par la découverte de l’une de leurs sales taupes. Cependant, il est aujourd’hui certain que cette infiltration a contribué à emprisonner de nombreux camarades ces derniers mois. Il reste encore difficile aujourd’hui de connaître l’ampleur des dégâts.

Malgré tout ce qui vient d’être dit ici, il s’agit de ne pas se laisser envahir par la paranoïa. Ne nous refermons pas sur nous-mêmes, notre force réside également dans nos espaces d’organisation collective ouverts. La répression que nous subissons est à la hauteur de la force de notre mouvement. Le meilleur moyen de se défendre de la flicaille reste de détruire ce qui la produit : le système qui a besoin d’elle.

Si vous avez des informations, n’hésitez pas

deratisation1312[at]riseup.net

[Publié sur indymedia nantes, mardi 27 août 2019]

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« Comment puis-je être sexiste? je suis anarchiste! »

Résultat de recherche d'images pour "clown qui pleure"« Comment ça, je suis sexiste? » J’étais scandalisé, je n’étais pas un dragueur, je ne haïssais pas les femmes, je n’étais pas pas mal intentionné. « Mais comment puis-je être sexiste, je suis anarchiste? » J’étais inquiet, nerveux, et toutes défenses. Je croyais en la libération, en luttant contre le capitalisme et l’état. Il y avait ceux qui défendaient les injustices et en profitaient et nous, non ? J’avais 19 ans et on était en 1993, quatre ans après être entré en « militantisme ».

Nilou, en me tenant la main m’a expliqué patiemment, « Je ne dis pas que tu es mal intentionné. Je dis que tu es sexiste, et le sexisme existe de beaucoup de manière subtiles ou flagrantes. Tu me coupes la parole lorsque je parle. Tu prêtes plus d’attention à ce que les hommes disent. L’autre jour, lorsque nous étions assis dans le coffee shop avec Mike, on aurait dit que vous aviez une conversation tous les deux et que j’étais là juste pour regarder. J’ai essayé d’y participer et de dire quelque chose, mais vous m’avez juste regardé avant que de la reprendre. Les hommes du groupe créent un contact visuel entre eux et agissent comme si les femmes n’étaient pas là. Le groupe d’étude est devenu un forum pour les hommes pour parler sans arrêt de tel livre et tel autre, comme si ils savaient tout et devaient seulement l’enseigner au reste du groupe. Pendant longtemps, j’ai pensé que çà venait de moi, que ce que j’avais à dire n’était pas très utile ni intéressant. Peut-être devais-je changer mon approche, ou que je dramatisais, peut-être que c’était juste une idée et que je devais m’en débarrasser. Mais alors, je me suis aperçue qu’il arrivait sans arrêt la même chose à d’autres femmes du groupe. Je ne t’accuse pas de tout çà, mais tu es quelqu’un d’important dans le groupe et tu participes à cette dynamique. » Cette conversation a changé ma vie et c’est une remise en cause que je continue avec cet essai.

[…]

Nilou a passé des heures et des heures à me parler du sexisme . C’était incroyablement difficile. Mes opinions politiques étaient façonnées par un schéma dualiste clairement défini entre le bien et le mal. Si il se révélait que j’étais sexiste, alors ma perception précédente de moi-même était remise en cause et mon schéma devait être transformé. Lorsque je m’en souviens, ce fut un moment extrêmement important de mon évolution, même si sur le moment, je me suis senti merdeux.

[…]

Mais qu’est ce que cela implique dans la façon avec laquelle je communique avec mes partenaires qui sont des femmes et avec qui je travaille ? Comment cela se traduit il lorsque je fais l’amour, que je désire de l’amour, que j’exprime de l’amour, que je conceptualise l’amour ? Je ne parle pas de comment je fais l’amour ou je parle d’amour à mes partenaires mais de savoir si, oui ou non, j’accorde plus d’importance à l’égalité qu’à prendre mon pied régulièrement.

[…]

C’est un combat perpétuel pour être honnête contre le fait que je suis profondément modelé par le patriarcat et ses systèmes d’oppression. Le patriarcat me déchire. J’ai de nombreuses craintes quant à savoir si je suis capable ou non d’avoir des relations amoureuses saines. Si je suis capable d’être sincèrement honnête et cohérent avec moi-même afin de pouvoir m’ouvrir aux autres et partager avec eux Les stigmates du patriarcat sont présentes chez chaque personne avec qui je suis en relation, et lorsque je m’oblige à les voir, à les examiner vraiment et à y réfléchir, je suis rempli de tristesse et de rage.

[…]

La suite ici https://fr.theanarchistlibrary.org/library/chris-crass-visiter-des-recoins-qui-me-font-peur

(le texte n’est pas repris intégralement, notamment à cause de certains termes « leadership, « organisations » « de gauche » et autres, aussi parce que la trad. semble parfois incorrecte)

NB. On peut aussi, si on le souhaite, remplacer dans le texte « je suis sexiste » par « avoir des comportements sexistes » pour éviter tout déterminisme.

NO G7:Une fin de semaine lacrymo et avec des éclaircies (MAJ)

Samedi 24 août à 17h30 300 manifestants ont réussi à défier  et résister face aux canons à eau , grenades lacrymogéne LBD 40mm, grenade désencerclement, jusqu’à 20h30Guz_baiona_baiona_gfauveau-5

Dans la soirée de samedi 24 août à l’entrée du Petit Bayonne, des journalistes se sont vus confisquer leur matériel de protection. Ekhi Erremundegi, du quotidien basque Berria a même dénoncé avoir été « braqué » par des agents de la BAC. Une atteinte à la liberté de la presse. dans une ville Bayonne  envahi par des diverses  forces de  soutien aux capitalistes  dont certaines stars réunis à Biarritz pour un G7 .  Le dispositif  dés le 23 aout mis en place à Bayonne ( Guardia civil, douane, garde mobile, CRS,  bac de la région parisienne , motocycliste voltigeur) L’enjeu de ce déploiement policier Français et Espagnol dans tout le pays basque nord et les landes est pour certain  manifestants  étaient  pour  continuer à casser toute velléité de  lutte contre le tourisme .Cette manifestation dans une ville   de 50000 mille habitants a montré que la résistance est possible face  à certain défaitisme. Durant la nuit du 24 au 25 août dans le camp NO G7  des batailles jusqu’à 7 heures du matin contre les flics  qui venaient interpeller des  militants, entre autre des .organisateurs du contre sommet

Le dimanche 25   le RDV prévu pour approcher la zone rouge à la « chambre d’Amour » à Anglet a été annulé dans  la mâtiné du dimanche et deux rassemblement ce dimanche pour demander la libération des interpellé-e-s

Manifestations pour demander la libération des personnes arrêtées

Tension contenue sur la côte basque. Alors que la route de la corniche a été fermée à la circulation et les véhicules fouillés, une manifestation spontanée de près de 300 personnes s’est formée ce dimanche à Hendaye. Dans le calme, elle a réclamé la libération des militants anti-G7 interpellés ces derniers jours. Elle s’est terminée au port de Caneta vers 15 heures, après avoir déambulé dans les rues, encadrée par des policiers.

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A Bidart, ce sont des Gilets jaunes qui ont été encerclés devant un supermarché pendant près de trois heures. D’après la presse se trouvant sur place, en plus d’une cinquantaine de militants, deux observateurs d’Amnesty International (AI) et des journalistes auraient été fouillés, contrôlés et retenus, soit au total près de 80 personnes.

Des dizaines de personnes rassemblées au bout de la rue Victor Hugo, mais empêchées d’accéder à la place de la Mairie. I
Quelques slogans scandés : « Atxilotuak askatu » (Libérez les prisonniers en basque) ou « Antikapitalista ! » #Bayonne #G7Biarritz#G7Ez @MediabaskInfo

Les deux personnes arrétées le jeudi 22 août ,soupçonnées d’avoir dégradé des radars, posés des banderoles et tagués des messages revendicatifs en l’honneur des gilets jaunes et des  black blocks  Dans l’attente de juger ces deux personnes, le tribunal a ordonné leur placement sous contrôle judiciaire, comme l’avait demandé le ministère public. L’un et l’autre ont interdiction de se voir et de rentrer en contact d’ici au 9 septembre au tribunal de Dax. Ils devront  aussi se présenter une fois par semaine au commissariat ou à la gendarmerie la plus proche de leurs domiciles.

 

Bordeaux( Aquitaine): les flux vers le sud- ouest au ralenti après un sabotage à Pessac – 26 août 2019

Ce lundi 26 août à l’aube, un double incendie d’installations électriques SNCF à Pessac, au sud-ouest de l’agglomération de Bordeaux (Aquitaine), a coupé le trafic ferroviaire en direction du sud-ouest, dont le très touristique Bassin d’Arcachon.

Depuis ce lundi matin, tous les trains TER et TGV entre la capitale girondine et les villes d’Arcachon, de Dax, d’Hendaye, de Pau, Tarbes ou encore Mont-de-Marsan, sont à l’arrêt. En cause: l’incendie peu avant 5h de deux guérites de signalisation, des armoires électriques qui permettent notamment de gérer la signalisation, d’après la SNCF. Selon la police, il s’agit bien d’un sabotage.

« Le double incendie a finalement été maîtrisé par les pompiers peu avant 7 heures du matin, mais les conséquences ont été immédiates sur le trafic ferroviaire. Car dès les premières heures du jour, tous les trains entre Bordeaux et les villes du sud de la région ont été supprimés. Ceux qui étaient déjà partis ont été bloqués dans les différentes gares. » (Sud-Ouest, 26.08.2019)

Il n’y aura pas de retour à la normale ce lundi. Mais la SNCF mettra en place un service de bus de substitution, en remplacement de certains TER. Vers 10h30, il n’y en avait pas en gare de Pessac.

« Cela circule, mais en mode dégradé, nous explique le service d’astreinte. Le mode dégradé, c’est que l’on fait des opérations manuellement alors que d’habitude, elles sont automatisées. Cela a pour conséquence que tous les trains circulent à 30 km/h sur la ligne, au lieu de 160 km/h habituellement. Ainsi, il faut compter 1h de retard pour les TGV. Nous sommes obligés par ailleurs de supprimer plusieurs TER, puisque ceux qui roulent mettent beaucoup plus de temps pour passer. Il faut bien comprendre que nous n’avons plus du tout de signalisation sur le secteur. », communique la SNCF.

Marseille(Bouches-du Rhône): coucou à la député LREM

Au cours du week-end des 17 et 18 août 2019, une permanence parlementaire de LREM a reçu de la visite: les murs ont été recouverts de tags, la boîte aux lettres forcée.

« La députée LaREM de la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône, Alexandra Louis, a vu sa permanence vandalisée, le week-end. Situé rue Alphonse Daudet, dans le 13e arrondissement de Marseille, le bâtiment a été tagué de signes anarchistes et anti-CETA, et la boîte aux lettres de la permanence a été forcée. » (La Provence, 20.08.2019)

G7 La bataille médiatique a commencé. Que désire l’État français?

France bleu Drome Ardèche 20 août 2019 à 12:16

Deux roquettes antichar découvertes à la déchetterie de Portes-lès-Valence Les deux engins ont été découverts ce mardi matin à la déchetterie de Portes-lès-Valence. Heureusement, elles ne présentent pas de risque d’explosion.

 cette infos  n’explique pas le convoi de chars de gendarmerie qui est passé par valence Est ce pour le G7 Peut être…?:De très nombreux fonctionnaires de police et de gendarmerie sont mobilisés en vue du sommet du G7 qui va débuter samedi 24 août. A pied, en moto, en voiture et même à cheval.La première chose qui se remarque à l’œil nu ces derniers jours, par rapport à l’organisation du sommet du G7 du 24 au 26 août 2019 à Biarritz, est la mise en place massive de forces de l’ordre.

G7 à Biarritz : cinq interpellations à Tours et Capbreton après un appel à attaquer des gendarmes

Selon BFMTV, ces individus sont connus des services de renseignement pour appartenir à la mouvance anarcho-autonome(

Cinq personnes suspectées de vouloir s’en prendre à des gendarmes pendant le G7 à Biarritz ont été interpellées lundi à Tours (Indre-et-Loire) et à Capbreton (Landes). Selon le parisien , il s’agit de quatre hommes et une femme âgés de 24 à 45 ans. Ils seraient connus des services de renseignements pour appartenir à la mouvance anarcho-autonome.( sics, dont un a déjà été condamné pour des violences lors d’une manifestation, sont soupçonnés d’avoir appelé à « brûler » l’établissement landais, selon cette source.

 selon les médias

selon sansattendre. Pour rappel, plus de 13200 membres de forces de l’ordre (policiers et gendarmes, donc sans compter les militaires) sont déployés en ce moment pour sécuriser la réunion des chefs d’État des sept puissances mondiales.

DAX( Landes) Tout seul, pourquoi pas?

France Bleu / vendredi 16 août 2019

Les enquêteurs ont peut-être enfin trouvé le responsable des feux aux passages à niveau de Dax. Un homme de 47 ans a été arrêté, placé en détention ce mercredi et mis en examen. Une information judiciaire a par ailleurs été ouverte.
Depuis le début de l’année, il y a eu cinq incendies volontaires sur deux passages à niveau dacquois, route de Tercis, et au niveau du rond-point de Peyrouton, avec à chaque fois le même mode opératoire.

Le dispositif était en effet toujours le même : une bouteille remplie d’alcool ou d’essence, une mèche et un pétard. Cela s’avérait plus ou moins efficace. Parfois, cela ratait complètement, mais parfois, le transformateur électrique prenait feu et donc les barrières des passages à niveau étaient bloquées. Le trafic des trains s’en était même trouvé ponctuellement perturbé.
Sauf qu’au début, les policiers n’avaient aucune piste. Ils ont lancé un appel à témoins fin juillet, ils avaient même arrêté deux jeunes début août, mais cela n’a mené à rien. La SNCF a finalement décidé d’investir dans une caméra de vidéosurveillance, et cela a payé.
En pleine nuit, l’homme a été arrêté alors qu’il installait une nouvelle bouteille d’essence. Il s’agit d’un ancien salarié de la SNCF, qui a des problèmes familiaux et professionnels, et qui est vraisemblablement perdu, marginalisé [pour le journaflics, si quelqu’un.e décide d’agir, seul.e, sans attendre les masses, il/elle ne peut qu’être « perdu » et « marginalisé »…; NdAtt.].
Il nie les faits. L’information judiciaire devra donc maintenant déterminer, avec des éléments matériels et ADN, si c’est bien lui le responsable de tous ces incendies.

Info

Bonjour à vous tou.te.s,
 
J’espère que vous allez bien et que vos vacances (ou votre retraite) vous sont profitables.
Comme je viens de faire une nouvelle entrée sur mon site dans mon Dictionnaires des citations (mot colonisation), j’ai pensé, vous connaissant, que cela vous intéresserait probablement de prendre connaissance du contenu qui s’y trouve.
 
En voici le lien, au cas où :
 
[reçu par mail]

Mexico:Appel anarchique, par « femmes sorcières et insurrectionalistes »

NOUS SOMMES MAUVAISES ET NOUS POUVONS ÊTRE PIRES : NOUS SOMMES LEUR PIRE CAUCHEMAR !

“Provocation” et “Illégalité”, telle est toute action qui n’est pas exécutée par l’Etat et dépasse le cadre de ses lois et de ses normes, c’est pour cela que les autorités persistent à présenter la guerre anarchique contre le système de domination comme une “provocation” cherchant à déchaîner la répression. Mais la réalité nous apprend que la répression est déjà là, ici et maintenant, exercée quotidiennenement par le pouvoir, que ce soit de manière voilée ou brutale.

L’Etat continue à exercer le monopole de la violence et il n’est disposé à le partager qu’avec les groupes du dit “crime organisé” dont il partage aussi l’ADN, démontrant par là même qu’il n’y a rien de nouveau dans leur Quatrième Transformation. Comme nous l’avons toujours dit: ce sont les mêmes chiens misogynes, à présent avec un collier couleur rouge cerise.

Finalement, la rage antisystème a réussi à répandre la fureur dans de larges secteurs du dit “mouvement féministe” [1], tristement endormis jusqu’à l’après-midi d’hier. Elles ont enfin compris que le pacifisme est le complice le plus actif du pouvoir patriarcal et de la domination.

Pour notre part, nous avons toujours dit que nous ne sommes pas féministes. NOUS SOMMES ANARCHISTES et c’est pourquoi nous luttons contre le Patriarcat, pas pour le féminisme. Nous connaissons l’idéologie féministe et nous la voyons quotidiennement à l’ “action” occupant des sièges et des postes publics, se hissant sur nos vies et nos corps pour propager “la Patrie féministe”, comme le déclarait une sénatrice de MORENA, oubliant (en conséquence) que la Patrie est le territoire du Patriarche.

Ni Martha Lucia Michel, ni Marta Lamas, ni Marilú Razo, ni aucune des féministes institutionnelles (politiciennes, universitaires et partisanes du dialogue) ne nous représentent. Leur réacion contre la violence pourpre et noire, leur acoquinement avec la Sheimbaum [2], ne font que renforcer leur condition d’opportunistes en quête d’une bonne niche, c’est pourquoi elles lêchent les bottes et les couilles de leur président.

La meilleure preuve de leur complicité est le hashtag #ellas no nos representan [elles ne nous représentent pas] où elles affirment que par la violence antisystème nous ternissons “la défense des droits des femmes”, promouvant ainsi la passivité complice et imposant le comportement politiquement correct du “bon peuple”.

Nous ne sommes pas le Peuple. Être “peuple” c’est déléguer notre réalité de femmes, notre liberté et notre autonomie à un Autre, c’est nier notre individualité et notre essence. NOUS SOMMES DES GUERRIERES ANARCHIQUES EN LUTTE CONTRE LE PATRIARCAT.

Nous sommes conscientes d’être en guerre et nous savons qui sont nos ennemi-e-s. Nous savons à quoi nous nous affrontons, tout comme nous savons reconnaître qui sont les allié-e-s du système et qui sont nos complices. Nous affirmons ce que d’autres taisent : la présence dans le palais national d’un fasciste misogyne et sexiste, pro-vie, ultraconservateur et évangéliste auquel la gauche s’est alliée par son constant opportunisme pour “prendre le pouvoir” à tout prix.

Voilà pourquoi pour notre part, nous ne demandons pas justice à nos bourreaux ni la destitution et la punition de leurs saloperies de porcs violeurs. Ce serait faire une différence entre bon-ne-s flics et mauvais-e-s flics. Pour nous, le meilleur flic est celui qui est mort.

Nous ne voulons pas de dialogue, c’est pourquoi nous ne mettons pas de limites à la révolte. Nos désirs de destruction et notre soif de liberté ne resteront pas bloqués dans leurs attrape-rêves, nous serons leur pire cauchemar!

Si un jour nous ne rentrons pas à la maison : n’allumez pas des bougies, allumez des barricades !
Ni Dieu, ni Etat, ni Maître, ni Mari !
L’Etat-Capital, avec AMLO ou sans AMLO, tisse le le patriarcat !
Détruisons tout ce qui nous domine et nous conditionne !
Solidarité anarchiste avec toutes les compagnonnes et tous les compagnons emprisonné-e-s partout dans le monde !
Contre la civilisation patriarcale !
Pour reprendre nos vies en main !
Pour la destruction du genre !
Pour la tension anarchique insurrectionnelle !
Pour l’Anarchie !
Feu à l’ensemble de l’existant !

Féminas Brujas e Insurreccionalistas (F.B.I) [Femmes ou Femelles Sorcières et Insurrectionnalistes]

Ville de Mexico, samedi 17 août 2019.

[Traduit de l’espagnol par sans attendre demain de contrainfo, 18.08.2019]

Note:
[1] Voir des comptes-rendus des manifs émeutières des 12 et 16 août 2019.
[2] Maire de Mexico.