Piqure de rappel car il est urgent de s’organiser d’une façon autonome contre le nucléaire et son monde.Les enjeux locaux et régionaux deviennent considérables. si par malheur vous ne pouviez pas venir , vous pouvez écrire au laboratoire anarchiste
vendredi 11 décembre 2015 18h30
projection du bulletin du groupe louise Becqerel :
ceci est une simulation
Les exercices de simulation effectués à plus ou moins grande échelle n’ont de cesse de rappeler l’imminence de la catastrophe et la nécessité pour tout un chacun de rester tranquillement à sa place en écoutant les ordres. L’État bénéficie ainsi du concours de nombre d’exécutants volontaires pour faire régner la soumission à son autorité et s’assurer que personne ne puisse remettre en cause la bonne marche du capitalisme.
Si l’habituation à la menace est le pilier principal de la gestion du risque en ce qu’elle instille l’adhésion de tous au système politique et économique, la prévention n’est néanmoins pas le seul domaine de cette doctrine. En cas d’accident industriel majeur comme de catastrophe naturelle ou même d’attentat ,États et industries se doivent aussi de réagir pour entretenir leur image de garants de la sécurité et restaurer l’ordre.
Si, par exemple, les mesure préconisées en cas d’accident nucléaire peuvent faire sourire par leur caractère dérisoire (telle la distribution de pastilles d’iode comme vaccins aux irradiations, la douche obligatoire où l’injonction de rester confiné chez soi en écoutant France Info), il ne faut pas perdre de vue que l’objectif reste celui de soumission aux représentants du pouvoir, qu’ils soient militaires, médecins ou journalistes.Nous n’avons pas besoin de spécialistes pour savoir que cette puissance est incontrôlable. Nous ne voulons pas négocier d’éventuels aménagements de notre liberté, de nos désirs, de nos vies. Vous qui travaillez activement à sa gestion et à sa marchandisation sous l’image nauséabonde de la protection des populations et de l’environnement, vous êtes les garants d’un système qui nous impose la mort. On ne peut pas oublier de citer le chevalier blanc du nucléaire l‘IRSN « à la solde de personne ni de l’état ni des exploitants »(EDF et AREVA, dont l’actionnaire presque exclusif est l’état lui-même)avant de concéder être dépendant de cinq ministères lors d’un débat radiophonique 8/05 /2015, sur France Inter. Aussi par exemple au sujet du Japon après la catastrophe toujours en cours de la centrale Fukushima Daiichi la CRIIRAD déclare pour le 11 /3mars / 2015 « la CRIIRAD, qui identifie très vite les besoins, envoie en urgence un lot de compteurs Geiger et met en ligne une série de vidéos pédagogiques permettant aux populations d’acquérir des méthodes de mesure de la radioactivité ambiante et dans les aliments… »
Nous avons commencé à discuter le 4/12 autour du film le vent de la révolte de ces projetsd’énergie renouvelable , verte écolo, durable qui ne se substiturons en aucun cas au nucléaire . Même , il s’y ajouterons …
Aucun salut à espérer pour la lutte antinucléaire de ce point de vue -là.
Il nous faut discuter et défendre impérativement notre indépendance et le refus de toute complaisance avec quelque appareil politique que ce soit_ puisque aussi bien tous sans exception peuvent être qualifiés de nucléariste et ont généralement oeuvré activement pour imposer cette industrie à la société .
Nous prônons un mode de fonctionnement basé sur la libre association( sans constituer une nouvelle chapelle ( on ne peut pas penser librement à l’ombre d’une chapelle) , la prise de décision en commun et le contrôle strict de toute délégation de pouvoir.Bref , le refus de la séparation entre organisateurs et la piétaille militante juste bonne à batailler devant les médias