contre Center Parcs de ROYBON et son petit monde; l’Histoire d’une décennie de Lutte:Anniversaires

Au milieu des années 2000,  l’idée de faire de la France le leader mondial du tourisme grandit et les projets de l’entreprise Pierre et Vacances – Center Parcs apparaissent comme LA solution aux maux de tout un pays. La lois sur la défiscalisation touristique est alors votée. Dans les couloirs de l’assemblée Nationale, certains élus rient d’un tel cadeau et surnomme le texte « la loi Brémond ».


 

reçu par mail:

 

Bonjour,

 

Il y a tout juste dix ans aujourd’hui, le 15 décembre 2007, nous apprenions par la presse locale que le président du groupe Pierre & Vacances, monsieur Brémond, avait écrit officiellement au président du Conseil général de l’Isère d’alors, monsieur Vallini, pour lui annoncer le projet d’implantation du cinquième « village » Center Parcs de France en Isère, dans les Chambarans, à Roybon. Personne à ce moment-là ne pensait que dix ans plus tard le projet serait toujours au point mort…

 

Nous fêterons demain l’anniversaire des trois ans d’occupation des lieux où devait se construire la bulle tropicale à 29°c toute l’année : https://zadroybon.wordpress.com/2017/11/21/fete-des-trois-ans-16-decembre/

 

Vous trouverez en pièce jointe une chronologie de ces dix ans de conflits. Vous pourrez bien sûr me faire part des dates et des événements que je n’aurais pas mentionnés, pour pouvoir les ajouter.

 

Merci de faire suivre et à demain dans le bois,

Henri Mora

une chronologie de ces dix ans de conflitspièce jointe

Nyons( Drôme) le 14 décembre rassemblement à 9h devant le tribunal pour soutenir un militant de la CNT

Le jeudi 14 décembre un militant de la CNT stp26 convoqué au tribunal d’instance de Nyons. il est convoqué à 9h du matin. pour un  avoir répondu à un coup de téléphone  dont le numéro était masqué. derrière ce numéro c’était un gendarme de Nyons.. Ce coup de téléphone faisait site à harcèlement téléphonique  de la part d’un vendeur d’équipement intérieur.;excédé le militant a répondu sèchement , entraînait par le correspondant anonyme vers une critique des pandores.

de cette petite histoire mesquine un  gendarme ( correspondant masqué) a porté plainte..

l’affaire vient devant les juges à Nyons le 14 décembre 2017 à 9heure..

Mais ce serrage de vis n’est pas que répressif mais est également économique, avec des fins de mois toujours plus difficiles, des conditions de travail comme de non-travail qui se
tendent… Dans un contexte qui ressemble beaucoup à une période de guerre avec un appel de la part du pouvoir.. Mais bon, il y a toujours des moutons noirs. qui ne tendent jamais leur cou vers le sacrifice

 

 

 

Caltanissetta, Italie : Le centre de rétention en cendres après une nouvelle révolte !

Avec joie, nous avons appris des médias, qu’après les incendies de septembre et d’octobre dernier, il y a eu une nouvelle explosion de rage des retenus au CPR de Caltanissetta « Pian del Lago » [1] pour briser l’isolement et le silence autour de ce camp. Dans la soirée de samedi 9 décembre, quelques prisonniers ont incendié des sections du camp, probablement pour s’opposer à une expulsion imminente.

Suite à la révolte incendiaire, au cours de laquelle des objets ont été jetés sur les gestionnaires du camp qui ont tenté de les arrêter, les dégâts sur les installations du camp semble être considérables. A l’heure actuelle, nous ne savons rien au sujet des conséquences possibles pour les prisonniers.

Actualisation du 11 décembre 2017: Dans une interview, le chef de la police a confirmé que plus aucune personne ne peut être enfermé dans ce camp, jusqu’à ce que l’administration rénove les bâtiments. En conséquence, le camp a été entièrement vidé. Toutefois, un premier groupe de personnes a été déporté vers la Tunisie, comme cela était prévu avant cette révolte.

Solidarité avec ceux qui se rebellent et détruisent leurs propres cages !

[sans attendredemain a traduit de Aus dem Herzen der Festung via la presse locale]

NdT:

[1] Caltanissetta est une petite ville de Sicile. Début janvier 2017, le gouvernement italien a rebaptisé les Centres d’Identification et d’Expulsion (CIE) en Centres de Permanence pour le Rapatriement (CPR). Il annonçait ajouter 14 centres d’identification et d’expulsion, aux 4 déjà ouverts, (sur 13 créés en 1998), et ce dans différentes régions. Ils ont une capacité de 100 places maximum et enferment seulement des hommes n’ayant pas le droit de demander l’asile. Les migrants peuvent croupir douze mois maximum avant d’être expulsés.

Aau Laboratoire anarchiste,Jeudi 14 décembre 19h: soirée de présentation de la revue NUNATAK

Présentation le 14 décembre à Valence

Parution de Nunatak n°2 (Automne-Hiver/2017-2018)

Le numéro peut être téléchargé ici. Il sera aussi disponible en version papier dans plusieurs endroits (consulter la liste des lieux de diffusion ). N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez en recevoir quelques exemplaires ou nous aider dans la diffusion

SOMMAIRE :
Quand les montagnards ne savaient plus faucher/Le tourisme ou la mort/Activités de pleine nature/Sur les pas d’un berger/Comment soulever des montagnes/Baskar Bir Dag/Sous les tropiques la mine

 

 

 

 

Paris, France : Compte-rendu du procès des trois compagnonnes pour tentative de vol – Jeudi 7 décembre

Jeudi 7 décembre 2017, 3 personnes sont passées en procès pour « tentative de vol par effraction en réunion », « provocation à s’armer contre l’état » et « refus de signalétique ». Elles avaient été arrêtées à Montreuil le 16 novembre.

Une centaine de personnes se sont retrouvées au tribunal de Bobigny ce jeudi 7 décembre, en solidarité avec les trois personnes en procès pour tentative de vol, et ne pas laisser la justice faire son sale travail dans l’indifférence.

Après deux « coupure de délais », c’est-à-dire la présentation des gardés-à-vue devant le juge pour prolonger les 20 heures autorisées au dépôt, où le juge demande aux accusé-e-s s’ils désirent être jugés le jour même ou demander un report pour préparer leur défense, deux comparutions ont lieu.

Juges et procureure humilient les accusés, renvoyant l’élocution difficile ou le fait de ne pas se dévoiler entièrement devant ces charognes à des problèmes psychologiques, demandant donc pour l’un une expertise psychologique, et essayant de mettre l’autre en porte à faux vis-à-vis de déclarations qu’il a pu faire sur sa vie intime. L’enquête sociale rapide permet à la justice d’enquêter à charge, confrontant les déclarations des proches à celles des accusés, préconisant des soins et des peines. Et la justice se la joue psychologue, pour mieux rabaisser et décider du sort des personnes prises dans ses filets.

Vient le tour des copines, le président veut aller vite, ne pas provoquer de conflit ou d’esclandre dans la salle. Plusieurs nullités sont soulevées, notamment le délai de présentation devant le médecin, qui n’est pas vérifiable pour l’une d’entre elle, le PV n’étant pas horodaté. Elles sont jointes au fond.

Ça commence donc par la provocation à s’armer contre l’État.
Une flique du commissariat de bagnolet, aurait soi-disant reconnu une des personnes comme ayant déjà utilisé le pseudonyme expéditeur d’une lettre envoyée à une prisonnière de la maison d’arrêt des femmes de Rennes, en septembre 2016. Contenant des stickers et des photos de manifestations datant du mouvement contre la loi travail. Le juge les trouve pittoresques, s’amuse de Godzilla ravageant la métropole.

La copine nie qu’elle utilise ce pseudonyme, le tribunal n’a pas d’autres questions.

Vient la question du refus de signalétique, la même personne est interrogée. « On ne me l’a pas demandé ». Le juge cherche, et trouve un refus de prélèvement ADN. La proc’ propose de requalifier le refus d’empreinte en refus de prélèvement ADN, l’avocate des copines refuse, ou demande un délai pour préparer sa plaidoirie si tel était le cas.

Enfin, on arrive au « gros » du dossier, la tentative de vol. Et ça en serait comique si le même juge n’avait pas envoyé les copines au trou un mois plus tôt. Commence donc la lecture du PV d’audition du voisin vigilant qui fait sourire le juge.

« A deux heures du matin, ma femme voit un reflet dans la rue. Je descend sortir les poubelles et je vois deux personnes contre le mur du pavillon d’à côté. Je remonte et ma femme est au téléphone avec la police, les personnes ne sont plus deux mais trois. Je les hèle puis les suit en voiture. Jusqu’à ce que les policiers les interpellent.
– Les avez-vous vues entrer dans le jardin ou tenter de rentrer dans la maison ?
– non

  • Que les avez-vous-vu faire ?
  • Je les ai rien vu faire. Elles sont devant la maison, elles ont l’air de fumer, j’ai trouvé ça bizarre.
     »

Une des copines est interrogée : « vous aviez une frontale ? – quand je me balade la nuit ou en vélo » « comment ce fait-ce que le voisin ne voit que deux personnes ? – je pissais ». « il fait froid dehors un 14 novembre à deux heures du matin – oui, c’est pour ça que des gens cherchent des maisons », « Avez vous entendu le voisin vous suivre ? – oui, mais je ne réponds pas au gens qui m’appellent petite pute ».
Une autre « vous aviez un pied de biche dans votre sac ? » « – oui, c’est interdit ? », « Vous vouliez entrer dans une maison ? – non, pas à ce moment là » , « alors dîtes-moi, comment on choisit une maison à squatter ? – silence des accusées…. » la salle rigole…
« Sans vouloir vous faire la morale, vous ne seriez pas ici si vous aviez répondu à ces questions durant votre garde à vue » dit le patriarche, conscient que le dossier est vide, et content d’avoir pu enfermer les copines une semaine malgré ça.

La procureure, devant le vide abyssal du dossier, demande la relaxe pour tous les chefs d’inculpations, sauf pour les refus d’empreintes qu’elle voudrait voir requalifiées en refus D’ADN demandant 1000€ d’amendes à chacune.

La plaidoirie de l’avocate revient sur le vide du dossier. D’abord sur la reconnaissance étrange par les flics d’une des personnes comme utilisant un pseudonyme, qui pourrait être celui de n’importe qui. Sur les points de droit, une « tentative », pour qu’elle soit caractérisée doit avoir été empêchée par un acte ne dépendant pas de la volonté des accusées. Sinon c’est un désistement volontaire. Elle relève qu’aucune dégradation n’a été constatée par le propriétaire plaignant, qui ne s’est pas porté partie civile et n’est pas présent ni représenté lors de l’audience.

La relaxe totale est prononcée, avec l’annulation de la garde-à-vue pour la copine ayant tardé à être présentée devant le médecin.

Dans et hors de la salle, les nombreux flics, en carapace et en civil font la gueule, et si certain-es des solidaires crient au juge ce qu’ielles pensent de son sale boulot, nous partons dans un calme relatif, soulagé-es pour les copines et enragé-es contre les flics, les procs et les juges comme contre tous ceux qui participent à la machine à enfermer.

On oublie pas que le mois dernier, un camarade a pris un an ferme pour tentative de vol alors qu’il visitait une maison vide.

Solidarité !
Liberté pour tou-te-s !

Rappel:Au Laboratoire anarchiste à 19h le mardi 12 décembre Agusti Centelles, Un photographe pendant la guerre d’Espagne

Agusti Centelles est l’un des photographes espagnols les plus célèbre.Agustí Centelles était un reporter catalan, engagé dès 1936 aux côtés des républicains espagnols lors de la guerre civile espagnole, il en a couvert les événements marquants,, il a aussi photographié la fusillade de la Plaza de Cataluna, couvert l’érection des barricades et le départ des miliciens pour le front, fait le portrait de l’anarchiste Francisco Ascaso  peu de temps avant sa mort, présent à la prise de la Telefonicat.(en mai 1937). On le compare à Capa par la qualité de son travail. Contraint à prendre, comme des milliers d’autres espagnols, le chemin de l’exil en février 1939, Pendant la retirada devant la cruauté et l’horreur de la guerre et de la défaite il ne pourra prendre aucune photo  » j’en ai la gorge nouée » dira-t-il dans son journal. Iil emmène pour tout bagage une mallette contenant son Leica et un trésor documentaire : des milliers de négatifs de photos prises pendant la guerre civile à Barcelone d’abord, sur le front d’Aragon ensuite ou lors des combats de rue à Teruel. Il continuera de prendre des photos à Bram dans le camp où il est interné à son arrivée dans l’Aude après une période au camp d’Argelès après avoir poursuivi dans des conditions précaires, à Bram, son activité de photographe il parvient à trouver un emploi chez un photographe de Carcassonne et créé, à l’insu de son patron, en liaison avec les réseaux de la Résistance, un laboratoire clandestin où il fabrique documents et faux papiers. Découvert et pourchassé par la Gestapo en 1944, il retourne à Barcelone, après avoir confié sa fameuse valise à ses logeurs. Pendant presque 40 ans cette mallette et son précieux contenu restera cachée à Carcassonne chez des amis auxquels il l’avait confiée avant de repartir en Espagne et dont il avait dissimulé l’existence à son épouse et à ses fils pendant toutes ces années.

Afin  de réfléchir  et combattre  les propos négationnistes   sur cette période de La guerre d’Espagne.On  cite le travail des gimenologues Leur site : gimenologues.org.
• L’article « De “La lucha por Barcelona” à “El elogio del
trabajo”, l’anticapitalisme des anarchistes et anarcho-syn-
dicalistes espagnols des années trente », publié en 2012 et
épuisé ✴✴ , est téléchargeable ici : gimenologues.org/spip.
php?article659.
• Deux émissions de « Sortir du capitalisme » sur Radio
libertaire :
sortirducapitalisme.fr/153-80-ans-apres-une-histoire-
de-la-revolution-espagnole-1936-1939-avec-les-
gimenologues

http://sortirducapitalisme.fr/239-histoire-d-une-anarchiste-espagnole-des-annees-1930-avec-myrtille-des-gimenologues

 

L’affiche de la soirée en PDF

 

Gardanne Des nouvelles du projet de la central biomasse à bois…

Note: l’éco- déforestation qui vient voir ici


 

Gardanne : les choix difficiles de FNE

Suite au chantage du président de la Région, les parcs naturels régionaux ont signé un accord avec la multinationale Uniper, et France Nature Environnement Paca s’est retirée de l’action juridique contre le projet de centrale biomasse. Mais les antennes départementales de FNE maintiennent leur plainte.

Le feuilleton de la centrale de Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône, se poursuit. Actuellement en phase de test, la transformation d’une centrale électrique à charbon en centrale biomasse par le groupe allemand Uniper suscite l’inquiétude de nombreux habitants, des associations écologistes et d’élus locaux. Il faut dire que cette « aberration écologique » brûlerait chaque année 850 000 tonnes de bois pour produire de l’électricité avec un faible rendement : 30 à 40 %. À terme, un peu plus de la moitié du bois serait prélevée dans un rayon de 250 km autour de Gardanne, le reste étant importé d’Europe et d’Amérique.
Le 8 juin dernier, le tribunal administratif donnait raison aux associations, parcs régionaux et communautés de communes qui avaient porté plainte en 2015, annulant l’autorisation préfectorale qui permettait à Uniper de tester sa centrale biomasse. Deux jours plus tard, Uniper avait fait appel de la décision, de même que le ministère de la Transition écologique. Dans la foulée, le président de la Région Paca, Renaud Muselier, prenait fait et cause pour Uniper et menaçait de ne plus financer les parcs naturels régionaux du Verdon et du Lubéron, ainsi que France Nature Environnement.
Les deux parcs naturels ont cédé à la pression. Début octobre, le site Reporterre révélait qu’ils avaient décidé de signer un protocole d’accord avec Uniper et la Région. Ce protocole « prévoit l’encadrement de l’étude d’impact conformément aux critères du programme national de la forêt et du bois. Uniper s’engage à faire œuvre de transparence en informant les parcs, « une fois l’an, à l’échelle communale, les quantités de bois déclarées par ses fournisseurs » sur les territoires concernés. En contrepartie, les parcs abandonnent toute action en justice », indique Reporterre.

« Une logique d’apaisement, pas de soumission »
France Nature Environnement (FNE) Paca a opté pour une position intermédiaire : elle n’a pas signé de protocole d’accord avec Uniper, mais s’est retirée de l’action juridique.

Ce n’est pas une logique de soumission, mais d’apaisement. La question de la centrale de Gardanne est venue nous percuter dans une période déjà compliquée : depuis les élections régionales, en 2016, nous n’avons pas réussi à signer de convention d’objectifs avec la Région qui est habituellement notre partenaire stratégique – l’institution qui porte nos dossiers quand nous cherchons des financements croisés. Gilles Marcel, président de la fédération d’associations.

Après quelques mois houleux, FNE Paca a été reçue début novembre à la Région dans une ambiance apaisée, et espère « reprendre des relations normales et constructive » avec l’institution. La fédération défend l’idée d’expérimenter à Gardanne les « contrats de transition écologique », ces nouveaux accords entre l’État et les collectivités sur des territoires « pilotes », présentés le 20 septembre par le gouvernement.
Quant aux antennes départementales de la fédération, FNE 04 et FNE 13, elles poursuivent leur action juridique aux côtés d’autres associations. « Si nous perdons des financements régionaux, cela risque de faire diminuer nos actions et de remettre en question les postes de nos deux salariés sur le long terme, confie Martine Vallon, la présidente de FNE 04. Mais notre département est particulièrement concerné par les impacts sur la forêt méditerranéenne, déjà fragilisée par l’évolution du climat comme l’ont montré les incendies de cet été. » De son côté, FNE 13 travaille sur les impacts sanitaires du projet pour les populations proches de la centrale, en particulier la pollution liée au rejet de particules fines dans l’atmosphère et aux allers-retours des camions qui achemineront le bois. Il est possible d’adhérer aux fédérations départementales pour soutenir leur action.

Lisa Giachino
 le texte   ci dessus n’est pas modifié  mais pour nous  :il est trop tard pour mentir Appel à perturbation du sommet Climat-Finance du 12 décembre 2017

 Le  président de la région PACA a contraint les Parcs naturels du Luberon et du Verdon à abandonner leurs démarches contre le projet de centrale à biomasse de Gardanne.

un article article à ce propos sur reporterre.net. lire ici

Lyon: le 2 décembre Encore un coup des fachos

Samedi 2 décembre, une manifestation en solidarité avec toutes et tous les migrant-e-s a rassemblé environ 800 personnes. Une réussite car elle a permis de rassembler une bonne partie des collectifs et associations en lutte sur Lyon. À la fin de la mobilisation, un groupe de fascistes a attaqué rue Sainte-Polycarpe un groupe de militant-e-s remontant à la Plume Noire. Peu de temps après, ce sont d’autres membres du groupe Bastion Social (anciennement GUD) qui se sont montrés place des Terreaux et ont provoqué à la fin du rassemblement. Cette nouvelle appellation du GUD (Bastion Social) sous couvert de pseudo-actions sociales-nationales ne doit pas masquer la base de leur militantisme axé sur la haine raciste et la violence fasciste.

info  Monde Libertaire, 10-12-2017 12:00

[Zad Roybon] Fête des trois ans

[reçu par mail]

Bonjour,

 

Il y a trois ans le chantier de construction du Center Parcs de Roybon s’arrêtait. Le 16 décembre sera l’occasion de fêter l’anniversaire de la forêt occupée de Roybon.

Vous trouverez ci-dessous l’invitation et le programme.

Merci de faire suivre…

 

HM

 

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L’occupation de la forêt de Roybon a trois ans !
Viendez fêter ça le samedi 16 décembre.

Cette journée est co-organisée par plusieurs composantes de la lutte contre le Center Parcs de Roybon, et aussi dans le cadre du « mois d’urgence des luttes » déclaré en commun avec plusieurs lieux et personnes en luttes (parmi lesquelles l’Amassade en Aveyron, Bure, Notre-Dame-des-Landes, …).

Au programme :

9h : petit déjeuner à la barricade Sud (suivez le fléchage depuis Roybon). Ramenez de quoi grignoter !
10h-13h : balade en forêt commentée, avec présentation du livre Être forêts. Départ à Sud.
13h : repas à ACAB (près de la barricade Nord)
14h-17h : chantier bois de chauffe à la barricade Nord + course d’orientation partant d’ACAB
à partir de 16h : goûter à la maison forestière de la Marquise
17h-20h : présentations et discussions autour de :
De Tout Bois, revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon
A Pierre Fendre, journal d’opposition au projet de Center Parcs de Poligny (Jura)
– brochures : Tourisme, un marché du rêve et du divertissement, et NON (ou pourquoi nous ne proposons pas de projets « alternatifs »)
20h : banquet à la Marquise.
Avec grand feu de bois, scène ouverte acoustique et… gâteau d’anniversaire !
À partir de 20h : jeux forains à la Marquise.

+ tables de presse à la Marquise toute la journée.

Quelques détails pratiques :
Possibilité de se garer sur place à la barricade Sud (impasse de l’Aigue Noire du haut) et à la Marquise (4681 route de la Verne).
Possibilité également de dormir sur place dans des sleepings (plus ou moins chauffés!). Si besoin de couchages avec plus de confort, n’hésitez
pas à nous contacter :

foret.occupee.roybon@riseup.net
0668214835

Plus d’infos sur :
http://www.zadroybon.wordpress.com

Nous rappelons aussi que les groupes antifascistes de Lyon organisent le
lendemain, dimanche 17 à Lyon, une manifestation internationale !

 

Des bisous, et à bientôt dans les bois!