Brest, France : Trou d’air à la permanence En Marche – 30 mai 2018

Dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 mai, la permanence des élus de La République en Marche, située 54 rue Navarin dans le quartier de Saint-Martin, a de nouveau été attaquée.

Un jet de pavé a fait un gros trou au milieu de la vitrine.Les riverains ont entendu un fracas vers 1 h du matin, mais le temps d’ouvrir les fenêtres, il n’y avait plus personne. Un pavé a été retrouvé dans le local, derrière la vitrine brisée. Un autre, encore plus gros, a été retrouvé sur le trottoir.

Cette attaque au pavé arrive après six épisodes de tags, une permanence murée le 1er mai et un affichage sauvage, le torchon Ouest-France s’interroge sur cette présence des élus LREM dans un quartier contestataire de la ville bretonne: « Est-ce une bonne idée pour le parti macroniste d’avoir choisi une rue proche de la place Guérin, haut lieu des tendances d’extrême gauche, voire anarchistes ? » Pour rappel, sur un des tags réalisé lors d’une précédente visite, il était marqué : « Cassez-vous, SVP. Merci » ou encore, sur un autre, le « A » de anarchie.

[Reformulé de la presse locale, mercredi 30 mai 2018]

sans attendredemain

 

Marsanne (26740):Une éolienne détruite par le feu et une autre pas entièrement.

ouest france  le 01/06

 

Dans la nuit de jeudi à vendredi, une éolienne a été complètement détruite par les flammes et une deuxième endommagée par un départ de feu, dans la Drôme. Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un incendie criminel.

Une éolienne a été entièrement détruite par un incendie criminel dans la nuit de jeudi à vendredi à Marsanne (Drôme) et une autre endommagée, a-t-on appris auprès de l’exploitant et du parquet.

Les faits se sont déroulés vers 2 h 30 dans le parc éolien du groupe RES, qui en exploite huit de la société danoise Vestas. « Aucun blessé n’est à déplorer », a souligné le groupe dans un communiqué.

Une deuxième éolienne endommagée

« Nous ne sommes pas sur un incendie accidentel. Il y a des traces d’effraction sur les portes d’accès aux colonnes » des deux engins visés, a précisé le procureur de la République à Valence Alex Perrin, confirmant une information du quotidien régional le Dauphiné Libéré.

La brigade de recherches de la gendarmerie de Pierrelatte et la section de recherches de Grenoble ont été saisies de l’enquête.

« Une éolienne a été entièrement détruite et une deuxième semble avoir été visée par une tentative de mise à feu », a indiqué RES, spécialisé dans le développement de projets d’énergies renouvelables.

« Il est instamment demandé à la population de ne pas s’approcher des machines endommagées », ajoute la société, tout en annonçant le dépôt prochain d’une plainte. Le montant du préjudice n’a pas été précisé.

Pas de revendication

« Aucun élément de revendication » n’a été constaté sur place ou sur les réseaux sociaux, selon le procureur, qui se refuse à faire « le lien en l’état » avec « d’autres dégradations par incendie, il y a quelques mois » dans le département.

 

Paris: Manifestation contre la loi asile-immigration le 2 juin

Les collectifs de sans-papiers de la région parisienne appellent tout le mouvement social à manifester à leurs côtés le samedi 2 juin t.contre la loi asile-immigration, aux côtés de celle pour le retrait de la loi et d’une banderole à la mémoire d’Ismaïl Deh.

Retrouvons-nous donc nombreux-ses dans la rue ce samedi, parce que le combat  contre Tous les fascisme ( contre toutes les dominations) est plus que d’actualité, aux côtés de celles et ceux qui subissent la politique raciste du gouvernement de plein fouet !

repris et reformulé

GAP( 05000) Théo, Bastien et Eleonora : Contrôle judiciaire levé.Rien n’est gagné, la lutte continue

https://valleesenlutte.noblogs.org/

Ce matin, près de 300 personnes se sont réunies en solidarité avec les inculpé-e-s de la manifestation du 22 avril dernier.

A l’issue de l’audience, il a décidé de la levée des contrôles judiciaires auxquels étaient soumis « les 3 de Briançon ». Ils seront jugées sur le fond le 8 novembre.

Liberté pour toutes les prisonnières, les enfermé-es, les condamnées !


le premier juin à 18h au laboratoire anarchiste: Après l’annulation du car des solidaires de théo Bastien et Eleonora par l’Astiv  discussions et  construisons   et compte rendu pour tous celles et ceux qui n’ont pas pu venir  le 31 mai

Valence: : 26000 une inauguration pleine de surprises

 

radio france drome ardèche    mercredi 30 mai 2018 à 19:14

Des étudiants ont profité de l’inauguration officielle ce mercredi pour protester. Ils ont écrit à la peinture sur les vitres du nouveau bâtiment quelques mots : « Merde », « Dé-tension », « Dé-pression », « Ex-tension ».

Des étudiants expriment leur mécontentement sur les vitres de l'extension - Radio France
Des étudiants expriment leur mécontentement sur les vitres de l’extension © Radio France – Nathalie Rodrigues

Ils ont aussi applaudi ironiquement alors que Nicolas Daragon, le président de Valence Romans Agglo, entamait son discours: de longs applaudissements avant de quitter la salle. école d’art…..

Lyon, France : Attaque des locaux de Vinci, sous-traitant de l’enfermement des étranger.e.s

29 mai 2018

À Villeurbanne, dans la nuit du 28 au 29 mai, l’agence Vinci immobilière, située sur le cours Émile Zola a été prise pour cible: la façade a été taguée et recouverte de peinture rouge.

Des affiches (cf ci-dessous) ont été placardées sur la porte d’entrée, afin d’expliquer les multiples raisons de cette visite et de mettre au grand jour la « collaboration [de Vinci] dans le financement, la construction, et les services apportés dans les CRA [les centres de rétention administrative] au travers de ses nombreuses filiales ».

La multinationale du bâtiment a annoncé avoir déposé plainte.

[Reformulé de la presse locale, mardi 29 mai 2018]

Chroniques de frontières alpines – 1 / Réprimer les solidarités : La stratégie de la peur

https://valleesenlutte.noblogs.org

Depuis 2015, dans le cadre de la « lutte anti-terroriste » menée par l’Etat français, on a assisté à une intensification de la répression policière et juridique vis-à-vis des citoyen·nes solidaires avec les étranger·es, notamment aux zones frontalières. Entre juillet 2015 et janvier 2017, de 9 citoyen·nes des Alpes Maritimes ont été inculpé·es, et le 24 avril 2018, trois militant·es suisses et italienne ont été mis·es en détention préventive suite à une manifestation solidaire à la frontière des Hautes-Alpes. Ces récents événements ont fait ressusciter les débats autour du poussiéreux « délit de solidarité », institué en 1938 (dans un climat dont chacun·e devine qu’il était particulièrement xénophobe…)

Le dossier en ligne du Gisti sur le délit de solidarité montre comment les évolutions progressives du droit sont devenues de plus en plus floues de sorte qu’il n’ait plus vocation à réprimer les trafics et réseaux mafieux à la frontière, mais à englober dans le champ des répressions les pratiques d’aide gratuite et solidaires vis-à-vis des étrangers. Cette évolution est le fruit d’une représentation de continuité entre l’immigration clandestine et le terrorisme : ainsi, dès 1996, l’aide au séjour irrégulier est intégrée parmi les infractions à visée potentiellement terroriste. Depuis les années 2000, on assiste à une extension des immunités (notamment pour « motifs humanitaires ») mais aussi, simultanément, à une aggravation des sanctions et de la répression des citoyen·nes solidaires avec les étranger·es sans-papiers.

Tout un arsenal législatif a ainsi vocation à limiter les activités bénévoles de citoyen·nes solidaires : l’ « aide à l’entrée et au séjour irréguliers », punis de 10 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, mais aussi les « délits d’outrage, d’injure et de diffamation ou de violences à agent publics », utilisés selon le Gisti pour  » défendre l’administration et la police contre les critiques dont leurs pratiques font l’objet ». A ces motifs s’ajoutent des pratiques plus sournoises de dissuasion, qui procèdent de la même volonté politique : « Il s’agit de priver l’étranger en situation irrégulière en France de toute forme de soutien : amical, politique ou juridique mais aussi, au-delà, de signifier à la population en général et aux militant·es en particulier qu’on ne peut s’opposer impunément à la politique gouvernementale quelles que soient la détresse humaine et les horreurs qui lui sont inhérentes. »

A la frontière franco-italienne, depuis quelques années, la répression judiciaire des personnes solidaires avec les exilé·es a concerné avant tout la zone de Menton-Vintimille, avec des garde-à-vue à tours de bras, la distribution de plus de soixante-dix interdictions de territoire pour des militant·es français·es et italien·nes, et puis l’ouverture des procès d’habitant·es de la Roya et de Menton. Les personnes incriminées assument leur solidarité avec les sans-papiers, en arguant que ce sont les pratiques illégales par la police de refoulement aux frontières qui (re)mettent en danger les personnes exilées, dont elles violent les droits.

Dans les Hautes-Alpes, la route qui s’est ouverte progressivement au cours de l’année 2017 fait de la région briançonnaise, depuis plus de six mois, un des principaux passages vers la France. Les mêmes événements se sont enchaînés, rapidement, qu’à Menton et dans la Roya : forte augmentation du nombre de personnes traversant la région pour entrer en France, organisation citoyenne pour faire face à une situation humanitaire d’urgence, militarisation de la frontière grâce à des équipements et des renforts policiers, répression des personnes clandestines… Et prise en étau des bénévoles solidaires au coeur de ce dispositif de répression, lequel vise avant tout les personnes étrangères, mais également tous les gens qui leur viennent en aide.


 

Documentaire : « Libre »de Michel Toesca.

 quand Mercredi 30 Mai à 20h30

🙁au Ciné Galaure) à saint vallier (26240), Drôme

 

P

Le film a été présenté en séance spéciale au Festival de Cannes 2018

affaire Peio Serbielle

Le chanteur souletin Peio Serbielle est arrêté en 2004 lors d’une opération anti ETA.

La justice lui reproche d’avoir hébergé chez lui 2 des principaux dirigeants de l’ETA.

Sa ligne de défense : le devoir d’hospitalité.

Le tribunal de grande instance de Paris a rendu sa décision concernant l’affaire Peio Serbielle, ce jeudi 24 mai. Les peines infligées pour « appartenance à un groupement terroriste » sont plus faibles que les réquisitions du procureur, mais les juges ont ajouté des amendes. Maryse Lavie a été condamnée à quatre ans de prison dont 42 mois avec sursis (cinq ans demandés par le parquet), Didier Arricau à trois ans de prison avec sursis (quatre ans demandés par le parquet), Robert Arricau à cinq ans de prison dont quatre avec sursis et Peio Serbielle à cinq ans de prison dont 42 mois avec sursis. D’autre part, Maryse Lavie, Didier Arricau et Peio Serbielle sont condamnés à payer chacun 2 500€ d’amende pour avoir « hébergé et transporté -sans le savoir- des militants de l’ETA. Les accusés ont déjà fait de la prison préventive au moment de leur arrestation en 2004, ils n’auront donc pas à y retourner. Prononcé 14 ans après les arrestations, « le jugement ruine le droit au procès dans un délai raisonnable » d’après Me Blanco, l’avocat de Peio Serbielle. Il compte porter la question devant la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg. Les trois autres accusés y réfléchissent.

reformulé àde la presse

Paris : Appel à une présence solidaire au tribunal suite au 1er mai

non fides

Le mercredi 30 mai, plusieurs personnes interpellées le 1er mai passeront en procès suite aux reports de comparutions immédiates pour des « groupement en vue de commettre des dégradations ou violences », des « port d’arme », …, et des refus divers en GAV.

 

Au moins deux d’entre elles comparaîtront détenues : la justice se base sur les profils sociaux, et, pour ceux et celles qui ne veulent et/ou ne peuvent pas démontrer leur bonne intégration dans ce monde pourri, c’est la case prison.

Nous étions nombreux-ses dans le cortège de tête le 1er mai. Nous sommes nombreux-ses à nous reconnaître quand une vitrine vole en éclats, quand les flics reculent, quand on a l’impression que la chape d’oppression se fissure pour un instant. Sans connaître les objectifs de tou-te-s, on partage des moyens et des modes d’action et, quoi qu’en disent Mélenchon et autres dissociés, on sait qu’on est ni des fachos ni des flics.

Tout ça n’est pas sans risques, alors c’est important d’être solidaire de celles et ceux accusé-e-s d’« actes » qui nous parlent, peu importe leur innocence ou leur culpabilité. Pour que nos luttes ne s’arrêtent pas aux portes de la répression mais s’y prolongent. Pour soutenir les indiscipliné-e-s qui lâchent pas l’affaire entre les griffes du pouvoir. Pour gueuler notre rage contre la justice et la taule, outils indispensables du pouvoir.

RDV mercredi 30 mai à 13h30 devant le TGI de Paris à Porte de Clichy

[Repris de PLI.]

titre documents joints

 

Col de la Colombière (Haute-Savoie) : Le tour ne passera pas sur la résignation des montagnes saccagées

sans attendredemain

Trois engins destinés à la réfection de l’enrobé de la route du col de la Colombière ont été sabotés dans la nuit de vendredi à samedi 26 mai 2018. Deux l’ont été par le feu, conduisant à l’intervention des pompiers vers 4h du matin.

Après le déneigement du site, le Département a lancé des travaux d’entretien de la chaussée, en vue du passage du Tour de France, le 17 juillet prochain, et de l’Étape du Tour le 18 juillet. Une enveloppe à 50 000€. Grâce à ces sabotages, les travaux seront stoppés, mais « moins d’une semaine », selon les services du Département.

[Reformulé de la presse locale, dimanche 27 mai 2018]