Fukushima – Émission spéciale antinucléaire à écouter entre 17h et 20h

nous publions cette informatio malgrés le fait que le 11/03 /2015 à 17h30 ,Au laboratoire anarchiste nous passons  le dernier éisode de la fabique de l’oubli mais surtout ça sera l’occasion de faire ensemble une assemblée sans domination , sans sexisme , et sans dogme

un article de Philippe Pons  est à signaler dans le journal le monde du 11 /03 /2015 malheureusement pas consultable sur innternet toutefois on publie un extrait de cet :

Les damnés de la terre

La grande maison inhabitée n’est plus qu’un capharnaüm d’effets personnels, d’ustensiles de cuisine, d’appareils électriques et de photos de famille poussiéreuses. Les pièces principales, au rez-de-chaussée, servent de bureau à une petite ONG, Résurrection de Fukushima, ce département japonais victime de l’accident nucléaire qui a suivi le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. Dehors, dans une serre en plastique toute neuve, Muneo Kanno, 62 ans, se livre à des expérimentations sur les sols et les plantes pour trouver des méthodes de décontamination de la terre polluée par les retombées radioactives. Cette maison était la sienne.

De l’autre côté de la route, un monceau d’énormes sacs en plastique noir contenant chacun une tonne de terre, de feuilles et de branchages irradiés rappelle que la décontamination de la région est loin d’être achevée. Un jour, ces sacs seront transportés vers les communes de Futaba et d’Okuma, condamnées en raison de leur proximité avec la centrale et désignées pour les recevoir, théoriquement, pour trente ans. Mais, pour l’instant, ils restent là, se perçant par endroits.
La ferme de Muneo Kanno, isolée dans la localité de Sasu, offre un raccourci de la situation de la commune d’Iitate, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de la centrale accidentée : la famille de sept personnes qui y habitait, rassemblant trois générations, est désormais éclatée et vit dans trois lieux différents. Comme d’autres agriculteurs, Muneo Kanno et des bénévoles cherchent à rendre la terre à la culture, par eux-mêmes. La décontamination.de la terre pollée par les autorités est un « non sens » estime Yoichi Tao, physivien à la retraite et président de l’ONG Résurection de fukushima :…

émission de radio

 

Le 11 mars 2015, de 17h à 20h sur : Radio Galère (Marseille 88.4 fm), Radio Libertaire (Paris 89.4 fm), Radio Zinzine (Forcalquier, Pertuis 100.7, Apt 92.7, Manosque 105, Digne 95.6, Sisteron 103, Briançon 101.4, Embrun 100.9, Gap 106.3, Aix-en-Provence 88.1).

Le 11 mars 2011, un tremblement de terre puis un tsunami provoquent l’arrêt des circuits de refroidissement de trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daichii au Japon, entraînant de très importants relâchements de radioactivité et une contamination massive de l’air, de l’eau et des sols.

Quatre ans plus tard, la catastrophe de Fukushima est toujours en cours dans une indifférence quasi-générale.

Ce 11 mars 2015, de 17h à 20 h, trois radios (Radio Galère, Radio Libertaire et Radio Zinzine) animeront et diffuseront ensemble une émission spéciale sur la catastrophe de Fukushima, ses conséquences sanitaires, sociales et politiques.

Nous nous interrogerons sur la poursuite de l’industrie nucléaire dans le monde, nullement freinée par les catastrophes successives ; comment le nucléaire constitue un outil de soumission ; et pourquoi il ne nous est plus possible d’accepter encore notre « condition nucléaire ».

Les intervenants :

· « Retour sur les aspects techniques de la catastrophe de Fukushima, du 11 mars 2011 à aujourd’hui », Roland Desbordes, physicien, président de la CRIIRAD.

· « Les effets sanitaires de la catastrophe », Kolin Kobayashi, journaliste indépendant.

· « Les effets sociaux, les déplacements de populations, la radio « protection » à Fukushima », Cécile Asanuma-Brice, chercheur en sociologie urbaine, vit et travaille à Tokyo.

· « Le lobby nucléaire international derrière les normes de « protection », la manipulation », Yves Lenoir, président de l’association « les Enfants de Tchernobyl Belarus ».

· « Le nucléaire comme outil de soumission », Thierry Ribault, chercheur au CNRS, co-auteur de « Les Sanctuaires de l’Abîme, chronique du désastre de Fukushima », 2012.

· « La « condition nucléaire » », Jean-Jacques Delfour, philosophe, auteur de « La Condition Nucléaire », 2014.

Contact : collectif-antinucleaire13 a8a orange.fr