Archives mensuelles : juillet 2019

Bure( Meuse): Le bois Lejuc est réoccupé!

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reçu par mail / jeudi 18 juillet 2019

Près de Bure, le bois Lejuc est réoccupé depuis le 18 juillet à 14h. De nombreuses personnes ont réinvesti ce lieu au sol comme dans les arbres pour réaffirmer leur opposition au projet de centre d’enfouissement de déchets radioactifs Cigéo [1], au nucléaire et à son monde, industriel, colonial, militaire. Les forces policières qui occupaient jusque là ce lieu stratégique et protégeaient les intérêts de l’Andra ont été contraintes de quitter les lieux. Nous appelons dès maintenant à converger dans le bois Lejuc ainsi que dans les villages de Bure et Mandres-en-Barrois, situés à deux kilomètres de la forêt.

Le bois Lejuc est sur la zone du projet de poubelle nucléaire. L’Andra projette de le défricher pour y faire des fouilles archéologiques et des forages, et à terme de le bétonner pour y construire des puits de ventilation. Le bois a déjà été occupé à deux reprises auparavant, en
juillet 2016 puis du 15 août 2016 au 22 février 2018, date à laquelle 500 gendarmes ont expulsé la forêt et détruit les habitations des occupantes.

Sur place, la répression s’exprime par une présence policière quotidienne, des contrôles judiciaires, des interdictions de territoire, des perquisitions, et des peines de prison ferme et avec sursis. Cette réoccupation se veut aussi une réponse à la répression de l’État, affirmant que l’opposition sur le terrain n’a pas été étouffée. L’État réprime et expulse, ces dernières années comme toujours. Bure n’est qu’un de ses nombreux laboratoires du maintien de l’ordre. Ce 18 juillet, nous avons essayé de le mettre en déroute et les flics n’ont eu d’autres choix que de reculer.

Nous appelons à converger dans le bois Lejuc ainsi que dans les villages de Bure et Mandres-en-Barrois, situés à deux kilomètres de la forêt. Si vous souhaitez nous soutenir, vous pouvez venir sur place, où nous avons besoin d’aide au sol, dans les arbres, dans les villages. Que ce soit pour grimper dans les arbres, construire des barricades, les tenir, apporter du matériel, préparer à manger, etc. Vous êtes bienvenues. Vous pouvez aussi diffuser le plus largement possible ce communiqué. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, c’est aussi possible de nous soutenir de loin, les infrastructures de l’industrie nucléaire et les sous-traitants travaillant pour l’Andra sont partout.

Si vous souhaitez venir, vous pouvez consulter le site bureburebure.info pour des informations actualisées concernant la situation sur place.

À l’attention des journalistes : les personnes sur place ne souhaitent pas répondre aux questions ou aux interviews et ne souhaitent pas en dire davantage que ce qui est écrit ci-dessus. Si vous souhaitez diffuser une information, relayez ce communiqué.

[1] https://bureburebure.info/qu-est-ce-qui-se-passe-a-bure/

Le G7 vu d’Espagne

[reçu par e-mail]

Extraits d’un article dans la presse espagnole « El Confidencial », 16 juillet

La Police nationale et la Garde civile sont en train de mettre au point un dispositif de sécurité macroéconomique composé d’au moins 1000 agents pour faire face à la tenue du sommet du G7 fin août en France voisine. Le gouvernement français, qui assure la présidence tournante de l’alliance des plus grandes puissances mondiales en 2019, à l’exception de la Chine et de la Russie pour des raisons politiques, a décidé que le rendez-vous annuel réunissant les dirigeants de ce club exclusif dans la ville côtière de Biarritz, à seulement 20 kilomètres d’Irun.

Le choix de Biarritz a provoqué un profond malaise dans les Forces de sécurité espagnoles. Comme l’ont confirmé des sources confidentielles participant à la conception du déploiement, le ministère français de l’Intérieur a demandé à son homologue de Madrid que pendant la durée du sommet du 24 au 26 août, il empêche l’entrée à la frontière de radicaux d’extrême gauche qui pourraient mettre en danger l’intégrité des dirigeants mondiaux et troubler l’ordre public par des manifestations violentes aux alentours du sommet, un phénomène qui accompagne toujours ces rencontres. La France ne veut pas que quoi que ce soit ternisse sa date la plus marquée dans le calendrier de cette année. Comme lors des éditions précédentes (celle de 2018 au Québec), est attendue la présence du président américain Donald Trump, du premier ministre canadien Justin Trudeau, de la chancelière allemande, Angela Merkel, du Premier ministre nippon Shinzo Abe, du président italien Giuseppe Conte et du successeur de Theresa May, Premier ministre britannique, ainsi que les dirigeants de l’Union européenne et le président du pays hôte, Emmanuel macron.
Haute saison estivale et passage du Détroit

L’Espagne ne fait pas partie de ce groupe, mais elle va devoir investir de l’argent et des ressources comme si le rendez-vous avait lieu sur son territoire. Des réunions de coordination entre les polices espagnole et française sont en cours depuis plusieurs semaines pour établir les détails de l’opération. Selon les sources consultées, Paris fait pression sur la police nationale et la Garde civile pour qu’elles prennent le contrôle de la frontière avec le Pays basque et la Navarre et neutralisent les mouvements anti-mondialisation et anarchistes.

L’Intérieur dirigé par Fernando Grande-marlaska est déjà engagé dans ce défi, mais au ministère on critique le lieu et le moment choisis par l’exécutif de Macron pour un tel événement.D’une part, le G7 se tiendra en pleine haute saison de l’un des principaux foyers touristiques de la région Cantabrique.Les transferts d’un côté de la frontière à l’autre sont énormes et toute limitation pourrait entraîner un effondrement circulatoire.En effet, le week-end du sommet coïncide avec le point culminant de l’opération de retour des vacances d’été, ce qui entraînera un pic de déplacements.

De plus, au cours de la même période, l’Espagne est déjà obligée de faire face, comme tous les étés, à la deuxième phase de l’opération Paso del Estrecho (Passage du Détroit de Gibraltar). Cette année, quelque 3,2 millions de personnes devraient transiter par les ports espagnols, un défi qui met à l’épreuve la solidité des frontières et les systèmes d’alerte de la lutte contre le terrorisme djihadiste. Le choix de Biarritz va obliger la Police nationale et la Garde civile à cumuler au cours des dernières semaines d’août le contrôle des frontières nord et sud.

L’infrastructure ‘abertzale’

Le choix d’un site situé au coeur du milieu naturel de la gauche ‘abertzale’ est également inquiétant ; il pourra offrir sa vaste infrastructure pour transformer le Pays basque et la Navarre en une gigantesque base d’opérations antisystème à seulement 20 minutes en voiture du luxueux Hôtel du Palais où dormiront les chefs des sept pays les plus riches du globe. Des milliers de radicaux venant de Grèce, d’Italie et d’autres grands foyers d’implantation des mouvements d’extrême gauche devraient arriver. La plupart des groupuscules de cette idéologie entretiennent depuis des années des liens étroits avec la galaxie associative pro ETA.

Sans aller à l’étranger, le monde ‘abertzale’ a également tissé au cours de la dernière décennie une forte alliance avec les groupes radicaux installés en Catalogne, un autre bastion planétaire majeur de l’anarchisme violent et, en général, de la gauche anticapitaliste ; c’est pourquoi on compte sur un déplacement interne des adeptes de ces courants depuis Barcelone et sa zone métropolitaine.

Samedi dernier, plusieurs centaines de personnes convoquées par la plate-forme G7 EZ (G7 NON), créée pour rassembler les protestations contre le sommet, ont déjà parcouru le centre de Biarritz. Ses principaux promoteurs sont les partis Bildu, EH Bai et Sortu et les syndicats LAB et ESK. Nous nous élevons contre ceux qui veulent détruire les peuples” et “Créer un autre monde depuis euskal herria”,  pouvait-on lire sur deux des banderoles soutenues par les manifestants. Aucun incident n’a été enregistré mais les services de renseignement de la police nationale et de la Garde civile prédisent un tableau très différent au cours des jours du sommet.

La agenda de la « contracumbre »

Dès le 19 août, les actes du soi-disant contre-sommet commenceront. Il y aura une aire de camping à Irun pour accueillir les manifestants venant du monde entier. Des conférences, des ateliers et des festivités seront organisés. Le 24 août, déjà avec les leaders mondiaux sur le sol français, une grande marche parcourra la distance qui sépare Irun de Hendaye. Et le 25 août, un appel à la désobéissance civile a été lancé pour bloquer les accès aux points névralgiques du sommet.

On ne dispose pas encore de chiffres sur les effectifs de la police et de la Garde civile qui seront mobilisés, mais, selon les sources consultées par El confidenlcial, il est prévu de mobiliser au moins 1000 fonctionnaires. L’Ertzaintza, qui a les compétences d’ordre public et de sécurité au Pays basque, participe également aux réunions de travail. Les contrôles à l’arrivée aux aéroports les plus proches de la frontière avec la France seront intensifiés, de même que les accès au sol national par voie terrestre et maritime. En outre, les personnes et les voitures qui souhaitent entrer dans le pays voisin feront l’objet d’inspections approfondies. La Direction Générale du Trafic (DGT) a déjà averti la Confédération Espagnole du Transport des marchandises (CETM) que des saisies et des blocages du trafic auront lieu pendant le G7 dans la région la plus occidentale des Pyrénées.

Hambourg (Allemagne) : deux compagnons incarcérés

Solidarite avec les trois des bancs publics

La nuit du 8 juillet 2019, trois amis et compagnons ont ete arrêtés (au milieu de la nuit dans un parc), puis plusieurs domiciles perquisitionnés. Après un passage devant le juge, deux d’entre eux ont été incarcerés et la troisième personne placée sous controle judiciaire.
Selon la presse, ils sont accusés de préparation d’une attaque incendiaire en lien avec l’anniversaire des émeutes contre le G20 de Hambourg de 2017*.

Affirmons notre solidarité et montrons-leur qu’ils ne sont pas seuls !

* Ndt : selon les porte-paroles policiers, du materiel incendiaire a été trouvé en leur possession cette nuit-là.

Pour leur écrire :

Libertäres Zentrum
Karolinenstraße 42 (Hinterhaus)
20357 Hamburg
Preciser : « Die Drei von der Parkbank »

Nous sommes en colère,
Qu’ils soient coupables ou non, solidarité avec toutes celles et ceux touchés par la répression.
Liberté pour tous les prisonniers !
Les coeurs brulant ne peuvent être enfermés.

Traduit d’Indymedia.de,  11.07.201, https://de.indymedia.org/node/34562

Saronno, Italie: bancomat en feu

e, via round robin

le 11 juillet 19 à 2 h 30, des passants ont remarqué le distributeur de billets en feu dans le quartier de Prealpi à Saronno. Le guichet automatique a subi une perte totale. Le slogan »Silvia, Anna, Nat libres » a été tagué avec de la peinture noire avec un A cerclé

En raison de la fumée, la succursale de la banque a été fermée le lendemain.

La succursale de la banque a été attaquée à plusieurs reprises avec de la peinture ou des marteaux dans le passé.

nno

Valence, Drôme: La répression pour criminaliser la joie

france bleu Drome Ardèche

A Valence, près de 300 supporters de l’Algérie se sont regroupés faubourg Saint-Jacques et sur les boulevards près du Pôle Bus. Ambiance plutôt bon enfant. Certains ont quand même fait un peu de rodéo sur leur deux roues. Les images de vidéosurveillance sont analysées pour tenter de les identifier.

Mais les contrevenants sont en général masqués, sans plaque d’immatriculation, les recoupements sont longs à faire. Ceux qui se sont amusés à faire des roues arrière jeudi dernier, lors de la précédente victoire de l’équipe de foot d’Algérie, n’ont pas encore été identifiés.

Image associée

saint vallier, Drôme:Vandales à l’école

 

Intrusion et dégradations à l’école de La Croisette

Ffrance bleu Drôme  15 juillet 2019

Au cours du week-end, des dégradations ont été commises Des salles de l’école de la Croisette à Saint-Vallier (Drôme) ont été vandalisées.De la peinture a été jetée sur les murs de classes, des tables et des objets jetés au sol, renversés. Les toilettes ont également été saccagées.

Aucune description de photo disponible.
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La vidéosurveillance est en train d’être analysée par les enquêteurs. Ils procèdent aussi à des relevés d’empreintes et d’ADN dans l’école, et à une enquête de voisinage.

Le premier adjoint  déclare »:Aux abrutis qui ont décidé cette nuit de saccager une partie de l’école de la Croisette, sachez que l’école est sous surveillance vidéo surveillance »

même écoles primaires sont sous vidéo surveillance   : »saccage ta cage! »

Olympia (Etats-Unis) : Un compagnon abattu par la police lors d’une attaque contre le centre de détention

Résultat de recherche d'images pour "fuck border"Tôt ce matin vers 4 heures, notre ami et camarade Will Van Spronsen a été tué par balle par la police de Tacoma. Tout ce que nous savons sur le déroulement des évènements vient des flics, qui sont des sources notoirement corrompues et peu fiables pour un tel récit. Ce que nous savons c’est que Will a tenté de mettre le feu à plusieurs véhicules, dépendances et un réservoir de propane à l’extérieur du centre de détention Nord-Ouest de Tacoma, qui abrite des centaines d’immigrés en attente d’audience ou de déportation. Il a réussi à mettre le feu à un véhicule, puis à échanger des coups de feu avec des policiers de Tacoma qui l’ont abattu. Il a été déclaré mort sur les lieux. Nous trouvons ses actions inspirantes. Les véhicules situés à l’extérieur du centre de détention sont utilisés pour évacuer de force des personnes de chez elles et les déporter, souvent dans des situations où elles risquent de subir un danger grave ou la mort. Ces véhicules détruits ne sont que le début de ce qui est nécessaire. Nous aurions souhaité que les incendies débutés par Will aient libéré tous les détenus et rasé tout le centre de détention du Nord-Ouest. Notre ami nous manque et nous souhaitons du fond du cœur que son action ne s’arrête pas avec sa mort.

La suite ici : https://mtlcontreinfo.org/olympia-washington-nous-sommes-le-feu-qui-fera-fondre-lice-rest-in-power-will-van-spronsen/

Note. Vendredi et samedi, des dizaines de manifestations ont été organisées dans tout le pays pour réclamer la fermeture des centres de rétention et s’opposer à une vague de descentes de police annoncée pour dimanche par Trump qui avait déclaré vouloir organiser des raids de masse contre les sans-papiers dans une dizaine de grandes villes. L’Agence fédérale de l’immigration (ICE) avait annoncé cibler une liste de 2 000 personnes, a priori, l’opération aurait été « moins vaste que prévu » et était principalement destinée à faire peur. De nombreuses personnes sont restés sur le qui-vive tout au long du week-end, afin d’anticiper les arrestations.

APPEL POUR UNE SEMAINE D’ACTION DIRECTE INTERTERRITORIALE CONTRE LE G7

 

On lance un appel pour une Semaine d’Action Directe Interterritoriale du 8 au 14 juillet contre le sommet du G7 qui aura lieu à Biarritz (au Pays Basque). C’est un appel à étendre ailleurs la lutte qu’on a commencé à organiser il y a quelques mois au Pays Basque, afin qu’on riposte par l’action directe au sommet et au système qu’il représente.

On se rencontre à Biarritz !

https://www.youtube.com/watch?v=MePxomelqdc

S’organiser et lutter !

Biarritz, 13 juillet un millier de personnes manifestent contre le G7

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Contre-sommet du 19 au 23 août

Le lieu d’hébergement (l’ancien centre de vacances Nestlé à Urrugne et futur  center-parc) ouvrira les 19 et 20 août. Sur ce lieu, il sera possible de camper, se reposer et manger. Des animations seront prévues en soirée, et tous les jours, des bus permettront de se rendre à Hendaye ou Irun.

Les 21, 22 et 23 août seront programmés dans divers lieux à Irun (Ficoba) et Hendaye des conférences, débats et ateliers « pour comprendre l’architecture du monde actuel, approfondir les enjeux des luttes actuelles et créer un nouveau modèle ».

Les sujets abordés sont organisés autour de 7 thématiques, formulées de la façon suivante :
– Pour un autre monde, sortons du capitalisme et de la dictature des multinationales.
– Contre la destruction de notre planète, protégeons la terre, défendons le vivant.
– Pour un monde radicalement féministe, à bas le patriarcat.
– Respectons la diversité et la liberté des peuples, pour un monde décolonial et sans discriminations.
– Pour une démocratie sociale et les mêmes droits pour toutes et tous, à bas l’autoritarisme.
– Pour un monde juste et basé sur la solidarité entre les peuples, à bas les guerres et l’impérialisme.
– Personne n’est illégal sur cette planète, abolition des frontières pour les êtres humains.

Manifestation le 24 août

Une nouvelle manifestation partira d’Hendaye samedi 24 août, à 11h30. Deux colonnes démarreront, l’une de Pausu (Béhobie), l’autre de la plage. Elles se rejoindront en centre-ville pour se diriger vers le pont Saint-Jacques.

Le dimanche 25 août sera résolument coloré. Divers rassemblements parsèmeront le territoire pour défier l’interdiction de manifester. Cette action répond au nom de zone « arc-en-ciel ». La plateforme anti-G7 estime que « l’organisation du G7 engendre des atteintes aux droits et des obstacles importants dans l’organisation des mobilisations ». En signe de protestation, les militants organiseront une « action massive de désobéissance civile ».

Au-delà des zones rouge et bleu qui délimitent les périmètres d’accès restreint au centre de Biarritz, les anti-G7 veulent former la zone « arc-en-ciel » en se rassemblant sur sept places d’Anglet, Biarritz et Bayonne :
– au rond-point de la Cité de l’Océan à Biarritz
– au rond-point Bidart/Barroilhet (sortie Biarritz de l’autoroute)
– au carrefour Maignon à Anglet
– Devant la mairie d’Anglet
– Devant la mairie de Bayonne
– Sur la place des Cinq-Cantons à Anglet
– Sur la plage de la Chambre d’Amour à Anglet


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A l’appel de la plateforme basque G7 Ez!, près d’un millier de personnes ont défilé ce samedi à Biarritz pour dire haut et fort : “Non au sommet du G7”. Dans une ambiance festive , ils ont dénoncé un rendez-vous  basé sur  la « défense les intérêts économiques de l’élite mondiale et qui pérennise les lois du capital et de l’exploitation ». Pour eux, les décisions politiques qui y seront prises « auront des répercussions immédiates sur nos vies ».et ont revendiqué l’urgence de construire un autre monde.

 

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La manifestation s’est déroulée sans incident. ©Bob EDME

Gare du midi de Biarritz, 17 heures : équipés de drapeaux et de pancartes, différents groupes arrivent. Petit à petit, ils se réunissent et se confondent de manière à ne plus former qu’un cortège principal qui se mettra rapidement en marche derrière une banderole d’ouverture : « Non au G7, pour un autre monde ». Ensemble, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes venus des deux côtés de la Bidassoa, s’apprêtent à montrer leur opposition au sommet international du G7 qui se tiendra du 24 au 26 août dans la cité balnéaire. Un avant goût du contre-sommet qui se déroulera avant et pendant le sommet officiel.

Après quelques rapides consignes de la plateforme G7 Ez! qui appelle à la manifestation, les opposants au sommet se mettent en marche par l’avenue du maréchal Foch. Le parcours initial est modifié car les autorités n’ont pas validé une arrivée devant le Casino de Biarritz. Les manifestants reviendront donc au point de départ pour une prise de paroles et un défilé de « miss catastrophes ». Un grand ruban rouge a été déployé au travers de la route de manière à symboliser l’entrée dans la « zone  rouge » dont l’accès sera restreint durant le sommet officiel. C’est avec entrain et détermination que la tête du cortège déchire sur son passage la bande rouge marquant la limite symbolique interdite au public.

 

Les manifestants ont revendiqué un monde basé sur la justice sociale et climatique.

Parmi les organisations du Pays Basque Nord présentes, Bizi!, les mouvements politiques EH Bai, Europe Ecologie Les Verts, le Parti communiste français, le syndicat agricole ELB, ATTAC, la CGT, la CNT, et des représentants des Gilets jaunes dont certains venus du Béarn et de Bordeaux « en solidarité » avec leurs homologues basques. Des militants du Pays Basque Sud sont eux aussi présents dont les organisations Ongi etorri errefuxiatuak, Antikapitalistak, ou encore le mouvement Eleak pour la défense des droits politiques et civils. De nombreuses autres personnes sont venues rejoindre le mouvement de leur propre chef.

Le cortège poursuit son chemin par les rues de Biarritz. Après un passage par la place Clémenceau, les manifestants rejoignent le bord de mer par la place Sainte-Eugénie. Aux abords de la Grande plage, drôle de contraste que cette procession bruyante et revendicative qui avance gaiement en parallèle à des touristes médusés allongés sur le sable. « G7 Ez! Ez, ez, ez! », « Borroka da, bide bakarra » (la lutte est le seul moyen), le rythme est donné au son de slogans scandés avec ferveur.

Une diversité des luttes

Sur les pancartes et les banderoles, des messages revendicatifs, quelquefois cocasses et d’autres fois plus virulents : « Le G7 veut la mort de la planète »; « G7 pikutara herria bizirik » (A bas le G7, le peuple est vivant); « Pour sauver le climat, stop TTIP, stop CETA », « Quand tout sera privé, on sera privé de tout », ou encore « Non au G7, oui aux Gilets jaunes ». Des revendications qui reflètent une diversité des luttes qui se sont toutes réunies ce samedi à Biarritz pour exprimer leur opposition au système actuel représenté par le sommet international. Au centre du cortège, les portraits des sept dirigeants invités au sommet surplombent la foule en mouvement. Les manifestants se rassemblent tous sur un point : leur incrédulité face à une possible action des chefs d’Etat pour changer les choses.

Un membre de Ongi etorri errefuxiatuak, venu de Donostia, explique sa présence ici : « Nous dénonçons que les chefs d’Etat, les multinationales et les lobbies ne gouvernent que pour les élites. Nous souhaitons des dirigeants qui gouvernent pour nous, les citoyens. Une autre Europe et un autre monde est possible ». De son côté, Anita Lopepe, porte-parole d’EH Bai, souligne qu’il s’agit du premier rendez-vous contre le G7 et que les mobilisations sont nécessaires. « Dans la forme, le Pays Basque Nord va être en état de siège avec des limitations des droits fondamentaux et de grandes dépenses. Sur le fond, le G7 va se réunir ici pour légitimer l’imposition d’un ordre mondial qui est, de notre point de vue, inacceptable et mortifère » ajoute-t-elle. Yves, membre d’Attac Toulouse, n’aurait manqué ce rendez-vous pour rien au monde : « Le G7 est la coordination des gouvernements qui sont à la solde des multinationales. Ils bousillent la planète mais aussi ses habitants ».

 

Les opposants au sommet international rejettent le système actuel et ne croient pas au thème du prochain G7 : la lutte contre les inégalités.

A la fin de la mobilisation, les opposants au sommet des sept puissances mondiales se sont réunis devant la Gare du midi pour un petit moment comique : le défilé des « miss catastrophes ». Tantôt sous les applaudissements, tantôt sous les huées, une petite dizaine de miss ont défilé pour représenter les catastrophes provoquées par le système actuel. Miss poubelle nucléaire, miss chimie toxique, miss mer polluée aux boues rouges ou encore miss gaz de schiste ont rivalisé d’humour et d’ironie pour dénoncer les effets du monde actuel sur la planète. La soirée devait se poursuivre finalement au gaztetxe de Biarritz, avec un concert et un repas populaire.

d’après plusieur médias

 

Barcelone:deux fourgons de la société prosegur en feu en solidarité

https://contramadriz

Barcelone Tôt le matin du 04/07/19. Deux véhicules de la société Prosegur ont été incendiés à la fin  de l’Avenida Vilanova.
Une salutation ardente pour tous les indomptables contre les prisons et la société pénitentiaire, en particulier pour Anna, Silvia et tous les camarades qui ont rejoint la grève de la faim, qui  a pris fin récemment. Salutations également aux prisonniers mobilisés dans l’État espagnol.

Rien n’est fini, tout continue!