- affiche trouvée à valence et aux alentours
A bas l’atome citoyen !
Imaginez un accident au complexe nucléaire du Tricastin le plus étendu et le plus puissant d’Europe : sirènes hurlantes, plaquettes explicatives, calfeutrage des fenêtres, l’armée sur toutes les routes pour contenir les 8,027 millions d’habitants, interdiction de manger les produits récoltés et la viande produites dans la région… Bref , tout le monde crève ou attend son cancer généralisé.
A nouveau, un « nouveau siècle », néo- nucléaire. Après avoir nié, 50 ans durant, et de toutes les forces statistiques l’accident majeur en France, les nucléocrates viennent de faire enregistrer leur nouvelle doctrine : nous aurons bel et bien notre Tchernobyl, mais il nous appartiendra de « gérer » nous-mêmes le désastre, sous contrôle « citoyen » des militaires, des « élus » et autres « acteurs de la santé » ; il s’agirait ainsi de se « concerter » dès maintenant pour prépare ce « post accidentel » auquel nous n’ échapperons pas.
Le coming out de la nucléocratie ne lésine pas sur le jargon participatif à la mode : « gouvernance » du risque, entrée dans la transparence, implication citoyenne. L’énormité de l’arnaque ne devrait soulever en temps normal que le mépris et indignation, et ne trouver face à elle qu’une salle vide. Elle va pourtant trouver, à valence le 4 juin même, des admirateurs et des complices un peu bruyants.
Détruisons ce qui nous détruit
Ni nucléaires, ni énergie propres, débranchons le capital
Ni co-existence, ni gestion des nuisances, guerre au capital et à son monde
Arrêt immédiat et définitif du réacteur n°1 -vétuste- de la centrale du Tricastin
Rendez-vous ce mardi 4 juin à partir de 17h à la DIRECCT
(70 avenue de la Marne 26000 Valence)
[Note : à lire aussi « Tricastin : mascarade pour un die-in » dans le livre Fukushima Paradise (mutines séditions édition), qui précise : « l’opposition à l’industrie nucléaire est vaine si elle ne questionne pas les conditions de son existence, à savoir l’organisation de la production en général, sa concentration, et les chaînes de commandement « démocratiques » qui déterminent les prises de décision »]
Des anarchistes