Le chanteur souletin Peio Serbielle est arrêté en 2004 lors d’une opération anti ETA.
La justice lui reproche d’avoir hébergé chez lui 2 des principaux dirigeants de l’ETA.
Sa ligne de défense : le devoir d’hospitalité.
Le tribunal de grande instance de Paris a rendu sa décision concernant l’affaire Peio Serbielle, ce jeudi 24 mai. Les peines infligées pour « appartenance à un groupement terroriste » sont plus faibles que les réquisitions du procureur, mais les juges ont ajouté des amendes. Maryse Lavie a été condamnée à quatre ans de prison dont 42 mois avec sursis (cinq ans demandés par le parquet), Didier Arricau à trois ans de prison avec sursis (quatre ans demandés par le parquet), Robert Arricau à cinq ans de prison dont quatre avec sursis et Peio Serbielle à cinq ans de prison dont 42 mois avec sursis. D’autre part, Maryse Lavie, Didier Arricau et Peio Serbielle sont condamnés à payer chacun 2 500€ d’amende pour avoir « hébergé et transporté -sans le savoir- des militants de l’ETA. Les accusés ont déjà fait de la prison préventive au moment de leur arrestation en 2004, ils n’auront donc pas à y retourner. Prononcé 14 ans après les arrestations, « le jugement ruine le droit au procès dans un délai raisonnable » d’après Me Blanco, l’avocat de Peio Serbielle. Il compte porter la question devant la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg. Les trois autres accusés y réfléchissent.
reformulé àde la presse