Valence [Drôme] Au centre pénitentiaire Des prisonniers refusent de réintégrerr les cellules, utilisent les paniers de basket

Le nouveau centre pénitentiaire drômois – qui « mixe » maison d’arrêt et maison centrale – a été conduit et est géré selon un partenariat public-privé (groupement Spie-Batignolles-Gepsa). Le bail est de 25 ans. il y a une salle de musculation, sports collectifs au gymnase ou sur le terrain de foot synthétique..


france bleu Drôme Ardèche lundi 11 septembre 2017

Nouvel incident à la prison de Valence avec des détenus perchés sur les paniers de basket

Des détenus de la partie maison d’arrêt de la prison de Valence ont refusé ce lundi de réintégrer leurs cellules. Ils sont montés sur les paniers de basket dans la cour de promenade. Il a fallu faire intervenir les ERIS pour les faire descendre.

C’est un incident sans gravité mais il a perturbé le fonctionnement du centre pénitentiaire de Valence durant plus de trois heures. Vers 11 heures ce lundi matin, une quinzaine de détenus en maison d’arrêt ont refusé de réintégrer leurs cellules après la promenade. Après négociations avec les surveillants, certains sont rentrés mais cinq détenus ont grimpé sur les paniers de basket de la cour sous les applaudissements des autres détenus depuis les fenêtres des cellules.

Echelles et matelas pour faire descendre les détenus

Installés là-haut, ils étaient impossible à déloger sans risquer de les blesser. Ce sont donc des membres des Eris (équipes régionales d’intervention et de sécurité) qui sont intervenus avec échelles et matelas. La situation est finalement rentrée dans l’ordre en début d’après-midi.

Demande de retrait des paniers de basket

Cet incident intervient après une série d’évènements ces dernières semaines : drone dans la cour, feu d’artifice à l’extérieur… Pour l’UFAP, « c’est fatigant » pour les surveillants. Le syndicat va demander que les paniers de basket soient retirés. Les détenus n’avaient déjà plus de ballon. Sylvain Royère de l’UFAP souligne : « comme les boules de pétanque prévues à l’origine, on savait qu’ils ne s’en serviraient pas pour jouer au basket ».