Lundi 26 août à l’aube, l’Etat grec a lancé une vaste offensive policière contre le quartier Exarchia d’Athènes, dans le but d’expulser de nombreux squats de migrants et aseptiser ce quartier où de nombreuses initiatives anti-autoritaires et anarchistes voient le jour depuis plusieurs années.
Des appels à la solidarité active ont été lancés depuis cette opération répressive de grande ampleur: depuis ce lundi, des centaines de migrants sont désormais enfermés en centres de rétention et des compagnon.ne.s se retrouvent entre les sales griffes de l’Etat.
Dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 août, à Nantes (Loire-Atlantique), le consulat de Grèce, situé rue Léon-Jost au nord de la ville, a été attaqué à coups de marteau. Plusieurs vitres ont été détruites et un tag a été inscrit au feutre, dont la presse/le consulat tait bien volontiers le contenu.
« En plus du bas de la vitrine brisée, deux impacts sont également visibles. Selon nos sources, les dégradations auraient été commises à coups de marteau. Un outil qui aurait été abandonné devant le consulat par l’auteur des faits. »
Le porte-parole du consulat grec à Nantes fait mine de ne pas comprendre: « On ne comprend pas, il n’y avait pas eu de menaces, pas de précédent ».
Pourtant, il finit par faire preuve de perspicacité: il pense au « coup d’un anarchiste ».
[Reformulé de Ouest-France, 29.08.2019]
Outre l’ambassade de Grèce à Paris, que l’on trouve au 17 rue Auguste-Vacquerie et la Maison de la Grèce au n°9 rue Mesnil, dans le 16ème arr., il existe de nombreux consulats partout en France: un consulat général à Marseille (54, rue Jean Mermoz), d’autres à Ajaccio, Bordeaux, Calais, Cherbourg, Grenoble, Le Havre, Lille, Lyon, Nice, Saint-Étienne et Strasbourg.