Salut,
Dans le cadre du cycle de causeries autour de l’anarchisme organisé par
Apache, nous poursuivons notre exploration.
Mardi 17 septembre à 18h30 – Sur les Chemins du communisme libertaire
en Espagne avant et pendant l’agitation révolutionnaire de 36-39. Avec
Myrtille des Giménologues. Entrée libre, Auberge espagnole sur place.
À La Pétroleuse 163 cours cafarelli, Mondeville/Caen.
Myrtille était venue nous présenter la rencontre entre les prolétaires
espagnols et l’anarchisme dès le 19ème siècle, condition d’émergence de
la CNT, organisation de masse anarchiste. Celle-ci va être travaillée
par des tendances contradictoires, entre anarchistes communistes visant
à la création de communes libérées de la propriété privée, du salariat,
de l’argent, pratiquant l’expropriation, la grève et le sabotage, et
réformistes considérant que le syndicat est une fin en soi et non plus
un outil de lutte, que le prolétariat devrait s’adapter au panorama
économico-industriel et se le réapproprier. C’est cette tension qui se
fera jour pendant la période révolutionnaire entre une bureaucratie qui
rentre au gouvernement au nom de l’union antifasciste et une partie de
la base qui cherche à mener la révolution sociale immédiatement en même
temps que la défense contre les armées fascistes du Général Franco. Des
tensions à explorer et qui font encore sens aujourd’hui.
Pour mémoire ou info, Apache c’est quoi ?
C’est un local qui accueille :
Des Causeries : des discussions avec ou sans présentation préalable
autour de textes, de thèmes, d’une actualité sociale ou politique, ou
d’expériences présentes ou passées. Un cycle de causeries autour de
l’anarchisme se déroule ainsi en alternance entre le local Apache et
la Pétroleuse depuis le printemps 2017.
Un infokiosk où l’on trouve tout un tas de brochures, revues, textes et
bouquins anarchistes, féministes, anticapitalistes en diffusion directe
et à prix libre.
Une zone de gratuité où l’on peut prendre, donner, échanger des
fringues, des godasses.
Des groupes, des collectifs, des réunions de manière régulière ou
épisodique sur des bases anticapitalistes et antiautoritaires. Si vous
vous sentez être sur ces bases, n’hésitez pas à proposer d’organiser des
activités à Apache.
Des projections de documentaires ou de film pour susciter débats et
réflexions.
espace d’auto-organisation anarchiste autonome où se structurent :
Une Assemblée Apache pour organiser la vie du lieu mais également
échanger et coordonner des interventions communes ou par affinités sur
des luttes ( luttes sociales, antinucléaires, contre les prisons). Des
« apaches » s’associent ainsi pour organiser de l’entraide avec les
migrant-e-s notamment à travers des cantines et intervenir dans les
luttes contre les frontières, pour combattre le système carcéral, la
ville sécuritaire, pour pousser à l’auto-organisation autonome, l’action
directe et porter un point de vue anarchiste dans les luttes sociales.
La Mutuelle Autonome Caennaise (MAC) : C’est à la fois une mutuelle
d’entraide de fric et d’autodéfense collective contre nos patron-ne-s,
Pôle emploi, nos bailleurs, et une coopérative d’outillage, de
production/consommation, un jardin collectif.
Casse-Murailles : Une caisse d’entraide et de solidarité face à la
répression, mais également un espace de lutte contre l’enfermement,
contre une société qui enferme, flique et contrôle toujours plus, en
taule ou en psychiatrie.
La Ruche : Une mutuelle d’entraide scolaire (en sommeil pour le moment)
Réunions Apache 1er samedi du mois 15h, et troisième mercredi du mois,
18h30 Réunions de la MAC et de Casse-Murailles 1er samedi du mois,
17h30.
Que vive l’anarchie et que crève ce vieux monde,
Un d’Apache.
[reçu par mail]

 Le jeudi 5 a eu lieu la manifestation prévue contre l’ingérence de l’entreprise UPM dans l’éducation. Vers la fin de la manif, des affrontements se sont produits contre les forces de l’ordre. Apparemment, selon des témoins, un flic s’est approché en demandant à se battre en “corps à corps” avec les manifestant-e-s. Rapidement, d’autres anti-émeutes sont venus à la rescousse, commençant leur sale boulot et les échanges avec les forces de l’Etat ont impliqué des balles en caoutchouc, des matraquages puis quelques arrestations. Cinq personnes ont été arrêtées lorsque la police a dispersé les manifestant-e-s. Juste après, divers-e-s solidaires se sont retrouvé-e-s en différents endroits pour voir la situation des personnes séquestrées et la réponse à y apporter. Après avoir trouvé des possibilités d’avocats, les lieux où étaient les détenu-e-s et s’être organisé-e-s, diverses personnes solidaires sont allées au commissariat n°7 où se trouvaient les détenu-e-s. Là, sous le regard nerveux des keufs, elles ont exprimé leur solidarité avec les compas à l’intérieur. Accompagnées par des chants constants et les allées-venues des patrouilles, elles sont restées là jusqu’à ce que sorte l’un des compagnon-ne-s dont on prévoyait qu’ils le relâcheraient.
Le jeudi 5 a eu lieu la manifestation prévue contre l’ingérence de l’entreprise UPM dans l’éducation. Vers la fin de la manif, des affrontements se sont produits contre les forces de l’ordre. Apparemment, selon des témoins, un flic s’est approché en demandant à se battre en “corps à corps” avec les manifestant-e-s. Rapidement, d’autres anti-émeutes sont venus à la rescousse, commençant leur sale boulot et les échanges avec les forces de l’Etat ont impliqué des balles en caoutchouc, des matraquages puis quelques arrestations. Cinq personnes ont été arrêtées lorsque la police a dispersé les manifestant-e-s. Juste après, divers-e-s solidaires se sont retrouvé-e-s en différents endroits pour voir la situation des personnes séquestrées et la réponse à y apporter. Après avoir trouvé des possibilités d’avocats, les lieux où étaient les détenu-e-s et s’être organisé-e-s, diverses personnes solidaires sont allées au commissariat n°7 où se trouvaient les détenu-e-s. Là, sous le regard nerveux des keufs, elles ont exprimé leur solidarité avec les compas à l’intérieur. Accompagnées par des chants constants et les allées-venues des patrouilles, elles sont restées là jusqu’à ce que sorte l’un des compagnon-ne-s dont on prévoyait qu’ils le relâcheraient.
 Au petit matin du 20 août 2019, un engin artisanal suspect attire l’attention du dispositif de sécurité qui se mettait en place dans l’attente de la visite du président Piñera.
Au petit matin du 20 août 2019, un engin artisanal suspect attire l’attention du dispositif de sécurité qui se mettait en place dans l’attente de la visite du président Piñera. 
  
  
 
 Farid, incarcéré à Villeneuve-lès-Maguelone depuis fin mars pour avoir cassé des vitrines de banques lors des manifestations montpelliéraines des gilets jaunes, a finalement été condamné en appel à trente mois de prison ferme, alors qu’il avait été condamné en première instance à trois ans ferme. […] Plusieurs policiers se sont déplacés au palais de justice pour entendre le délibéré, rendu le cinq septembre dernier.
Farid, incarcéré à Villeneuve-lès-Maguelone depuis fin mars pour avoir cassé des vitrines de banques lors des manifestations montpelliéraines des gilets jaunes, a finalement été condamné en appel à trente mois de prison ferme, alors qu’il avait été condamné en première instance à trois ans ferme. […] Plusieurs policiers se sont déplacés au palais de justice pour entendre le délibéré, rendu le cinq septembre dernier.
 Un peu partout, c’était la rentrée des gilets jaunes ce samedi 7 septembre, avec un appel à venir en parapluie et équipé d’un casque, en solidarité avec la révolte à Hong-Kong qui dure depuis de nombreuses semaines. Dans certaines villes, quelques groupes ont fait un bon usage du casque et du parapluie…
Un peu partout, c’était la rentrée des gilets jaunes ce samedi 7 septembre, avec un appel à venir en parapluie et équipé d’un casque, en solidarité avec la révolte à Hong-Kong qui dure depuis de nombreuses semaines. Dans certaines villes, quelques groupes ont fait un bon usage du casque et du parapluie…

 « Une petite dizaine de personnes cagoulées a brisé la vitrine de l’Union nationale des propriétaires immobiliers de Seine Maritime (à côté de la rue de la République, quai Corneille) avec des barrières de sécurité. La vitrine est tombée et le local s’est retrouvé complètement ouvert.
« Une petite dizaine de personnes cagoulées a brisé la vitrine de l’Union nationale des propriétaires immobiliers de Seine Maritime (à côté de la rue de la République, quai Corneille) avec des barrières de sécurité. La vitrine est tombée et le local s’est retrouvé complètement ouvert.

 
  
 