Compte rendu et ressenti sur le contre sommet  » anti G7″ au pays Basque

Ce qui impressionne de prime abord, dans les Pyrénées Atlantiques et le sud des Landes, c’est le
quadrillage policier du territoire, effectué essentiellement par la gendarmerie. Déjà entre Toulouse et Orthèz, on peut voir des voitures banalisées du renseignement sur l’autoroute et les routes secondaires.
Au Pays basque, de jour comme de nuit, on croise souvent des voitures de gendarmes, de flics,
éventuellement accompagnés de la garde civile espagnole. Il y a des uniformes quasiment à chaqucarrefour de village, pour voir les directions que prennent les gens et éventuellement procéder à des contrôles. Sur les grandes routes, mais aussi sur certains axes secondaires qui permettent d’éviter la côte,et enfin à chaque bifurcation qui permet de rejoindre la frontière espagnole on trouve des gendarmes en nombre et régulièrement la garde civile ou la douane. A cela s’ajoute le fait que de nombreux flics et pandores sont logés dans des hôtels et campings de l’arrière-pays, donc leurs simples déplacements pour se positionner ou se reposer renforcent encore l’oppression d’une présence permanente. On peut également croiser la BAC, qui conduit aussi mal à la campagne qu’en ville ; et enfin de belles autos, dans lesquelles un unique « touriste » prend plaisir à se perdre sur les mêmes petits chemins que d’autres véhicules, se payant le luxe d’attendre son prédécesseur si besoin pour continuer tranquillement sa filature.
Prenons un exemple. Urt est un petit village au bord de l’Adour, situé vers l’intérieur des terres à
15 km à vol d’oiseau de Bayonne. A côté de lui se trouve le premier pont, situé en dehors de
l’agglomération de Bayonne, pour passer des Pyrénées Atlantiques aux Landes. Le carrefour du pont a été occupé jour et nuit par des gendarmes, comme s’il fallait surveiller en permanence qui passait d’un département à l’autre ! D’une façon générale, alors que l’État avait annoncé un flicage important sur la côte atlantique, le Pays basque était contrôlé jusqu’à des dizaines de kilomètres à l’intérieur des terres ; et assez loin au nord de Biarritz il a été noté une forte présence de gendarmes, en particulier vers Capbreton et Saint-Vincent.de tyrosse
L’utilité pour l’État d’un tel déploiement policier va clairement au-delà de la simple
démonstration de force, et nous laisse à réfléchir. En empêchant les gens de circuler librement, de se rencontrer, et en dissuadant les militants basques côté espagnol de se rendre au nord des Pyrénées, l’Etat français a pu vouloir monter que la gauche révolutionnaire basque est bien affaiblie, et qu’il est le seul en position de force. De même, ce n’est pas un hasard si une énorme quantité de gendarmes se trouvaient positionnés dans des lieux tels que Cambo-les-bains. C’est en effet le village d’origine d’une militante politique basque, Lorentxa Beyrie, que l’État français maintient en prison depuis 18 ans, alors que sa libération conditionnelle aurait pu avoir lieu en 2012 (elle en est déjà à sa troisième demande refusée). Et elle n’est pas la seule, plusieurs prisonniers politiques basques sont enfermés depuis plus trente ans et leurs
demande de libérations conditionnelles sont toujours refusées, malgré des états de santé très précaires. Il en est ainsi par exemple de « Xistor » Haramboure, originaire de Bayonne, dont la demande de sortie a été acceptée par le tribunal d’application des peines en juillet dernier mais immédiatement rejetée par le parquet. (On trouvera plus d’informations sur les prisonniers dans le bulletin Jakilea de septembre 2019).
D’une façon générale, le sadisme du parquet dit « anti-terroriste » est effrayant par rapport aux
prisonniers longue peine. Mais une telle posture est cohérente avec le choix des gouvernements français successifs de refuser tout dialogue sur un processus de paix au Pays Basque, et notamment sur la questiondes prisonniers qui croupissent dans les geôles de la République. Par ailleurs, l’État français se refuse à unretour sur le passé qui mettrait en lumière son rôle dans la guerre sale (rappelons-nous les GAL), y
compris récente [1].
Le vendredi était le premier jour du contre-sommet, qui se tenait à Hendaye et Irun. Dès ce jour,
la ville de Bayonne était quadrillée par la bleusaille : gendarmes essentiellement, mais on a pu voir aussiles grosses cylindrées des BAC de banlieues parisiennes tourner dans la ville, ainsi qu’un gros troupeau de voltigeurs. Dans le centre-ville, de nombreux gendarmes surveillaient les points de passage, les grillesanti-émeutes étant prêtes à être déployées au niveau des ponts et de certaines entrées. On a vu un simple contrôle d’identité être « sécurisé » par une demi-douzaine de pandores, dont un le fusil à la main. Les touristes se faisaient rares dans des rues où les vitrines étaient déjà bien protégées par des plaques debois ; et si l’on tendait l’oreille on pouvait entendre  certains des commerçants annoncer qu’ils vont se barricader le soir venu et partir en vacances pour le week-end. Il faut dire que le vendredi midi, un employé de la commune a distribué discrètement aux commerçants du quartier un tract écrit par le maire de Bayonne qui les informe que des manifestations non déposées sont appelées pour le samedi et le dimanche.
Officiellement à ce moment-là, seul un rassemblement de l’événement de blocage « Arc-en-ciel » estpotentiellement prévu à Bayonne…
Ce dispositif de répression extrêmement massif a été brutalement utilisé le samedi après-midi
contre la manifestation qui s’est tenue à Bayonne. On peut dès lors s’interroger sur le choix de l’Étatd’avoir laissé défiler tranquillement les alternatifs « voleurs de portraits » le dimanche matin en plein centre-ville, alors que la flicaille était présente en nombre. Même si aucune négociation n’a eu lieu (cequ’affirment les écolos alternatifs), il y a clairement une volonté du gouvernement de montrer qu’unespace de (fausse) contestation sera ouvert à ceux qui sauront rester dans les clous, tandis que les radicaux et ceux qui veulent sortir du rang se feront réprimer sans ménagement.
A propos de la journée du samedi 24, peu de choses à dire. La manif du matin était très
« familiale », cela était voulu par les organisateurs. Beaucoup de flics aux abords, surtout vers les deuxponts qui permettent de passer en Espagne. Ils resteront en retrait de la manif elle-même, sauf sur le retouroù on verra un gros contingent de gardes mobiles se former à la gare d’Hendaye sans que l’on sache très bien pourquoi. En revanche, sur le fleuve on a pu voir des bateaux de flics basques, et de la garde civile,planqués sous le pont entre Hendaye et Irun. L’accès au pont par le chemin surélevé longeant le fleuve côté français était bloqué ; et il a été constaté que le fait de s’y aventurer mettait en branle les polices fluviales, qui dépêchaient des flics pour voir de près les promeneurs( on a vu que ce chemin surélevé mené vers un poste frontière) . De gros effectifs ont été croisés dans les rues adjacentes à la manif, notamment autour du CRA de la ville situé dans une rue parallèle pas loin de la frontière ; la fameuse prison pour sans-papiers qui avait été vidée et réquisitionnée pour accueillir300 manifestants arrêtés ! (mais sur le moment personne ne semblait savoir que nous passions près de ce bâtiment). Après la manif, les gens sont allés chercher à manger dans les rues adjacentes (de nombreux commerces étaient fermés sur le parcours), et ont pu observer les patrouilles régulières de voitures de flics qui ne voulaient visiblement pas que des initiatives soient prises dans Hendaye à l’issue la manif
officielle…Je ne parlerais pas de la manifestation de Bayonne  du samedi après midi car on a été controlé  à  un rond point de saint pée sur nivelle et après se répéte le même scénario enfin de belles autos, dans lesquelles un unique « touriste » prend plaisir à se perdre sur les mêmes petits chemins que d’autres véhicules, se payant le luxe d’attendre son prédécesseur si besoin pour continuer tranquillement sa filature. jusqu’à Ondres ( landes)  Donc pour nous impossible d’aller à Bayonne( citadelle  prison)
Arrivons-en à la journée du dimanche 25. Il était difficile pour ceux qui n’étaient pas dans
l’assemblée générale du contre-sommet de se tenir au courant. Après la journée du samedi et la
relativement faible affluence par rapports à d’autres G7 précédents, il avait été décidé une opération plus modeste pour le dimanche. De sept points de blocages, les organisateurs étaient redescendus à un ou deux, à savoir le carrefour des cinq cantons à Anglet (ville située entre Bayonne et Biarritz) ou bien le lieu dit la « chambre d’amour » qui se trouve à Anglet sur la côte, juste au nord de Biarritz. Dans la confusion,seul le dernier point de rassemblement était maintenu, puis le jour même on apprenait l’annulation de l’action,( par la plateforme NO G7). Et le dimanche, il a été constaté que les points de contrôle de gendarmes visaient essentiellement
à contrôler les accès à Bayonne, mais visiblement ils se préoccupaient moins de la « chambre d’amour ».Il était en fait possible de se promener vers la côte, ce qui permettait d’apprécier la pertinence de ce point de blocage pour le G7. Il y a non loin de ce lieu un grand hôtel de thalassothérapie qui accueillait des délégations officielles du G7, à en juger par les macarons collés sur les Mercredes noires aux vitres teintées que certains ont pu voir passer. Se rassembler à « chambre d’amour » le dimanche en fin de matinée aurait sans conteste gêné nos ennemis de classe, même si les autoproclamés « grands dirigeants »restaient hors d’atteinte. Bien sûr, il y avait des patrouilles de flics, et même des voitures militaires tournaient autour de l’ex lieu de rassemblement. Mais il est dommage de ne pas avoir tenté le coup,
surtout lorsque l’on sait que les alternatifs au service du Spectacle ont préféré brandir des portraits deMacron pour se faire (bien) voir…

Des anarchistes rhodaniens au bord de l’Adour

1. Il y a d’ailleurs au « petit » Bayonne un mur où sont peints des portraits de personnes disparues, torturées et/ou assassinées dans des circonstances obscures. On y voit notamment Jon Anza, militant de la gauche révolutionnaire basque, disparu subitement en 2009 et dont le corps a été « retrouvé » à la morgue deToulouse presque un an plus tard ! Même si la France a toujours observé un total « mutisme d’Etat » surles événements (probablement pour cacher son implication et sa complicité éventuelle dans cette affaire),il est plus que probable que Jon ait été enlevé, torturé et assassiné par des éléments liés aux services secrets espagnols avec la bienveillance française avec la ministre Alliot Marie.

Rennes, france: Vicenzo reste en prison

note du Laboratoire: on était nombreux du laboratoire qui sont allés en juillet 2001 à Gênes contre le G8 l’éparpillement des camarades n’expliquent pas le silence des camarades  Est ce que  vous êtes influencé » par ceux   les cytionnistes ( organisé dans  une succursale d’Attac ,  une partie de la confédération paysanne Drôme)qui à notre  retour de la manif nous rendaient responsable de la mort de carlo Guiliani ?

Avec les même les arguments qu’aujourd’hui: contre les black bloc infiltré-e-s par la police


Le Télégramme / vendredi 27 septembre 2019

Milan, 25 septembre 2019

Ce jeudi, jour où le dossier était instruit devant la cour d’appel de Rennes, un comité de soutien a manifesté pour demander la « libération immédiate » de Vincenzo Vecchi. 24 heures plus tard, la décision des juges est tombée : le militant italien sous le coup de deux mandats d’arrêt européens reste en détention à la prison de Vezin-le-Coquet (35).

Les magistrats n’ont donc pas suivi les conclusions favorables de l’« enquête de faisabilité » sur une remise en liberté provisoire qui avait été effectuée par le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) à la demande de la justice. Vincenzo Vecchi avait présenté deux possibilités de résidence, ainsi qu’un contrat de travail comme charpentier dans une entreprise morbihannaise de construction écologique.

En revanche, la chambre de l’instruction a entendu les arguments développés à l’audience par l’avocate générale. « Il est en clandestinité depuis de nombreuses années en France pour se soustraire à l’Italie », avait déclaré la magistrate à propos du militant anticapitaliste condamné en 2012 par la justice italienne à 12 ans de prison pour « dégradations et saccages » lors des manifestations anti-G8 à Gênes, en 2001. « Il veut aujourd’hui donner une apparence juridique et légale à la situation dans laquelle il était auparavant. Il a démontré dans ses agissements depuis huit ans qu’il ne se présentera pas devant les autorités italiennes ».

L’avocate générale craignait que Vincenzo Vecchi ne prenne la fuite avant le délai donné par la France aux autorités italiennes pour fournir des suppléments d’information sur les deux mandats d’arrêt européens. La date a été fixée au 10 octobre. Pour l’avocate du militant, Me Catherine Glon, les autorités italiennes se basent « sur un mensonge pour se faire remettre un ressortissant ».

Note d’Attaque : entre-temps, mercredi 25 septembre, une manifestation de quelques centaines de personnes a traversé Milan, pour terminer devant la prison de San Vittore avec une salutations aux prisonnier.e.s. Des devantures de banques et d’autres magasins, ainsi que des voitures, en ont fait les frais.

Pour écrire à Vincenzo :

Vincenzo Vecchi
n° d’écrou : 14944
Centre pénitentiaire de Rennes-Vezin
7, rue du Petit Pré
35747 – Vezin-le-Coquet

Cuneo, Italie: Samedi 28 septembre à 16h contre les prisons spéciales, deux événements de solidarité

traduction: A 16 h de la gare cortège en voirture en passant au centre ville et devant  la prison.

contre l’isolement, contre les prisons spéciales, pour la fermeture définitive de la section des femmesAs 2 de la prison de l’Aquila.Deux événements de solidarité: » dedans dehors »uni contre la répression!

IVREA dimanche  29 septembre à 17h rassemblement solidaire devant la prison de l’avenue de Vercelli

caisse anti répression des Alpes occidentale

Italie- opération scintilla:Sylvia assignée à résidence

Insuscettibile di ravvedimento / jeudi 26 septembre 2019

Mercredi 25 septembre 2019, sa demande de sortie de prison pour des mesures alternatives ayant été acceptée, Silvia a été transférée de la taule des Vallette à l’assignation à résidence avec toutes les restrictions [elle ne peut pas sortir de chez soi, ni avoir aucun contact avec personne, exceptées ses colocataires ; NdAtt.]. La compagnonne était la dernière anarchiste a être en taule pour l’opération Scintilla, du 7 février dernier, qui a mené à l’arrestation d’autres cinq personnes, à l’expulsion de l’Asilo Occupato de Turin (squat anarchiste qui existait depuis 1995) et à un certain nombre de perquisitions.

L’accusation principale, selon la paperasse du Parquet de Turin, était la constitution ou la participation à une « association subversive » (art. 270 du Code pénal italien) et d’avoir mené des actions directes en lien avec la lutte contre les Centres de rétention, des taules pour personnes migrantes. Début mars, le tribunal a fait tomber l’accusation d’« association subversive », mais restent les accusation pour des faits précis (entre autre, « provocation aux crimes et délits », pour la publication de la brochure « I cieli bruciano », où étaient indiquées les responsabilités d’institutions, entreprises, etc. dans la gestion des CRA; ils sont aussi accusés d’une action directe contre un bureau de Poste Italiane, à l’époque liée à la compagnie aérienne Mistral Air, qui déporte des migrants). Les autres cinq personnes arrêtées sont sortie de prison au fur et à mesure, ces derniers mois.

Entre mai et juin, Silvia et Anna (anarchiste emprisonnée à cause de l’opération Scripta Manent, du 6 septembre 2016, condamnée en avril 2019, en première instance, à 17 ans de prison) avaient lancé une grève de la faim contre les conditions de détention et les restrictions qui leur étaient imposées dans la prison de L’Aquila (taule presque entièrement composée de sections de 41bis, le régime de détention le plus dur du système pénitentiaire italien), où avait été mise en place la sections de AS2 (Haute surveillance 2) pour les compagnonnes anarchistes emprisonnées. Les deux compagnonnes (Natascia, arretée le 21 mai 2019 pour l’opération Prometeo, qui les a rejointe par la suite), avec d’autres anarchistes enfermés dans les prisons de Ferrara, Alessandria, Lucca, Uta, Firenze et Rome Rebibbia, avaient mené une dure grève de la faim contre la toute nouvelle sections féminine de AS2 de L’Aquia, contre ce qui paraît être une première tentative concrète de « rapprocher » les conditions de détention des anarchistes accusés de « délits associatifs » ou de « terrorisme » (et donc enfermés en AS2) avec celles du régime 41bis [pensé à l’origine pour les délits de mafia ; NdAtt.]. A la suite du transfert de Silvia à Turin (et ensuite en assignation à résidence) et de Natascia à la taule de Piacenza, seulement Anna reste prisonnière à L’Aquila.

On rappelle, pour finir, qu’il y a quelques jours (le 20 septembre), les flics ont arrêté trois autres anarchistes, accusés de « résistance à une personne dépositaire de l’autorité publique », « dégradation », « dégradations par tags » et « blessures aggravées », par rapport à la manifestation conflictuelle du 9 février dernier, contre l’expulsion de l’Asilo occupato et en solidarité avec les anarchistes qui venaient d’être arrêtés. Ils ont été enfermés à la prison des Vallette [à Turin ; NdAtt.].

Solidarité révolutionnaire avec le anarchistes emprisonnés dans les taules de l’État.

Paris:ça a chauffé…à la » marche du climat »

Samedi 21 septembre à Paris, plus d’un millier de personnes sont venues en découdre avec ce monde de merde lors de la Marche du Climat. Plus de 7500 flics étaient déployés pour dissuader toute attaque contre l’ordre existant mortifère.

Quelques minutes après le début de la marche organisée par les spécialistes de l’inaction et les défenseurs de la paix sociale, la déambulation habituellement pacifiée et folkorique a pris une toute autre tournure: des banques, instituts et commerces du Vème arr. ont été attaqués et plusieurs vitrines ont volé en éclats. Bon nombre d’enragé.e.s ont fait un bon usage des trotinettes électriques, assez lourdes pour fracasser façades de banques, d’agences d’assurances (comme la Matmut par exemple), d’un centre culturel franco-égyptien et d’un centre culturel marocain… D’autres ont alimenté les brasiers sauvages sur la chaussée…

Face à ces premiers signes de conflictualité, les organisations Greenpeace, Alternatiba et ANV-COP21 appelaient leurs fidèles à quitter la manifestation.

Les panneaux publicitaires du 5ème ont été systématiquement éventrées. Des barricades ont été érigées et des jets de projectiles ont répondu aux tirs de grenades lacrymo et aux explosions de grenades de désencerclement de la part de la police anti-émeute.

Une fois arrivée à Bercy en fin d’après-midi, une partie de la foule restée sur sa fin est repartie en manif sauvage en direction de la place de la Bastille. Pendant ce temps, des groupes de personnes ont tenté de prendre l’avenue des Champs-Elysées, en érigeant des barricades et s’affrontant avec la police.

A 20h, la préfecture faisait état de 120 gardes à vue sur l’ensemble de la journée.

Le lendemain, le Parquet de Paris communiquait ses chiffres de la répression : 158 GAV – 57 sont déférés au parquet dont 38 en vue d’un rappel a la loi avec interdiction de paraître a Paris – 52 rappel a la loi par OPJ – 35 classements sans suite – 6 GAV étaient toujours en cours.

[Repris de la presse]

Sud-Est de la France: Miradors, pièges, cages et agrainoirs sabotés

Bite Back / lundi 23 septembre 2019

Ce week end du 21 et 22 septembre, dans le sud est de la France, miradors, pièges, cages et points de nourrissage ont été une fois de plus sabotés.
Pas une première pour les membres d’ALF, un éternel recommencement tant que les chasseurs continueront de massacrer les animaux au nom de la régulation en se revendiquant comme les premiers écologistes de France.
Libération d’animaux avant l’ouverture de la chasse, plombs et cartouches laissés au sol ; monopolisation des espaces forestiers au détriment des citoyens.
Sans compter l’exposition aux yeux de toutes et tous, d’animaux venant d’être tués ; animaux suspendus par les pattes pour y être éviscérer.
Tant que vous continuerez, nous continuerons …

ALF

[in english]

Zuirich, Suisse: Blocage émeutier contre la marche anti-IVG- 14 septembre 2019

Samedi 14 septembre 2019 à Zurich, les réactionnaires de la « marche pour la vie » („Marsch fürs Läbe ») organisaient pour la dixième année d’affilée une marche contre le libre-accès à l’avortement. Cette année, ils s’étaient donné rendez-vous à 14h sur la Turbinenplatz. Plus d’un millier de personnes ont tenté de s’y opposer et de leur barrer le chemin, malgré le lourd dispositif policier déployé pour assurer le bon déroulement de la marche des chrétien.ne.s intégristes.

Des policiers ont été attaqués à coups de pierres, blessant deux d’entre eux, des conteneurs ont été brûlés et des barricades érigées sur le parcours de leur marche. Un véhicule de police a également été endommagé.

« Les participants à la contre-manifestation ont été avisés qu’ils ne pourraient pas former de cortège, mais qu’un rassemblement dans le parc serait toléré. Peu après 14h45, plusieurs personnes ont malgré tout marché vers la Turbinenplatz. Parmi eux, certains poussaient des landaus contenant des projectiles.
Afin d’éviter un affrontement entre pro- et anti-avortement, la police a tiré des balles en caoutchouc et des substances irritantes à l’encontre du cortège non-autorisé. En retour, les policiers ont reçu des bouteilles, des pierres et autres projectiles. Plusieurs petits groupes ont également tenté de franchir les barrages policiers.
Dans le même temps, des inconnus ont mis le feu à des conteneurs à plusieurs endroits et bloqué des rues avec des matériaux de construction. Certains des pompiers, venus éteindre les flammes, ont été agressés et blessés.
La police a temporairement arrêté la « Marche pour la vie » pour des raisons de sécurité. Le cortège a cependant pu reprendre vers 15h45 et poursuivre son chemin sans autre embûche en empruntant un itinéraire raccourci. »

Au cours des affrontements, un homme de 30 ans a été arrêté pour « violence et menace à l’encontre des autorités et des fonctionnaires ». Détenu pendant quatre jours à Propog, le tribunal a décidé mercredi 18 septembre de le placer en détention provisoire. Il est actuellement incarcéré à la prison de Limmattal à Dietikon, et ce jusqu’à nouvel ordre.

Voir une vidéo de la contre-manif (avec les visages floutés)

Paris identifier l’ennemi

attaque.noblogs.org

reçu par mail / jeudi 19 septembre 2019

Beaucoup de monde parle du climat, de la pluie et du beau temps. Ceux qui veulent paraître radicaux critiquent les icônes médiatiques qui critiquent les gouvernants.
Beaucoup de monde parle des fins des mois. Il y en a même pour redécouvrir les vertus du peuple. Et attendre avec trépidation les rendez-vous hebdomadaires avec ce célèbre « peuple ».
Beaucoup de monde parle.

On a pensé que l’urgence, aujourd’hui comme toujours, c’est agir. Agir en petits groupes ou seuls, suivant nos idées et non pas l’humeur des masses. L’urgence de l’attaque.
Identifier l’ennemi : comme hier et comme demain, les états, le capital et toute autorité.

Dans la nuit de mardi dernier on a incendié une voiture avec plaque diplomatique et la grosse Porsche d’un riche, avenue Marcel Proust.

On voulait envoyer un clin d’œil solidaire aux anarchistes italien.nes condamné.es pour l’opération Scripta mannent; ça fait 3 ans que vous êtes enfermé.es. On ne vous oublie pas !
Une pensée aussi pour les trois ressortissants allemands arrêté.es sur une autoroute du sud pendant le G7.
Une pensée pour les compagnons de Hambourg.

 

Valence, Drôme: Vincenzo, Ni prison , ni extradition( mise à jour le 27/09)

Le cortège du 24 septembre dans le centre de Valence

dauphiné libéré le 25/09

Dans le cadre d’un mouvement national, 500 personnes défilent, ce mardi 24 septembre après-midi à Valence, contre le projet de réforme des retraites. Au départ de la manifestation, sur le Champ-de-Mars, on pouvait observer de nombreux drapeaux de la CGT et de la FSU.


note du laboratoire anarchiste:

quel étonnement  lors de la manifestation du 24 septembre  au moment des prises de Paroles des différentes organisations syndicale La compagnonne  de la CNT a  évoqué la douloureuse question de  la demande  d »extradition de vincenzo Vecchi par l’Italie. écrire à vincenzo a été évoqué aussi

Pour lui écrire avec le numéro d’écrou :

Vincenzo Vecchi
N. Ecrou 14944
Centre pénitentiaire de Rennes-Vezin
7, Rue du Petit Pré
CS14605
35132 Vezin-le-Coquet cedex
France

meredi 25 septembre 2018  à partir de 17h30 au laboratoire  discut :liberté de vincenzo vecchi ni extradition afin de construire ici  une véritable lutte en dehors  des sempiternelles pétitions et frapper là où ça fait mal

 

 

Milan (Italie) Le 25 septembre 17h manifestation pour Vincenzo

 

 

                                 Liberté pour Vnicenzo

   ni prison ni extradition

Vincenzo a été arrêté le 8 Aout 2019 a Rochefort en Terre  où il vivait d depuis des annés depuis  qu’il s’est  échappé ad à une condamnation démentiel un peu plus de  12 ans, pour avoir participé au contre sommet  du G8 à Gênes en 2001. Actuellement  en prison de Vezin le Coquet,  à côté de Rennes

A la suite de son arrestation, en France  30 comité de soutien ont éclos sur la base de sa libération. Ilos ont organisé diverse  mobilisation à l’occasion d des audiences du  14 et du  23  aou devant la cour  d’appel de Rennes .Grâce également au soutien et à la solidarité, une enquête complémentaire a été obtenue afin d’obtenir de l’Italie tous les documents officiels du processus de Gênes et du mandat d’arrêt international correspondant, étant donné que, pour le moment, l’État italien a fourni incomplet et inexact. Cela a permis de prolonger la durée de la procédure d’extradition qui serait déjà en cours. La justice italienne a jusqu’au 10 octobre pour fournir ce qui est requis.Le temps gagné ouvre un fossé qui doit être pleinement exploité. Pour cette raison, en tant que parents, amis et camarades de Vincenzo, nous sommes allés à Rochefort en Terre, où nous avons rencontré les nombreuses personnes qui soutiennent Vincenzo avec force et détermination, et ce d’autant plus qu’ici, en Italie, nous recueillons la proposition française pour une mobilisation internationale des 14 et 14 Le 25 septembre, veille de l’audience, qui répondra à la demande de caution de Vincenzo.Nous invitons tous et toutes à se mobiliser les 14 et 25 septembre, dans leurs propres villes, pour la liberté de Vincenzo et en solidarité avec tous les rebelles de Gênes, avec tous les moyens mis à sa disposition.

Amici, familiari e compagn* di Vincenzo