Marcouile:ASTRID c’est fini provisoirement?

0601793637126_web_tete.jpg  notedu laboratoire: habitué  à la propagande  de l’industrie nucléaire depuis superPhénix, on recommande aux  habitantes et habitants  de l’Ardèche,  de la Drôme et du Gard et du vaucluse  une très grande vigilance(au delà même du « chaos technologique et scandale financier du réacteur EPR » de Flamanville (Manche) déjà 8 ans de retard pris sur le dos des finances françaises ! l’EPR, un réacteur n’appartenant, lui, qu’à la 3éme génération et qui devait être terminé-livré en … 2012, mais à ce jour ne pourra jamais l’être avant 2022 déjà 8 ans de retard pris sur le dos des finances françaises !)A  lire avec la plus grande attention et tout le livre


Déjà revu à la baisse début 2018 par manque d’argent, le projet de construction d’un démonstrateur de réacteur à neutron rapide n’est plus à l’ordre du jour pour le Commissariat à l’énergie atomique. Le déploiement industriel n’interviendra pas avant la seconde moitié du XXIe siècle.

Le prototype Astrid devait être construit sur le site du CEA, à Marcoule, dans le Gard.

Par Les Echos
Publié le 30/08 à 17h13

Astrid ne verra pas le jour. Du moins, pas avant 2050. Ce vendredi, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a annoncé que la construction du réacteur prototype de 4e génération, surnommé « Astrid » (acronyme de Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration), n’est plus « programmé à court ou moyen terme ». Le déploiement n’est plus envisagé « avant la deuxième moitié de ce siècle ».

Selon « Le Monde », qui a révélé l’information jeudi, le projet est même déjà enterré. « Astrid, c’est mort. On n’y consacre plus de moyens ni d’énergie », a ainsi déclaré une source interne auprès du quotidien. Celui-ci précise que la cellule de vingt-cinq personnes chargées de coordonner le programme a d’ores et déjà été dissoute

.

Déjà en manque de fonds l’an dernier

Porté par le CEA depuis 2010 et financé par l’Etat à hauteur de 627 millions d’euros, ce projet devait permettre de réaliser un prototype préparant la future génération de réacteurs de production d’électricité. Début 2018 déjà, le CEA avait  proposé de revoir à la baisse la taille du démonstrateur, faute d’argent.

D’une puissance de 600 mégawatts, cette unité dite « à neutron rapide » devait s’appuyer sur un refroidissement non pas à l’eau, mais au sodium liquide. L’utilisation de ce métal a l’avantage de moins freiner les neutrons que l’eau et de ne pas corroder les éléments en acier du réacteur. La technologie devait permettre aussi de régler  le problème des déchets radioactifs, sur la base d’un projet de réacteur de 600 MWe à neutron rapide refroidi au sodium (comme pour le défunt Superphénix). Ce type de réacteurs à neutrons rapides intéressent l’industrie nucléaire notamment par leur capacité à mieux utiliser l’uranium et à « multirecycler » le plutonium, en brûlant l’uranium appauvri et le plutonium issus du parc nucléaire actuel.

Le CEA présentera un programme révisé

Le sodium liquide est néanmoins un produit fortement réactif, qui explose au contact de l’eau. En 1995, un réacteur de ce type au Japon avait été touché par un important incendie après une fuite de sodium. Remis en service en 2010, de nouveau stoppé en 2013, il a été arrêté définitivement en 2016.

« Conformément aux engagements qu’il avait pris auprès des pouvoirs publics, le CEA proposera d’ici la fin de l’année au Gouvernement un programme de recherche révisé sur la 4e génération pour 2020 et au-delà », a indiqué le CEA vendredi. « Il permettra de maintenir les compétences développées sur les réacteurs rapides au sodium ».

D’après les médias