source : Brèves du Désordre
Sabotage : TGV, Thalys et Eurostar vers Lille à l’arrêt jusqu’en début d’après-midi
RTBF, 30/1/15 11h29
Des câbles de la ligne de trains à grande vitesse Bruxelles-Lille ont été sectionnés dans la nuit dans la région d’Ath. Ces câbles de signalisation ont été incendiés en plusieurs endroits dans une volonté de saboter la ligne, annonce le gestionnaire du réseau ferroviaire, Infrabel, après examen des câbles défectueux.
« Aucun train n’est parti de Bruxelles vers Lille, ou venu de Lille vers Bruxelles depuis ce matin », sur la ligne à grande vitesse empruntée notamment par des trains Thalys, des TGV et des Eurostar, a déclaré Frédéric Sacré, porte-parole d’Infrabel. « On a d’abord pensé à un vol de câbles, mais ce n’est pas le cas. C’est un acte délibéré d’atteinte à l’intégrité de la signalisation », a-t-il ajouté, précisant que des câbles avaient été incendiés « en quatre endroits différents » à hauteur d’un viaduc dans la région d’Ath.
Le parquet était sur place et la police en train de faire des constatations, a indiqué Infrabel, prévenant que l’interruption du trafic allait « durer jusqu’au minimum le début d’après-midi ».
« Pas une tentative de faire dérailler un train »
Cet acte volontaire « n’a pas généré de danger dans la mesure où dans le ferroviaire, quand il y a une perturbation de signaux, il n’y a pas de trafic », a souligné le porte-parole. « Dans le climat actuel, il faut être clair, il ne s’agit pas d’une tentative de faire dérailler un train, mais ça n’enlève rien au fait que c’est un acte grave d’atteinte à nos infrastructures », a-t-il précisé.
Depuis tôt ce lundi matin, aucun Thalys et Eurostar ne roule entre Bruxelles et Londres, Bruxelles et Paris, et certains TGV à destination du sud de la France sont eux aussi à l’arrêt. Eurostar a confirmé qu’aucun de ses trains n’avaient circulé entre Londres et Bruxelles dans la matinée, deux trains ayant été annulés.
Parmi les voyageurs contrariés figure notamment le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, qui a dû annuler son déplacement à Bruxelles où il devait participer à une réunion avec ses homologues européens.
La réparation a été entamée, mais Infrabel prévoit que les travaux dure jusqu’en début d’après-midi au moins. La signalisation se doit d’être parfaitement opérationnelle, ajoute le gestionnaire du réseau, afin que les trains internationaux puissent rouler.
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Reprise progressive du trafic sur la ligne Bruxelles-Lille après des incendies volontaires
AFP , publié le 30/11/2015 à 16:51
Bruxelles – Le trafic sur la ligne à grande vitesse reliant Bruxelles à Lille, interrompu lundi matin après que des câbles de signalisation ont été volontairement incendiés, a partiellement repris en milieu d’après-midi, a indiqué un porte-parole du gestionnaire du réseau ferroviaire belge.
Le retour à la normale n’est toutefois pas attendu avant mardi matin, a précisé à l’AFP un porte-parole d’Infrabel, Frédéric Sacré.
« Le trafic entre Lille (nord de la France) et Bruxelles a repris à 15H10 (14H10 GMT), mais uniquement sur une des deux voies », a-t-il expliqué. « Les trains, qui doivent attendre pour se croiser, enregistrent donc un retard d’une vingtaine de minutes », a ajouté M. Sacré.
Ces retards ne seront pas résorbés avant la fin de la journée, mais « les réparations seront faites pour une reprise normalisée du trafic mardi matin », a-t-il précisé.
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Une trentaine de trains à grande vitesse ont été supprimés : 18 Thalys effectuant la liaison Paris-Bruxelles/Bruxelles-Paris, sept TGV de et vers la France et 6 Eurostar Londres-Bruxelles/Bruxelles-Londres, a détaillé M. Sacré. Il y a également eu des répercutions sur les trains venant de Paris et qui devaient continuer leur route au-delà de Bruxelles, en direction d’Amsterdam et de Cologne
« On a d’abord pensé à un vol de câbles, mais ce n’est pas le cas. C’est un acte délibéré d’atteinte à l’intégrité de la signalisation », avait expliqué plus tôt dans la journée le porte-parole d’Infrabel, en précisant que des câbles avaient été incendiés « en quatre endroits différents » à hauteur d’un viaduc dans la région d’Ath (province belge du Hainaut).
Le parquet a été « avisé » mais n’est pas descendu sur place. C’est la police des chemins de fer qui est chargée de l’enquête, a précisé Infrabel.
Cet acte volontaire « n’a pas généré de danger dans la mesure où dans le ferroviaire, quand il y a une perturbation de signaux, il n’y a pas de trafic », a souligné le porte-parole.
« Dans le climat actuel, il faut être clair, il ne s’agit pas d’une tentative de faire dérailler un train, mais ça n’enlève rien au fait que c’est un acte grave d’atteinte à nos infrastructures », a-t-il précisé. Selon lui, les actes
L’interruption du trafic a concerné uniquement la ligne à grande vitesse reliant Bruxelles à Lille, empruntée par des Thalys, TGV et Eurostar.
Parmi les voyageurs contrariés figurent notamment le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, qui a dû annuler son déplacement à Bruxelles où il devait participer à une réunion avec ses homologues européens, et de nombreuses personnes souhaitant se rendre à Paris pour la conférence sur le climat COP21.