Samedi 3 MAI Cortège Pise- Place S.antonio
15 h 00
Manifester dans un cortège à Pise une opposition au projet de démantèlement du réacteur nucléaire du CISAM, signifie refuser le cauchemar atomique, ici, ailleurs et sous quelque forme qu’il apparaisse.
Le démantèlement du réacteur expérimental de Pise, premier du genre en Italie, va servir évidemment d’expérimentation pour les autres centrales nucléaires à l’arrêt et obsolètes du pays. « Essai réussi » applaudiront ses promoteurs, « l’opinion publique et le tissu social sont prêts et complices ; à l’exception toujours de la même poignée d’agitateurs hérétiques, opposés par principe, très peu de gens soulèvent des objections. » Surtout, nous n’oublions pas qu’après le référendum de 2011, l’Etat italien, encore sous le coup de l’explosion des réacteurs de Fukushima, n’a pas pu faire autrement que d’abandonner, mais seulement dans les apparences, la relance du nucléaire pour la production d’énergie, bien conscient qu’il pourrait reprendre cette relance en douce en temps voulu. La mémoire historique, on le sait, est une qualité inconfortable dans la vie publique aujourd’hui : « manipuler pour concerter » est une devise vertueuse plus en phase avec les temps modernes.
De fait, la possibilité du nucléaire, élément incontournable dans la création d’un complexe socio-économique fondé sur la surproduction énergétique, n’a jamais été laissée de côté. La meilleure preuve en est la prolifération de recherches scientifiques, civiles et militaires, publiques et privées, dans ce secteur. Et Pise, une nouvelle fois, est en pointe.
L’université d’ingénierie nucléaire de Pise, par exemple, fait partie du CIRTEN, un consortium interuniversitaire constitué de plusieurs universités parmi lesquelles on trouve Milan, Turin, Bologne, Padoue, Palerme et Rome. Il étudie et projette ces réacteurs de quatrième génération qui sont expérimentés, pour le moment, dans les pays de l’Est européen. Une raison de plus pour donner un signal spécial à Pise, ville où tant de projets sont élaborés et se développent dans le silence le plus total au sein d’une complicité hypocrite.
Nous ne tomberons pas dans le piège du « Vous vouliez sortir du nucléaire, c’est ce que nous sommes en train de faire. De quoi vous plaignez-vous ? » Répétons encore une fois que l’énergie atomique a été et continuera à être le rêve et le moteur d’une civilisation énergivore et dévastatrice pour l’environnement, qui n’est préoccupée que par le profit de quelques-uns au détriment de la planète et de ceux qui l’habitent. Il ne s’agit certainement pas de trouver des solutions alternatives, ce n’est pas nous qui devons apporter des solutions aux dégâts causés par ces spécialistes de la terreur, ce sont eux qui devront les trouver quand ils seront soumis à la pression de la détermination d’une lutte sans compromis.
Le nucléaire et le monde qui l’engendre
Le bombardement de la ville japonaise de Hiroshima le 6 août 1945 et celui de Nagasaki, intervenu quelques jours plus tard, sont les tragédies qui ont ouvert l’ère nucléaire en apportant avec elles, le déclin de la vie sur terre.
Depuis lors, noire, sombre, envahissante, l’ombre du nucléaire menace toute possibilité d’un avenir différent, un avenir libéré de ce système politico-économique, libéré de ce système de relations hiérarchiques et financières, libéré des nuisances, de l’exploitation, de l’oppression.
Son apparition, en effet, contient en elle-même la mort annoncée de la planète, tant d’un point de vue de perspectives autres, limitées par l’impossibilité de s’en débarrasser définitivement (son héritage instable pour des millions d’années est une réalité), que par son expression actuelle qui n’arrête pas de produire des désastres irréversibles : des plus connus (Khysthym, Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima) aux moins connus : des tests Français dans l’atoll de Moruroa à ceux en Inde et au Nevada.
Le nucléaire est ce qui représente le mieux la voie « sans retour », une fois entrée, on se retrouve dans une ruelle aveugle.
L’idéologie nucléariste est partie intégrante et en même temps instrument du système capitaliste ; dans tous les cas, elle le perfectionne en renforçant son côté irréversible.
Le système techno-industriel, développé dans les démocraties capitalistes occidentales aujourd’hui, a utilisé l’atome pour s’imposer, pour se renforcer, pour rendre inéluctable sa domination sur la planète. La domination d’une société engendré et protégé par la peur. Le nucléaire repose sur la peur la plus atavique : la peur de la mort. Et aussi, à celle de la « guerre froide », la peur qui menace un style de vie privilégié, la peur qui délègue aux experts la défense de notre futur.
L’énergie atomique signifie la mort à tout moment de son processus. L’ensemble de la filière industrielle de l’atome qui nous est totalement extérieure parce que nous sommes les bénéficiaires inconscients et irresponsables du produit fini, a de lourdes con séquences sociales et écologiques. De l’extraction du minerai d’uranium, au transport et au stockage des déchets, à la construction des centrales elles-mêmes, il n’y a pas un moment sans tragédie, violence ou exploitation. Le nucléaire apporte toujours avec lui de nouvelles guerres et de nouveaux massacres, une autre avancée de la domination sur les peuples et les territoires, au moins en apparence, facile à piller.
La boulimie énergétique, propre à ce monde techno-industriel, est l’élixir dont dépend la survie de cette société. L’énergie est le cordon ombilical qui doit l’alimenter, coûte que coûte. Le nucléaire en est une partie intégrante et stratégique, ses conséquences néfastes ne sont que les « effets collatéraux » inévitables d’une organisation politico-socio-économique fondée sur la domination, domination des hommes, de la nature et de tous les êtres vivants.
L’énergie, la production inversée (la demande est imposée par le capital plutôt que par le besoin), la consommation et la circulation des marchandises (globalisation), sont des éléments inséparables, constitutifs de cette civilisation.
L’accroissement de la production, au détriment de tous les êtres vivants, ne peut qu’entraîner un accroissement de l’aliénation, de la froideur, de l’isolement et de l’hostilité. Face à l’imminent collapsus de la biosphère, face à l’épuisement présumé des réserves énergétiques, le système veut courir aux abris en relançant une prolifération nucléaire perdue, de la propagande de régime, écologique et à peu de frais. La recherche scientifique est complice d’un tel paradoxe. Des bataillons d’expert, des technophiles, des sondeurs d’opinion, avec leur jargon incompréhensible et en même temps rassurant, promeuvent, en bons soldats du système, la croisade des multinationales de l’atome. Sans le désastre de Fukushima nous serions peut-être revenus, même sur nos territoires, dans un nouveau cauchemar radioactif. Ce péril est « conjuré » pour l’instant, et nous assistons au show des experts habituels qui cherchent à retrouver une contenance et flattent la conscience éthico-environnementales des démocrates sincères avec l’économie verte. Les paradoxes se suivent. Repeindre en vert le développement capitaliste, en plus du fait que c’est un vrai imbroglio, une contradiction dans les termes, serait une justification précieuse pour ceux qui, de bonne ou de mauvaise foi, s’illusionnent sur le fait de pouvoir réformer ce système.
Nucléaire civil et militaire
Il n’y a pas de distinction fondamentale entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire. En revanche il y a un échange continuel de connaissances et de financement entre les deux secteurs auquel toute la machine de propagande et de diffusion nucléariste s’adapte en fonction des financements disponibles ainsi que du vent politique pour l’un ou l’autre sans coup férir.
Le nucléaire civil naît du nucléaire militaire, dont il a utilisé et continue d’utiliser le know-how.
En même temps, le nucléaire civil sert au militaire non seulement pour les fournitures et la production de matériaux comme par exemple le plutonium rebut de la production de l’énergie nucléaire civile, mais aussi pour justifier et développer, sans obstacles et sans problèmes, la recherche nucléaire qui servira ensuite au secteur militaire.
Au-delà de tout ceci, le nucléaire civil remplit une tâche très importante : habituer les personnes à vivre au contact du nucléaire, sans plus en avoir peur et en le considérant comme indispensable pour sa propre survie et pour le « progrès », drapeau vertueux de la civilisation, qui justifie et promeut tous les projets de recherche. Même s’il est désormais évident que le progrès, dans cette société, n’a rien à voir avec le bien-être, ou avec une réelle amélioration des conditions de vie, mais plutôt à l‘exploitation, la destruction, l’empoisonnement et la mort ; non pas loin des yeux et des consciences occidentales, mais aussi dans nos belles villes vitrines démocratiques et à l’avant-garde.
La logique qui se cache derrière le système nucléaire civil et le militaire est la même : imposer l’ordre et la discipline, tout en cherchant à donner de l’oxygène à une société au bord du collapsus.
Le nucléaire, qu’il soit civil ou militaire, représente totalement les paradigmes du monde capitaliste : centralisation du pouvoir et de ses mécanismes de décision, actualisation d’une culture de sûreté, subordination due et apparemment inévitable.
Militarisation
Le système complexe des sociétés capitalistes occidentales, intrinsèquement hiérarchique et autoritaire, ne peut fonder sa prospérité que sur un appareil militaire et répressif. D’un côté les guerres impérialistes de conquête et de colonisation pour assimiler et annihiler toute communauté humaine non conforme aux paradigmes dominants, pour homologuer et piller, dans le ravage du sac ce qu’il considère ce qu’il considère comme étant de pures ressources, naturelles ou sociales. De l’autre l’appareil de pacification civil, toujours plus lié visiblement à l’appareil militaire. Des soldats qui gardent les places des villes et des drones qui volent au-dessus de nos têtes devraient nous rappeler qu’il n’y a pas que la Palestine, l’Irak ou l’Afghanistan qui sont des territoires de guerre. Le pacifique occident l’est aussi.
Nous sommes en guerre, même si nous avons du mal à nous en rendre compte, puisqu’ici elle n’est menée que par un côté. Quand ce n’est pas le cas, quand il existe une résistance à l’avancée intangible du capital, les masques tombent et le processus de pacification montre totalement sa nature coercitive et répressive. Désormais les usages pour les sites dits d’intérêt stratégique, les protocoles d’intervention et de surveillance, mis en œuvre sont semblables à ceux qui existent pour les sites militaires. Comme cela est arrivé et continue d’arriver, par exemple, au val di Susa où pour défendre les chantiers, il y a aussi des militaires rentrés d’Afghanistan. Sous le sale drapeau de la démocratie et de l’ordre public, celui qui résiste est automatiquement un terroriste. Le procès, pour attentat à visée terroriste, qui se déroulera bientôt à Turin contre trois camarades et une camarade pour un sabotage sur le chantier de Chiomonte, révèle la volonté de supprimer la moindre volonté de liberté, sans moyen terme.
La guerre, dans l’Occident pacifié, apparaît entre autres dans la militarisation progressive et continue des territoires et dans la construction des bases militaires, comme le MOUS en Sicile (base de la marine des USA qui coordonne les bombardements des drones) ou comme le HUB (centre stratégique) en construction à Pise. Ce dernier, ajouté aux déjà nombreuses structures militaires, les casernes, l’aéroport militaire déjà existant et la base USA de camp Darby, font du territoire entre Pise et Livourne un des plus militarisés.
Ce n’est pas tout, la guerre ne s’arrête pas à la répression directe et à la privatisation des territoires, elle a besoin d’hommes fiables et de moyens hautement technologiques avancés. Elle a besoin d’une propagande qui la justifie et de technologies qui la rendent très efficace. Nous savons bien comment les Universités et les Centres de Recherche, soi-disant civils, ont toujours collaboré au renforcement et à l’évolution de l’appareil militaire, en s’appropriant de manière effective (et seulement en apparence de manière neutre) la volonté du maintien et du renforcement du contrôle et de la domination sur l’existant.
L’Ecole Supérieure d’études universitaires et de perfectionnement S. Anna, présentée comme le fleuron de Pise, est le meilleur exemple de la collaboration entre militaire et recherche. Il suffit de citer le cours de peacekeeping où, en collaboration avec le Centre militaire d’études stratégiques, on prépare la future classe dirigeante à travailler en contact étroit avec les militaires et à transformer la guerre impérialiste en guerre humanitaire, en formant les futurs observateurs de l’Union Européenne ou de l’ONU. Et aussi, « le cours de mise à jours sur l’Afghanistan » pour les officiers de la brigade de la Foudre.
Et que dire de l’accord entre le Centre de Recherche sur les Technologies pour la Mer et la Robotique (spin-off de S. Anna) avec l’usine Livornaise WASS, du groupe Finmeccanica, leader dans la construction des torpilles de dernière génération comme le Black Shark qu’il vend dans le monde entier ; ou de la collaboration avec l’institut Weizmann de Tel Aviv, centre de recherche qui, entre autres choses, s’occupe du développement de l’arsenal nucléaire israélien.
Pise ville universitaire avec ses 50 000 étudiants, considérée comme le fleuron de la recherche scientifique, est une ville où la présence militaire en pleine croissance confirme la complicité historique entre les institutions de la ville, université et instituts de recherche en tête, avec cette encombrante occupation.
Eh bien, à quelque distance de la base USA de camp Darby, dans la pinède de Tombolo à S. Piero a Grado, apparaît le CISAM (centre interarmes d’étude des applications militaires) un centre de recherche des trois forces armées sous la dépendance du chef d’Etat-major de la Défense. Un exemple sur la manière dont les recherches militaire et civile se confondent et se fondent l’une l’autre.Le CISAM Le centre naît en 1956 sous le nom de C.A.M.E.N. (Centre pour les Applications Militaires de l’Energie Nucléaire) à l’intérieur de la zone de l’Académie Navale de Livourne. A cette époque, la Marine pensait à la création d’un moteur à propulsion nucléaire pour les sous-marins, les connaissances limitées sur le sujet la poussèrent à constituer un centre d’études et d’expérimentation, pour se servir aussi de l’expérience et des capacités des professeurs de l’université de Pise.
De la collaboration entre la Défense et l’Université de Pise naît dès le début l’idée de doter le centre d’une réacteur nucléaire expérimental, construit ensuite à S. Piero a Grado, où le centre fut transféré en 1961. Dans le nouveau siège, le CAMEN fut doté de laboratoires et d’équipements expérimentaux d’avant-garde, parmi lesquels justement le Réacteur Nucléaire de Recherche RTS-1 « Galileo Galilei ». Ainsi équipé et doté du personnel militaire et civil adéquat, le Centre plaça Pise à l’avant-garde de l’étude de l’énergie nucléaire au travers d’applications tant civiles que militaires, du développement de nombreux programmes et en collaborant avantageusement avec des Universités, des Centres de Recherche (de grandes entreprises nationales comme l’ENI y établirent leurs groupes de recherche) et des Industries Nationales.
Devenu CRESAM, avec l’extinction du réacteur en 1985, il prit ensuite le nom de CISAM.
L’activité expérimentale du réacteur avait rendu nécessaire, dès le début, une installation de traitement des déchets radioactifs et d’un dépôt temporaire. Ainsi, à cause des connaissances développées, le CISAM est devenu le point de collecte de tous les déchets militaires produits dans notre pays.
Après un demi-siècle de vie, le Centre, ignoré du plus grand nombre, tout comme son histoire est ignorée, se trouve maintenant dans la phase cruciale de la réforme, c’est à dire de démantèlement du réacteur, c’est depuis des mois déjà que les eaux radioactives de la piscine de refroidissement se déversent dans le canal des Navicelli, le canal artificiel qui relie la darse de Pise au canal de l’Arno et ensuite vers la mer au port de Livourne. Les premières phases du démantèlement ont concerné au milieu des années 80 le transfert du combustible vers l’installation de Saluggia et, au début des années 2000, du transfert vers la France du combustible non utilisé. En 2007, une petite partie secondaire de l’installation a été démantelée et ensuite ont commencé les procédures de récolte des fonds pour le démantèlement complet de l’installation et la mise en sécurité du site.
Les 750 000 litres d’eau radioactive qui pendant encore quelques mois seront traités à l’intérieur de la zone du CISAM pour être écoulés en aval de l’épurateur de Pise Sud pour arriver dans le Canal, sont ainsi la énième mauvaise plaisanterie faite à une ville complice et courbant l’échine.
Face à l’apparition d’un geste d’opposition plaintif mais déterminé à un projet aussi emblématique mais paradoxal, chaque organe préposé (Arpat, Enea, Ispra, Comune e compagnia bella) nous assène les pitoyables assurances sur l’innocuité de la procédure, mais en fait, il s’agit d’une recherche tout autant inutile que fébrile d’un traitement indolore pour tous ces citadins insensibles à tout mal. Une population entière se trouve ainsi, encore une fois, indifférente et complice face à un projet de mort.
Lutte et solidarité
Lutter contre le nucléaire signifie lutter contre l’existant, contre une de ses expressions la plus représentative et la plus nuisible. Il y a ceux qui face à la perspective fondée sur une existence dans les rouages, remplaçable à tout moment, par une méga machine qui écrase individus et écosystèmes au nom du profit, préfère la flatterie d’une vie conforme. Il y a ceux qui, au contraire, n’en ont pas le courage et ont trop de dignité pour accepter un rôle, une « place au soleil » dans cette société assassine. Nous, nous sommes du côté des rebelles de tout temps, nous leur reconnaissons, au-delà de leur lute singulière, une valeur révolutionnaire, un patrimoine dont nous voulons « hériter ». Hériter de ceux qui sont tombés en luttant, de ceux qui sont prisonniers, de ceux qui sont à nos côtés dans la résistance.
Le nucléaire, à partir de la moitié des années soixante jusqu’à aujourd’hui, a rencontré sur sa route une énorme résistance, qui a pris de multiples formes et autant de revendications.Ce n’est plus le temps, si ça l’a jamais été, de la délégation, de la passivité, de la peur et du raisonnable. La lutte à la première personne, auto organisée, sans compromis, est la seule voie qui ouvre d’infinies possibilités de frictions contre le développement et le renforcement de cet existant préemballé, aliénant, biocidaire et tout ce qu’on voudra. Mais, au-delà des mots, des slogans, du risque de « caricaturer », dans la spectacularisation régnante, il y a le conflit, bien peu et toujours moins, cherchent à mettre en jeu quelque chose pour arrêter les projets de la domination, l’oppression et l’exploitation. Pourtant les exemples ne manquent pas, nous pensons à Marco Camenish qui, à la fin des années 70, a essayé, avec de la dynamite, d’arrêter la construction des centrales nucléaires en Suisse. Pour ces actes de liberté, il a payé et il paye de trente ans de prison, sous la menace vengeresse de l’état helvétique qui ne veut pas le laisser sortir de prison même après la fin de sa peine. Nous pensons à Nicola et Alfredo qui ont pu renvoyer un peu de terreur à ceux qui terrorisent par métier en arborant un sourire démocratique. Exemples inconfortables pour beaucoup, mais pas pour ceux qui ont pris parti, avec la conscience que personne ne nous offrira un monde nouveau, que nous devrons le conquérir, pas à pas, avec tout ce que cela implique.L’opposition au nucléaire n’est pas démantelé, des années 80 à aujourd’hui, des sabotages, des grèves, des cortèges, des occupations, des blocages de train transportant des déchets, etc. sont un fil rouge qui marque la continuité d’une résistance à l’infâme monde capitaliste qui le produit.
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