Au Tricastin, le chantier de la prolongation du réacteur N°1 a commencé

Petit commentaire:   Nous publions le texte Au tricastin,   pour informer toutes et toutes les opposants du  nucléaire  civil et militaire de France  et de l’étranger et aussi celles et ceux  qui manifestent les travailleur-e-s d’EDF  les travailleur-e-s des Hopitaux, profs instits   gilets jaunes….. On n’a pas entendu un seul appel à manifester contre ce choix de l’état, alors que dés le 4 juin  nous demandions avec d’autre la fermeture du réacteur N°1 , aussi nous avons publié ce texte d’avis de tempête Le stravaux se mettent  en place en même temps    que le plan » Hercule”:
(La direction d’EDF propose de scinder le groupe en deux entités. Un “EDF bleu” pour le nucléaire, les activités hydrauliques et le Réseau de transport d’électricité (RTE). Cette entité serait progressivement nationalisée pour isoler le risque financier lié aux centrales nucléaires. Un risque d’autant plus présent dans les esprits que l’électricien va devoir revoir le calendrier et la facture de l’EPR de Flamanville (Manche) après l’avis rendu le 19 juin par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).De l’autre côté, “EDF vert” rassemblerait les énergies renouvelables (hors hydraulique) ainsi que les filiales Dalkia (biomasse et géothermie) et Enedis (distribution). Cette partie verrait ses capitaux progressivement ouverts au privé.)


Cédrick Hausseguy, le directeur de la centrale du Tricastin,déclare « :Le chantier  démarre après le dévoilement  par le gouvernement du plan pluriannuel de l’énergie. Ce dernier prévoit  un renforcement  des énergies renouvelables »

Au Tricastin, le réacteur numéro un de la centrale nucléaire s’est transformé en un vaste chantier qui doit durer six mois,( jusqu »en novembre). L’enjeu est de taille pour EDF:

Mercredi « s’est terminée l’inspection de la structure de la cuve avec un dispositif robotisé »,

Combinaison blanche intégrale et casque de protection, il observe depuis une plateforme l’énorme enceinte en acier, qui renferme le cœur.

L’inspection « se fait sous ce matelas d’eau » de plusieurs mètres, destiné à protéger les travailleurs des rayonnements, poursuit-il en désignant le liquide devenu d’un bleu lumineux grâce à un phénomène physique: l’effet Tcherenkov.

Au coeur du bâtiment réacteur, des opérateurs s’activent par petit groupes tandis qu’à l’extérieur les chariots élévateurs et camions se croisent malgré la canicule. Les travaux, qui ont commencé avec l’arrêt du réacteur début juin, doivent s’achever en novembre.

Ils seront 5.000 travailleurs mobilisés au total pour ce chantier qui va coûter 250 millions d’euros par réacteur: passer la « visite décennale » des quarante ans, indispensable pour que le réacteur puisse fonctionner encore au moins dix ans de plus.

La centrale nucléaire du Tricastin, qui se trouve dans la vallée du Rhône à la frontière de la Drôme et du Vaucluse, est l’une des plus anciennes centrales de France avec ses quatre réacteurs de 900 MW.

Le premier réacteur du Tricastin, qui avait été mis en service en 1980, est le premier des 58 exploités en France par EDF à connaître sa visite des quarante ans. L’enjeu est donc énorme pour cette opération préparée depuis trois ans.

– Après Fukushima –

Le réacteur subit d’abord une visite complète: outre le contrôle de la solidité de la cuve, sont prévus une épreuve hydraulique du circuit primaire et un test de l’étanchéité de l’enceinte, la structure en béton qui empêche des produits radioactifs de se disperser à l’extérieur en cas d’accident.

Cela s’accompagne aussi de gros travaux de maintenance, comme le remplacement du rotor de l’alternateur, qui produit l’électricité. Surtout, une série d’améliorations est entreprise pour améliorer la sûreté.

« Nous faisons des modifications sur Tricastin qui visent à la rendre aussi proche que possible, sur le plan de la sûreté, d’une centrale nucléaire neuve », souligne Etienne Dutheil, directeur de la production nucléaire d’EDF.

Au menu: l’installation d’un récupérateur de corium, un dispositif sous le coeur du réacteur destiné à récupérer le combustible fondu en cas d’accident grave. Ou encore des appareils de refroidissement et d’alimentation électrique de secours supplémentaires.

Ces précautions font directement suite à la catastrophe de Fukushima au Japon en 2011.

« L’accident de Fukushima a fortement influencé la nature des modifications que nous réalisons sur nos installations: tous les matériels neufs que nous installons sont dimensionnés à des niveaux de séismes, d’inondation, de canicule plus élevés que le design d’origine », souligne M. Dutheil.


on a laissé la propagande des nucléocrates qui a déjà paru dans les médias, nous laissons à chaque personne  de décortiquer cet exposé (au Tricastin)avec toute l’attention  que tu avais lors la lecture des communiqués triomphaliste à l’époque de l’URSS . L’énergie nucléaire c’est d’après les médias la moins carbonée,  rassurez vous celles ceux qui hurlent contre le changement climatique.!!(encore de la propagande pour diviser..