Marseille [Bouches du Rhône], Valence, Fontbarlette [Drôme] : Expulsions, rafles les événements s’enchainent, C R A , à nouveau expulsion d’ une trentaine de personnes d’appartements squattés

Reçu par mail
Marseille [Bouches- du- Rhône], MANIFESTATION !!! Solidarité avec les réfugiés enfermés au Centre de Rétention Administrative du Canet
A l’appel du Collectif Soutien Migrants 13, manifestation devant le
Centre de Rétention Administrative du Canet vendredi 30 octobre à 18h
précise
s. Rendez-vous place des États-Unis au Canet.

Face à l’arrivée massive de migrants cet été, on se doutait bien que
la réponse de l’Etat ne serait pas humanitaire comme il le prétendait,
mais répressive.

Depuis la semaine dernière
, les événements s’enchainent : expulsion de
la maison des réfugiés à Paris, rafles massives à Calais… Lundi, 50
personnes sont arrivées au centre de rétention de Marseille après une
rafle à Calais (1). Cela porte à plus de 100 personnes le nombre de
personnes enfermées en ce moment au Centre de Rétention Administrative
(CRA) du Canet. Leurs accès aux droits est quasi-impossible et leurs
conditions d’enfermements sont de plus en plus dures (des rats, sont
par exemple régulièrement signalés dans les chambres).

« De la guerre dans nos pays au centre de rétention en France pire que
la prison, nous ne connaissons que répression, privations de liberté
et interdictions. »

Mardi 27 octobre, 6 personnes se sont mises en grève de la faim. Elles
dénoncent les mauvais traitements qu’elles ont subies à Calais et
pendant le transfert : pas de nourriture, pas d’eau, pas d’accès au
toilettes, violence de la part de la police… Ils ne comprennent pas
et dénoncent le fait d’être enfermés alors qu’ils demandent seulement
leur liberté et la possibilité de se réfugier en Angleterre.

Pour toutes ces raisons, le Collectif Soutien Migrants 13 appelle
chacun et chacune à venir manifester sa solidarité devant le Centre de
rétention et y faire un maximum de bruit.

Contre les frontières et l’enfermement, aucun être humain n’est illégal
!
Rdv vendredi 30 octobre à 18h pétantes place des États-Unis au Canet…

Métro Bougainville, Gare du Canet, Bus n° 28 et n°38

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(1) : 50 personnes de Calais auraient été également enfermées au CRA de
Nîmes mardi 27 octobre.
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information du dauphiné libéré du 28 octobre
valence: Des familles évacués d’appartements squattés
« Depuis plusieurs mois, ils occupaient illégalement sept appartements de l’îlot Rossini dans le quartier Fontbarlettes à Valence. Ce mercredi matin, alors qu’une procédure était engagée par l’OPH à l’encontre de ces familles originaires de pays de l’Est occupant illégalement le bâtiment, une opération d’évacuation, mobilisant plus de 80 policiers sur demande de l’huissier, a été menée. Cette procédure d’expulsion à l’encontre d’une trentaine de personnes fait suite à deux jugements rendus les 26 août et 15 octobre, par le tribunal d’instance de Valence, ordonnant aux squatteurs de quitter les lieux. Selon la préfecture de la Drôme, des solutions de logements temporaires ont été proposées aux familles évacuées. »

décryptage de l’article:
il s’agit de familles demandeurs d’asile.L’illégalité c’est d’après la loi, le journal fait le porte parole de la loi. Encore une fois la bataille seulement juridique montre ses limites.
deux squats expulsés sur Fontbarlette la même année l’équipe municipale méne l’offensive

« Il n’y a aucune bonne raison d’attendre pour accomplir ce que notre cœur et notre raison nous suggèrent, ni mouvement social, ni rendez-vous avec l’histoire. Si nous avons refusé d’ajourner la diffusion de nos idées et des pratiques qui en découlent à d’hypothétiques lendemains plus propices, nous n’en ressentons pas moins la nécessité de créer les conditions qui rendent possible un renversement de l’ordre social, un fait social encore inconnu, imprévisible mais ravageur. »

Pandora III : Nouvelles vagues de perquisitions et arrestations contre des anarchistes dans la région de Barcelone

Un jour après que Monica et Francisco comparaissent devant l’Audiencia Nacional [1], il y a eu une vague de perquisitions. La scène est presque identique aux opérations précédentes, Pandora et Piñata : à 7h du matin un dispositif policer disproportionné bloque une rue et fait irruption dans un athénée, dans ce cas l’Athénée libertaire de Sants, puis dans un appartement du même quartier, ainsi qu’à Gracia, à plusieurs endroits à Sant Andreu, à deux endroits à Manresa et finalement au Centre Social La Revoltosa dans le quartier du Clot, et un appartement de plus dans ce quartier.
Il y aurait 10 perquisitions en cours et 9 arrestations.

La solidarité n’a pas tardé à se déclencher, surtout avec l’Athénée de Sants, et peu de temps après l’irruption des flics, il y avait plusieurs personnes autour du lieu. La rue principale du quartier a été coupée par des personnes solidaires envers ceux/celles arrêté-e-s et en réponse à cette nouvelle chasse aux sorcières.

On remarque assez ironiquement que cela a lieu le jour suivant des déclarations au parlement catalan qui parlaient de se séparer de l’État espagnol. On voit clairement qu’ils ne parlaient pas de se séparer de l’Audiencia Nacional en tout cas.

Selon toute vraisemblance, ces arrestations seraient la continuité des opérations Pandora et Piñata dont la cible sont les GAC (Groupes Anarchistes Coordonnées).

[Traduit de l’espagnol d’alasbarricadas.]

non fides

Villabona (Asturies) : sur la situation des compagnons Mónica et Francisco

Brèves du Désordre Actualisation sur la situation de Mónica Caballero et Francisco Solar Presque deux longues années se sont écoulées depuis que les anarchistes Mónica et Francisco ont été incarcérés, accusés d’ « appartenance à une organisation terroriste« , de « ravages » et de « conspiration« . Durant tout ce temps, ils ont affronté les cellules d’isolement de différentes prisons espagnoles, le régime FIES et la dispersion géographique, tout en ne cessant de réaffirmer leurs idées et en montrant une fois de plus l’abîme insurmontable qui sépare le monde auquel nous aspirons, nous les anarchistes, et celui que le pouvoir impose. Il peut se passer beaucoup de choses en deux ans. Il y a eu le temps par exemple de réaliser deux opérations antiterroristes supplémentaires, Pandora et Piñata, en liant les trois affaires par les sigles GAC-FAI-FRI et en mettant en examen pour « terrorisme » un total de 25 compagnons et compagnonnes de plus dans différents endroits de la penínsule. Il y a eu le temps aussi de comprendre le défi de l’enfermement, de la solidarité et de resserrer les liens entre compagnons. Mais, au delà du temps, de ses posibilités et de toutes les tentatives pour obtenir la liberté des compagnons et compagnonnes, Mónica et Francisco sont actuellement encore en prison préventive (tous deux dans la taule des Asturies), en attente de procès. Bien que la législation espagnole prévoit deux ans maximum de préventive, l’Etat peut allonger cette durée (sous l’argument de quelque caractère d’exception) de deux ans supplémentaires, de telle sorte que quelqu’un peut passer jusqu’à quatre ans dans les geôles espagnoles sans avoir été jugé. Vu qu’il reste un mois pour qu’ils aient purgé deux ans et qu’il n’y a toujours pas de date de procès, tout indique que ce dernier aura finalement lieu plus tard. Si tel est le cas, l’Audiencia Nacional devra se prononcer sur le fait de les maintenir en détention et de prolonger leur préventive de deux ans (le procès pouvant avoir lieu à n’importe quel moment de ces deux années supplémentaires) ou au contraire de les remettre en liberté dans l’attente du procès. Pour cela, à un moment ou à un autre ils devraient être transférés à Madrid et comparaitre devant l’Audiencia Nacional ; ce sera là et à ce moment que la décision sera prise sur la possible liberté provisoire de nos compagnons. Cette comparution, à huis clos, pourrait se tenir le 13 novembre, comme date limite, ou avant. Bien que l’instruction ait été close en juin et que tout semblait annoncer que le procès se déroulerait à l’automne, la récente demande d’information complémentaire de la part d’une des parties civiles, pourrait avoir pour conséquence, si elle est acceptée, le retour à la phase d’instruction jusqu’à ce que cette nouvelle information judiciaire soit close. Cela retarderait le procès d’autant. En ce moment doit être aussi décidé si cette demande est acceptée ou refusée. Nous rappelons que, mis à part le Ministère Public, deux parties civiles se présenteront au procès contre nos compagnons ; la Municipalité de Saragosse et une témoin de l’explosion dans la Basílique del Pilar qui allègue de blessures à une oreille.
En tout cas, Mónica et Francisco risquent de nombreuses années de prison au cours de ce procès. On ignore encore combien d’années va réclamer le procureur, puisque l’acte d’accusation n’est pas encore sorti, mais les délits dont ils sont accusés impliquent de lourdes peines. En dehors du terrain légal, il reste beaucoup de questions, mais il n’est pas exagéré d’affirmer que dans ce bras de fer contre la prison, l’attitude et la solidarité peuvent ébranler les objectifs de l’Etat, dès lors que nous parvenons à garder présent le soutien aux compagnons et la ferme détermination de poursuivre la lutte.
Comme tant d’autres l’ont fait auparavant et comme tant d’autres continuent à le faire, nous resterons complices de toutes celles et ceux qui se lancent dans le conflit contre la domination, font le pari de l’anarchie, sans autres certitudes que leurs propres passions. Que la lutte continue, que la solidarité s’étende !
Liberté pour Mónica et Francisco !
Liberté pour tous-tes les anarchistes emprisonné-es !
[Liberté pour tous et toutes, NdT !]
Jusqu’à la fin de l’obéissance ! Quelques anarchistes
Barcelone, octobre 2015 [Traduit de l’epagnol de Indy Barcelone, 13 oct 2015]


Pour écrire aux compagnons : Mónica Caballero Sepúlveda
Francisco Solar Domínguez
C.P Villabona-Asturias
Finca Tabladiello s/n
33422 Villabona-Llanera
Asturias, Espagne

Brochure sur l’anonymat: Mon nom est personne

Brèves du désordre:

Mon nom est personne
Contributions anarchistes à un débat autour de l’anonymat et de l’attaque
octobre 2015
48 pages

Sommaire :

Lettre à la galaxie anarchiste
(novembre 2011)

Ne dis pas que nous sommes peu ; dis seulement que nous sommes déterminés
(extrait, novembre 2012)

L’anonymat
(août 2013)

Soyons dangereux
Pour la diffusion de l’Internationale noire
(extrait, décembre 2013)

Annexe à un débat avorté sur l’anonymat et l’attaque
(mars 2014)

Notes sur un débat en cours autour de l’anonymat
(juin 2014)

Quelques points sur l’anonymat
(mars 2015)

Quatrième de couverture :

L’anonymat élimine le droit de propriété de l’auteur sur ce qu’il a fait, dépersonnalise l’action en la libérant de la particularité humaine qui l’a commise. Ce faisant, il permet que l’action devienne potentiellement un acte pluriel (et tant pis si elle excite la mesquinerie des crypto-vantards). L’action anonyme n’a pas de propriétaires, n’a pas de maîtres, n’appartient à personne. Cela signifie qu’elle appartient à tous ceux qui la partagent.

Obscurs parmi les obscurs, nous sommes tous égaux. Personne n’est devant pour guider, personne n’est derrière pour suivre. Ce que nous faisons dans l’obscurité, nous seuls le savons. Cela suffit. L’obscurité nous protège de nos ennemis, mais nous protège aussi et surtout contre nous-mêmes.

Pas de leaderships, pas de grégarismes, pas de vanité, pas d’admiration passive, pas de compétition, rien à démontrer à qui que ce soit. Les faits, crus et nus, sans médiations. Une banque a brûlé, une caserne a explosé, un pylône a été abattu. Qui l’a fait ? Peu importe, ça n’a aucune importance. Que ce soit Pierre ou Paul, quelle différence y a-t-il ? C’est arrivé, c’est possible de le faire, faisons-le !

L’anonymat,
août 2013

La dynamite ne peut pas remplacer les idées, les idées ne peuvent pas remplacer la dynamite. Ce sont deux aspects intimement liés de l’anarchisme, des aspects qui corrodent la société autoritaire : dans ses idéologies comme dans ses structures, dans ses hommes comme dans ses valeurs, dans ses rapports sociaux comme dans ses flics. Le rapport entre ces deux aspects est la perspective, et le débat devrait de fait porter sur cela. Le problème de la perspective ne peut pas être résolu en envoyant une revendication pompeuse ou en renforçant une identité-organisation-logo, ni en répétant les dix mêmes banalités de base de l’anarchisme ou ce qui ressemble à un credo de l’individualisme.

Annexe à un débat avorté sur l’anonymat et l’attaque,
mars 2014

Turquie : Raid policier contre un local anarchiste

Suite à l’organisation d’un atelier d’autodéfense, le journal d’extrême-droite Vehdet avait publié un article « Comment les anarchistes se préparent à la guerre civile », faisant une relation entre l’activité et les entrainements du PKK. Sur base de cet article, la brigade anti-terroriste de la police turque est venue une première fois au local anarchiste infiAl où avait lieu le workshop, en armes et blindés. Remballés la première fois, ils sont revenus et ont perquisitionné. Saisissant deux modèles de posters accusés d’insulter Erdogan et ses parlementaires. Trois personnes ont été arrêtées, dont l’avocat du collectif. L’avocat ne pouvant être entendu que par un procureur et les deux autres étant restés silencieux, ils seront convoqués sous peu chez le procureur.

Les trois sont accusés d’insultes contre Erdogan et ses parlementaires et d’appartenance à une organisation terroriste.

Sabotage antinucléaire en Italie : Encore sous procès dix ans après

Lettre de Mariangela
NdNF : Dans la nuit du 22 au 23 septembre 2005, un pylône électrique est dynamité à Molina di Quosa (province de Pise). Il ne tombe pas, mais est gravement endommagé. Quelque mois plus tard, le parquet de Florence prétend avoir trouvé les auteurs de cette attaque (et d’une bombe contre une agence d’intérim de Pise). Dix compagnon.ne.s du cercle Il Silvestre de Pise, également à l’origine du journal Terra Selvaggia sont arrêtés. L’accusation d’association subversive justifie les arrestations et la détention, des mois durant, de trois compagnon.ne.s (et plusieurs arrestations domiciliaires). Elle tombe lors du procès en première instance, duquel tout le monde sort acquitté. Aujourd’hui, dix ans après, la justice revient à la charge. Voici un texte de l’une des inculpé.e.s.

Notre solidarité aux compagnon.ne.s sous procès, notre estime à tous ceux et celles qui s’en prennent à ce monde.

Du 5 au 19 octobre se tiendront à Florence les audiences du procès en appel pour les délits spécifiques [c’est-à-dire, non liés par l’association subversive ; NdT] des enquêtes appelées « gruppi d’affinità » et « anticorpi », qui remontent à 2006. Après beaucoup de temps, après des années de taule, d’arrestations domiciliaires, de différentes contraintes judiciaires, après le fait que le délit d’association subversive soit tombé et que de nouvelles enquêtes ont été ouvertes, le procès recommence.
Un des délits poursuivis est le sabotage d’un pylône à Haute Tension. L’autre, une attaque contre une agence d’intérim.

En 2005, un pylône de l’entreprise Terna [la version italienne d’ERDF ; NdT] de la ligne Haute Tension La Spezia-Acciaiolo a été attaqué et dans les jours qui suivirent une lettre est arrivée à différents journaux et à la rédaction de Terra Selvaggia, qui expliquait cet acte comme visant l’énergie nucléaire et ses conséquences mortifères.

À l’occasion de ce procès, j’aimerais faire quelques réflexions. Pendant les dernières dix années, c’est toujours plus rarement qu’il y eut des attaques contre des structures et des circuits de production et de distribution d’énergie électrique, qui sont le squelette et la base sur laquelle s’appuient le maintien du pouvoir, la prolifération du capital, la marchandisation des sociétés développées et l’exploitation de celles colonisées. Au contraire, la production et la distribution de l’énergie ont eu un essor toujours plus grand, grâce aux avancées technologiques, à l’explosion des dites énergies renouvelables, qui enjolivent le visage écolo du capital et font grandir les cotations en bourse d’entreprises comme Terna, à l’augmentation de la participation et de la dépendance des gens à tout ce qui peut être utilisé grâce à l’énergie, sans tenir compte des coûts non économiques que cela comporte.

Dans le monde, il y a encore de très nombreuses centrales nucléaires et les projets de recherche militaire et civile n’ont jamais été abandonnés, mais il est évident qu’au long des années, la perception du problème des déchets radioactifs et des dangers liés aux guerres atomiques ou aux désastres causés par des accidents a changé. Tout le monde paraît désormais d’accord sur les dangers du nucléaire et sur la nécessité d’en limiter ou d’en éviter l’utilisation. De nombreux savants posent de soi-disant questions éthiques par rapport à la recherche sans limites, l’Église, depuis des décennies, a pris position contre le nucléaire et certaines aberrations du progrès scientifique, au nom d’un conservatisme pas moins néfaste que le masque philanthropique de la science. La plupart des politiciens semblent être sur de telles positions, comme le montre par exemple le récent accord sur le nucléaire signé avec l’Iran, qui, en plus d’être un choix géopolitique important et d’ouvrir de nouveaux marchés pour garantir une meilleure circulation des marchandises et des ressources énergétiques, veut garantir que seuls les pays traditionnellement plus influents au sein de la communauté internationale puissent disposer d’armes nucléaires. Les dangers liés à l’énergie nucléaire paraissent faire peur à tout le monde. Même à la dite opinion publique : un fort sentiment d’opposition et parfois de condamnation s’est répandu parmi les gens, à cause de la peur des dangers, désormais connus, des possibles conséquences catastrophiques d’une guerre nucléaire. Cependant, au delà des catastrophismes plus ou moins instrumentalisés sur des aspects spécifiques, nous savons bien que le développement énergétique, qu’il soit alimenté par le nucléaire ou par de vieilles ou nouvelles ressources techniques, reste un des pivots fondamentaux qui maintiennent le fonctionnement de la domination.

Ceux qui ont toujours favorisé la production et l’utilisation d’énergie nucléaire, pour des buts militaires et/ou civils, et les contextes qui ont rendu possible leur travail, ont, avec le temps, pris d’autres routes. Avec les vieux profits et les nouvelles rhétoriques, ils financent de nouveaux projets, plus acceptables ; dans le terrain fertilisé par des décennies de propagande ils sèment de nouvelles duperies.

Il faut faire attention à ce qui se passe autour de nous, remarquer les changements en cours et leur effets sur la société dans laquelle nous vivons, les directions, multiples et complexes, vers lesquelles vont les lobbys industriels, les centres de recherche, les choix économiques et financièrs, les mécanismes de pouvoir, de contrôle et de récupération. Chaque aspect de la réalité qui nous est ennemie est étroitement lié aux autres. Les questions relatives au nucléaire, jamais définitivement dépassées, le développement de sciences convergentes, les évolutions de l’informatique, la dévastation de l’environnement, l’économie, les prisons, le travail, les inégalités, ce sont tous des aspects liés entre eux par un seul fil conducteur au processus continuel de restructuration capitaliste. Il n’y a rien à sauver, donc tout doit être détruit, sans soucis ni espérances, ni alternatives, ni terres promises, ni revendications partielles.

Le pouvoir n’est pas une hydre mythologique à laquelle couper la tête ou une menace incorporelle qui domine, incontestée. Il se réalise dans des éléments concrets. Ceux qui, il y a des années, ont identifié un pylône, ont trouvé un objectif concret et attaquable. Et chaque dommage porté à la sacralité de la science, la valeur de la propriété et la justice des lois, la beauté des médias ou la solution facile de la résignation est un dommage qui est le bienvenu.

Mariangela.

[Traduit de l’italien par nos soins d’Informa-azione.]

[Paris] 112 heures de GAV et 6 semaines de préventive pour deux compagnon-ne-s [mise-à-jour]

Compagnonne écrouée à Fleury, mise à jour et contact

Compagnonne écrouée à Fleury

Mise à jour et contact

Hier, mercredi 21 octobre, s’est tenue une audience de demande de mise en liberté pour la compagnonne incarcerée à Fleury pour outrage, rebellion, et refus d’empreintes depuis le 15 octobre. Extraite de sa geôle pour l’occasion (pour passer devant le juge pas pour gambader dans la bruyère il s’entend) la compagnonne a acceuilli avec sourire la présence de nombreuses personnes solidaires. Les flics, assez nombreux, se sont également montrés visibles.
La cour a rejeté sa demande

Pour lui écrire :

CHAPUIS Lucile
n° d’écrou : 423606S
Maison d’arrêt des Femmes de Fleury-Mérogis
7 avenue des peupliers
91705 Sainte Genieviève des bois CEDEX

[Publié sur indymedia nantes, 22/10/2015]

En mémoire de Rémi Fraisse et pour dénoncer les meurtres d’État

un article du journal le monde du 23/10/ 2015, a encore abondé dans notre sens la lecture de la mort de Rémi Fraisse.Une enquête de la gendarmerie baclée. C’est un assinat de l’état. Mais toutefois jamais l’enquête donne la version des gens foutres : » c’est à cause des vilolents ». la date de sa mort approche. il serait bon que certaines personnes qui ont diffusé cette vision dans leur réseaux sur la Drome et l’Ardèche ne remettent pas leur logorrhé. nous relayons l’appel paru sur indymedia Grenoble

on peut imaginer de construire à travers des discussions et des palabres un rassemblement actif à Valence

Force, rage et affection pour celles-ceux qui luttent derrières les barreaux !

Un peu d’agitation contre l’armée, l’écologisme…et contre la conférence climat et défense

Le ministre de la défense J.Y.le drian a convié une pléthore de ministre de la défense de différent pays à une conférence intitulée’ climat et défense » qui se tiendra en amont de la conférence sur le climat intitulée »cop 21″en décembre à Paris
voilà ce qu’il a déclaréL’objectif de cette réunion est d’étudier le lien entre les conflits et le détéglement climatique. OUF vous avez bien lu il nes’agit pas de savoir quelles conséquences ont les guerres sur le réchauffement climatique. il ne s’agit pas de discuter des conséquence des guerres pour les populationset pour l’humanité toute entière.Non , il s’agit de voir en quoi les guerres font ugmenter d’un demi degré ou dd’un degré la température de la planéte . Peu importe que tous les jours sur cette planéte des victimes meurent sous les bombes dans des guerres provoquées par lesgrandes puissance aux quatre coins du globe.Il s’agit aussi d’étudier , dans cette réunion , les conséquence du réchauffement cBarak Obama , en mai 2015 , avait affirmé : » le changement climatique augmente les risques d’instabilité et de conflits »Ainsi , la responsabilité des guerres, des massacres , ne serait plus celle des grandes puissance, mais du réchauffement climatique
Pour tous ce gens là appuyés par les écologistes, les maux dont souffrent laplanéte, s’appellent réchauffement cilimatique, pollution
Pour nous la guerre sociale en cours à un nom capitalisme

L’être humain n’est pas né pour rester en rang, la tête basse, en attente d’un permis de vivre. Relever la tête, armer le bras et défier le pouvoir – c’est là que commence la vie, en faisant sauter tous les rangs.

Refusons la militarisation de nos vies !