Attendu que :
– la radio-activité porte atteinte au quotidien à notre santé, à celle des travailleurs du nucléaire , aux territoires,
– les 4 réacteurs de Tricastin ont largement dépassé leur date de péremption et sont de plus alimentés au MOX (mélange d’oxyde d’uranium et d’oxyde de plutonium) dont l’utilisation est encore plus dangereuse que celle de l’uranium (comme à Fukushima),
– la concentration d’installations chimiques et nucléaires (centrales , Comurex II, confection de pastille de MOX) II sur le même site majore considérablement les risques mortels en cas d’accident,
– la vallée Rhône –Durance est une zone sismique reconnue et à risques d’inondation,
– la cuve du réacteur N°1 comporte à ce jour plus de 20 fissures non-réparables et qu’aucun rafistolage, même coûteux, ne peut résoudre.
Cette cuve qui contient le cœur du réacteur ne peut pas être remplacée.
– le vieillissement entraîne une augmentation importante « d’incidents » et d’accidents, déjà plusieurs centaines se sont produits en 10 ans,
la visite décennale prévue par l’ASN décidera si oui ou non notre vieille centrale du Tricastin repartira pour 10 ans de service de plus, soit 50 ans de production. Les militants antinucléaires de la région ont décidé de s’organiser pour exiger l’arrêt définitif d’une centrale qui a déjà bien des problèmes. –
Le samedi 1er juin, EDF s’est vu décerner le Trophée de la cuve la plus fissurée, pour celle du réacteur n°1 de la centrale de Tricastin. La remise a eu lieu à l’espace d’information du public EDF du Tricastin, en présence de représentants des associations Stop Tricastin, Greenpeace et Réseau « Sortir du nucléaire ».
Avec ses 20 fissures le trophée de la cuve la plus fissurée ne pouvait échapper à celle du réacteur n°1 de Tricastin. Et nous entendons par ce geste symbolique, dénoncer la vétusté des installations et les risques liés au parc nucléaire français.
EDF ne donne jamais les chiffres sur l’évolution de ces fissures et se contente d’affirmer qu’elles sont connues et contrôlées ( ces fissures sont classées sous secret défense) . Nous mettons au défi l’électricien national d’informer précisément les riverains de l’état réel de cette cuve alors même qu’il espère prolonger la durée de vie du réacteur n°1 à 50,voire 60 ans.La visite décennale des quarante ans (VD4) , menée par l’ASN, à d’ailleurs débuté aujourd’hui. qui se terminera en novembre 2019
La cuve ne peut pas être changée sans le démantèlement complet du réacteur
Il est trop tard pour être calme
Attaquons le nucléaire et son monde, partout où c’est possible.
Arrêtons de gérer les nuisances, détruisons les!