Montpellier, France : Flics ou fafs, c’est la même merde !

Cacatov !

Vendredi 6 avril au soir, la soirée au bar « Le Montpe’l » dans la bonne ville de Montpellier, devait se dérouler joyeusement. La salle avait été réservée à l’avance, et des jeunes gens bien comme il faut entendaient y tenir leur réunion à l’abri des regards, au sous-sol de l’établissement. Cette réunion n’était d’ailleurs pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agissait de celle de Génération Identitaire.

Mais voilà que vers 20h, un groupe d’une quinzaine de perturbateurs déboule. Ni une ni deux, les convives qui entendaient rire aux blagues racistes et sexistes pleurent à cause des bombes lacrymogènes, tandis que des cacatovs volent dans les airs. Des cacatovs, vous savez ?, ces sacs remplis de merde que les forces de l’ordre reçoivent dans la gueule depuis quelques mois tous les samedis. Alexandre, le gérant du bar, parle aussi d’un trou fait dans le mur avec une batte de baseball. Toujours est-il que ce merdeux qui entendait s’enrichir avec les idées d’extrême-droite en est maintenant pour ses frais. L’ennemi a des noms et des adresses, il est même possible de lui rendre visite… chacun à sa manière.

indymedia nantes relayé par Sans attendredemain

Annonay,Aubenas, Privas : le 13 /04 manifestation contre la loi « anticasseurs »

Ami(e)s et camarades,

Dans un mail du 2 avril, la Libre Pensée 07-26 avait informé d’un appel national à manifester le 13 avril pour les libertés publiques et la démocratie.

Depuis, des réunions communes se sont tenues (à Aubenas, puis à Privas à l’UD CGT, etc.). La LP 07-26 y était évidemment représentée.

Il a été convenu d’appeler pour l’Ardèche, à trois rassemblements (tract d’appel ci-joint en pièce jointe PDF) :

à AUBENAS : 10h place de la Paix

à PRIVAS : 10h devant la Préfecture

à ANNONAY : 10h place des Cordeliers

Côté Drôme, l’UD CGT a indiqué n’avoir rien prévu et de  la CNT Stp  26 de même , et nous n’avons reçu l’écho d’aucune autre initiative.

Quoi qu’il en soit, le Rhône n’est pas infranchissable…

Amitiés libres-penseuses.

[reçu par mail]

Paris/ Bure:Grains de sable et friction(s) à l’EHESS

Ce mardi 9 avril, à 18h, un groupe de personnes a pris la décision de se rendre à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, Boulevard Raspail.

Ce mardi 9 avril, à 18h, un groupe de personnes a pris la décision de se rendre à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, Boulevard Raspail. Ce groupe est monté au 6e étage dans la salle 13, où se tenait le séminaire « Penser et lutter avec Bure ».

Les personnes partageaient cette volonté : saboter cette invitation faite à l’élite intello de gauche de « reformuler une critique radicale de l’ordre atomique ». ( http://penseretlutteravecbure.toile-libre.org/9-avril-une-autre-fin-du-monde-est-possible/ ).

Elles étaient portées par l’idée qu’aucune critique radicale de l’ordre existant ne peut naître dans ce contexte. Tout comme des personnes depuis le mouvement à Notre-Dame des Landes, elles se révoltent contre « cette stratégie de communication qui vise à séduire la gauche. En lui parlant dans un langage qu’elle comprend, c’est une manière de lui donner accès à la lutte. Elle s’y sent invitée, et probablement rassurée de cette nouvelle légitimité radicale qui lui manque tant pour continuer à « être de gauche ». (voir la brochure « Le « mouvement » est mort, vive… La réforme !, une critique de la « composition » et de ses élites » page 34).

En novembre 2016, à l’EHESS également, d’autres personnes ont mis en acte cette même idée. Elles sont sorties du néant dans lequel le marketing tapageur des factions dominantes du mouvement les ont cantonnées. Une partie d’entre elles a lu un texte, et une autre a essayé de balancer des tartes à la crème (voir dans la brochure « de la bile sur le feu ») ; hier au menu, c’était plutôt pelures d’oranges et morceaux de pizza servis par la poubelle.

La veille, les gens n’avaient pas potassé leur petit manuel d’actions anti-autoritaire. Ils et elles ont laissé libre cours à leur colère. Il y a eu un silence gêné de la part du « public ». Puis le prénom d’1 des irrécupérables a été balancé, et enfin une personne du « public » a réclamé un dialogue.

Ce n’était pas l’idée.

Par contre, une discussion s’est engagée une fois dehors, avec des personnes qui ont choisi de quitter le séminaire pour parler avec les trouble-fête.

repris d’indymedia

Contre-attaque

La société dans laquelle nous vivons se prétend pacifiée. Nous gâchons nos vies à travailler pour gagner l’argent qui nous permettra d’acheter des gadgets qui ne nous satisferont jamais, et on espère que nous ne briserons pas la paix sociale. Quand cet ordre est perturbé, les institutions répressives sont appelées à la rescousse. Flics, juges, militaires, CRS, huissiers, etc. : experts de la violence légale.
L’illusion d’une société pacifiée est véhiculée pour nous désarmer, alors que les chiens de garde de cet ordre mutilent, tuent, humilient, emprisonnent, harcèlent…

Cette société démocratique est une société d’oppression, armée d’institutions répressives.
Cette société capitaliste est une société d’exploitation, armée de technologies de surveillance.
Cette société autoritaire mène une guerre contre la liberté.

Quand les institutions les plus violentes et répressives se posent en victimes d’individus qui se rebellent contre les humiliations qu’ils subissent au quotidien, nous ne sommes pas dupes. Ni quand les gens contre-attaquent parce que la police tabasse, encore une fois, dans la périphérie de Lisbonne ou ailleurs. Ou quand les flics, les politiciens et les journalistes se défoulent et répriment en France une rage (vêtue de jaune) qui refuse les compromis et ne bat pas en retraite. Ou quand la démocratie harcèle et punit ses farouches opposants en les traitant de terroristes, de la Grèce à la Belgique ou, lorsque ça ne suffit pas, dresse des listes infinies d’insurgés pour mieux les contrôler, comme en France – réminiscences d’États policiers et dictatoriaux d’un passé pas si lointain que ça.

Nous sommes avec les insurgés, jamais du côté de la répression.

Nous sommes solidaires de notre compagnon qui, à la fin du mois de janvier à Zurich, a été arrêté et accusé d’avoir incendié neuf véhicules de l’armée à la caserne de Hinwil en 2015, d’avoir mis le feu à une antenne relais de la police à Zurich en 2016, et d’avoir diffusé une affiche qui révélait les noms des entreprises responsables de la construction du nouveau centre de justice et de police à Zurich et d’un centre de détention administrative à Bâle.

Nous sommes solidaires avec notre compagnon qui a été contraint de disparaître dans la nature au cours de l’été 2016, après plusieurs perquisitions chez lui en lien avec l’incendie de l’antenne relais de Zurich, et qui est en cavale depuis lors.
Nous n’oublions pas nos autres compagnons qui ont été la cible de la répression ces dernières années alors qu’ils luttaient pour la liberté.
Vous êtes dans nos cœurs quand nous contre-attaquons.

Lutte pour la liberté – Solidarité et soutien mutuel – Action directe –
Subversion – Contre l’autorité, pour l’anarchie !

[Contribution anonyme – Traduction de l’anglais par SansAttendreDemain]

Évasions : On regrette parfois d’avoir osé, mais toujours de ne pas avoir essayé

Centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse : Sortie luge ? Non, sortie cavale !

Le Progrès / lundi 8 avril 2019

Les faits remontaient au 11 janvier dernier. Âgé de 22 ans, ce détenu du centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse participait à une « sortie luge », encadrée par des surveillants, en Haute-Savoie, avec l’accord du juge d’application des peines. Au cours de la pause déjeuner, dans la commune d’Annecy, il avait demandé et obtenu la permission d’aller fumer une cigarette à l’extérieur. Il en avait profité pour prendre la poudre d’escampette, et pour sauter dans le premier train venu. Voulait-il rentrer chez sa mère à Strasbourg, ou « profiter de quelques mois » à Marseille ? Malgré ses déclarations contradictoires, il avait été interpellé une station plus loin, à Rumilly.

[…] Il devait en principe retrouver sa liberté le 18 avril. Il restera finalement quatre mois supplémentaires en prison.

*****

Toulouse : tentative d’évasion depuis l’hôpital

Actupenit / dimanche 7 avril 2019

Vendredi 5 avril un détenu du centre pénitentiaire de Toulouse a été conduit à l’hôpital pour une consultation médicale. L’homme se plaignait de douleurs au ventre. Après sa consultation le détenu est parvenu à retirer ses menottes et a pris la fuite devant les deux surveillants qui l’escortaient. Une chasse à l’homme a immédiatement était lancé dans l’hôpital. Le détenu sera finalement interpellé plusieurs minutes plus tard par les agents à l’extérieur des bâtiments. […]

*****

Grenoble : Deux personnes mises examen pour avoir aidé un détenu dans sa tentative d’évasion

France3 / lundi 4 avril 2019

L’affaire remonte au 28 novembre 2018. Transporté au CHU de Grenoble pour une consultation, un détenu « en semi-liberté » à la maison d’arrêt de Varces avait tenté de s’échapper du centre hospitalier. Demandant à se rendre aux toilettes, il en était sorti en brandissant deux armes de poing avec lesquelles il avait menacé les trois agents pénitentiaires présents pour qu’ils lui ôtent ses liens. Ceux-ci étaient néanmoins parvenus à la neutraliser et deux coups de feu avaient tirés au cours de l’échauffourée sans que personne ne soit blessé.
On apprend ce mercredi du Parquet de Grenoble que l’homme qui a tenté de s’évader pourrait avoir été aidé par des complices. Une femme de 30 ans et un homme de 27 ans ont en effet été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête menée sur commission rogatoire par une juge d’instruction. A l’issue de la garde à vue, les deux mis en cause ont mis en examen pour complicité de tentative d’évasion en bande organisée. L’homme de 27 ans a été placé en détention provisoire et la femme de 30 ans sous contrôle judiciaire.

repris d’attaque.noblogs

Valence, Romans, Drôme: les chauffeurs de la Drôme

Ce livre retrace pour la première fois l’affaire complète des bandits de la Drôme appelés aussi Chauffeurs de la Drôme car ils brûlaient les pieds de leurs victimes pour leur faire avouer la cache de leurs économies.Vous vivrez la longue traque, le procès et l’exécution de trois d’entre eux devant la prison de Valence dans une ambiance survoltée, puis la capture du quatrième bandit, alors en fuite, et son départ pour Cayenne. Cette affaire, qui s’est déroulée de 1906 à 1910 en Drôme nord et dans la région de Tournon, a défrayé la chronique régionale et nationale semant l’effroi et la terreur dans les campagnes. Elle a mobilisé toutes les polices de Valence, Romans et de Tournon, aidées par les toutes récentes brigades mobiles qui allaient devenir célèbres sous le nom de « Brigades du Tigre ».
Cet ouvrage est par ailleurs une synthèse des documents, textes et photographies collectées sur plus de 25 ans, dont certains sont rarissimes. Certains faits présentés dans plusieurs versions, incohérentes par moment, complétés par des révélations tardives soulèvent quelques interrogations auxquelles nous avons tenté d’apporter une réponse.

 

La méthode utilisée était de s’introduire la nuit dans des maisons et de brûler les pieds de leurs habitants sur les braises de la cheminée, d’où le nom de « chauffeurs », pour faire révéler l’endroit où les économies étaient cachées.Le repaire de la bande d’ « Apaches »appelée Les Chauffeurs de la Drôme était situé au 26 rue Pêcherie, à Romans-sur-Isère. Cette maison avait l’avantage d’offrir plusieurs issues à l’arrière, côte du Crotton, en passant au premier étage par un escalier intérieur en bois.

Les Chauffeurs de la Drôme - 1909 Les_chauffeurs_de_la_drome_le_petit

Entre 1905 et 1908, les Chauffeurs de la Drôme, ainsi nommés parce qu’ils brûlaient les pieds de leurs victimes pour leur faire avouer l’emplacement de leurs économies, ont commis au moins onze assassinats, une tentative de meurtre sur un prêtre et sa servante et huit cambriolages et aggressions. Le nombre de leurs crimes fut sans doute plus élevé mais la justice ne les retint pas tous, faute de preuves et d’aveux.

A Romans-sur-Isère, ils n’ont pas commis d’assassinat mais ils seront accusés d’une tentative de cambriolage à l’Hôpital, d’un vol au préjudice de M. Rapian, comptable à l’Hôpital, d’une tentative de cambriolage chez M. Crozel, droguiste, et d’un cambriolage chez Madame Claveyson.

Parmi leurs crimes les plus abominables, citons le meurtre de Maria Juge, une vieille demoiselle qui vivait toute seule dans une petite ferme à Mondy, près de Bourg-de-Péage, tuée à coup de bille de bois ; l’assassinat de M. Dorier, propriétaire, et de sa fille Noémie, à Alixan, pour quelques bijou,parfois même faire ripailles sur place ; l’assassinat de deux octogénaires, le frère et la soeur Tortel, à Bourg-de-Péage, dont les cadavres seront arrosés de pétrole et brûlés.

 

Démasqués, Octave-Louis David, trente-six ans, cordonnier à Tournon, Pierre-Augustin-Louis Berruyer, du même âge, cordonnier à Romans, et Urbain-Célestin Liottard, quarante-six ans, manœuvre dans la même ville, sont arrêtés par le commissaire Floch, dirigeant la brigade mobile de Lyon. Un quatrième larron, Jean Lamarque, échappe dans un premier temps à la justice. La plupart des crimes auraient été préparés au domicile de Berruyer, no 26 rue Pêcherie à Romans, avec l’aide de trois autres complices : Noémie Nirette surnommée la « Poule noire », Hippolyte Caleu dit « Bel-Œil », et Romanin Finet.

Jugés, les trois principaux instigateurs sont condamnés à mort par les assises de la Drôme le 10 juillet 1909 et sont guillotinés en public le matin du 22 septembre 1909, à l’intersection de la rue Amblard et de l’avenue de Chabeuil, face à l’entrée de la  maison d’arrêt de Valence(1), devant une foule dense (jusqu’à 2 000 personnes selon certains témoignages, par le bourreau Anatole Deibler.

https://www.romanshistorique.fr/responsive/images/uploads/pecherie-maison-chauffeurs-de-la-drome-009.jpg

L’exécution des « chauffeurs » sera celle qui fera l’objet du plus grand nombre de photographies en dépit des instructions formelles du ministère de la justice. Plusieurs de ces clichés seront publiés sous forme de cartes postales, qui connaîtront un grand succès.

Les dépouilles des suppliciés sont enterrées en dehors du mur de clôture du cimetière de la ville. http://www.romanshistorique.fr/responsive/images/uploads/pecherie-maison-chauffeurs-de-la-drome-011.jpg

Pierre-Augustin-Louis Berruyer, réveillé à 5h30, déclare : « J’ai commis des crimes, c’est vrai, je méritais les travaux forcés, mais pas la mort, c’est trop cher payé ! ».

Au moment de son exécution, David, qui venait de marcher dans une flaque de boue, aurait plaisanté : « Je vais m’enrhumer va à la guillotine en roulant les épaules « Salut, salut ! Allons, à la butte ! ». En direction de l’aumônier « Bon, bon, ça va bien, une autre fois… A cet été, sur la glace ! » Sur la bascule, il s’exclame « Alllez-y ! Allez-y ! Bonjour la compagnie… »(parfois dans ses courriers il  se revendique de l’anarchie

Condamné à mort par contumace, Lamarque est arrêté le 1er avril 1910. Il voit sa peine confirmée par les assises de la Drôme, mais est finalement gracié par le président Armand Fallières, qui était contre la peine de mort mais avait été poussé par l’opinion publique à ne pas gracier les trois autres. Lamarque purge une peine de travaux forcés à perpétuité au bagne de Cayenne, où il terminera ses jours.

1- une fois l’ancienne maison d’arrêt détruite le conseil municipal représentant la bourgeoisie valentinoise a  voulu garder la porte d’ entrée

Lyon, France: samedi 13 avril, 15 h. rencontre-débat « à propos des exportations d’armes de la France »

[reçu par mail]

Bonjour,

Nous organisons ce samedi, ce débat. Nous espérons vous y voir.

Vous pouvez aussi faire circuler l’information dans vos réseaux.

Amicalement

J-P

À propos des exportations d’armes de la France
  
Rencontre-débat avec l’Observatoire des Armements

Samedi 13 avril- 15 heures-Atelier des canulars 91 rue Montesquieu, 69007 Lyon

Depuis plusieurs années nous assistons au retour d’un militarisme décomplexé, à une militarisation et un embrigadement sournois de la société, à des menaces de nouvelles guerres et de nouveaux conflits liés au climat qui s’ajoutent à ceux déjà existants et à la croissance du commerce des armes…
En 2017, ce commerce pesait 398,2 milliards de $, en hausse de 23 % par rapport à 2004-2008. Derrière les États-Unis (57 %), la Russie (9,5 %) et la Grande-Bretagne (9 %), la France avec 5,3 % des exportations mondiales d’armes (soit environ 20 milliards) a augmenté de plus de 43 % ses ventes par rapport à la précédente décennie.

Y a-t-il de quoi se glorifier de tels faits d’armes ?

Depuis quelques années, les États augmentent et modernisent leurs armements. Les contrats français se multiplient  : Rafale, blindés, frégates, sous-marins, missiles, drones, canons, munitions, obus, systèmes de surveillance, matériel de maintien de l’ordre…  Cette industrie au poids considérable  (200 000 emplois) est constituée  d’entreprises très variées de la multinationale à la PME en passant par la startup.
Près de chez nous on trouve : Safran, Ecrin, (électronique) , Arquus et Nexter (blindés), Michelin, Verney-Carron et Rivolier (armes, munitions…), Surveycopter, Elistair (drones), Desautel (ambulances) Paraboot (chaussures), Aleph (espionnage des réseaux), Zodiac (avionique), Brochier (textiles militaires)… De plus, avec les technologies dites duales ces entreprises mélangent allègrement militaire et civil : grenades pour la police et l’armée (Alsetex), traitement de l’eau et protection NBC (CNIM), cryptage des smartphones et espionnage des communications (ERCOM-Thales)…
Comme ses prédécesseurs, le gouvernement Macron se félicite bruyamment à chaque signature de contrat qui renforcerait l’indépendance, le prestige et les savoir-faire « made in France ». Le tout, relayé par les médias, en particulier ceux que Dassault s’est offerts.

Hypocrisie meurtrière
Vendre des armes n’est pas innocent. De nombreuses lois, traités et conventions internationales sont censées réglementer, contrôler, « moraliser » ce commerce. Chez nous, les ventes d’armes sont gérées au plus haut niveau de l’État et soumises à autorisation. Il est interdit aux États d’en acheter pour réprimer leur population, tout comme pour mener une guerre d’agression. Mais derrière ce rideau de fumigènes, la réalité est toute autre.
Quelques exemples :
Macron affirme : « Il est faux de dire que l’Arabie Saoudite est un grand client aujourd’hui de la France ».
En réalité, pour les entreprises d’armement françaises, la dictature religieuse est le 2° client mondial après l’Inde.
Depuis 2015, Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis mènent une guerre de conquête au Yémen. Les canons CAESAR de Nexter pilonnent, les navires fabriqués par Naval Group organisent le blocus des ports, des conseillers militaires français entrainent des forces spéciales…  Bilan : 50 000 morts, 3 millions de déplacés, 14 millions de civils menacés de famine. La France est un gros investisseur en Arabie Saoudite, qui en est le 2ème fournisseur de pétrole. Coïncidence : le sous-sol yéménite regorge d’hydrocarbures…

Macron encore : « Les ventes d’armes à l’Egypte ne sont pas destinées au maintien de l’ordre. Il n’y a aucune ambiguïté possible »
Or, l’État français est complice de la guerre larvée menée par la dictature égyptienne contre son propre peuple. Des milliers de civils ont étés tués au Caire en 2013 et au Sinaï par du matériel français (avions, missiles, blindés) au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste. Les technologies de surveillance individuelle, d’interception, de collecte des données et de contrôle des foules sont responsables de la répression de dizaine de milliers d’opposants. L’appui politique français au régime est total et la plus grande partie de ces achats sont financés par l’Arabie Saoudite.

Macron toujours : « Je suis d’une génération pour qui les crimes de la colonisation européenne sont incontestables… on ne vient pas dire à l’Afrique, ce qu’elle doit faire, quelles sont les règles de l’État de droit »
Pourtant en Afrique, le lien ancien entre ventes d’armes et domination néocoloniale persiste. Le Tchad, dictature d’Idriss Deby, est un pays pauvre mais riche en ressources pétrolières et minières pillées par la mafia de la Françafrique.  C’est aussi un pays essentiel pour les interventions de l’armée française en Afrique.
150 millions d’€ « d’’aide au développement », récemment fournis par l’Europe et l’Arabie Saoudite ont servi à l’achat de matériel militaire français pour lutter contre les groupes jihadistes en lien avec l’opération Barkhane et le G5 Sahel. À partir de là, la lutte antiterroriste a tout permis et justifié : massacres d’orpailleurs pour accaparer les mines d’or de Miski, répression féroce des  opposants et les tribus, chasse et internement des migrants en transit, bombardement par nos Rafale de colonnes d’opposants armés…

Face à cette situation, nous pensons qu’il est essentiel de comprendre ce que sont et impliquent la fabrication et l’exportation croissantes d’armes pour mieux nous y opposer.
– À quoi et à qui servent les ventes d’armes ? À qui cela profite-t-il ?
– L’armée française avec ses OPEX est-elle autre chose que le meilleur VRP à l’international des marchands de canons ?
– Le discours qui établit une équivalence entre les ventes d’armes et le maintien et la création d’emplois français, l’amélioration de la balance commerciale est à la fois obscène et malhonnête. Comment le démonter ?
– Le business des armes ne semble plus soulever beaucoup de désapprobation dans l’opinion. Quelles peuvent en être les raisons : indifférence ? sentiment d’impuissance ? Comment sortir de cette situation ?

Venez nombreuses et nombreux !
Bar, petite restauration et table de presse

NINA Lyon-Contact : nina-lyon@riseup.net

Le collectif NINA-Lyon envisage une série de rencontres afin d’informer, d’analyser, de permettre une appropriation individuelle et collective sur ces questions et d’envisager la relance d’une opposition à la peste militariste, Ici et Ailleurs.

Zone contenant les pièces jointes

 

JPEG - 154.1 ko

Montréal, Québec : Attaques contre l’architecte Lemay et Sodexo, deux responsables de l’enfermement des sans-papiers – 19 et 29 mars 2019

Visite au domicile de la présidente de Sodexo Canada – 29 mars 2019

Au petit matin du 29 mars, la présidente de Sodexo Canada* a reçu de la visite chez elle, à Brossard. Tous les pneus des deux voitures dans son entrée ont été percés, leurs pare-brises défoncés et les inscriptions FUCK SODEXO et (A) ont été tracées sur leurs capots.

Sodexo bénéficie de l’enfermement à travers le monde. Ils offrent entre autre des services de gestion de prisons privées, de centres de détention pour migrant.es et des services de cafétéria pour les prisons.

Au Canada plus particulièrement, ils bénéficient de l’économie extractive en offrant des services de sécurité et de cafétéria pour les sites extractifs.

Cette action est en solidarité avec les prisonniers anarchistes de partout.

Les profiteurs de l’enfermement ne doivent pas dormir paisiblement. Les entreprises qui considèrent prendre des contracts pour la construction de la nouvelle prison pour migrant.es à Laval devraient y penser à deux fois.

[Repris de Montreal Contre-Information]


NdSAD:
*Suzanne Bergeron (cf photo ci-dessus)

*****

Lemay : Des copropriétés pour bobos à la prison pour migrants…

La nuit du 19 mars, les bureaux de vente de Humaniti se sont fait défoncer leurs fenêtres et deux tours Lowney ont été redécorées avec de la peinture d’un extincteur. Qu’ont en commun ces développements de condos? Ils ont tous les deux été dessinés par la firme d’architecture Lemay, qui est en train d’aider à la construction d’une prison pour migrant.e.s.

Pourquoi perturber la paix des citoyens qui occupent ces condos de luxe, qui ont une richesse et un confort qui est fondé sur la dépossession, l’exploitation et l’emprisonnement de celles et ceux qui sont ici depuis avant la colonisation de ce continent, ces nouveaux arrivants qui veulent une meilleure vie, de survivre ou qui sont poussés ici par l’empire, et toutes celles et ceux qui résistent à l’ordre des choses?

Lemay, nous espérons que vous aimerez informer vos potentiels clients que leurs projets vont être sabotés si ils vous engagent. Si vous choisissez de ne pas les informer, on leur donnera une surprise qui leur coûtera cher.

À tout.e.s celles et ceux qui se battent contre les frontières au soi-disant Québec et au soi-disant Canada: attaquons les compagnies et les agences impliqués de n’importe quel façon dans la construction de cette prison pour migrant.e.s, pour qu’elle ne soit jamais construite.

Feu aux prisons! Sabotons les frontières, ceux qui les gardent et leurs collaborateurs.

[Repris de Montreal Contre-Information]

Mesnil-en-Ouche, Eure: VICTOIRE DE GABRIEL DUFILS CONTRE L’ADMINISTRATION AGRICOLE

Gabriel Dufils est paysan (en agriculture biologique) par sa ferme et son art de vivre depuis plus de 40 ans. Sa ferme comporte 5 hectares dont 4 hectares en prairie pour élever, en temps normal, 2 vaches jersiaises et leurs 3 descendants, (5 bovins, le maximum que peut contenir sa ferme), dont il utilise le lait pour fabriquer yaourts et fromages, 30 ares en maraîchage, des arbres fruitiers dont il fait du jus de pommes et du cidre : toute sa production est vendue sur le marché local. Un havre de paix et de poésie subsiste encore dans l’Eure.

L’administration agricole a pourtant décidé, il y a plus de 7 ans, que cela ne pouvait pas continuer. En effet, à l’issue d’un contrôle effectué en juin 2011 par des agents de la DDCSPP de l’Eure (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations) son troupeau est bloqué parce que les boucles ne sont pas encore mises sur les oreilles des 3 plus jeunes. Il faut donc les abattre.

En 2016 le Conseil d’État annulera les décisions de la DDCSPP de l’Eure car le contrôle est invalide. (pas de vérifications, aucune conclusion insatisfaisante exposée, aucun compte rendu de contrôle n’a été rédigé, à aucun moment Gabriel Dufils n’a pu présenter ses observations, etc…)

Les trois bovins sont sauvés de l’abattoir mais la DDCSPP de l’Eure retient les cartes d’identité, le troupeau reste paralysé, troupeau qui s’est agrandi pendant que Gabriel Dufils tentait, par voie judiciaire, de faire reconnaître ses droits.

En effet, les administrations agricoles, par l’intermédiaire des normes de traçabilités (respectées par Gabriel Dufils) et par l’exercice abusif de leur pouvoir se donnent des prérogatives afin d’éliminer des fermes et notamment celle de Gabriel Dufils car elles font tâches dans le paysage agro-industriel d’aujourd’hui.

Le nombre d’agriculteurs conduit au suicide, même dans la région prouve un malaise sérieux.

continuez à lire

Bonjour,
En pièce jointe( en  pdf) le communiqué résumant le combat de et
avec Gabriel Dufils, ses motifs, et sa fin heureuse

VICTOIRE DE GABRIEL DUFILS CONTRE L’ADMINISTRATION AGRICOLE
La traçabilité enfin mise en accusation.

en PDF

Athènes (Grèce) : Revendication d’une attaque par le Groupe pour la reconstitution du Triangle anarchiste méditerranéen

Act for Freedom Now ! / mardi 2 avril 2019

A propos des dernières opérations répressives en Italie

Début février, a été ordonnée l’expulsion du squat Asilo Occupato, une structure du mouvement dans la ville de Turin avec une histoire longue de 24 ans. La police ne « joue » pas sans adversaires et l’expulsion dure un jour et demi, en raison de la résistance dans le squat. En même temps, partout en ville se déroulent des rassemblements, des rencontres, des protestations violentes. Les Carabinieri, afin de faire taire les réponses, transforment tout le quartier en une zone sous quarantaine, avec des barrages, des arrestations et l’interdiction de la circulation. A la fin les flics, en plus d’effectuer l’expulsion, arrêtent 6 compas, accusé.e.s d’activité subversive, à cause d’actions contre les Centres de Rétention Administrative et en solidarité avec les révoltes qui y ont éclaté.

Il est clair que plusieurs raisons ont motivé cette opération. L’Asilo Occupato a pris part à des nombreuses luttes qui ont dérangé les mécanismes de l’État et les patrons. Il s’est opposé à la destruction de la vallée en Val di Susa, en participant au mouvement No TAV. Il a mené des luttes contre les CRA, contre la répression et le contrôle et contre la rénovation urbaine et la gentrification de ce quartier. Un quartier dont la transformation en une zone de consommation et de divertissement stérilisée est voulue par les patrons. Pour ces raisons, le squat et les six compas ont été pris.e.s pour cible par la répression.

De ces 6 compas, 4 restent en détention provisoire, tandis que deux sont sortis de taule. Quelques jours après, une autre opération répressive, nommée « Renata » a eu lieu, dans la région de Trente et dans les villes voisines. Des groupes spéciales de la police, DIGOS et ROS, ont débarqué dans 35 lieux (maisons, lieux de travail, centres anarchistes et structures du mouvement), ont saisi des ordinateurs et des documents, du matériel imprimé, des outils, des banderoles, etc. et au final ont arrêté 7 compas. Les chefs d’inculpation qui pèsent sur elles et eux sont lourds et concernent des actions de sabotage contre des structures de biotechnologie, des antennes-relai, des véhicules de police, des banques, des agences intérimaires, des bureaux de fascistes, ainsi que la participation à des manifestations violentes.

La répression des anarchistes en Italie : une affaire sans fin

Il est clair que la matrice de toutes les attaques répressives de l’État italien contre nos compas est l’opération Pontelungo, mieux connue comme procès Marini (du nom du Procureur, inventeur de la théorie accusatoire), dont la durée dans les tribunaux a été de dix ans. En 1994, des compas ont été arrêté.e.s, accusé.e.s d’un braquage. Lorsque, l’année suivante, le procès semblait toucher à sa fin, il y a eu une gigantesque opération, dans toute l’Italie, avec des accusations d’actions armées en bande organisée et un tas d’autres accusations, sous l’égide d’une organisation fantôme, une invention qui sera utilisée par le Parquet dans les années suivantes. Les inculpé.e.s sont plusieurs dizaines et beaucoup finiront en taule pour des nombreuses années. La théorie de Marini présente le mouvement anarchiste comme structuré à deux niveaux, avec des activités publiques et des activités clandestines, sous une même direction centralisée. De toute façon, l’entière activité anarchiste est criminalisée, des brochures aux attaques, les différences disparaissent et cela suffit à envoyer quelqu’un en taule. Le anarchistes sont catégorisés en pacifistes et en criminels, les relations amicales et politiques sont criminalisées, les maisons sont appelées des planques, les journaux et les revues sont décrits comme des manuels de terrorisme, les outils sont présentés comme des armes et les centres sociaux et les squats comme des bastions.
La répression sauvage, avec la loi anti-terroriste et ses articles 270 et 270bis entraîne l’enfermement, des personnes gardées en otage par le biais de longues affaires judiciaires, des arrestations domiciliaires, des fermetures de journaux, revues et sites internet de contre-information. Elle utilise des écoutes téléphoniques, qui, avec les années, sont accompagnées par l’utilisation des nouvelles technologies, comme les GPS, l’utilisation de matériel génétique, etc. Au même temps est menée une propagande sauvage (avec l’aide des médias), afin d’isoler et criminaliser les anarchistes, de façon qu’ils/elles puissent être frappé.e.s plus facilement et ils perdent leurs liens sociaux et politiques. Bien sûr, là où la répression et la diffamation ne suffisent pas, il y a la violence brutale et la mort, comme cela s’est produit en 1998 avec les assassinats d’Edoardo Massari et Maria Rosas Soledad, qui ont été retrouvé.e.s pendu.e.s, le premier dans sa cellule de la prison des Vallette à Turin, la deuxième chez elle [pour être précis, Sole s’est pendue dans la ferme de l’association où elle se trouvait aux arrestations domiciliaires, à Bene Vagienna ; NdAtt.], étant en résidence surveillée.

Depuis lors, et jusqu’à aujourd’hui, la même pièce de théâtre a été répétée régulièrement et constamment, avec les mêmes caractéristiques, et même exportée en Grèce, comme il ressort de la nature d’affaires similaires dans le passé récent.

Au terme de l’évolution judiciaire du procès Marini, un autre a commencé : l’opération Cervantes, en 2004. Après, trois autres ont suivi, dans le cadre du précédent, l’année suivante : les opérations Nottetempo, Fraria et Crocenera, avec l’ accusation de l’existence d’une organisation subversive qui menait les actions signées FAI. Le même cadre s’est répété encore et les persécutions font que la série semble infinie. Au printemps 2006 l’opération Gruppi di Affinità, à l’automne 2007 l’opération Brushwood, à l’été 2009 l’opération Shadow. Au printemps 2001, l’opération Outlaw, à l’été et à l’automne 2012, les opérations Mangiafuoco et Ixodidae [on remarquera l’« humour » des flics/juges dans le choix de ces noms : Ixodidae est le nom latin des tiques, les « zecche », nom dépréciatif donné pendant la dictature fasciste aux opposants ; NdAtt.], comme les opérations Ardire et Thor pour des actions menées par la FAI-IRF. La même année, des poursuites ont frappé des anarchistes qui ont pris part aux durs affrontements contre les flics, le 3 juillet [2011 ; NdAtt.] dans la Val de Susa, contre la construction de la ligne de train à haute vitesse TAV, qui devrait relier l’Italie avec la France. L’été 2017 est déclenchée l’opération Scripta Manent [qui englobe des nombreuses autres enquêtes du passé, notamment l’opération Ardire ; NdAtt.] et quelque mois plus tard l’opération Panico.

Les instruments et les méthodes de ces opérations policières sont bien connus et expérimentés par l’État italien et ses appareils, les services policier et judiciaire. L’histoire italienne récente est pleine de procès de ce genre.

La répression ne connaît pas de frontières, alors la solidarité non plus

Un autre volet de la répression porte sur l’attaque à l’encontre de la solidarité avec les anarchistes emprisonné.e.s et poursuivi.e.s en Italie. L’État italien, dans la tentative de bloquer la vague de solidarité et les relations politiques entre des compas des deux pays, a sorti la théorie du triangle anarchiste méditerranéen entre Italie, Espagne et Grèce, nous décrivant comme des criminel.le.s apolitiques, qui conspirent pour commettre des actes de terrorisme.

Au fil des ans, ils n’ont pas arrêté de publier des articles à propos de contacts, connexions, voyages pour faire des préparatifs d’attaques et les émeutes toujours grandissantes lors des manifestations et ils n’oublient pas de faire référence aux interventions du mouvement de solidarité, mais toujours en altérant/passant sous silence son vrai contenu.

L’acharnement de l’État italien dans la procédure judiciaire contre les cinq compas grecques qui ont été arrêté.e.s après la fin des durs affrontements qui ont eu lieu lors de la manifestation contre l’EXPO à Milan [le 1er mai 2015, NdAtt.] peut être compris dans ce sens. Ils pensent qu’en frappant notre solidarité et nos relations politiques, ils peuvent nous mettre en difficulté. Laissons-les vivre avec leurs illusions. La passion pour la liberté n’est pas domptée, ni réprimée ou emprisonnée. Elle est là et elle restera leur pire cauchemar et leur ennemi numéro un.

Telles sont les vraies raison d’être des dernières opération répressives menées par l’État Italien et aussi des autres. Ils frappent nos compas parce qu’ils/elles sont des anarchistes, ennemi.e.s conscient.e.s de l’État et du capitalisme. Parce qu’en effet, elles/ils sont coupables : ils/elles participent à des nombreuses luttes en solidarité avec les migrant.e.s et les prisonnier.e.s. Parce qu’ils/elles s’opposent à la plaie de la gentrification des villes, parce qu’elles/ils hébergent leurs idées dans des centres sociaux et des squats, au lieu de rester à la maison comme des citoyen.ne.s pacifiques. Parce qu’elles/ils écrivent et diffusent leurs idées, créant des brèches dans la normalité du régime, jetant du sable dans les rouages de la machine mortifère du capitalisme.

Parce qu’ils et elles ne s’arrêtent pas aux mots, mais passent à l’action, en passant leur vie à attaquer les multinationales, les structures de la biotechnologie et celles qui détruisent l’environnement, les flics et les fascistes. Elles/ils sont coupables parce qu’ils/elles sont un exemple et crient pour rompre le silence imposé par l’État italien afin de maintenir la paix entre les classes. Coupables parce qu’elles/ils rêvent d’un nouveau monde, qu’ils/elles portent en soi, un monde, un monde de liberté, d’égalité et de solidarité qui balayera le vieux.

Pour toutes ces raisons, jeudi 28 mars, notre groupe s’est rendu à l’École archéologique italienne, dans le secteur de l’Acropolis. Après avoir tracé des tags sur la façade en marbre du bâtiment néoclassique où est situé ce service, on a incendié une camionnette garé devant. La semaine dernière (du lundi au vendredi), dans les locaux de l’École archéologique italienne, s’est tenu un séminaire sur la surveillance des sites archéologiques, avec les explications des Carabinieri italiens à leurs contreparties grecques, les ordures de la police grecque. Quelle meilleure opportunité pour nous pour exprimer, à côté des flics italiens présents pour le dernier jour du séminaire, que leurs « gestes » ne resteront pas sans réponse.

Et au même temps faire passer le message à la direction de l’École que fournir des locaux pour ce type d’événements avec les Carabinier a un coût, puisqu’ils participent aux opérations répressives en Italie, qui n’ont aucune relation avec la culture et la civilisation, pour lesquelles ils affichent de travailler…

La coopération entre les deux États dans le domaine de la sécurité dure depuis longtemps, pour ce qui concerne la police comme pour ce qui concerne la justice, et cela est ce qu’on voulait montrer, parmi d’autres choses, avec cette action. Les Carabinieri sont l’instrument répressif adaptes à accomplir ce « travail » avec un zèle spécial et de la haine contre les anarchistes en Italie.

Ici, à Athènes, nous leur rappelons que nous aussi avons du zèle, mais pour la lutte, et que nous avons aussi de la haine pour la police, peu importe leur pays d’origine. Ils ne doivent pas oublier que nous ne lisserons jamais nous compas seuls.

Nous envoyons notre solidarité aux personnes emprisonnées et inculpées de l’Asilo Occupato et de l’opération Renata et à toutes les autres qui sont enfermé.e.s dans les geôles de l’État italien.

Nous déclarons, avec l’action, que nous sommes en tout coupables comme eux/elles.

Les textes, les affiches, les manifestations et les attaques sont nos moyens de lutter.
D’ailleurs, la solidarité (comme en général la lutte) sera totale ou ne sera rien du tout, un simple rassemblement inoffensif…

Groupe pour la reconstitution du Triangle anarchiste méditerranéen.