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indymedia Grenoble / vendredi 20 avril 2018
Petite brève pour annoncer une bonne nouvelle dans le brouillard ambiant. Les deux compagnons d’Ambert incarcérés depuis le 28 mars dernier sont sortis sous contrôle judiciaire après le jugement de l’appel de la mise en détention. Ils doivent pointer 2 fois par semaine et ont interdiction de se voir et de communiquer entre eux ainsi qu’avec un certain nombre de personnes.
Par ailleurs au cours du procès qui devait se tenir à huis clos mais qui ne s’est pas tenu à huis clos parce que le procureur a oublié de le demander, on a pu récolter quelques infos.
Le seul fait mentionné a été tentative de destruction de bien appartenant à autrui, faisant référence à un dispositif incendiaire trouvé sous un véhicule Enedis à Ambert en juin dernier. Aucun ADN ou empreinte n’a été retrouvé sur le dispositif. Des dispositifs «de même nature» ont été trouvés dans un des lieux perquisitionné à Ambert.
En ce qui concerne l’enquête, elle durerait depuis de longs mois et a au moins impliqué des écoutes téléphoniques, de la géolocalisation (des téléphones), des traceurs GPS sur au moins deux voitures, et des photos des renseignements montrant des gens ensemble.
Des infos un peu plus précises devraient venir bientôt.
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La version de la peresse poubelle
La Montagne / jeudi 19 avril 2018
Des velléités incendiaires ? Soupçonnés d’avoir voulu incendier des voitures sur le parking d’enedis, à Ambert, en juin 2017, deux trentenaires ont été remis en liberté par la chambre de l’instruction de Riom, mardi.
La Montagne (Cantal)19 Apr 2018
La découverte de cet agent d’enedis, à Ambert, le 9 juin 2017, est si étrange qu’il prévient les gendarmes. Un curieux bricolage est posé sur la roue de l’une des voitures de la société, sur le parking.
Ce dispositif incendiaire est rudimentaire : une mèche, un allumefeu et un réservoir de liquide inflammable.
Une enquête est ouverte. La piste de l’extrêmegauche est envisagée. Les soupçons se portent sur un groupe qui gravite autour d’un squat d’ambert. Surveillances, investigations téléphoniques, voitures géolocalisées… « Dans ce dossier, on a utilisé un marteau pour écraser une mouche », s’est indigné Me JeanLouis Borie, avocat des mis en cause.
Les enquêteurs décou vrent que les personnes qui fréquentent ce lieu utilisent régulièrement des identités d’emprunt. « Ces personnes sont soucieuses de préserver leur anonymat et une certaine forme de clandestinité », relate le président de la chambre de l’instruction.
Le 28 mars, les gendarmes perquisitionnent trois domiciles, dont le squat. Deux trentenaires sont interpellés. Les enquêteurs mettent la main sur trois engins similaires à celui trouvé chez Enedis. Ils saisissent en outre des documents d’orientation anarchiste et d’autres témoignant d’une relative adhésion aux actions violentes envers les forces de l’ordre. « Les gendarmes ont soigneusement choisi les documents qui les intéressaient. Ils n’ont rien pris des livres sur l’art ou sur la culture musicale », ironise X., l’un des mis en cause.
Les deux suspects sont mis en examen pour « tentative de destruction volontaire du bien d’autrui par moyen dangereux en bande organisée » et « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ».
Incarcérés à l’issue de leur mise en examen, X. et Y. ont tous deux fait appel de leur placement en détention provisoire, mardi, devant la chambre de l’instuction de Riom. Les magistrats ont tranché en leur faveur et les ont libérés sous contrôle judiciaire.
« La question de la validité de la mise en examen va se poser prochainement devant la chambre de l’instruction », prévient Jeanlouis Borie.