Archives mensuelles : avril 2015

Valence : une fausse alerte à la bombe après les attentats, « pour rigoler », le jugement: six mois de prison ferme

un rapide commentaire: il n’ya pas intérêt de faire des alertes à la bombe sans des précaution extrêmes
informmation de france bleu

Mardi 07 avril 2015 à 21h14 mis à jour le Mardi 07 avril 2015 à 21h36

Une homme de 50 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Valence dans la Drôme à 6 mois de prison. L’homme avait agi après les attentats Charlie Hebdo, en janvier. Il ne s’est pas présenté à son procès ce mardi.

Le tribunal corectionnel de Valence dans la Drôme – image d’illustration. Stéphane Milhomme © Radio France

« Le 19 janvier la mairie explosera ! » C’est le coup de fil que reçoivent le 15 janvier dernier les pompiers de Valence dans la Drôme. En plein traumatisme des attentats, ils préviennent sans attendre les policiers.

Ils remontent alors jusqu’au portable d’une dame qui dit ne rien y comprendre sauf qu’elle a perdu sa carte d’identité et produit le document l’attestant.

Très vite grâce à Bouygues télécom les enquêteurs identifient ce valentinois de 50 ans et perquisitionnent chez lui. Le suspect reconnaît avoir fait cela « pour s’amuser » … Il a ouvert une ligne sous l’identité de la drômoise et commis son canular : Il était ivre au moment des faits.
« Une plaisanterie qui ne fait rire que lui »

C’est vraiment « une plaisanterie qui ne fait rire que lui » selon le Procureur qui dénonce son absence à au procès « la marque de son profond irrespect ».

Le magistrat requiert 12 mois de prison mais surtout un mandat d’arrêt pour mettre enfin le prévenu face à ses responsabilités. Il sera finalement condamné par le tribunal à six mois de prison.
Interpellation musclée et garde à vue

Irrespect aussi et surtout au détriment d’une femme et son époux qui, après ce que leur avocat appelle « une interpellation musclée », ont passé 6 heures en garde à vue et doivent encore s’expliquer auprès des voisins de ceux qui ont vu les voitures de police au petit matin.

L’homme devra verser à cette victime 2 000 euros de dommages et intérêts et 600 euros pour les frais de procédure.

Grèce/international : chronologie de manifs, attaques et occupations solidaires avec les prisonniers en grève de la faim [mis à jour et complété 6 avril]

lu et recopié de Brèves du désordre
Plusieurs manifestations, attaques (notamment incendiaires) et occupations solidaires ont eu lieu ces dernières semaines en solidarité avec les prisonniers en grève de la faim depuis début mars, pour certains dès le 2 mars (voir ici et là), dont une partie est hospitalisée. Le 4 avril, les membres des Cellules du Feu cessent leur grève de la faim, le 5 avril idem pour Nikos Maziotis (Lutte Révolutionnaire), et auparavant Dimitris Koufontinas (du 17Novembre) le 27 mars et Kostas Gournas le 1er avril (Lutte Révolutionnaire). Tous en étaient entre 26 et 32 jours sans manger. Les dizaines d’autres prisonniers, organisés au sein du DAK (Réseau de Prisonniers en Lutte), continuent le mouvement.
On peut par exemple retrouver les communiqués de l’agitation solidaire sur contrainfo en espagnol et anglais, et sur Interarma, sources à partir desquelles nous avons réalisé cette chrono non exhaustive de Grèce et de l’international (en laissant tomber les banderoles accrochées, les tags, et tracts distribués un peu partout) :

4 et 6 avril, Athènes : sabotage de trois distributeurs de billets de la Emporiki, Piraeus Bank et La Poste, au croisement des rues Amalias et Ermou. (revendiqué par Cri terroriste)

6 avril, Ioninna : peinture balancée contre les locaux de Syriza.

5 avril, Chania (Crète) : engin incendiaire contre le siège de la Banque du Pirée en centre-ville.

3 avril, Kavala : un engin incendiaire crame la devanture de la Piraeus Bank dans une rue centrale de la ville (revendiqué Incendiaires en furie).

3 avril, Exarchia (Athènes) : engin incendiaire contre un local de Syriza, posé à l’intérieur grâce à un trou dans une de ses vitres…

2 avril, Elefsina : les bureaux de Syriza sont attaqués avec des pierres.

2 avril, Ioánina : manifestation solidaire. La banderole de tête disait « Jusqu’à la destruction de toutes les prisons/Solidarité avec la lutte des prisonniers en grève de la faim depuis le 2 mars ».

2 avril, Athènes : vers midi devant l’université d’Economie (ASOEE ), la rue Patission est bloquée par des poubelles enflammées, avec banderoles et tracts

2 avril, Brisbane (Australie) : sabotage de 10 distributeurs de billets des banques National Australia Bank, Commonwealth, Bank of Queensland, Suncorp, Bendigo et Westpac. Deux ont aussi eu leurs vitres brisées, la National Australia bank et une de la Suncorp bank (revendiqué Cellule de vandales anarchistes).

2 avril, Héraklion (Crète) : attaque incendiaire contre le deuxième bureau des impôts, qui détruit son entrée (revendiqué par la FAI/FRI-Cellule d’Heraklion).

1er avril, Santiago (Chili) : rassemblement éclair devant l’ambassade grecque dans le quartier de Las Condes et pose d’une banderole solidaire sur son mur.

1er avril, Copenhague (Danemark) : rassemblement devant l’ambassade grecque qui bloque avec une banderole son entrée, dans laquelle son balancés des tracts solidaires.

1er avril, Berlin (Allemagne) : rassemblement solidaire sur la Heinrichplatz (Kreutzberg), où des textes sont lus et distribués.

1er avril, Varsovie (Pologne) : peinture et tag contre l’ambassade grecque (revendiqué Deux anarchistes).

1er avril, Patras : occupation du siège des locaux de Syriza par une cinquantaine de compagnons

1er avril, Athènes : occupation de la cour du Parlement grec.

1er avril, Helsinki (Finlande) : sabotage solidaire d’une boutique de l’entreprise de fourrures Turkisateljee Aira Arffman avec serrure bouchée, vitres brisées et fumigène balancé dedans.

31 mars, Thessalonique : incendie d’un véhicule du Ministère du Développement et d’un autre de la boîte de sécurité Thorax

30 mars, Zurich (Suisse) : le consulat grec est tagué d’un « Feu aux prisons (A) » en grec et en anglais, son bâtiment se prend des oeufs de peinture.

30 mars, Chania (Crète) : attaque incendiaire du siège local de Syriza

29 mars, Athènes (Zografou&Dafni) : attaque aux molotovs au petit matin du comico de quartier de Zografou ; idem contre celui de Dafni (3 voitures de patrouille et une banalisée endommagées).

29 mars, Santiago (Chili) : sabotage avec de la soudure à froid des portes et cadenas de neuf banques, une guérite de flics et trois institutions (revendiqué Cellule de sabotage Jhonny Cariqueo).

28 mars, Athènes : un engin incendiaire de basse intensité s’allume dans le quartier de Nea Smyrni devant l’entrée du domicile du docteur collabo des flics Stelios Drimis. Ce dernier, directeur de l’Hôpital Tzaneio qui reçoit des compagnons grévistes de la faim lorsqu’ils sont trop mal au point pour rester en prison, a voulu immédiatement signer le retour de l’un d’eux à l’intérieur sans s’en occuper( attaque revendiquée Cellule d’incendiaires « Réponse nocturne »).

28 mars, Buenos Aires (Argentine) : sabotage de la ligne de train à l’intersection des rues Floresta et Villa Luro avec un engin incendiaire/explosif (revendiqué par Cercle de Feu).

25&27 mars, Athènes : incendie d’un véhicule de police dans le quartier de Melissia et destruction incendiaire du siège de l’entreprise de sécurité Space Hellas, avenue Mesogeion

26 mars, Buenos Aires (Argentine) : banderole solidaire (« Aucun gouvernement ne pourra briser notre passion pour la liberté. Solidarité avec les prisonniers anarchistes en grève de la faim en Grèce ») et tracts distribués

25 mars, Komotini : rassemblement solidaire, banderole et tracts distribués sur un square central.

25 mars, Chania (Crète) : manifestation d’une petite centaine de personnes dans les principales rues de la ville.

24 mars, Kavala : occupation de la radio ‘102.8 FM Sto Kokkino’ située dans les locaux de Syriza, qui a pris fin le lendemain.

24 mars, Porto Alegre (Brésil) : l’entrée du tunnel de Conceição est bloqué par une banderole solidaire qui empêche les camions d’y pénétrer, tandis qu’un incendie sur la route dans le tunnel empêche les voitures d’y entrer (revendiqué Des coeurs marginaux).

23-29 mars, Athènes : occupation pendant six jours de la radio liée à Syriza, “Kokkino 105,5″.

23 mars, Heraklion (Crète) : attaque explosive contre une des quatre entrées du tribunal local (revendiqué par la FAI/FRI-Noyau d’Heraklion)

23 mars, Athènes : attaque incendiaire du siège de Syriza dans le quartier de Patissia (revendiqué par Patrouille nihiliste/Incendiaires du quartier).

23 mars, Mytilini (Iles Lesbos) : intervention solidaire sur la radio « Aeolus FM ». Diffusion de matériel de contre-information et d’une conversation téléphonique avec un prisonnier en grève de la faim, pré-enregistrés d’avance.

23 mars, Agrinio : occupation de la chaîne de TV Acheloos lors de l’émission en direct « Dans les stades de football ». Une quinzaine de solidaires ont distribué des tracts dans la rue à l’extérieur de l’immeuble, tandis qu’à l’intérieur une banderole a remplacé les présentateurs et une courte vidéo de contre-information diffusée à la place du programme prévu.

23 mars, Heraklion (Crète) : sabotage de 30 distributeurs de billets

21 mars, Istanbul (Turquie) : manif anarchiste solidaire aux cris de « Destruction des prisons et libération des prisonniers/Insurrection, révolution, anarchie ».

21 mars, Thessalonique : manif solidaire de 150 personnes dans les quartiers de Sykies et Neapoli. Nombreux tags, et écrans de distributeurs de billets obstrués.

20/22 mars, Athènes : incendie de quatre distributeurs de billets de la Banque Nationale dans les quartiers de Kato Halandri, Marousi et Zografou, de trois autres de l’Alpha Bank dans les quartiers de Pefki, Neo Psihico et Vyronas, d’un autre de la Banque du Pirée dans le quartier de Aghia Paraskevi et d’une camionnette de la chaine de supermarchés Sklavenitis dans le quartier de Kaisariani.

19 mars, Heraklion (Crète) : occupation des chaînes de télé Tv Creta et Kriti TV

17 mars, Athènes : manifestation solidaire de 2000 personnes qui se termine autour d’Exarchia en barricades de poubelles enflammées, voitures de luxe incendiées et affrontements avec les flics

13 mars, Lamia : interruption forcée des programmes de la radio commerciale « NET 101,9 » pour y lire un message solidaire.

13 mars, Athènes : occupation de la faculté de Droit

13 mars, Komotini : rassemblement solidaire, banderole, lecture de lettres des prisonniers et tracts distribués sur un square central.

10 mars, Berlin (Allemagne) : incendie d’une voiture de flics sur le parking de la gare de Lichtenberg en mémoire de Lambros Foundas et en solidarité avec les grèves de la faim dans les prisons grecques.

8 mars, Athènes : occupation de l’immeuble des bureaux centraux de Syriza sur la Koumoundourou.

8 mars, Volos : incendie d’un véhicule de la municipalité

5 mars&14 mars, Athènes : incendie d’un véhicule de l’entreprise ISS dans le quartier de Dafni et d’une camionnette de Vodafone dans celui de Nea Smyrni (revendiqué par la FAI/FRI-Feu et Rage)

Grèce : une quinzaine d’anarchistes arrêtés

AFP, 01/04/2015 à 14:25

Un groupe d’une quinzaine d’anarchistes ont été arrêtés aujourd’hui dans la cour du Parlement grec, dans le centre d’Athènes, où ils ont réussi à pénétrer pour manifester contre « les prisons de haute sécurité » et pour les droits des détenus.

Les policiers ont rapidement arrêté les manifestants qui ont toutefois réussi pendant quelques minutes à hisser une banderole devant l’entrée du Parlement, sur laquelle était inscrit « Solidarité avec les grévistes de la faim, satisfaction de leurs revendications », selon une source policière. Ils ont été transférés dans une fourgonnette de la police à la Direction de la police d’Athènes, selon la même source.

Presque une vingtaine des détenus condamnés à de lourdes peines, membres des groupes terroristes du « 17 Novembre » et de « La Conspiration des cellules de feu », observent une grève de la faim depuis plusieurs jours dans diverses prisons du pays, réclamant la libération de certains de leurs camarades « pour des raisons de santé » ainsi que la suppression des prisons de haute sécurité.

L’un des grévistes a été transféré mercredi à l’hôpital pour être soigné, selon une source policière.

Grande-Bretagne] Lettre de la prisonnière anarchiste Emma Sheppard – Mars 2015

lu et recopié du le chat noir émeutier

Les prisons ne fonctionnent pour personne, sauf pour ceux qui en profitent

cat1La nuit dernière, j’ai vu la lune et une étoile. C’était la première fois depuis longtemps. Ca m’a fait penser à tous mes amis, anciens et récents, et je me suis demandé ce qu’ils ont fait sous la lumière. Je me sens si chanceuse de faire partie d’un réseau de personnes aussi grand. Rien ne semble impossible quand nous savons que nous avons du soutien. Mais pendant ce temps, ces pensées me rendaient la prison supportable. Je n’oublierai jamais la violence du système.

Les prisons sont presque pleines. Ainsi, ils en construisent davantage. De Topshop à Tesco, DHL à Lend Lease, et de Virgin à Geoamey [1], il y a beaucoup d’argent dans le régime carcéral. Maintenant privées, les ‘Community Rehabilitation Companies’ [entreprises de réinsertion, NdT] font fonctionner le service probatoire. Christopher Grayling a annoncé une autre « initiative de réinsertion » pour le ministère de la justice. Les prisonniers créeront des sacs de sable, des poteaux de clôture, de l’équipement pour les forces armées, dans le but « d’apprendre d’importantes nouvelles aptitudes » et « la valeur de dures journées de travail ».

Le terme de réinsertion n’est jamais loin dans l’enceinte de ces murs. Mais la prison a une ombre étendue : elle isole, sépare et détruit des vies. Beaucoup de choses ont été écrites récemment à propos de la condition des femmes en prison. Même Vicky Pryce, ex-femme d’un député conservateur a appelé au changement. Mais tandis que les femmes en prison ont certainement, pour employer le langage des matons, des « besoins complexes », les appels à la réforme établis sur des principes genrés simplifient le problème à outrance. Les prisons ne fonctionnent pour personne, sauf pour ceux qui en profitent.

Et qu’est-ce que signifie le terme même de « réinsertion » ? Se repentir pour ses crimes ? S’écraser devant un système prétendument bienfaisant qui nous propose « des choix » ? la réinsertion est utilisée comme une carotte après laquelle nous sommes supposés courir. Mais je ne participerai pas à une course visant à faire des sacs de sable. Il n’y a pas de réinsertion dans un IPP, CSC ou un seg [2]. Lorsque les gens sont dégagés sans avertissement : ce n’est pas de la réinsertion.

Assata Shakur a décrit l’un de ces nombreux procès spectacle auquel elle a été soumise. Tandis qu’en aucune manière je ne me compare à elle, je partage sincérement son sentiment :

« Participer à un procès dans le New Jersey était dénué de principe et incorrect. Par le fait de participer, je prenais part à ma propre oppression. J’aurais du mieux connaître et ne pas donner de crédit à cette honte. Dans cette longue course, nous ne pouvons faire appel qu’à la population. Nous sommes les seules personnes à pouvoir nous libérer. »

Certaines personnes réussissent à se désintoxiquer en prison, la plupart rechutent. Certaines abandonnent leurs relations abusives, la plupart replongent. Tout comme le mythe de “la protection” que la police perpétue, la réinsertion est une façade commode pour cacher un système violent. Les décisions que les gens prennent en prison peuvent leur bénéficier ou leur nuire. Mais n’importe quel changement positif pris par l’individu se produit en dépit de et non pas grâce aux « opportunités » qu’il reçoit. Je n’oublierai jamais les barbelés et le bruit des clés dans la porte mais même si l’on m’enferme, je ne suis pas seule.

Amitiés,

Em x.

Traduit de ABC Bristol, 4 avril 2015

Les articles au sujet de la prisonnière anarchiste Emma Sheppard

NdT:

[1] En France, plusieurs entreprises exploitent les détenus à leurs guises: SODEXO leur sert d’intermédiaire pour leur fournir une main d’oeuvre bon marché (deux fois moins chère): confectionner les pièces des Airbus, des équipements et réparations pour la société JC Decaux… la liste est longue

[2] IPP fournit et vend des services et équipements de soins aux hôpitaux du Royaume-Uni. Parmi ses co-fondateurs, on retrouve LABCO (entreprise européenne de diagnostics cliniques) et le collabo au monde carcéral SODEXO (entreprise mondialement connue pour fournir des services externalisées et à qui l’administration pénitentiaire française sous-traite les services « hors sécurité », de la restauration à la maintenance des prisons, en passant par l’insertion et le travail des détenus. CSC est une entreprise mondiale de solutions & services qui fournit de la technologie aux entreprises. SEG est une entreprise commercialisant du matériel informatique spécialisée dans le réseau internet.

[ Grand Lyon]Une femme détenue à Corbas meurt brûlée dans sa cellule !

relevé sur rebellyon .infos
Dimanche midi dans le quartier pour femmes de la taule de Corbas un incendie s’est déclaré dans une cellule.

Malgré l’intervention des pompiers, une femme d’une trentaine d’années détenue dans cette cellule, n’a pas survécu aux blessures causées par le feu.

Pour Le Progrès qui relaie la version des Porcs, il s’agirait d’un suicide (le journal titre d’ailleurs de manière racoleuse :

 » une femme s’immole dans sa cellule « .

MLyon et LyonMag sont plus modérés dans leur propos expliquant que :

« Les circonstances de l’incendie restent encore floues. »

Quoi qu’il en soit, il s’accordent tous pour nous dirent que : « Une enquête est actuellement en cours », resta à savoir si elle prendra fin un jour …

Solidarité avec toutes les prisonnières et prisonniers ainsi qu’avec leurs proches !

Que crèvent toutes les Taules !!

et en complément un article du journal libération . Ce journal qui était financé par des braqueurs à son origine.

L’Effet dièse

lu et recopiésur brève du désordre
“Les téléphones intelligents nous offrent l’opportunité de comprendre comment la vie normale modèle le cerveau des gens communs. La technologie digitale que nous utilisons au quotidien modèle le processus sensoriel dans le cerveau à une échelle qui nous a surpris. »
Article sur une étude de l’Université et de l’École Polytechnique Fédérale de Zurich (Suisse) sur l’effet de l’utilisation de dispositifs tactiles sur notre cerveau. (La Vanguardia, 20 janvier 2015)

Le slogan « yo también soy anarquista » [moi aussi, je suis anarchiste] a été repris à de nombreuses reprises. Deux de ces occasions, il y a peu, nous ont poussé à quelques réflexions : la première a concerné la lutte dans le quartier de Gamonal à Burgos [en janvier et novembre 2014], où ce slogan a été lancé par des habitants en réponse aux tentatives de la mairie de séparer, de faire s’affronter et de diviser une fois de plus les gens du quartier ; la seconde a suivi l’arrestation des personnes accusées dans le cadre de l’opération Pandora, lorsque ce mot d’ordre s’est mis à rebondir à toute vitesse de portable en portable, précédé d’un signe dièse : « #Moi aussi je suis anarchiste » (1) !
Dans le premier cas, il s’agissait d’une réponse ponctuelle et forte contre la violence de l’État, venant de ceux qui ne croient plus aux stratagèmes de ce dernier, fruit du travail collectif entre des compagnon-nes et des voisin-es de Gamonal. Dans le second cas, ce n’est qu’un hashtag de plus, une étiquette formée d’un mot, un sigle ou une phrase précédés du caractère « dièse », et utilisé sur internet, en l’occurrence sur le réseau social Twitter.

L’effet dièse, c’est la possibilité de faire sienne une étiquette [un hashtag se compose d’un # suivi d’un tag, ou étiquette] dotée d’un certain poids (quel qu’il soit), cela nous permet de donner une opinion sans prononcer un mot, sans se mouiller, sans réflexion approfondie, puisqu’il suffit de reproduire cette étiquette au rythme névrotique de nos vies (dans l’ascenseur, dans les embouteillages, dans le métro, entre un cours et un autre, et même quand on est en train de chier). De la même façon d’ailleurs que le monde virtuel en général nous offre l’option de communiquer (ou de répandre) sur le champ n’importe quelle réflexion, opinion, photo, connerie, peu importe ce qui est dit : Vive le monde fantastique de la technologie !
Quand nous étions petites, nous jouions souvent à ce jeu : nous prenions un mot de deux syllabes et nous le répétions plusieurs fois jusqu’à ce qu’il change de sens ; ce qui me surprenait alors, ce n’était pas que « bron-ca » [colère] se transforme en « ca-brón » [salaud], mais plutôt à quel point les deux mots se voyaient vidés de leur sens comme par magie et ne devenaient plus qu’un bruit. C’est ainsi que la phrase « yo también soy anarquista » répétée à maintes reprises peut certes grossir et se diffuser dans le temps, mais, en fonction du moyen utilisé et de la situation dans laquelle elle est lancée, peut aussi bien se charger de sens et de représailles que s’effriter et se réduire à un simple slogan, à un mot creux.
Nous n’accorderons certainement pas la même valeur au « Je souffre parce que je suis anarchiste » de Vanzetti face à la peine de mort (2), qu’au « #Moi aussi je suis anarchiste » transmis « anonymement » et en flux par Twitter.

La solidarité est appréciable, mais il ne faut pas oublier que c’est précisément en ressassant et en décontextualisant quelque chose qu’on banalise sa valeur, son poids ; se définir anarchiste à un moment où c’est cela qui est en cause est bien sûr appréciable, mails il est absurde de le faire sans le ressentir, sans y croire et/ou sans le comprendre, qui plus est à travers un média qui ne suppose aucune sorte d’implication réelle. Ainsi, il n’est pas surprenant que même des politiciens et des journalistes férus de nouvelles technologies annoncent fièrement leur solidarité facile de smartphone : « #yo también soy anarquista ». Aucun d’entre eux n’aurait certainement eu l’audace de reprendre aussi facilement cette étiquette sur leur GPS doué de parole et d’écrit lorsque Francisco et Mónica ont été arrêtés. Pourquoi ? Ou d’affirmer comme certaines personnes solidaires dans un tract : « Nous sommes tou-tes Mateo Morral ». Et dans ce cas, cette phrase se serait-elle diffusée avec autant de rapidité, jusqu’à devenir un trending topic, c’est-à-dire un sujet à la mode ?

L’espace que chacun-e d’entre nous donne à la technologie dans sa propre vie relève d’un choix personnel, mais c’est une responsabilité collective qu’au moins celles et ceux qui disent basta ! à l’avancée frénétique de cette dernière ne soient pas exclu-es de l’information lors de moments importants. Si certain-es aiment passer leur temps en écrivant des maximes philosophiques ou en maudissant les politiciens sur Twitter… qu’ils y aillent, personnellement, je ne les suivrai pas. Mais au-delà de l’invitation à une réflexion personnelle sur jusqu’à quel point nous voulons continuer à donner de la place à cette course effrénée et consumériste du contrôle totalitaire, nous pensons qu’il est d’une importance vitale de maintenir les anciennes méthodes de communication entre nous…

Ndt
1. Un effet encore amplifié suite à l’Opération Piñata du 30 mars, où on a même vu fleurir dès le surlendemain en guise de solidarité une… vente de tee-shirts à 9€ ! Et au-dessous d’un slogan emprunté ailleurs, il y a bien sûr l’inévitable invitation à se rendre sur twitter et son « #YoTambiénSoyAnarquista ». Voir l’image ci-contre, tirée d’un blog espagnol du mouvement qui soutient cette initiative.
Dans le même genre, on a pu trouver dès le lendemain l’invitation à un apéro solidaire à Barcelone avec comme point de référence encore twitter, mais cette fois en déclinaison catalane « #JoTambeSocanarquista » !
Conclusion, en cas de répression achète un tee-shirt ou bois un coup, mais surtout twitte bien ta rage…
2. Discours de Vanzetti face au juge Thayer le 9 janvier 1927 lors de l’ultime sentence de sa condamnation à mort : « Je souffre parce que je suis anarchiste, et vraiment je suis un anarchiste. J’ai souffert parce que j’étais un Italien, et vraiment je suis un Italien. J’ai souffert plus pour ma famille et pour ceux que j’aime que pour moi-même, mais je suis si sûr d’avoir raison, que pouvez me tuer une fois, mais si pouviez m’exécuter deux fois et si pouvais renaître deux fois, je voudrais vivre de nouveau pour faire encore ce que j’ai déjà fait. J’ai fini. Merci. »

[Traduit de l’espagnol de Aversión (Péninsule ibérique) n°13, mars 2015]

Opération Piñata : Réponse de quelques anarchistes d’une maison perquisitionnée

Sur les perquisitions et les arrestations du 30 mars.
Réponse de quelques anarchistes d’une maison perquisitionnée lors de l’opération Piñata

Nous comprenons ce nouveau coup répressif de l’État comme une continuation des enquêtes qui ont commencé avec les filatures de cinq de nos ami-es et compagnon-nes, entre autres, Mónica et Francisco ㅡ ainsi que dans certains milieux libertaires et anarchistes de Barcelone ㅡ et qui se sont soldées par la prison préventive de ces deux dernières personnes, il y a déjà un an et demi. C’est ainsi que s’est close la première étape de l’enquête menée par le tribunal d’instruction numéro 6 de l’Audiencia Nacional [pôle national anti-terroriste], supervisée par le juge bien connu Eloy de Velasco. Un an plus tard, la suite, après des mois de filatures et d’écoutes, a été la réalisation de l’ « Opération Pandora« , menée par le corps de police autonome de Catalogne (Mossos d’esquadra). Elle a abouti à l’arrestation de 13 personnes à Barcelone, Sabadell, Manresa et Madrid, dont 7 compagnon-nes envoyé-es en prison préventive par le tribunal d’instruction n° 3 de l’Audiencia Nacional, et le juge Bermúdez. Ces compagnon-nes sont resté-es un mois et demi en régime FIES 3 dans la majorité des cas avec les restrictions correspondantes de l’article 10, avant d’être remis-es en en liberté sous caution fin janvier.

Le lundi 30 mars, la police nationale, sur ordre du même juge Eloy de Velasco, a effectué 17 perquisitions, à Palence, Madrid, Grenade et Barcelone : au total 6 centres sociaux et 11 domiciles. L’“Opération Piñata”, telle qu’ils l’ont nommée, s’est soldée par l’arrestation de 37 compagnon-nes, 13 accusé-es de résistance et désobéissance et 11 autres d’usurpation [occupation, squat], qui ont été relâché-es entre lundi et mardi en attente du jugement.

Le mercredi 1er avril, les 15 autres compagnon-nes sont passée-es à disposition de l’Audiencia Nacional pour appartenance à une “organisation criminelle à finalités terroristes”. 10 ont été remis-es en liberté, également en attente de jugement, et 5 ont été envoyés en prison préventive.

Il ne nous intéresse pas de savoir combien d’opérations ils veulent lancer contre le mouvement anarchiste, il ne nous intéresse pas combien de noms de merde ils veulent utiliser pour les gros titres spectaculaires et accusatoires des médias.

Nous voyons trois étapes claires qui n’ont pas nécessairement été planifiées, mais dont le déroulement a permis la vague de répression suivante.

Lors du premier coup, le pouvoir recherchait les supposé-es responsables d’un fait concret, le placement d’un dispositif explosif. Le corps de police nationale a arrêté Mónica et Francisco ainsi que trois autres compagnon-nes. Vu le manque d’éléments, ils ont continué avec une enquête susceptible de relier ce délit spécifique avec un réseau plus large. Les GAC (Groupes anarchistes coordonnés) interviennent dans leur thèse comme un élément venant grossir l’affaire, peu importe la qualité des preuves.
C’est ainsi qu’on arrive au deuxième coup répressif : on cherche la « tête » de cette organisation, en arrêtant des compagnon-nes du mouvement anarchiste et proches de Mónica et Francisco.
Le troisième coup répressif attaque les liens de solidarité et de collaboration supposée aux faits [attaques explosives] qui se sont produits dans les cathédrales de La Almudena et el Pilar, ainsi que (comble du ridicule) dans “des faits” non commis, tel qu’une soi-disant tentative d’attentat lors du couronnement du nouveau roi (selon la presse). L’“Opération Piñata” a été dirigée contre les compagnon-nes et ami-es proches des personnes arrêtées et emprisonnées lors de l’“Opération Pandora”.
Cela a été et c’est un message du pouvoir contre toutes celles et ceux qui comme nous maintiennent certaines idées et amitiés.

Esquisses sur le contexte répressif

La ligne d’attaque répressive utilisée par la justice de l’État espagnol est bien définie. D’un côté, depuis la fin de ETA comme bande armée [qui a officiellement déposé les armes], ils ont le besoin structurel d’un ennemi interne pour garder un appareil répressif créé à cette fin et ainsi justifier leur salaire. Depuis, l’ensemble de cet appareil de poursuite, d’enquête et de condamnation, en apparence obsolète, a mis dans sa ligne de mire trois cibles : l’indépendantisme galicien, le djihadisme et l’anarchisme radical (comme ils le nomment). Tout cela se produit en même temps que des changements de lois dans un sens plus restrictif, des lois venant notamment frapper et condamner la protestation de rue et qui visent aussi désormais toutes celles et ceux qui peuvent réellement mettre en danger leur stabilité : les gens.

Dans ce sens, les événements de Paris ont représenté un pas supplémentaire pour que tous les États européens adaptent la démocratie à une nouvelle ère. L’État espagnol s’enorgueillit d’avoir la loi la plus restrictive de toute l’Union européenne en ce qui concerne le terrorisme : le chemin était déjà balisé, la structure continuait à fonctionner… Nous avons vu comment lors les derniers coups répressifs (surtout dans les affaires“Pandora” et “Piñata”), un des objectifs consistait à mettre sur le même plan des idéologies et des critiques généralement opposées [comme cette fine comparaison entre Al Qaïda et les anarchistes au moment de Pandora, ou d’ETA et des anarchistes lors de Piñata], selon un stéréotype s’adaptant le mieux au modèle terroriste actuel.

Ainsi la presse se charge de mettre en première page l’arrestation de djihadistes (dont deux mineurs), celle d’anarchistes accusés d’appartenir à une bande terroriste, et celle d’un homme avec un arsenal à la maison ou de groupes d’extrême-droite, selon ce qui leur convient le mieux.

Au cours de cette dernière législature, le PP [Partido Popular, de droite au gouvernement] et le PSOE [Parti socialiste] ont identifié un problème pour l’avenir : le creusement des inégalités sociales qui pourrait bien leur amener des problèmes de stabilité. C’est pourquoi ils se sont empressés de promulguer un ensemble de lois telle que ladite « loi Mordaza » [Loi bâillon].
Avec le taux de chômage qui s’envole et la “corruption” des politiques qui s’étale dans la presse, la perte de crédibilité de la classe politique pourrait évidemment créer des conflits sociaux.
Ce sont des temps de restructuration politique et par conséquent de restructuration répressive.
Dans ce sens, les partis politiques d’opposition jouent aussi leur jeu, en se positionnant contre cette loi, quasiment obligés à cela par le spectacle. Des gauchistes, qui réprimaient hier, se font aujourd’hui photographier au Parlement avec un bâillon sur la bouche, tentant ainsi d’attirer cette masse de gens “mécontents” qui ne croient plus dans les politiciens et leurs mensonges ; les gauches radicales, comme Podemos, Guanyem, ou la CUP… essaient aussi d’emporter le morceau des luttes sociales.
La dramaturgie démocratique continue. Chaque coup répressif est utilisé comme une distraction ou comme un élément supplémentaire pour remplir les urnes de quelque parti. En fin de compte, c’est le pain et les jeux.

Anarchistes, nous ne nous identifions à aucun parti politique, ayant ou pas une histoire à construire sur les piliers du capital, l’État, l’inégalité et la soumission sociale.
Nous ne nous identifions avec aucun mouvement social qui cherche la réforme de « telle » ou « telle » loi répressive, ou qui se manifeste violemment en quête de l’Etat-providence perdu. Nous n’avons pas l’idéologie du bosseur, content tant qu’il a du boulot, peu importe pour quel système il travaille.

Selon nous, la “loi Mordaza” n’est pas faite pour arrêter les anarchistes et les libertaires (1), dans la mesure où leur action dans la péninsule ibérique est extrêmement réduite ; nous comprenons cet ensemble de lois comme étant destiné à arrêter la [possible] radicalisation des dits mouvements sociaux. Comme une assurance supplémentaire dont le pouvoir a besoin pour freiner la rage des gens dans la rue et dans leur communication. Car c’est là que l’histoire récente a montré que les chefs et les dirigeants peuvent perdre leur pouvoir démocratique et « horizontal ». Nous ne prétendons pas pour autant nous victimiser, ni utiliser cette stratégie de nous présenter comme étant « frappés par les nouvelles lois répressives » pour le simple fait de fraterniser avec les masses dans les rues. Si nous fraternisons avec les masses, c’est plus pour être complices de ces moments où la lucidité devient si simple et concrète, que la masse cesse d’être troupeau, d’être masse, pour se transformer en personnes pensantes qui répondent aux attaques quotidiennes de ce système économique et politique.

Il ne nous intéresse pas de savoir si l’enquête est menée par le corps de la police nationale ou par les Mossos, parce que peu nous importe ceux qui défoncent nos portes, nous soumettent dans nos propres maisons en pointant un flingue sur notre tête et celle de nos compagnon-nes.
Parce que la justice de la démocratie n’a qu’une seule logique, celle d’écraser toute dissidence qui remette en question leur pouvoir et leur manière de le maintenir.

Ils continuent tous à ne pas comprendre nos idées et les liens avec nos compagnon-nes, à l’intérieur ou à l’extérieur de leurs murs.
Ils continuent à ne pas comprendre que nous ne légitimons pas leurs frontières …
Ils continuent à ne pas comprendre que plus ils font pression sur nous, plus nos idées sont fortes – plus nous nous renforçons. Plus ils tentent de remettre en question nos liens, plus nos ami-es et compagnon-nes seront proches et soutenu-es.

Ils essaient de nous effrayer, il dépend de toutes et tous que la peur change de camp. La répression que nous vivons aujourd’hui est la conséquence logique de nos désirs, de notre sens de la vie et de nos idées. Si leurs coups sont destinés à nous neutraliser et à nous maintenir en marge, le résultat obtenu est le contraire.

Nos compagnon-nes n’ont jamais été oublié-es, pas même une seconde, et malgré les coups répressifs et la dispersion [des prisonnier-es sur le territoire], les ami-es n’ont jamais manqué pour aller aux parloirs, ils et elles ne sont jamais sorti-es de nos cœurs et y restent. Et même si demain ils expulsent nos maisons, il y aura toujours une place pour elles et eux comme pour chaque compagnon-ne.

Toutes celles et ceux qui se trouvent à l’intérieur des murs sont plus que jamais vivant-es dans nos cœurs !
Solidarité avec nos compagnon-nes, maintenant et toujours !
Salutation anarchiste !

Ndt
1. Plusieurs textes solidaires, notamment d’organisations spécifiques anarchistes, ont en effet maladroitement posé que l’Opération Piñata était une des conséquences de la Loi Mordaza.

[Traduit de l’espagnol d’Indy Barcelone, 04 abr 2015]

[ Grèce]:Le siège de SYRIZA à Elefsina attaqué avec des pierres

Le mardugada du vendredi 2 Avril, un groupe de camarades attaque avec des pierres le siège de SYRIZA dans la ville d’Elefsina. Cette action symbolique est juste un avertissement au parti au pouvoir. Si quelque chose arrive à l’un des grévistes de la faim végétaliens, ils savent qu’il n’y aura nulle part où se cacher.

pour toutes les revendications jusqu’à la victoire
Vive l’anarchie

Jusqu’à la Victoire à la lutte des grévistes de la faim dans les prisons grecques !

Radiocane – sur la grève de la faim dans les prisons grec, et quelques informations internationales les actions de solidarité et la situation actuelle du combat des prisonniers en grève de la faim

Depuis le 2 Mars, 2015 de nombreux prisonniers révolutionnaires dans les prisons grecques mènent une grève de la faim. Avec un collègue grec faire un bref rapport sur le développement de la situation. Pour plus de mises à jour sur la question et les différentes actions de solidarité voir ici.et aussi et aussi pour la situation actuelle

et aussi étu peux écouter la contribution

Rennes : Des tags chez les matons

lundi 16 mars 2015
Quelques jours après la publication par des individus proches de la mouvance anarchistes de coordonnées personnelles de policiers, de surveillants de la pénitentiaire et de leurs proches, des agents de la pénitentiaire concernés ont vu leur domicile tagué dans les environs de Rennes, révèle une source policière.

Les syndicats de l’administration pénitentiaire ne cachent pas leur inquiétude. Délégué interrégional, William Baudin nous confie que « plusieurs plaintes ont été déposées contre ce site » hébergé à l’étranger (en Italie) « pour divulgation de données personnelles et insultes contre les personnes concernées. Nous sommes inquiets par cette divulgation de données personnelles d’agents de la pénitentiaire, qui peut ne pas être isolée.«

A Rennes, du fait du début du procès en appel lundi des policiers impliqués dans la mort de Zyed et Bouna qui a déclenché les émeutes de 2005 dans les banlieues, l’activité des organisations proches de l’anarchisme et de l’ultra-gauche a nettement augmenté. Dans la nuit du 13 au 14 mars, plusieurs panneaux publicitaires ont été détournés avec des inscriptions anarchisantes visant en des termes parfois peu amènes l’armée et l’Église. […]

lu copié à partir du site attaque

[Privas]Un prisonnier met le feu a sa cellule, c’est le troisième incendie de cellule en quatre mois

le prisonnier s’était barricadé dans la cellule
En fait le détenu , après avoir mis le feu au matelas s’était barricadé dans sa cellule , obstruant l’entrée avec son lit , le matelas et l’armoire.L’intervention rapide des pompiers a pu empêcher la propagation de l’incendie dans l’ensemble de l’établissement
l’insendie a fait trois blessés mais l’un d’entre eux, le prisonnier passera devant le tribunal correctionel de cette ville .pour selon l’accusation: « incendie volontaire et mise en danger de la vie d’autrui »

solidarité au prisonnier
casse ta cage