Valence : une fausse alerte à la bombe après les attentats, « pour rigoler », le jugement: six mois de prison ferme

un rapide commentaire: il n’ya pas intérêt de faire des alertes à la bombe sans des précaution extrêmes
informmation de france bleu

Mardi 07 avril 2015 à 21h14 mis à jour le Mardi 07 avril 2015 à 21h36

Une homme de 50 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Valence dans la Drôme à 6 mois de prison. L’homme avait agi après les attentats Charlie Hebdo, en janvier. Il ne s’est pas présenté à son procès ce mardi.

Le tribunal corectionnel de Valence dans la Drôme – image d’illustration. Stéphane Milhomme © Radio France

« Le 19 janvier la mairie explosera ! » C’est le coup de fil que reçoivent le 15 janvier dernier les pompiers de Valence dans la Drôme. En plein traumatisme des attentats, ils préviennent sans attendre les policiers.

Ils remontent alors jusqu’au portable d’une dame qui dit ne rien y comprendre sauf qu’elle a perdu sa carte d’identité et produit le document l’attestant.

Très vite grâce à Bouygues télécom les enquêteurs identifient ce valentinois de 50 ans et perquisitionnent chez lui. Le suspect reconnaît avoir fait cela « pour s’amuser » … Il a ouvert une ligne sous l’identité de la drômoise et commis son canular : Il était ivre au moment des faits.
« Une plaisanterie qui ne fait rire que lui »

C’est vraiment « une plaisanterie qui ne fait rire que lui » selon le Procureur qui dénonce son absence à au procès « la marque de son profond irrespect ».

Le magistrat requiert 12 mois de prison mais surtout un mandat d’arrêt pour mettre enfin le prévenu face à ses responsabilités. Il sera finalement condamné par le tribunal à six mois de prison.
Interpellation musclée et garde à vue

Irrespect aussi et surtout au détriment d’une femme et son époux qui, après ce que leur avocat appelle « une interpellation musclée », ont passé 6 heures en garde à vue et doivent encore s’expliquer auprès des voisins de ceux qui ont vu les voitures de police au petit matin.

L’homme devra verser à cette victime 2 000 euros de dommages et intérêts et 600 euros pour les frais de procédure.