valence[ drome] jeudi 23/03 un après midi anti carcéral ?

dauphiné libéré le 23/03

VALENCE Le garde des Sceaux en visite aujourd’hui au centre pénitentiaire

« Cet après-midi, Jean-Jacques Urvoas, ministre de la Justice, est donc attendu au centre pénitentiaire valentinois pour une visite des différents bâtiments de la maison d’arrêt et de la maison centrale. »

il est important de  se souvenir de ce jour  du 10 mars devant le tribunal de valence..

copié collé d’un extrait d’u texte paruparu sur   rebellyon.info

« Le procès à déjà commencé, aucune info ne nous parvient, c’est le commandant qui contrôle les entrées. Une demi-heure plus tard, on est toujours plantés devant les marches du TGI, les flics font des allers-retours dans leurs camion pour se relayer, regarder leur portable. Aucun signe de tension. Nous sommes toujours à distance, on attend dans le silence et personne ne va ne serait-ce que leur demander pourquoi on ne peut pas rentrer. On a bien compris qu’ils ne lâcheraient pas là-dessus. Il est 15 h quand une personne leur dit calmement qu’on a le droit de rentrer parce que l’audience est publique. Un adjudant répond qu’on peut écrire au tribunal pour se plaindre. Castration et provoc habituelle de flic. C’est leur taf, ils maîtrisent. Ils sont détendus et discutent entre eux.

La charge des flics.
Peu de temps après, trois flics font mine d’aller vers leur camion et là le commandant dit :« On y va ! ». Ils chargent et leurs collègues postées sur les marches du TGI les rejoignent. Coups de matraques télescopiques dans les articulations (coudes, genoux) et l’estomac. Le genre de coups qui peut couter un rendez-vous chez le généraliste et dix séances de kiné derrière. Ils chopent et se mettent à plusieurs sur deux personnes. L’une d’entre elles se retrouve les deux mains dans le dos et à genoux dans les cailloux (y’avait des travaux devant le palais), limite les flics se bousculent entre eux pour pouvoir appuyer leur genou entre les omoplates de l’interpellé. L’autre personne se fait amener manu militari dans l’un des camions. L’un des camions part au comico.

La violence des flics a fait monter la pression et tout le monde garde ses distances avec eux. Une personne voyant les flics s’exciter sur un interpellé leurs lance : « arrêtez de l’étrangler ! ». Le commandant déboule et met un coup de gazeuse à main : «  allez, barrez vous !! ». »

lles deux potes embarqués vendredi par les poulets devant le tribunal.
Ils ont été relâché le lendemain matin et seront jugés le 17 novembre prochain à valence respectivement pour outrage et violence.

Mais on n’a  toujours pas peur, nous sommes  des ennemi.e.s irréconciliables de tout despotisme et des amant.e.s passionné.e.s de la liberté

 

peut être  le ministre   a t’il été alerté par le contrôleur général  des lieux de privation de liberté   a ce qu’on peut comprendre du  texte de l’OIP

ou comme à Fresne   des sanctions disciplinaires