Boush-B est malheureusement le dernier d’une série de personnes ayant perdu un œil suite à un tir de flashball. Cette série ne cesse de s’allonger et caractérise l’usage que fait la police des armes dites « non létales ». Comme l’écrivait dans un très bon article sur le sujet le collectif Face aux armes de la police, celui-ci repose sur la terreur et la mutilation.
Lors d’affrontements avec la police dans une ZUP le 30 octobre au soir, un blésois a reçu un tir de flashball dans l’œil, qu’il a perdu. La nouvelle a été suivie par un large déploiement policier dans le quartier et quelques manifestations de la colère des habitants. Quelques rappels sur le systématisme des violences policières envers les habitants des quartiers populaires.
[Mise à jour 01/11 – 9h30] Après la confirmation du fait que le tir de flashball a provoqué la perte de l’œil de la victime, quelques habitants du quartier ont décidé de manifester leur colère en descendant dans la rue et en allumant quelques poubelles le 31 octobre au soir. Plus tôt dans la journée, le préfet du Loir-et-Cher avait demandé des renforts policiers pour quadriller le quartier et maîtriser les expressions populaires. Grâce au renfort de la brigade de gendarmerie mobile d’Auxerre ce sont donc 110 policiers et gendarmes qui ont été déployés dans la ZUP Nord de Blois. Selon la Nouvelle République, il n’y aurait eu aucun affrontement direct entre habitants et forces de l’ordre. Malgré l’important dispositif répressif, il n’y a apparemment eu aucune interpellation.
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