Samedi 21 septembre à Paris, plus d’un millier de personnes sont venues en découdre avec ce monde de merde lors de la Marche du Climat. Plus de 7500 flics étaient déployés pour dissuader toute attaque contre l’ordre existant mortifère.
Quelques minutes après le début de la marche organisée par les spécialistes de l’inaction et les défenseurs de la paix sociale, la déambulation habituellement pacifiée et folkorique a pris une toute autre tournure: des banques, instituts et commerces du Vème arr. ont été attaqués et plusieurs vitrines ont volé en éclats. Bon nombre d’enragé.e.s ont fait un bon usage des trotinettes électriques, assez lourdes pour fracasser façades de banques, d’agences d’assurances (comme la Matmut par exemple), d’un centre culturel franco-égyptien et d’un centre culturel marocain… D’autres ont alimenté les brasiers sauvages sur la chaussée…
Face à ces premiers signes de conflictualité, les organisations Greenpeace, Alternatiba et ANV-COP21 appelaient leurs fidèles à quitter la manifestation.
Les panneaux publicitaires du 5ème ont été systématiquement éventrées. Des barricades ont été érigées et des jets de projectiles ont répondu aux tirs de grenades lacrymo et aux explosions de grenades de désencerclement de la part de la police anti-émeute.
Une fois arrivée à Bercy en fin d’après-midi, une partie de la foule restée sur sa fin est repartie en manif sauvage en direction de la place de la Bastille. Pendant ce temps, des groupes de personnes ont tenté de prendre l’avenue des Champs-Elysées, en érigeant des barricades et s’affrontant avec la police.
A 20h, la préfecture faisait état de 120 gardes à vue sur l’ensemble de la journée.
Le lendemain, le Parquet de Paris communiquait ses chiffres de la répression : 158 GAV – 57 sont déférés au parquet dont 38 en vue d’un rappel a la loi avec interdiction de paraître a Paris – 52 rappel a la loi par OPJ – 35 classements sans suite – 6 GAV étaient toujours en cours.
[Repris de la presse]