Un compagnon a été arrête ce matin à Milan. Il est accusé d’être l’un des manifestants qui, lors de la manifestation émeutière du 1er mai, ont tabassés un gradé de la police. Un autre compagnon a reçu une plainte, pour avoir, selon les flics, participé au même tabassage.
Lors des affrontements qui, avec des incendies de voitures de luxe et les destructions de commerces, ont caractérisés cette manifestation, le flic était en train d’arrêter quelqu’un qui avait jeté des objets à l’encontre des bleus. Un groupe de manifestant est intervenu, le tabassant durement (12 jours d’ITT). Marco, le prénom du compagnon, a été reconnu grâce a des photos qui ont circulé dans les journaux.
Déjà ces derniers jours, la pression policière s’est durcie contre les compagnons du quartier de Quarto Oggiaro, où le gradé tabassé dirige la police, avec des expulsions de squats, des arrestations et des menaces [1].
Entretemps, les 5 manifestant.e.s arrêté.e.s le 1er mai sont toujours en détention préventive, à Milan (prison de San Vittore), accusé.e.s d’avoir agressés des agents de police, avec les aggravations d’utilisation d’armes et d’avoir accompli le délit en groupe. Les cinq nient les faits.
Solidarité avec Marco.
Liberté pour tous et toutes.
[Synthèse à partir de différents articles de la presse poubelle italienne.]
Notes
[1] On lira plus ici, en italien.
repris de non fides